(1561 personnages)
PACCHIANI François:
(dix-neuvième siècle)
Professeur de physique à Pise.
En 1818, il est membre correspondant de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
PACCIONI Anghjulu Matteu:
(1739-?)
Né à Calacuccia.
En 1768, il s'engage comme volontaire dans la Légion Corse d'Arcambal.
Fourrier à la Légion Corse en 1769.
En 1777, il est porte-drapeau du Régiment Royal Corse.
Sous-lieutenant de Grenadiers en 1881.
Lieutenant, puis capitaine au 3ème Bataillon des Chasseurs Corses en 1791.
En 1792, il est adjudant-major du 1er Bataillon des Volontaires Nationaux Corses et officier recruteur à Bastia.
Chevalier de l'Ordre de Saint Louis (1792).
En 1794, il est arrêté pour royalisme. Libéré en 1797, il passe à la 11ème Demi-Brigade d'Infanterie Légère, à Bastia.
Adjudant-major de la place de Corti en 1800.
En 1801, il est blessé à l'Armée d'Italie et mis à la retraite.
PACCIONI Dumenicu: (1843-?)
Né à Corti. Artiste peintre. Photographe. Décorateur.
Il exerce en Corse jusqu'en 1900.
Il travaille dans les églises de Penta Acquatella (1888), L'Olmu (1890), Castiglione, Santu Petru di Venacu, Corti...
PACCIONI Marguerite:
(dix-huitième siècle)
De Rennu.
Son sacrifice d'un troisième enfant pendant les guerres d'indépendance de la Corse est représenté par le sculpteur Patriarche sur le Monument aux Morts de la grande guerre à Bastia.
PACCIONI Toussaint: (1901-1964)
Né à Figari. Militaire.
Colonel des Troupes d'Infanterie d'Outre-Mer.
Commandeur de la Légion d'Honneur.
PACCIONI-CHESSA Elisabeth:
(née en 1965)
Originaire de Ghisunaccia. Danseuse. Ecrivain. Poète.
Auteur d'un recueil de poésies A la lumière du jour, dont elle tire un spectacle de danse Trait de vie, en 2011.
PACCONI Carlu Filippu:
(1809-1932)
Né à Zalana. Il quitte la Corse pour Rome en 1830.
Etudiant en médecine, il prend une part active au mouvement révolutionnaire italien de 1830-1831.
Il participe à la tentative manquée de la révolution italienne des Carbonari en 1831.
Condamné à 5 ans de galères, il est banni, rentre en Corse, à Zalana, où il décède peu après.
PACH Charles:
(né en 1958)
Musicien (piano). Prix du Conservatoire de Musique de Marseille en 1975.
Auteur. Compositeur. Interprète. Professeur de musique (piano) et de chant à Bastia puis, depuis 2002, à Aiacciu.
Co-fondateur du Centre Musical Ajaccien, en 2004.
Il collabore avec les groupes I Muvrini et L'Albinu.
PACINI Guy:
(né en 1951)
Originaire de Sotta. Avocat. Chercheur. Historien.
Animateur de l'association Unione Corsa d'Antibes.
Auteur d'une conférence sur les Gjuvannali en 2010 et d'une thèse: Des Iles dans la stratégie de Grégoire Le Grand : études sur la Sicile, l’Irlande, la Sardaigne et la Corse.
PACINI Pierre-Paul:
(1817-1871)
Originaire de Bastia. Tapissier. Militant du mouvement ouvrier. Membre de la Première Internationale.
En 1871, il participe au mouvement révolutionnaire dont est issue la Commune de Marseille. Tué au combat.
PACIOLA Felice ?:
(?-1767)
Originaire de Calvi.
En 1760, corsaire corse au service de Pasquale Paoli. Lieutenant.
En 1767, il meurt lors des combats de Capraia.
PACOU André:
Elu national et porte-parole de la Ligue des Droits de l'Homme en Corse.
Membre fondateur du Collectif contre les assassinats et la loi de la jungle, en 2013.
PADILLA Francisco Montecillo:
(né en 1953)
Né à Cebu City (Philippines). Ecclésiastiaque. Nonce apostolique. Evêque titulaire (évêque in partibus) de l'évêché du Nebbiu depuis 2006.
PADOVANI ?:
(dix-huitième siècle)
De Valle d'Orezza. En 1755, c'est un partisan de Mariu Emmanuelle de Matra.
PADOVANI Andrea:
Illustratrice. Créatrice de la marque Bleu Carmin à Aiacciu (2018).
PADOVANI Ange Toussaint ( Anghjulu Santu):
(1803-1874)
Né à Lucciana.
Médecin (il fait ses études à Pise) à Bastia. Républicain. Libre-penseur. Il correspond avec Ledru-Rollin et Louis Blanc.
Il est, en 1848, gérant du journal d'obédience républicaine Le Progressif.
Membre du Cercle Littéraire de Lecture, fondé par des démocrates de gauche.
Chef de la Société des Carbonari et de la Société des Évangélistes (club socialiste de Bastia, en 1848).
En 1850, il est traduit en cour d'assises pour un libelle Études sur le socialisme, il est acquitté.
Membre de la société secrète La Marianna, il est arrêté, pour complot, en 1858, et est condamné à un an de prison.
En prison, il est l'auteur d'une pièce poétique intitulée Alla Italia des 1859: canto de'prigioneri nelli carceri di Bastia.
Ami de Guiseppe Garibaldi, qui le qualifie de Decano della Democrazia corsa.
Il décède à Bastia en 1874.
PADOVANI Antoine:
(1938-2024)
Originaire d'Ortiporiu. Syndicaliste (CFTC).
Ancien président de la CPAM de Haute-Corse.
Ancien membre du Conseil Economique Social et Environnemental de la Corse (CESEC).
Ancien vice président du syndicat CFTC de Corse.
Officier de l'Ordre National du Mérite.
PADOVANI Antoniu:
(dix-huitième siècle)
En 1775, il est Padre di U Cumunu à Aiacciu.
En Avril 1797, de Londres, Pasquale Paoli lui écrit que la paix ne lui paraît pas lointaine et que la Patrie pourra jouir de sa liberté.
PADOVANI Antoniu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Centuri, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PADOVANI Clemente: (1773-1850)
Né à Lumiu. Maître maçon à Aiacciu.
En 1809, dans le cadre de la Conspiration d'Aiacciu, le général Joseph Morand le fait arrêter avec 23 à 29 personnes. Il est condamné à la prison à vie.
Il est dirigé sur Corti, puis Bastia, où on l'embarque pour Gênes, et de là il est emprisonné dans le département de l'Isère.
Sur intervention de Napoléon 1er, et après enquête, il est libéré, ainsi que tous les autres condamnés du procès. Il est gracié en 1813.
PADOVANI Dominique (Dominique PADO): (1922-1989)
Né à Oletta. Journaliste. Homme politique (centriste).
Il est, après la Deuxième guerre mondiale, un des premiers journalistes à recevoir sa carte de presse, en 1942.
Il collabore à L'Auto, puis, en 1944, à L'Aurore.
Il obtient le Prix Albert Londres en 1947 pour son livre La Russie de Staline.
Sénateur de Paris de 1967 à 1989.
Rédacteur en chef du quotidien L'Aurore de 1973 à 1978. En 1978 il démissionne, après la vente du journal.
Membre de la Commission des Affaires Culturelles du Sénat et membre du Groupe de l'Union centriste.
Elu municipal de Paris, adjoint au maire, en 1983.
Auteur de Maurras, Béraud, Brasillach. Trois condamnés, trois hommes, trois générations, (1945),
La Russie de Staline (1947),
Le procès Kravchenko (1949),
13 Mai. Histoire secrète d'une révolution (1958),
Les 50 jours d'Alain Poher (1969)...
Il décède à Paris, en 1989.
PADOVANI François:
(né en 1952)
Originaire de Bigornu et Castineta.
Franc-maçon. Grand-Maître de la Grande Loge Mixte de France (GLMF) (en 2014).
PADOVANI Ghjilormu:
Né à Aiacciu. Journaliste (Corse-Matin). Chanteur. Musicien.
Auteur de A l'Alba di u Cantu (2020), Prix du Livre Corse 2021.
PADOVANI Henry:
(né en 1952)
Né à Bastia. Originaire de Luri. Musicien. Auteur. Compositeur. Guitariste.
Cofondateur, avec le chanteur Sting, du groupe punk anglais Police, en 1977 (qu'il quitte en 1979).
Il continue sa carrière en Angleterre en fondant plusieurs groupes, dont The Flying Padovani's, en 1979.
Fondateur du label IRS, en 1984.
En 1998, il s'occupe du management de I Muvrini.
Il leur trouve une nouvelle maison de disques et attaque avec eux l'enregistrement de Leia,
pour lequel il réussit à convaincre Sting à enregistrer sa voix sur le titre Terre d'oru.
Voir le site d'Henri PADOVANI.
PADOVANI Jean-Jacques (Jacky):
(né en 1940)
Né à Petra Serena. Fonctionnaire. Membre du Parti Communiste de 1964 à 1984.
Footballeur semi-professionnel au Sporting Club de Bastia de 1964 à 1971.
Maire de San Martinu di Lota de 1984 à 2020.
Conseiller territorial de 1986 à 1988.
En 1991, il crée le mouvement Corse Démocratie (communiste rénovateur).
Conseiller général (divers gauche) du canton de San Martinu di Lota de 1994 à 2015.
Vice-président du Conseil Général de Haute-Corse jusqu'en 2014, président de 2014 à 2015.
PADOVANI Jean-Laurent: (1926-2022)
Né à Carghjese. Enseignant. Résistant.
Artiste peintre autodidacte installé à Eccica Suaredda.
Il expose à Aiacciu, Bastia...
PADOVANI Manu:
Originaire de Canari. Fils de Tony. Musicien (claviers). Auteur compositeur.
PADOVANI Marie-Hélène:
(Née en 1969)
Conseillère communautaire de la Communauté d'Agglomérations de Bastia (CAB).
Elue (divers centre) à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017 jusqu'en 2021.
Elue mairesse de Santa Maria di Lota en 2020.
PADOVANI Paul ( ):
A titre Civil. Magistrat militaire honoraire.
Chevalier (2001).
PADOVANI Stefana:
Enseignante bilingue. Conseillère pédagogique en langue corse.
Auteur de A Chjama di a furesta (2010), un conte tiré d'une pièce interprétée en 2007 par les élèves d'une classe bilingue de l'école Charles Bonnafedi d'Aiacciu,
A Volpe è u ricciu (2011), conte traditionnel, U Magu di Sari d'Orcinu (2011), conte conçu par des enfants du cours préparatoire de la même école,
de A principessa è u mulinaghju (2021)...
Membre du jury du Prix du Livre Corse.
PADOVANI Tony: (né en 1955)
Né à Aiacciu. Artiste peintre.
PADOVANI Tony:
Originaire de Canari. Musicien (accordéon). Auteur compositeur. Professeur de musique.
PADOVANI-VALENTINI Marie-Hélène: (née en 1960)
Conseillère municipale de San Martinu di Lota.
Elue conseillère territoriale de 2010 à 2015.
PADOVANO Antoniu:
(seizième siècle)
Mercenaire corse. Un des capitaines corses de Sampieru Corsu.
En 1551, avec ce dernier, il est à la défense de Parme, contre les troupes du pape Jules III.
PADOVANO Antonio:
(seizième siècle)
Génois. En 1584, il est podestat de Bastia.
PADRE MAESTRU (U): Voir ROSTINI Carlu.
PADRONI ?:
(dix-huitième siècle)
Nobile d'Algaiola, (un des I Quattru di Algaiola).
En Avril 1758 à Curbara, il rencontre Pasquale Paoli qui lui demande l'utilisation au port d'Algaiola.
Craignant les représailles génoises, il refuse.
PAGANELLI Antoine:
(né en 1948)
Cadre (ER). Elu maire de Zicavu en 2020.
PAGANELLI Don Sauveur:
(1888-1979)
Né à Santa Lucia di Taddà. Agrégé de lettres.
Combattant durant la Première Guerre mondiale (il est blessé en 1915).
Inspecteur de l'académie du Gard. Inspecteur général de l'enseignement primaire. Résistant. Membre du Front National de la Résistance.
Préfet du Gard en 1944.
En 1946, il est promu préfet honoraire.
Inspecteur général de l'enseignement du second degré. Président de l'académie de Nîmes.
Auteur d'un essai sur Ernest Renant, paru en 1966.
Il décède à Aiacciu, en 1979.
PAGANELLI Dumenicu dit Zicavo:
(1670-1744)
Originaire de Cuzzà. Grand-père de Ghjacumu Petru Abbatucci.
En 1669, il est colonel, puis Général au service de Venise.
Gouverneur de la place de Brescia. Il meurt à Crémone en 1744.
PAGANELLI Dumenicu:
Journaliste corsiste. Il collabore à La Revue de la Corse et à A Muvra.
PAGANELLI Dumenicu Francescu:
(1702-1769)
De Cervioni. Frère de Ghjuvan Gavinu.
Avec celui-ci, ils sont partisans des Génois lors de la révolution corse de Ghjacintu Paoli en 1734. Membres du puissant parti des Cottoni.
Leur maison de Muchjetu est saccagée par les Naziunali en 1736.
Ils se refugient à Bastia où ils sont emprisonnés pour complicité de meurtre.
En 1752, ils sont membres d'un conseil suprême pro-Génois, s'opposent à Pasquale Paoli et sont aux côtés de Mariu Emmanuelle de Matra.
Ils se rallient au clan Paoli vers 1760.
PAGANELLI Fabianu:
(dix-huitième siècle)
Chanoine. Pievanu d'Appietu, en Avril 1731, il commande le Celavu et la Cinarca.
En Février 1732, avec 1500 hommes, il participe à la reprise d'Ulmetu, tenu par les troupes austro-génoises.
PAGANELLI Francescu Maria:
(dix-huitième siècle)
De Zicavu. En Septembre 1731, il est officier au service des Autrichiens.
Grâce à lui, Luiggi Giafferi prend contact avec le Baron de Wachtendonck, pour négocier une trêve, durant laquelle les Corses expliqueraient à l'Empereur Charles VI la légitimité de leur guerre contre les Génois.
PAGANELLI Ghjuvan Gavinu:
(1700-1782)
De Cervioni. Frère de Dumenicu Francescu.
Avec celui-ci, ils sont partisans des Génois lors de la révolution corse de Ghjacintu Paoli en 1734. Membres du puissant parti des Cottoni.
Leur maison de Muchjetu est saccagée par les Naziunali en 1736.
Ils se refugient à Bastia où ils sont emprisonnés pour complicité de meurtre.
En 1752, ils sont membres d'un conseil suprême pro-Génois, s'opposent à Pasquale Paoli et sont aux côtés de Mariu Emmanuelle de Matra.
Ils se rallient au clan Paoli vers 1760.
PAGANELLI Nurbertu:
(né en 1954)
Né en Tunisie. Originaire de Sartè.
Poète en langue française et en langue corse.
Auteur de Soleil entropique (1973),
A Strada, a Vulpi è u Banditu (1975),
A Petra ferta, poème en versi sciolti (1981),
A Fiara (1992),
Invistita (2007)...
Premier prix de poésie corse, à Santa Teresa di Gallura, en 2008.
En 2009, publication de son ouvrage Canta à i Sarri (Chants aux crêtes).
Auteur de Sartène à la fin des trente Glorieuses,
de Un Sel d'Argent-Mimoria Arghjintina (2009),
de A notti aspetta, un recueil de poèmes en langue corse (2011),
de Da l'altra parti, Prix de la Collectivité Territoriale de Corse 2014,
de U Cantu di i Canti (2015)...
Co-auteur (avec Ceccè Ferrara et Alain Di Meglio) de Parolle in biancu é neru (2016).
Auteur d'une antologie bilingue de la poésie corse, Musa d'un Populu, Florilège De La Poésie Corse Contemporaine en 2017,
de Calendariu/Calendrier, journal poétique de l'année 2018 (2019),
de U Sarratu (2021),
de Noratlas, une enfance entre la Corse, l'Algérie et Paris (2023)...
Co-auteur (avec Marie-Jeanne Verny) de Par tous les chemins. Florilège poétique des langues de France (2019)...
Traducteur en langue corse du Cantique des cantiques, U Cantu di i canti, en 2025.
PAGANELLI Saveriu:
(dix-huitième siècle)
En Mai 1761, il fait partie de toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali) favorables aux de Matra, et ennemis de Pasquale Paoli.
PAGANI Anton Ghjuseppu:
(dix-huitième siècle)
Libraire à Bastia.
En 1768, il édite une carte de la Corse de Policardi et de Chiesa.
PAGANI Dominique:
(né en 1945)
Né à Hanoi (Viet-Nam). Originaire de Balagna. Philosophe. Militant communiste.
Il enseigne la Philosophie en région parisienne et, à partir de 1973 en Côte d'Ivoire, comme contractuel local.
En 1980, il devient responsable de la conception de manuels scolaires en liaison avec les pédagogues africains.
En 1990, il est chef de projet du Centre de Formation Musicale El hadj TAYA de Niamey au Niger, pour le compte du ministère nigérien de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, jusqu'en 1997.
Auteur de Féminité et communauté chez Hegel, Le rapport de l'esthétique au politique dans le Système (2001),
L'oralité coloniale, article publié dans Corse-Colonies (2004),
la postface du livre Le Savoir-vivre intellectuel de François de Negroni (2006),
la postface du livre Néo-fascisme et idéologie du désir de Michel Clouscard (2008),
la préface du Projet ce Constitution pour La Corse de Jean-Jacques Rousseau (2012),
la préface du livre Négritude et Négrologues de Stanislas Spero Adotevi (2017),
la préface du livre Oxymoriques de Samira Fall (2017),
la préface du livre Pourquoi je suis communiste de Loïc Chaigneau (2019),
la préface du livre Des Veaux et des choses de Dominique Mazuet (2020),
la préface du livre La critique du néokantisme chez Michel Clouscard de Simon Verdun (2021)...
Voir le site de Dominique PAGANI.
PAGANI Jean: (1926-2023)
Mmaire de L'Olmu de 1983 à 2008.
PAGANUS:
(quatorzième siècle)
Evêque de Sagone en 1343.
PAGE Thomas:
(dix-huitième siècle)
Editeur à Londres. En 1740, il édite une carte de la Corse.
PAGELLO Giorgio:
(quinzième siècle)
Milanais. Commissaire ducal en Corse du Duc de Milan Galeazzo Maria Sforza.
En 1466, il appelle tous les habitants de la Corse, à Biguglia, pour y prêter serment de fidélité à ce dernier.
PAGEOT-ROUSSEAUX Lucienne: (vingtième siècle)
Née à Paris. Artiste peintre (paysages, natures mortes, nus, scènes de danse)).
Elle adresse au Salon d'Automne de 1953 une peinture intitulée Forêt d'eucalyptus à Porto, Corse.
PAGES Pierre:
(1914-1997)
Né à Puteaux (Seine). Epoux de Renée Perini, la sœur de Danielle Casanova. Résistant pendant la deuxième guerre mondiale.
Membre du Front National de la Résistance en 1942. Militant communiste de la Corse en 1943, avec Raoul Benigni et Léo Micheli,
il participe à la prise d'Aiacciu et à la libération de l'Ile.
PAGES Renée, née PERINI:
(1914-2005)
Née à Aiacciu. Originaire de A Piana. Soeur de Danielle Casanova. Epouse de Pierre Pages.
Enseignante. Militante communiste. Résistante. Elle est de tous les combats jusqu'à la libération de la Corse en 1943.
Conseillère municipale d'Aiacciu en 1943 (elle est la première femme à siéger dans un conseil municipal en France.
Croix de Guerre. Médaille de la Résistance. Elle décède à Paris en 2005.
PAGGI Giovan Battista:
(1554-1629)
De Gênes. Peintre. Il laisse des oeuvres importantes en Corse.
PAGLIA Dumenicu.:
(dix-septième siècle)
De Patrimoniu. Ecclésiastique.
Familier du cardinal Brancacci, de Naples.
PAGLIETTA: Voir GAFFORI(Y) (de) François Louis.
PAGNI Alexandra:
Originaire de Vezzani. Doctorante.
Conseillère territoriale en 2015 (elle remplace Nathalie Ruggeri).
PAGNI Jean-Emmanuel:
Originaire de Venacu.
Acteur. Comédien. Danseur. Metteur en scène de théâtre. il joue dans
Velvet Goldmine (1998),
L'Enquête corse (2004),
Le Silence (2004),
Un Prophète (2008)...
PAILES Isaac: (1895-1978)
Né à Kiev (Ukraine). Artiste peintre (paysages, natures mortes, figures). Il séjourne en Corse au milieu des années 1920.
Au Salon des Tuileries de 1926, il expose deux toiles intitulées Paysage de Corse, et Paysage de Piana,
et à celui de 1928, deux Paysage de Corse.
Il adresse au Salon des Artistes Indépendants de 1929 deux peintures intitulées Paysage (Corse).
PAIS E.:
Auteur de Storia delle Sardegna e della Corsica durante il dominio Romano, en 1923.
PAISIELLO Giovanni:
(1740-1816)
Compositeur italien. En 1784, un opéra bouffe, qu'il a composé sur un poème de Casti, Il Ré Teodoro, est joué à Versailles, devant la reine Marie Antoinette.
PAJANACCI Charles:
(dix-neuvième siècle)
Conseiller général d'Ulmetu en 1886.
PAJANACCI Jean Dominique: (?-2023)
Originaire d'Ulmetu. Premier adjoint au maire d'Ulmetu de 2014 à 2020.
Président de l'intercommunalité du Sartinese Valincu Taravu de 2014 à 2020.
Membre élu (représentant des Intercommunalités) de la Chambre des Territoires de 2018 à 2020.
PALADINI Frediano: (1846-1871)
Né à Lucca (Italie). Artiste peintre italien. Il exerce à Bastia.
PALANDRI Sissi: (né en 1953)
Né à E Lubertacce.
Chanteur et musicien (accordéon). Il sort son quatrième album, Nostalgia di u passatu, en 2024.
PALASNE de CHAMPEAUX Etienne:
(dix-neuvième siècle)
Président de la Société d'Agriculture de l'Arrondissement de Calvi.
Conseiller général républicain aréniste de Calvi de 1888 à 1896.
Il devient membre de la droite républicaine en 1892.
PALAZZI Charles-Xavier:
(dix-neuvième siècle)
Maire de Corti de 1888 à 1892.
PALAZZI Francescu:
(dix-neuvième siècle)
Entrepreneur.
En 1841, il commence les travaux de la jetée du Margonaghju, à Aiacciu.
PALAZZI Louis:
(1812-1879)
Né à Corti.
Maire de Corti de 1865 à 1870.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
PALAZZO Henri:
Originaire de Patrimoniu. Militant nationaliste. Entré au FLNC en 1976.
Auteur d'attentats, il est arrêté en 1978, et condamné, en 1981, à 7 ans de réclusion criminelle, par la Cour de Sûreté de l'Etat. Il est amnistié après l'élection de FRANCOIS MITTERAND.
Membre de l'Exécutif de Corsica Nazione, en 1999, puis de Corsica Libera.
PALAZZO Laurent:
Originaire de Patrimoniu. Professeur en médecine. Chirurgien. Cancérologue. Gastro-entérologue.
Président de la Société nationale française de Gastroentérologie, en 2008.
PALEARO Giacomo, dit El Fratino:
(1520-1586)
Né à Marcotte (Suisse). Architecte fortificateur. Ingénieur militaire.
En 1562, avec le commissaire Giorgio Doria, il restaure la forteresse de San Fiurenzu.
En 1563, il continue les travaux de renforcement de la défense de l'Ile, en fortifiant Aiacciu et les autres places maritimes.
PALLAVICINI ?:
(dix-huitième siècle)
Génois. Doge de Gênes en 1790.
Il écrit un mémoire contestant le décret du 30 Novembre 1789, lequel considère la Corse comme faisant partie intégrante de l'empire français.
L'Assemblée nationale Constituante décide qu'il n'y a pas lieu de délibérer sur la réclamation non fondée de la République de Gênes.
PALLAVICINI Agostino:
(1577-1649)
Né à Gênes. En 1606, il est nommé gouverneur de la Corse. Il succède à Giovanni Domenico della Torre.
Il rappelle aux Corses l'interdiction du port d'armes à feu. A Bastia, il crée le Magistrato delli Pacificatori.
Il offre Galeria en bail à un praticien génois, car les habitants du Niolu contestent une décision qui fait que le village est inclus désormais dans la piève d'Olmi e'Cappella.
Durant ses fonctions, la durée du mandat de gouverneur de la Corse, qui était, théoriquement de dix huit mois est portée à deux ans. Il est remplacé, en 1608, par Raffaello Giustiniani.
Doge de Gênes de 1637 à 1639.
PALLAVICINI Alessandro:
(dix-huitième siècle)
Génois. En 1715, il est en Corse, en tant que commissaire général. Avec quatre pères jésuites il prône le désarmement général des Corses.
En 1716, il nomme Durazzo di Fuzzà capitaine du bataillon de Campu Moru, pour la défense contre les corsaires.
PALLAVICINI Antoine:
Originaire de Bigornu. Artiste peintre. Sculpteur.
Membre de l'association I Culori d'Umani.
PALLAVICINI Carlo:
(seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1597. Il succède à Geronimo Assereto.
PALLAVICINI Cristoforo:
(seizième siècle)
Génois. Beau-père de Giacomo Santo da Mare II. En 1553, il est envoyé en Corse par la République de Gênes, en tant que commissaire.
Il arrive à Calvi avec deux galères et deux compagnies de soldats.
PALLAVICINI Domenico:
(dix-huitième siècle)
Génois. En Mai 1761, il arrive à Bastia parmi les six sénateurs envoyés par Gênes (Senatori Pacificatori della Corsica).
Il est reçu par toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali) favorables aux de Matra, et ennemis de Pasquale Paoli.
PALLAVICINI Filippo:
(quinzième siècle)
Génois. Neveu du cardinal Paolo da Campofregoso.
En 1493, ce dernier, succédant à Gabriele Lucciardo de Franchi comme évêque de Corse, lui remet sa charge de cardinal.
Evêque d'Aiacciu de 1498 à 1518.
PALLAVICINI Francesco: (?-1551)
Evêque d'Aleria de 1520 à 1551.
PALLAVICINI Francesco: (1783-1830)
Originaire de Bastia. Baron de l'Empire en 1806.
PALLAVICINI Giacomo:
(?-1538)
Evêque d'Aiacciu de 1518 à 1538.
PALLAVICINI Gianfranco:
(dix-huitième siècle)
Génois. En Mai 1761, il arrive à Bastia parmi les six sénateurs envoyés par Gênes (Senatori Pacificatori della Corsica).
Il est reçu par toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali) favorables aux de Matra, et ennemis de Pasquale Paoli.
PALLAVICINI Gian Luca:
(dix-huitième siècle)
Marquis. Ambassadeur de Gênes à Vienne. En 1731, il est reçu en audience par l'Empereur germanique Charles VI, au sujet de la Corse, pour l'envoi de mercenaires allemands sur l'Ile.
Un accord sera trouvé entre le Sénat de Gênes et CHARLES VI, qui consentira à envoyer un corps de 4000 hommes sur l'Ile, à charge des Génois de les entretenir, ce qui leur coûtera 30000 florins par mois. Chaque Allemand tué, malade ou blessé sera remboursé 100 écus.
PALLAVICINI Giovan Antonio:
(seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1573. Il succède à Meliaducce Uso di Mare.
Le Sénat de Gênes ayant accepté la révision des Statuts de la Corse demandée par les notables corses, il est désigné pour conduire cette révision.
Il est remplacé en 1574, par Agostino Doria.
PALLAVICINI Girolamo: (?-1512)
Evêque d'Aleria de 1493 à 1512.
PALLAVICINI Jean-Baptiste:
(1771-?)
Né à Bastia. Conseiller à la Cour Royale de la Corse.
Président du Tribunal de 1ère Instance de Bastia en 1816.
En 1818, il est membre résident de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
PALLAVICINI Jules César:
(1740-1819)
Né à Bastia. Ecclésiastique. Prêtre.
Evêque de Luni et Sarzana en 1804.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
Créé Baron d'Empire en 1810.
PALLAVICINI Nicolo:
(seizième siècle)
Génois. En 1555, il est nommé, en Corse, adjoint au commissaire Francesco Sauli.
Il est commissaire de Bastia. Il fait preuve de bienveillance envers les Corses: il demande l'amnistie générale à la République de Gênes.
Celle ci accorde le pardon sauf aux rebelles dont la tête a été mise à prix. A Bastia, il répare les dégâts du dernier siège de la ville et en renforce ses défenses.
Puis, il est rappelé à Gênes. Il est remplacé par Leonardo Giustiniani.
PALLAVICINI Paolo Geronimo:
(dix-huitième siècle)
Génois. En 1733, il est nommé commissaire du Diquà.
En Juin, il est nommé commissaire général (ou gouverneur) de la Corse, à la place de Paolo Battista Rivarola.
En Août, il convoque les Capipopuli responsables des pièves, afin de les instruire des dispositions des nouveaux règlements.
Nombreux sont ceux, du Rustinu notamment, avec à leur tête Ghjacintu Paoli, qui ne se présentent pas et refusent de payer un acompte sur l'impôt ordinaire.
En Septembre, il ordonne l'arrestation de Ghjacintu Paoli.
Il essaie de l'attirer à Bastia, mais informé par Petru Casale, ce dernier échappe au piège tendu.
En Novembre, il envoie 150 soldats, commandés par le capitaine Gagliardi, partis de Bastia, et 50 autres commandés par le capitaine Pippo, partis de Corti,
dans le Rustinu pour saisir des notables du lieu, Paulu Francescu Giovannoni, Ghjacintu Paoli et Ghjuvan Ghjacumu Ambrosi, soupçonnés de fomenter une nouvelle révolte (avec Ignaziu Aitelli).
En Janvier 1734, il ordonne à Carlo Grillo Cataneo, le gouverneur du Dilà, de faire assassiner Ghjuvan Francescu Lusinchi.
Pour calmer les esprits, il fait suspendre la collecte des tailles. En Mars, il décide de dégager la citadelle de Corti, encerclée par les Naziunali, avec 500 mercenaires grecs et génois.
Il échoue. Il décide alors d'envoyer auprès de Ghjacintu Paoli, le Pievanu Luiggi Donati, retiré à Gênes, afin de tenter d'apaiser les velléités des Naziunali.
En Août, alarmée par une intervention possible de l'Espagne en Corse, Gênes le rappelle, et le remplace par deux commissaires généraux, le sénateur Ugo Fieschi et Pier Maria Giustiniani, l'évêque de Sagone.
PALLAVICINI Pietro Francesco:
(?-1570)
Génois. Evêque d'Aleria de 1551 à 1570.
PALLENTI Francis:
(né en 1948)
Originaire de Vilone Ornetu. Professeur de philosophie en sciences de l'éducation à l'Université de Corti depuis 1997.
Il conduit un travail de recherche quant à la place et au rôle dévolus à l'éducation par Pascale Paoli, dans son dessein d'émancipation populaire.
Membre fondateur du Tavagna-Club, créé en 1967.
Auteur de Pascal Paoli, la leçon d'un citoyen du ciel, en 2004.
Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006.
PALLENTI Jean-Marie:
(né en 1951)
Cadre. Maire de Vilone Ornetu depuis 2004.
PALMARIUS Bernardus:
(?-1657)
Jésuite. Enseignant au collège jésuite d'Aiacciu. Il est inhumé dans la crypte de la chapelle Sant'Ignaziu du couvent.
PALMENTU (de) Joannes:
(douzième siècle)
Fils de Johannes. En 1111, avec son cousin Oberto, ils offrent leurs biens au monastère de La Gorgona, en stipulant à quelles conditions cette donation sera valable.
PALMENTU (de) Oberto:
(douzième siècle)
Fils de Paganus. En 1111, avec son cousin Joannes, ils offrent leurs biens au monastère de La Gorgona, en stipulant à quelles conditions cette donation sera valable.
PALMESANI Saül:
Maire de Pedicorti de 1977 à 1983.
PALMIERI Eddie:
(né en 1936)
Né à New-York de parents d'origine corse. Musicien. (pianiste). Compositeur. Arrangeur. Producteur et leader de groupes de musique latine.
PALMIERI Giacomo:
(seizième siècle)
De Vintimiglia. En 1578, il est à la tête de deux cents familles (quatre cents soixante personnes), en provenance de Vintimiglia, qui débarquent à Porti Vechju, pour repeupler la ville abandonnée sur les ordres des Génois, en 1565.
PALMIERI Joseph:
Professeur d'histoire. Professeur honoraire au lycée de Bastia.
Membre depuis 1961 de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse (SSHNC).
Il participe à l'élaboration du Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de Laurent Serpentini, paru en 2006.
PALMIERI Julian:
(né en 1986)
Né à Lyon (Rhône). Originaire d'Omessa. Footballeur professionnel (arrière latéral, milieu de terrain).
À 15 ans, il est transféré au SC Bastia, où il débute en professionnel (2005-2006). Il évolue ensuite
au FC Crotone, Italie (2006-2007),
au FC Istres (2007-2009 et 2010-2012),
au Paris FC (2009-2010),
au SC Bastia (2012-2016),
au Lille OSC (2016-2017),
au FC Metz (2017-2018), et enfin, au Gazélec FC Ajaccio (2018-2019).
Champion de France de National en 2009 avec le FC Istres.
Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2015 avec le SC Bastia.
Il compte 4 sélections avec la sélection insulaire, la Squadra Corsa, depuis 2009.
PALMIERI Michel: (né en 1956)
Cadre (ER). Elu maire de Matra en 2020.
PALMIERI Petru Ghjuvanni (Sostegno Maria):
(1730-1799)
Né à Centuri. Ecclésiastique. Servite de Marie. Docteur en théologie.
Il fait ses études à Florence, Pérouse et Rome. Après son doctorat, en 1759, il entame une carrière d'enseignant à Naples, où il est nommé Regente di studio.
Il est de retour à Centuri de 1761 à 1766.
Il est ensuite nommé responsable d'études dans les couvents de Senigaglia (1766), Lucques (1768), puis Pérouse (1770), et enfin Ischia di Castro (1772).
Il rentre ensuite à Mursiglia. En 1775, il prêche à Alessandria, puis Turin, en 1776 à Castellazzo et Racconigi.
De retour dans l'Ile en 1777, il est Provincial de 1780 à 1783.
Il est ensuite à Budrio, en 1784, puis Ancona, puis de retour à Mursiglia en 1786.
De nouveau à Ancona en 1787, il devient, à Livourne, le précepteur des enfants pupilles de Ghjacumu Giacomini de Porrata, de Mursiglia.
Il correspond alors avec Pasquale Paoli. De retour en Corse en 1790, il est à Livourne en 1792, puis revient dans l'Ile en 1794.
Il quitte définitivement la Corse en 1796.
PALMIERI Roger:
(1902-1991)
Né à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Elu (Front National), et vice-président, à l'Assemblée de Corse en 1984 (il en est le doyen).
Député européen de 1987 à 1989.
Il décède en 1991.
PALNECA (di) Orsatellu:
(seizième siècle)
En 1585, des négociateurs demandent pour lui, auteur d'un crime de Vindetta, un recours en grâce à ses adversaires offensés.
PALTEAU de VEYMERANGES ?:
(dix-huitième siècle)
Officier français. En Août 1769, il commande le Régiment du Languedoc stationné à Tallone.
PAMPASGIOLU di l'ACQUALE: Voir GIANSILY Don Ghjuseppu.
PAN Frédéric: (né en 1942)
Né à Marseille. Artiste peintre (acryliques, collages...).
Il expose à Aiacciu en 1978, 1980, 1982, 1983, 1984, 1986, 2002, 2008...
PANAGE Marius: (1871-?)
Né à Anorie (Ardèche). Artiste peintre. Il exerce à Bastia vers 1888.
PANASSIE Louis:
(né en 1934)
Originaire de l'Aveyron. Cinéaste. Conférencier. Réalisateur, entre 1977 et 1978 du film L'Ame Corse (dont le livre est publié en 1979),
et de Les Corses autrement (2000-2001).
PANATTIERI (PANATTERO) Francescu Benedettu:
(1758-1801)
De Calvi. Avocat.
En Février 1785, il élu est commissaire de la Ghjunte de Caccia.
En Février 1790, les délégués des six juridictions du Diquà, réunis à Bastia, dans l'église de La Cuncezzione, le désignent, avec trois autres personnalités, pour se rendre à Londres, chez Pasquale Paoli , afin de lui demander son retour.
En Avril, il rentre à Paris avec Pasquale Paoli. Puis, en tant que député du Comité Supérieur de Bastia, il accompagne ce dernier devant l'Assemblée Nationale Constituante.
En Septembre 1790, il est élu secrétaire du Conseil Général de la Corse.
En Juin 1791, à Bastia, le jour de la Sant'Erasmu, dans l'église San Ghjuvan Battista, le sermon du curé défenseur Vidau, déclenche une émeute contre-révolutionnaire.
Il est pris par les émeutiers, et embarqué de force vers l'Italie (La Spezia). Il rentre à Bastia peu après.
En Juillet, le Conseil Général le félicite, en tant que défenseur de l'ordre public, et lui attribue une subvention qu'il refuse.
En Septembre, à la Deuxième Assemblée Provinciale Electorale à Corti, il est élu député suppléant de la Corse à l'Assemblée Législative Nationale.
En Septembre 1792, à Corti, à la Troisième Assemblée Provinciale Electorale, à la demande de Pasquale Paoli, il n'est pas élu député de la Corse à l'Assemblée Législative Nationale (la Convention).
En 1793, il est membre du Directoire et du Conseil Général du Département de la Corse.
En Juillet, la Convention déclare nulle la Cunsulta Straudinaria di Corti, et le met en accusation.
Député pour la communauté de Sarrula è Carcupinu, en Juin 1794,
il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli
et se prononce pour la rupture avec la France. Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
En Février 1795, il assiste à la Première Session du Parlement Anglo-Corse, qui se tient à Bastia, en l'église de La Cuncezzione, où il fait un discours devant le Vice-roi de Corse Sir Gilbert Elliot.
En Octobre 1796, depuis Modène, Nabuliu Buonaparte écrit à Antoniu Cristufaru Saliceti pour lui demander de l'arrêter.
En 1801, il trouve la mort dans les rangs des Anglais, dans le corps des Corsican Rangers.
PANCHERACCIA (della) Ghjacumu Santu:
(seizième siècle)
Caporale du Bustanicu.
En 1553, il est aux côtés des Français contre les Génois.
Il devient un des chefs de la garnison de Corti.
PANCHERACCIA (della) Ghjuvanninellu:
(seizième siècle)
Caporale du Bustanicu.
En 1584, il est Nobile Dodeci.
Il paraphe seize requêtes, parmi lesquelles, le retour aux anciennes unités de poids et mesures, la poursuite des travaux concernant les tours du littoral, la remise en état du pont de Lagu Benedettu, une meilleure réglementation sur la vente du sel, une intensification de la lutte contre les crimes de sang, etc.
PANCHERACCIA (della) Guglielmu:
(quinzième siècle)
Caporale du Bustanicu.
En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V, ce dernier voulant s'allier tous les Caporali,
pour les opposer aux Génois.
PANCHERACCIA (della) Lupacciolu:
(?-1450)
Caporale du Bustanicu.
En 1439, avec tous les Capipopuli fidèles au gouverneur Janus da Campofregoso,
il est gratifié d'une confortable pension. En 1442, après la victoire de Paulu della Rocca sur Michele de Germani, il se rallie à la cause du seigneur de Cinarca.
En 1443, voyant que les querelles entre seigneurs corses n'en finissent pas, et devant cette situation, avec cinq Caporali, il décide de confier la Corse à l'Eglise.
Le pape Eugène IV accepte de reprendre la Corse sous sa souveraineté. Avec les autres Caporali il reçoit, à A Venzulà, l'envoyé pontifical Monaldo Paradisi.
En 1448, avec d'autres Caporali, il s'arme contre les soldats génois. Ces derniers sont battus dans la région de Rogna.
Avec ses alliés, il fait appel, une fois encore, aux Aragonais.
En 1450, avec les mêmes Caporali, il conteste l'autorité du nouveau gouverneur génois Galeazzo da Campofregoso. Il meurt la même année, dans un naufrage, au cours d'un voyage à Rome.
PANCHERACCIA (della) Petru:
(quinzième siècle)
Caporale du Bustanicu.
En 1483, à une Cunsulta, tenue à Lagu Benedettu, il se range aux côtés du Toscan Gherardo da Montagnara, qui vient d'être élu Comte de Corse.
PANCHERACCIA (della) Piccinu:
(quinzième siècle)
Caporale du Bustanicu.
En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V, celui-ci voulant s'allier tous les Caporali, pour les opposer aux Génois.
PANCHERACCIA (della) Polidoru:
(seizième siècle)
Caporale du Bustanicu.
En 1564, avec de nombreux Corses, il répond à l'appel de Sampieru Corsu, lorsque ce dernier commence sa révolte pour chasser les Génois de l'Ile.
PANCHERACCIA (della) Simone:
(quinzième siècle)
Caporale du Bustanicu.
En 1483, à une Cunsulta tenue à Lagu Benedettu, il se range aux côtés du Toscan Gherardo da Montagnara, qui vient d'être élu Comte de Corse.
En 1487, dans la guerre des Cinarchesi, il est aux côtés de Ghjuvan Paulu di Leca, contre les seigneurs corses partisans de l'Ufficio di San Giorgio.
Battu, il est exilé en Sardaigne, avec celui-ci et toute sa famille et ses proches.
PANCRAZI Ghjacumu Santu:
(dix-neuvième siècle)
De Ghjucatoghju. Officier des milices corses.
En 1815, il est commandant de la place de Corti.
PANCRAZI Carlu Felice:
(dix-huitième siècle)
De Ghjucatoghju.
En 1735, il est docteur in utroque jure.
PANCRAZI Eléonore:
(née en 1990)
Née à Aiacciu. Originaire de Corti. Chanteuse lyrique (mezzo soprano).
PANCRAZI François (Francis):
(1951-2014)
Originaire de Monte. Maire de Monte de 2001 à 2014.
Conseiller général (UMP) du canton de l'Altu di Casacconi de 1998 à 2011.
Vice-président de la communauté de communes de Marana Golu.
PANCRAZI Hyacinthe:
(1920-2010)
Originaire de Valli di Mezana.
Médecin à Aiacciu. Résistant. Compagnon de route du Parti Communiste Français.
Conseiller municipal d'Aiacciu de 1953 à 1959 et de 1983 à 1989.
PANCRAZI Jean-Noël: (né en 1949)
Né à Sétif (Algérie). Originaire d'Auccià. Ecrivain. Romancier. Agrégé de Lettres Modernes en 1972.
Collaborateur au Monde des Livres, il est membre du jury du Prix Renaudot depuis 1999.
Auteur de La mémoire brûlée en 1979,
Lalibela ou la mort nomade en 1981,
L'Heure des adieux en 1985,
Le passage des princes en 1988,
Les Quartiers d'hiver, Prix Médicis, en 1990,
Le silence des passions, Prix Valery Larbaud; en 1994,
Madame Arnoul, Prix Maurice Genevoix, Prix Albert Camus, Prix du Livre Inter, en 1995,
Long séjour, Prix Jean Freustié, en 1998,
Corse, en collaboration avec le photographe Raymond Depardon, en 2000,
Renée Camps, en 2001,
Tout est passé si vite, Grand Prix du Roman de l'Académie Française, en 2003,
Les Dollars des sables (2006),
Montecristi (2009),
La montagne aujourd'hui en 2012,
Indétectable en 2014,
Je voulais leur dire mon amour en 2018 (Grand Prix du Mémorial et Grand Prix de la Ville d'Aiacciu),
Les années manquantes (2022)...
Il collabore également au magazine mensuel IN Corsica.
Chevalier de la Légion d'Honneur. Chevalier dans l'Ordre National du Mérite.
PANCRAZI Jean-Paul:
(1950-2024)
Né à Bastia. Originaire de A Penta di Casinca. Artiste peintre. Plasticien.
Auteur de la décoration du collège de Folelli en 1991.
En 1996 il réalise des gravures pour les poèmes de Jean Louis Giovanoni.
Il expose à Aiacciu, Bastia, Corti, Pruprià, A Penta di Casinca, L'Isle-sur-Sorgues, Marseille, Bologne, Milan, Lisbonne...
Prix des Arts Plastiques 2008, attribué par la Collectivité Territoriale de Corse avec le tableau Nodu 2 (2002).
Membre de l'association I Culori d'Umani.
En 2014, il participe au spectacle culturel Cors'Odissea.
Voir le site de Jean-Paul PANCRAZI.
PANCRAZI Joseph:
(1824-1866)
Né à Auccià. Laboureur.
En 1851, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, peine commuée à 20 ans en 1864,
puis à 17 ans en 1865 (à l'occasion du dévouement dont il fait preuve lors d'une épidémie de choléra au bagne), pour homicide volontaire avec préméditation et tentative d'homicide volontaire sur un gendarme.
Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1866.
PANCRAZI Marie:
Née à Bastia. Photographe indépendante.
Voir les photos de Marie PANCRAZI.
PANCRAZI Pierre:
(né en 1953)
Né à Bischheim (Allemagne). Originaire de A Petra di Verde. Ecrivain.
Auteur de Les deux grands-pères, Corse Alsace 1879-1945, en 2015,
Jean qui boîte, en 2016...
PANDOLFI ?:
(dix-huitième siècle)
En Avril 1797, il est l'un des cinq membres élus de l'administration centrale du Liamone.
Administrateur d'Aiacciu.
En 1798, suspect de Bonapartisme aux yeux du Directoire à majorité réactionnaire, il est arrêté.
En Mai 1800, il signe la procédure de mise en place du nouveau préfet du Département du Liamone, Ghjuvan Battista Galeazzini.
PANDOLFI Jabicorse:
(1921-2015)
Originaire de Sotta. Maire de A Sarra di Scupamena.
Conseiller général du canton de Taddà Scupamena de 1976 à 1988.
Croix de Guerre 39-45. Médaille Militaire.
PANDOLFI Jean Paul Henri:
(1926-1943)
Né à Mayence (Allemagne). Résistant. Membre des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).
Il est tué par les Allemands, lors des combats de Carbini, en Septembre 1943.
Reconnu Mort pour la France. Médaille Militaire. Croix de Guerre 39-45 avec palme.
Une rue porte son nom à Pruprià.
En 2014, un hommage lui est rendu et une plaque à son nom est apposée sur la façade du collège de Livia.
Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de Livia et
sur le Livre d'Or de la Résistance de la commune de Sartè.
PANDOLFI Rinucciu: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de A Sarra di Scupamena en 1855.
PANDOLFI Ugo: (1852-1927)
Originaire de A Sarra di Scupamena. Ingénieur-géologue. Auteurs de carnets intimes.
Personnage principal du roman La Vendetta de Sherlock Holmes, de son arrière-petit-neveu Jean Pandolfi-Crozier.
PANDOLFI-CROZIER Jean: (né en 1952)
Originaire de A Sarra di Scupamena. Arrière-petit-neveu de Ugo. Journaliste. Ecrivain. Romancier.
Journaliste à FR3 Corse en 1990.
Co-auteur, en 1981, de Nice, la Baie des Requins.
En 1997, il publie une édition critique de La Conjuration Corse de Filippo Buonarotti.
Auteur de La Vendetta de Sherlock Holmes, tiré des carnets intimes de son arrière-grand-oncle, en 2004,
Du texte clos à la menace infinie, en 2007.
En 2008, il participe au travail collectif des Noirs de Corse, auteurs du recueil de nouvelles intitulé Piccule fictions, vendu exclusivement au profit de l'association Handi 20.
PANDOLPHO:
(treizième siècle)
Evêque de Mariana en 1237.
Il prête serment de fidélité à Gênes.
PANGRANI Antoniu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Suddacaro, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale,
qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PANICALI Dominique Antoine:
(1750-1793
Né à Sari d'Orcinu. Laboureur.
En 1789, à Bastia, il est condamné à 6 ans de Galères.
Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de Toulon (Var), en 1793.
PANIER Lucien
(né en 1946)
Fonctionnaire (ER). Maire de Felce depuis 2014.
PANISSE (de la) Pierre:
(seizième siècle)
Jurisconsulte avignonnais. En 1557, il est à Aiacciu comme Intendant de la Justice Royale en Corse.
Il a, avec lui, deux docteurs en droit, un assistant et un magistrat fiscal.
Il a pour mission de parcourir l'Ile afin de s'informer des us et coutumes du pays.
PANMOGLIO Bartolomeo (Barthélemy PAMUOL):
(?-1493)
Génois. Originaire de Fossombrone. Archiprêtre et prévôt du Chapitre de Gênes.
Evêque d'Accia de 1480 à 1493.
PANMOGLIO Francesco:
(quinzième siècle)
Génois. En 1484, il est nommé gouverneur de la Corse pour le compte de l'Ufficio di San Giorgio.
Il remplace Matteo de Fieschi. Il arrive à Calvi et prend aussitôt contact avec Ghjuvan Paulu di Leca, qu'il récompense pour ses bons et loyaux services à la cause génoise.
Il s'installe à A Venzulà.
Il est remplacé, en 1485, par Alessandro de Negroni.
PANNEMAKER Stéphane: (1847-1930)
Né à Bruxelles (Belgique). Graveur sur bois.
Il illustre, avec d'autres, l'ouvrage d'Edward Lear Journal of a landscape painter in Corsica (1870).
PANNEQUIN Jean-Pierre: (1944-2011)
Enseignant technique arrivé en Corse en 1970. Inspecteur de l'Education Nationale de l'enseignement technique.
Membre fondateur de l'Association Française pour le Développement de l'Enseignement Technique de Corse-du-Sud (AFDET2A).
Président de la Ligue Corse de Hand-Ball. Joueur, puis entraineur du GFCA Hand-Ball.
Co-fondateur et président de l'Union Sportive et Culturelle d'Afa en 1971.
Membre de l'association Cucina Corsa.
PANNIER Suzanne: (vingtième siècle)
Artiste peintre. Elle adresse au Salon des Artistes Indépendants de 1957 une peinture intitulée Bastelica.
PANSA Nicolo:
(dix-septième siècle)
Podestat de Bastia en 1659 et 1667.
PANTACINI ?:
(dix-huitième siècle)
Du Fiumorbu.
En Juillet 1796, avec des groupes de patriotes corses, il débarque sur l'Ile, et s'infiltre dans le Fiumorbu, pour en chasser les Anglais.
PANTALACCI Bernard Noël:
Militant nationaliste. Membre de l'ARC. Membre du FLNC. En 1975, il participe à l'occupation de la cave d'Aleria.
Auteur d'attentats, il est condamné, en 1981, à 5 ans de prison, par la Cour de Sûreté de l'Etat. Il est libéré par amnistie présidentielle.
En 1984, il participe à une action commando dans la prison d'Aiacciu (avec Pierre Albertini et Pantaléon Alessandri, ils exécutent dans leur cellule 2 truands (Jean-Marc Leccia et Salvatore Contini) convaincus d'avoir participé à l'enlèvement et à l'assassinat de Guy Orsoni).
Il est condamné à 8 ans de réclusion criminelle en 1985.
Libéré en 1989.
PANTALACCI Emile Lucien:
(1899-1955)
Né à Constantine (Algérie). Originaire de Vivariu.
Militaire. Lieutenant-colonel d'Infanterie. Colonel des Services Spéciaux du Maroc.
Commandeur de la Légion d'Honneur (décoré par le maréchal Juin). Médaille de l'Ordre du Mérite Militaire Chérifien. Croix de Guerre 39-45 et TOE.
PANTALACCI Jean-Baptiste:
(?-2016)
Originaire de Venacu.
Militaire. Général de brigade. Commandant du 17ème Régiment du Génie Aéroporté.
Officier de la Légion d'Honneur. Commandeur de l'Ordre National du Mérite.
PANTALACCI Natale:
(dix-huitième siècle)
De Vivariu.
En 1755, Il est un partisan de Mariu Emmanuelle de Matra.
PANTALACCI Noël:
Entrepreneur. Directeur de la Société d'Etude et de Développement (SED) en 1985.
Directeur de la Caisse de Développement de la Corse (CADEC) en 1994.
Directeur de Pétro-Corse, filiale du groupe Elf.
Conseiller municipal d'Aiacciu.
Elu conseiller territorial (droite) en 1998.
Elu président du Parti Bonapartiste en 2003.
PANTALEONE Agostino: Voir GIUSTINIANI Agostino.
PANTALONI Ange: (né en 1940)
Né à Aiacciu. Professeur de mathématiques. Secrétaire de la Fédération du Parti Socialiste de Corse-du-Sud de 1976 à 1983 et de 1986 à 1990.
Elu à la première Assemblée de Corse en 1982 (vice-président jusqu'en 1984), jusqu'en 1992.
Conseiller municipal (puis adjoint au maire) d'Aiacciu depuis 1988.
Il publie de nombreux articles concernant l'économie, la politique et la culture, dans diverses revues régionales et dans le quotidien Le Monde.
PANTALONI Jacques:
(1938-2023)
Né à Marseille. Originaire d'Auccià.
Docteur d'Etat ès Sciences physiques (1969) et ès Sciences odontologiques (1974).
Assistant à la Faculté des Sciences de Marseille en 1962. Professeur des Universités en 1973.
Fondateur de l'Institut Universitaire des Systèmes Thermiques et Industriels (IUSTI), à Marseille, en 1985.
Spécialiste de la mécanique des fluides. Recteur de l'Académie de Corse de 1998 à 2003.
Fondateur, en 2009, de la Fédération Régionale des Associations Culturelles Corses (FRACC).
Président de l'Association Régionale pour l'intégration (ARI), qui travaille à l'insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap.
Auteur de Le chercheur et le pèlerin (2017).
PANTALONI Joseph:
(1860-1909)
Originaire d'Auccià. Médecin à Marseille.
Auteur d'un traité sur la Chirurgie du foie et des voies biliaires en 1899.
PANTALONI Olivier: (né en 1966)
Né à Bastia. Footballeur professionnel (milieu de terrain). Entraineur.
Comme joueur, il évolue successivement au SC Bastia (1988-1990),
à l'AS Saint-Étienne (1990-1994), où il est prêté au FC Martigues (1990-1991)
et au Gazélec Ajaccio (1992-1993), et à l'AC Ajaccio (1994-2000).
Comme entraineur, il occupe le poste à l'AC Ajaccio (2009-2012 et 2014-2024),
au Tours FC (2013-2014) et au FC Lorient depuis 2024.
Vainqueur du Championnat de France National en 1998 avec l'AC Ajaccio.
PANTALONI Paul Toussaint Simon: (1884-1973)
Né à Auccià. Médecin. Conseiller général de Tébessa (Algérie) de 1919 à 1934.
Maire de Bône (Algérie) de 1933 à 1941 et de 1949 à 1959.
Membre de la seconde Assemblée Nationale Constituante (Constantine) en 1946.
Député (Républicain Indépendant) de Constantine (Algérie) de 1946 à 1955.
Il décède à Veru, en 1973.
Officier de la Légion d'Honneur.
PANTELIC Ilja:
(1942-2014)
Né à Novi Sad (Yougoslavie). Footballeur professionnel (gardien de but).
Gardien de but emblématique du SEC Bastia, de 1971 à 1974, avec lequel il sera finaliste de la Coupe de France en 1972.
PANTIGNY Sylviane:
Ecrivain. Installée en Corse jusqu'en 2007. Fondatrice de l'entreprise La plume de votre voix en 2010.
Auteure de Apollonie et les jours (2005).
PANUNZI Jean-Jacques:
(né en 1956)
Né à Aiacciu. Originaire de Surbuddà.
Conseiller général (divers droite) du canton de Taddà-Scupamena de 2001 à 2015.
Conseiller territorial de 2004 à 2010 (conseiller exécutif chargé des transports) et de 2010 à 2014.
Président du Conseil Général de Corse-du-Sud de 2006 (il succède à Roland Francisci, décédé) à 2015.
Sénateur de Corse-du-Sud depuis 2014.
Conseiller départemental (divers droite) du nouveau canton de Bavella de 2015 à 2017 (vice-président du Conseil Départemental de Corse-du-Sud).
Chevalier de la Légion d'Honneur.
PANUNZIO Jean-Michel:
Musicien (accordéon, guitare). Co-fondateur du groupe I Fratelli. Professeur de guitare.
PANZA Olivier:
(né en 1982)
Né à Toulon. Originaire de U Castellà di Mercuriu. Ecrivain. Poète.
Auteur de Ankh, un recueil de poèmes, en 2000,
L'autre jour, en 2003,
Le reste des choses, en 2006...
L'arbre de Ténéré...
Membre du conseil d'administration de l'association de vulgarisation scientifique Les petits débrouillards PACA.
PANZANI:
Famille de Zuani: Elle s'oppose à la politique du Roi Théodore.
Pro-Génoise. En 1736, à Stazzona d'Orezza, elle fait assassiner Simone Fabiani, à qui elle reproche l'exécution de son parent Anghjulu Luiggi Luccioni.
Famille de Taddà: Fidèle au Roi Théodore. Certains de ses membres participent à son gouvernement.
PANZANI Alex:
Originaire d'Altaghjé. Journaliste. Grand reporter. Il collabore au Provençal, La Marseillaise, TF1...
Correspondant de i-télé et de Marianne au Maroc, et chroniqueur à La Nouvelle Tribune de Casablanca...
Il est l'un des derniers à avoir vu le juge Michel avant son assassinat en 1981.
Auteur de Une prison clandestine de la police française, Arenc (1975),
La Tuerie d'Auriol (1994)...
PANZANI Carlu Filippu:
(dix-huitième siècle)
Seigneur de Zuani.
En 1731, il reste un fidèle partisan des Génois. Opposé au Roi Théodore.
En Mai 1744, le gouverneur Pier Maria Giustiniani fait appel à lui pour gagner la population corse à la cause génoise.
PANZANI Don Francescu:
(dix-huitième siècle)
En Novembre 1763, à la Cunsulta Generale di Sartè, il est élu député de la piève de Taddà.
PANZANI François:
De Bunifaziu.
Maire de Bunifaziu de 1947 à 1953.
Conseiller général de Bunifaziu.
PANZANI Ghjuliu Cesare:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté d'Altaghjé',
en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PANZANI Ghjuvan Felice:
(dix-huitième siècle)
D'Altaghjé. Frère de Simone Brandu.
En 1736, il se rallie à son tour au Roi Théodore 1er. Il est nommé colonel, comte et lieutenant général.
Au départ du Roi, il est dépositaire de tous les diplômes et lettres royaux pour le Delà des Monts.
En Janvier 1749, il assiste à la Cunsulta di Corti.
Il y est désigné commissaire pour la piève de Santa Lucia di Taddà.
PANZANI Jean-Paul:
(né en 1949)
Né à Altaghjè. Mutualiste.
Directeur de l'Union de la Mutualité du Var. Président de la Mutualité du Var. Président de la Fédération des Mutuelles de France.
Vice-président de la Mutualité Française. Membre du Conseil Economique et Social de l'Europe.
Elu à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Fà Populu Inseme).
Directeur de l'Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Casa Serena, à Pruprià depuis 2024.
PANZANI Mighele Anghjulu:
(dix-huitième siècle)
Curé de Zicavu. Naziunale.
En Juillet 1739, après la défaite des Naziunali devant les Français, avec Frédéric de Neuhoff et les bergers du Cuscioni, il organise la résistance contre les troupes du marquis de Maillebois.
En Septembre, après s'être soumis, il part pour l'exil.
PANZANI Petru Paulu:
(dix-huitième siècle)
Rettore de Serra.
En Novembre 1763, il est invité à participer à la Cunsulta Generale di Sartè, ainsi que de nombreux autres membres du Clergé ( pievani, rettori, vicarii).
PANZANI Simone Brandu:
(dix-huitième siècle)
D'Altaghjé. Frère de Ghjuvan Felice. Fidèle de Roi Théodore 1er. Capitaine.
Au départ du Roi, il est nommé responsable de la Rocca.
En Mai 1761, il fait partie de toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali) favorables aux de Matra, et ennemis de Pasquale Paoli.
PANZANO Tomaso:
(quatorzième siècle)
Gouverneur génois de la Corse en 1394.
En 1395, il tente vainement une action contre Arrigu della Rocca. Son mandat se termine en 1398.
PAOLACCI Jean Toussaint
(né en 1950)
Employé de l'ODARC. Maire de E Casavechje depuis 1977.
PAOLACCI Paul:
Maire de Nuceta de 2008 à 2017.
PAOLAGGI Jean-Baptiste:
(1928-2010)
Originaire de Santa Maria Siché.
Médecin des hôpitaux. Professeur émérite à l'Université Paris V.
Chef du service de rhumatologie de l'hôpital Ambroise Paré de Boulogne Billancourt.
Membre de l'Académie Nationale de Médecine.
PAOLAGGI Joseph Antoine Etienne:
(1925-2017)
Né à Santa Maria Siché.
Médecin des hôpitaux (Assitance Publique). Professeur émérite.
Chef du service d'hépato-gastro-entérologie de l'hôpital Beaujon de Clichy.
Officier de la Légion d'Honneur.
PAOLETTI ?:
Capitaine. En 1934, avec d'autres, il organise, à Aiacciu, les Etats Généraux de la Corse, autour du thème Tout pour la Race corse...
PAOLETTI Anghjulu Luiggi:
(?-1735)
De Prunelli di Casacconi. Cousin de Ghjuvan Stefanu.
Bras droit de ce dernier, il est assassiné à sa place, en 1735, par les hommes de main du commissaire général génois Felice Pinelli.
PAOLETTI Christiane:
Professeur de dessin à Aiacciu. Artiste peintre (paysages).
Elle expose à Aiacciu en 1982, 1984, 1987, 1989, 1993, 1997...
PAOLETTI Francescu Savieru:
(1846-1910)
Né à Tassu. Directeur des secrétariats du Conseil Municipal de Paris et du Conseil Général de la Préfecture de la Seine.
Directeur du Bulletin Municipal Officiel de la ville de Paris.
Officier de la Légion d'Honneur.
PAOLETTI Ghjuvan Stefanu:
(1691-1756)
De Prunelli di Casacconi. Demi-frère dOrsuvechju Filipp). Ecclésiastique. Servite de Marie. Il fait des études en Italie. Docteur en théologie en 1722.
De retour en Corse en 1725, il se consacre à l'enseignement, la prédication et la politique.
En Mars 1731, il participe à la Cunsulta di Orezza, où vingt théologiens les plus éminents de Corse (dix séculiers et dix réguliers), sont appelés à donner leur avis sur la justesse de la révolte corse, en droit légal et religieux.
Refusant la défaite, il se tient au maquis, puis, en Février 1733, il s'installe à Livourne.
De retour en Corse en 1734, il poursuit son combat contre les Génois. Il reprend l'enseignement en 1736 dans l'Ampugnani et à Casacconi.
En 1755, Il devient un partisan de Pasquale Paoli.
PAOLETTI Orsuvechju: Voir FILIPPI Orsuvechju.
PAOLETTI Paul André:
(1921-2001)
Né à Pila Canali. Pilote de chasse.
Membre du Groupe Gascogne. Entre 1944 et 1945, il effectue 39 missions de guerre, en France, en Italie et en Allemagne.
Après des missions en Allemagne, au Sénégal, en Indochine et en Algérie, il retrouve la vie civile et la Corse en 1967, avec le grade de capitaine.
Médaille Militaire. Croix de Guerre. Distinguished Unit Citation (USA).
Croix de la Valeur Militaire avec étoiles (3 d'argent et 1 de bronze).
Officier de la Légion d'Honneur en 1988.
Il décède à Aiacciu, en 2001.
PAOLI ?:
(dix-huitième siècle)
Prêtre. En Décembre 1771, à A Venzulà, le jour de la Santa Lucia, il donne un festin pantagruélique (pas moins de 45 plats), auquel participe Monsieur de Grandval, officier au Régiment du Berry, et le Pievanu Viterbi, le recteur de A Penta di Casinca.
PAOLI ?:
(dix-neuvième siècle)
Directeur du journal littéraire, satirique et mondain L'Echo d'Ajaccio en 1890.
PAOLI André:
(né en 1962)
Né à Aiacciu. Fils de Xavier. Musicien. Professeur de batterie (jazz).
Fondateur du Jazz band de Corse en 2012.
PAOLI Ange François dit Spinzatu:
(1808-1863
Né à Gavignanu. Cultivateur. Adjoint municipal.
En 1861, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour complicité d'homicide volontaire avec préméditation.
Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1863.
PAOLI Ange-Mathieu:
(?-1870)
Originaire d'Ortu.
Militaire. Il est tué en 1870, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune d'Ortu.
PAOLI Anghjula (Angèle) Michèle Jeanne:
(née en 1947)
Née à Bastia. Originaire de Canari.
Professeur de Lettres. Professeur d'Italien. Ecrivain. Poétesse.
Spécialiste de cultures insulaires, de la Sicile (Palerme) en particulier, d'où elle mène, en 2003, un projet linguistique et culturel européen autour des Pupi Siciliani (marionnettes siciliennes).
Auteure d'une revue littéraire en ligne (internet), Terres de Femmes, en 2004.
Auteure d'un recueil de poésies Noir Ecrin, poésie cap-corsaire, en 2008,
de Manfarinu, l'âne de Noël, en 2007,
de Crnets de marche, en 2010,
de Solitudes des seuils, en 2012,
de Les feuillets de la Minotaure, en 2015,
de Tramonti, en 2015,
de Italies Fabulae, en 2017,
de Artemisia allo specchio. Breve storia delle mie vite, en 2017...
Auteure, avec son frère Paul-François, de Les Romans la Corse (2012).
Voir le site de Terre de Femmes et la page de Anghjula PAOLI.
PAOLI Anghjulu Petru:
(dix-septième siècle)
Du hameau de A Stretta, à Mérusaglia.
En 1620, à Merusaglia, il épouse Cipressa di Ortiporiu.
Il est le fondateur de la famille Paoli de Merusaglia.
PAOLI Anton Battista, dit Paoli di Tagliu:
(1858-1931)
Né à Tagliu Isulacciu. Il effectue une carrière de 7 ans dans l'armée, qu'il termine avec le grade de sergent-major. Il devient ensuite propriétaire négociant en Tavagna.
Ecrivain et poète de langue corse. Auteur du célèbre poème U Lamentu di U Castagnu, publié en 1903, dans A Tramuntana.
Il a publié trois recueils de poésie: Fiore è Spine et Rise è Pienti, en 1926, et Nozze è Doli.
Auteur de Sunetti e Puesie, Risa e Pianti, en 1926.
Il collabore aux revues La Corse Nouvelle, Le réveil de la Corse, Le Petit Bastiais, A Tramuntana, A Corsica, A Muvra, L'Almanaccu di A Muvra, L'Altagna...
PAOLI Antoine Martin:
(1865-1928)
Né à Fuzzà.
Enseignant au lycée Louis le Grand à Paris. Italianisant distingué. Poète.
Auteur de Les Asphodèles, en 1891, et Les Flammes mortes en 1901, en vers français.
PAOLI Antonio:
(1871-1946)
Né à Ponce (Porto-Rico). Originaire de Canari par son père installé d'abord au Venezuela, puis à Porto Rico.
Chanteur d'opéra. Ténor de renommée mondiale (Milan, Paris, Vienne, Lisbonne, Madrid, Amérique du Sud...). Grand rival du ténor italien Enrico Caruso.
Il entre à l'école de chant de la Scala de Milan en 1897. En 1899, il effectue ses débuts en France à l'Opéra de Paris (dans Guillaume Tell).
Il est le premier artiste lyrique à enregistrer une oeuvre intégrale (Pagliacci) en 1907.
Premier ténor de la Scala de Milan en 1910.
En 1922 il crée une école de chant à Porto Rico.
Grand-Croix d'Isabelle la Catholique (Espagne). Chevalier de l'Ordre de Saint-Maurice (Russie). Croix Alphonse XII (Espagne). Nommé Artiste d'Honneur du Vatican. Nommé Fils Privilégié d'Espagne. Chevalier de la Couronne d'Italie. Grand commandeur du Peuple de Rome.
Il met un terme à sa carrière en 1928, et rentre à Porto-Rico, où il décède d'un cancer en 1946.
PAOLI Armand:
(né en 1968)
Originaire de Siscu. Musicien. Accordéoniste.
De la musette au zouk en passant par le classique, auteur de 2 albums, dont le dernier est en hommage à la chanson corse.
Premier prix d'excellence avec grande distinction au niveau européen au Championnat d'Europe 2004.
PAOLI Bernardinu:
(dix-huitième siècle)
De Fuzzà.
En Novembre 1771, des lettres patentes établissent sa filiation depuis Carlu di Fuzzà.
PAOLI Brandiziu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Pastricciola,
en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PAOLI Carla: (née en 1997)
Originaire de L'Isula. Comédienne. Réalisatrice.
PAOLI Charles-Philippe: (1969-2011)
Né à Bastia.
Ancien militant nationaliste. Entrepreneur de Travaux Publics. Il est assassiné à Fulelli (Tagliu Isulacciu) en 2011.
PAOLI Clémente:
(1711-1794)
Né dans le Rustinu, à La Stretta di Merusaglia. Fils de Ghjacintu.
En Juillet 1739, après la défaite des Naziunali devant les Français, son père s'exile à Naples, avec 27 compagnons et son autre fils Pasquale. Lui, reste en Corse, pour vendre les biens et subvenir aux besoins des exilés.
En Août 1741, à Calvi, en accord avec Ghjuvan Petru Gaffori, il dépêche l'abbé Carlu Rostini pour Naples, Rome et l'Europe, afin d'essayer d'intéresser les grandes puissances au sort des Corses.
En Juin 1744, à la Cunsulta di Corti, où le Roi Théodore 1er est à nouveau désigné comme chef de la Corse, il est le représentant de la piève du Rustinu.
En Décembre 1747, il attaque Ghjuvanni Aitelli qu'il dénonce comme étant favorable aux Génois.
En Février 1748, à la Cunsulta di Muratu, il est nommé parmi les six membres du Magistratu Civile, et capitaine d'un escadron volant de 300 hommes, pour chasser les traîtres alliés des Génois, les Vittuli.
En Décembre, à la Cunsulta di Biguglia, il rencontre, avec Ghjuvan Tomasu Giuliani et d'autres Principali, le marquis de Cursay. Ce dernier fait part des bonnes intentions du Roi Louis XV à l'égard du peuple corse. Il n'est plus question de soumission à Gênes, mais d'obéissance au Roi de France. Les Corses semblent séduits par cette nouvelle situation. Une lettre est envoyée au Roi de France dans laquelle les Corses le prient de recevoir leur soumission sans réserve, et lui promettent de se conformer à toutes les instructions de son représentant. Il signe cette lettre avec 17 des plus éminents chefs corses du moment.
En Mai 1751, à une Cunsulta dans le Campulori, il est désigné parmi les quatre députés qui accompagneront le maréchal de Cursay à Toulon, pour y rencontrer le Lieutenant Général du Roi de France à Gênes, le marquis François Claude de Chauvelin.
En Décembre, avec les Capi di A Nazione et le maréchal de Cursay, il écrit au Roi de France à propos du comportement du commissaire général génois Giovanni Giacomo Grimaldi, qu'il juge louche et hypocrite.
En Août 1752, à la Cunsulta di Ghisoni, à laquelle il assiste avec tous les chefs du Diquà et du Dilà, le commissaire général Giovanni Giacomo Grimaldi fait l'unanimité contre lui, et le maréchal de Cursay est critiqué pour son laxisme envers le Génois.
En Octobre 1753, à la Cunsulta di Corti, après l'assassinat de Ghjuvan Petru Gaffori, il est nommé membre d'une Inquisition d'Etat, Secretu Cunsigliu di Statu, chargée, entre autre, de maintenir la cohésion de tous. Il fait le serment de venger Ghjuvan Petru Gaffori. Il refuse de prendre sa place: Donnez-moi un fusil pour défendre la Liberté de mon Pays et cherchez un Chef plus digne pour gouverner !
En Avril 1755, répondant à son appel, son frère Pasquale, avec deux amis dont Nicudemu Pasqualini, embarque de l'île d'Elbe et fait voile sur la Corse. Il le rejoint à La Stretta di Rustinu, à Merusaglia.
En Juillet, à la Cunsulta di A Casabianca, il représente la piève de Rustinu. Il est favorable à l'élection de son frère comme Capu Generale.
En Août, Mariu Emmanuelle de Matra lui fait sa soumission.
En Mars 1757, à Alandu, Pasquale Paoli est assiégé, avec Ignaziu Venturini par Mariu Emmanuelle de Matra, dans le couvent des Franciscains du Boziu. Avec Carlu Ciavaldini, il s'empare de Pedicroce, et libère le couvent d'Orezza, tenu par le prete Delfinu. Puis il envoie Cosimu Maria Casalta et Sebastianu Rocca, avec 150 hommes, en direction du Boziu, pour libérer son frère. Ils sortent Pasquale Paoli de ce mauvais pas. Les hommes de Mariu Emmanuelle de Matra sont battus et ce dernier est tué.
En Février 1760, il commande une tentative de coup de main des Naziunali sur San Fiurenzu. Ils parviennent à rentrer dans la ville. Mais les Génois, grâce à des renforts venus du Capicorsu, obligent les Corses à se retirer.
En Janvier 1762, il est un des six membres de la Ghjunta Militare.
En Mars, il chasse de Antonucciu de Matra de Zuani di Serra.
En Octobre 1768, il participe à la bataille de Borgu entre Naziunali et Français.
En Avril 1769, il affronte les Français à Ponte Novu.
En Mai, il est dans le Nebbiu, à Muratu, avec 1200 à 1500 hommes.
Après la défaite de Ponte Novu, il se réfugie à Corti, avec son frère Pasquale, Francescu de Gaffori et Ghjuvanni Lurenzu de Petriconi.
Puis, il se rend à Vicu, où, avec d'autres, il tente de reconstituer et de réorganiser l'armée autour des quelques hommes qui restent avec lui, et de faire de la piève de Vicu, un bastion de résistance. La plupart des Capipopuli de la région s'y refusent et décident de se soumettre aux Français. Il reçoit l'appui et le soutien de Ghjacumu Petru Abbatucci, le lieutenant général des Naziunali du Dilà, et d'autres, et décide de passer dans le Dilà, en Cinarca, où il se propose d'attaquer les Français à Mizzana.
Avec les Naziunali du Dilà, il harcèle, sans trop de succès, les troupes françaises de comte de Narbonne, stationnées au Ponte alle Peri, sur la route de Bucugnà. Son but est de les retarder au maximum afin de permettre à Pasquale Paoli de rejoindre Porti Vechju.
En Juin, il arrive à Porti Vechju, d'où il s'embarque, avec 340 Naziunali dont 16 ecclésiastiques, sur Le Rachel. Les Français, à bord de deux chebecs ancrés à quelques encablures, ne s'opposent pas à leur départ vers Livourne. Il y débarque, peu après son frère.
En Juillet, il séjourne dans un couvent à Vallombrosa, près de Florence.
En Décembre, Ghjuvan Carlu Saliceti, retiré en Casinca, le rejoint.
En Novembre 1774, il envoie Anghjulu Maria Bonelli, dit Zampaglinu di Bucugnà, alors en exil, à Londres, auprès de son frère Pasquale.
En Janvier 1790, il est de retour à Bastia. Son accueil est triomphal.
En Février, il est élu par les délégués des six juridictions du Diquà, réunis à Bastia, dans l'église de La Cuncezzione, Président du Comité Supérieur de la Corse, de 66 membres, nouvellement créé.
En Juillet, Pasquale Paoli qui vient de débarquer à Bastia, décide de résider chez lui.
Il décède en 1794, à Merusaglia. Il aura droit a des funérailles officielles à Corti.
PAOLI Dionisu
De l'Ampugnani.
Auteur d'un drame symbolique en vers, I Vistuti di Pilone, qui associe les ombres des héros Paoli, Sampieru, Sambucucciu, à des personnages allégoriques.
Il collabore au journal U Muntese.
PAOLI Divota:
De Campile. Poétesse improvisatrice.
Elle est la seule femme à participer aux Chjami é Rispondi dans la première moitié du vingtième siècle.
PAOLI Dominique:
(1872-1956)
Né à Aiacciu.
Conseiller municipal d'Aiacciu de 1900 à 1914 et de 1919 à 1925 (Bonapartiste).
Capitaine de Chasseurs à Cheval durant la Première Guerre Mondiale. Il participe à la bataille de Verdun et est décoré de la Légion d'Honneur.
Maire d'Aiacciu de 1925 à 1931.
Président de Comité Central Bonapartiste en 1923. Il cède son siège de maire à François Coty en 1931.
En 1935, il succède à François Coty (?-1934).
Membre des Croix-de-Feu. Accusé de collaboration avec les Italiens, il est destitué de son mandat de maire en 1943, et frappé d'indignité nationale.
Il s'installe à Nice en 1946, où il décède, en 1956.
PAOLI Dominique-Louis:
(1856-1936)
De Coti Chjavari. Avocat.
Bibliothécaire à Alger de 1884 à 1935.
PAOLI François:
(né en 1940)
Né à Bastia. Originaire de U Castellà di Casinca. Journaliste. Musicien (clarinette, contrebasse).
Journaliste à la RTF de Lille en 1962, puis rédacteur en chef à l'ORTF d'Amiens, Nancy, Poitiers et au Soir 3 de FR3.
Il collabore à Corsica Sera en 1982. Retraité de l'audiovisuel public à Poitiers.
PAOLI François:
(né en 1951)
Né à Aiacciu. Footballeur professionnel (défenseur) de 1969 à 1977 (AC Ajaccio, Le Havre).
Chanteur de variétés, il anime de nombreuses soirées insulaires, et dans les cabarets corses à Nice ou Marseille.
PAOLI François:
(né en 1959)
Né à Aiacciu. Commerçant.
Maire de Murzu depuis 2022.
PAOLI François:
De Vicu. Apiculteur . Restaurateur.
Auteur de Tutta a cucina corsa, paru en 1983.
PAOLI François:
Originaire de Letia. Chirurgien. Historien.
Auteur de Le docteur Antonmarchi ou le secret du masque de Napoléon (1996),
La jeunesse de Napoléon (2005),
Letia et la région de Vico dans l'Histoire de la Corse (2011),
Jean-Baptiste Morgagni ou la naissance de la médecine moderne (2013),
Christophe Saliceti, un Conventionnel corse de Paris à Naples (2014)...
PAOLI François Jean:
(1842-1923)
Né à Pianellu. Capitaine de gendarmerie. Mutualiste. Ecrivain. Poète. Journaliste.
Il participe à la guerre d'Italie, en 1859, à la campagne contre l'Allemagne, en 1870-1871,
à la Commune de Paris, dans l'armée de Versailles,
puis, bien que retraité, à la guerre de 1914 (il est le doyen des soldats dans la zone des armées dans las Flandres, à 76 ans).
Il est inscrit sur la Tableau d'Honneur de l'Armée Française.
Fondateur de la Société de Prévoyance de la Gendarmerie, de la Caisse de Secours Mutuels de la Gendarmerie (en 1888), qui deviendra la Caisse du Gendarme.
Grande médaille du Musée Social.
Ses publications les plus connues sont: Le drapeau tricolore, Le gendarme, L'inondation, L'orpheline, La famille.
Auteur également d'une centaine de poésies en corse, dont le célébre I castagne.
Officier de la Légion d'Honneur. Officier d'académie en 1896.
Il décède à Fontenay-aux-Roses en 1923. Une statue lui est dédiée à la caserne des Minimes à Paris.
PAOLI Ghjacintu:
(1681-1763)
Né à Merusaglia. Docteur en médecine. Primat du Royaume de Corse. Auteur de sonnets italiens.
En 1712, il est Pacificatore de Merusaglia.
En 1725, il est chargé de régler un différend entre deux habitants de U Salgetu di Rustinu et les Padri di U Cumunu de la localité.
En 1725, il est Nobile Dodeci du Diquà.
En 1730, le gouverneur Felice Pinelli lui demande son aide pour calmer la fronde anti taxe des Due Seini.
En 1730, il est réélu Nobile Dodeci du Diquà, sur les instances du commissaire militaire Camillo Doria.
En Janvier 1731, au Cungressu di Corti, il est nommé auditore du gouvernement des généraux Luiggi Giafferi et Andria Ceccaldi.
En Octobre, il conclut un accord, avec une trêve de trois mois, avec le Baron de Wachtendonck.
En Mai 1732, dans le Rustinu, il se présente au comte général de Schmettau, et est emprisonné.
En Août 1733, le gouverneur Pallavicini convoque les Capipopuli responsables des pièves, afin de les instruire des dispositions des nouveaux règlements. Il est à la tête de ceux, du Rustinu notamment, qui ne se présentent pas et refusent de payer un acompte sur l'impôt ordinaire.
En Septembre, il complote avec des émigrés corses. Le gouverneur Pallavicini ordonne son arrestation. Il essaie de l'attirer à Bastia, mais informé par Petru Casale, il échappe au piège tendu.
En Janvier 1734, à la Cunsulta di Orezza, tenue au couvent d'Orezza, il est placé à la tête de la Nazione. Il doit prendre Corti.
En Mars, à la tête des Naziunali, il attaque les Génois dans la vallée du Tavignanu, et les oblige à se replier.
En Avril, à la Cunsulta di Sant'Antoniu di A Casabianca, dans l'Ampugnani, il est désigné Chef Suprême et Commandant du Royaume, avec Luiggi Giafferi.
En Mai, à la Cunsulta di Corti, les 600 délégués l'associent à Luiggi Giafferi dans un Magistratu Supremu di U Regnu di Corsica.
En Janvier 1735, il rencontre Sebastianu Costa et Luiggi Giafferi à Poghju Mizzana. A la Cunsulta di Orezza, à son initiative, Sebastianu Costa écrit la Dichjarazione di Indipendenza, propositions d'une Constitution, en 15 articles, qui seront votés par les participants. Il y est élu, avec Andria Ceccaldi et Luiggi Giafferi, Primati di U Regnu.
En Mars, à la Cunsulta di A Casabianca, il est confirmé dans toute ses fonctions et prérogatives.
En Août, aidé des habitants de E Valle d'Alisgiani, il rejette à la mer les troupes génoises qui débarquent dans le Campulori et tentent de se fortifier entre Cervioni et U Cotone.
En Septembre, à la Cunsulta di Alisgiani, il tente de réconcilier les chefs corses entre eux.
En Décembre, afin d'apaiser la division des chefs corses, il est dans le Rustinu.
En Janvier 1736, avec 500 fusiliers corses, et l'ingénieur Dufour, expert artificier, il marche sur le fort de San Pellegrinu. Les Naziunali attaquent. C'est un échec total. Les Corses rompent les rangs et abandonnent le siège du fort. Chacun, consterné, rentre chez soi. Il se prépare à l'exil. D'autres parlent de paix...
En Mars, après s'être réunis en assemblée secrète à Matra, il est avec tous les chefs corses à Aleria pour accueillir Théodore de Neuhoff. Avec les généraux, il met sur pied et organise la nouvelle armée.
En Avril, à la Cunsulta di Alisgiani, il est nommé par Théodore 1er, Général, Premier Ministre et marquis. Il est chargé de prendre Bastia. Avec 1200 cents hommes, dont 800 fusiliers, il marche sur la ville. Il dresse son camp à Furiani.
En Mai, Théodore 1er ayant proclamé la Liberté de conscience aux hommes des autres nationalités et des autres croyances qui pourraient venir ici pour nous assister dans nos entreprises, il conteste cette expression, que doit expliquer et soutenir le chanoine théologien Albertini, curé de Pedipartinu di Orezza.
En Juin, il est à Montemaio, avec Théodore 1er.
En Novembre, le Roi Théodore 1er, qui a décidé de quitter la Corse, le nomme membre d'un Conseil de Régence, qui assumera, avec Luiggi Giafferi, Luca d'Ornano, aidés de Erasmu Orticoni et de Filippu Maria Cuttoli, l'administration de l'Ile.
En Décembre, avec les membres du Conseil de Régence, il manifeste son soutien à Théodore 1er, et délègue Luiggi Ciavaldini auprès de commissaire général génois Paolo Battista Rivarola, pour entrer en négociations.
En Janvier 1737, à la Cunsulta di Corti, avec les deux autres Régents et les Naziunali, il jure fidélité à Théodore 1er.
En Février, il mène des expéditions contre les Génois et leurs partisans à Bastia, Borgu et Aleria. La guerre s'éternise.
En Décembre, à la Cunsulta di Corti, avec les deux autres Régents et les Naziunali, il confirment sa fidélité à Théodore 1er.
En Mars 1738, à la Cunsulta di Olmi e'Cappella, il informe les chefs des pièves que trois représentants ont été désignés pour rencontrer le général Louis de Boissieux à Bastia.
En Septembre 1738, à la Cunsulta di Corti, il décide de s'opposer au retour du Roi Théodore 1er et de contrer toute tentative de ralliement à son égard.
En Décembre, avec Luiggi Giafferi et les autres chefs, il tiennent conseil, et décident de poursuivre leur action contre les Génois, car tout est préférable au joug génois. Un Manifeste est publié, condamnant sévèrement ceux qui ont déposé les armes, et punissant des peines les plus rigoureuses ceux qui abandonneraient leur fusil ( Mieux vaut mourir à la guerre que de voir les maux de notre peuple). Les généraux y font l'apologie de leur action, de violentes critiques sur la conduite de la France à l'égard des Corses, et sur l'Edit de Pacification imposé par elle. Cette profession de foi est destinée à l'Europe entière et au Roi de France.
En Janvier 1739, à la Cunsulta di Santa Maria d'Ornanu, il entérine, à la demande de tous les participants, que toutes les pièves du Dilà (La Rocca, Istria, Ornanu, Talavu, Cinarca, Cavru, Vicu et Celavu) confirment l'autorité du Roi Théodore 1er. Après avoir condamné la France, il préconise l'union de toutes les provinces de Corse, la défense armée, la conquête d'Aiacciu et de Bastia, la justification aux yeux du monde du combat des Naziunali.
En Mars, à la Cunsulta di Santa Riparata ou Montemaio, sous sa présidence, les Naziunali de Balagna, en attendant les desseins du marquis de Maillebois, décident de se retirer et de se fortifier à Montemaio, Ziglia et Cassanu. Il condamne au bannissement Simone Buonaventura Fabiani, le neveu de Simone Fabiani, car il a accepté, sans son autorisation, un poste de capitaine à Naples.
En Avril, en Casinca, il proclame qu'il est interdit de rencontrer la famille Vittoli, G.P. Emmanuelli et Ghjacintu Petrignani, et leurs partisans, tous au service de Gênes et traîtres à la Patrie.
En Mai, à la Cunsulta di Corti, l décide de poursuivre la lutte contre les Français, tant que ces derniers soutiendront les Génois.
En Juin, à Lentu, il est cerné par les troupes du marquis de Maillebois, il capitule, et demande à celui-ci un délai de trois jours pour rallier ses pièves.
En Juillet, après s'être présenté au marquis de Maillebois avec ses deux fils Clémente et Pasquale, il demande et obtient l'autorisation de quitter l'Ile. Avec son fils Pasquale, il s'embarque à La Padulella, et part pour l'exil, à Naples. Colonel du Régiment Corsica, il se met au service du Roi de Naples, Charles VII.
En 1742, à Naples, malade et rhumatisant, il prend sa retraite d'officier du Régiment Corsica.
En 1743, avec les exilés et Corses de l'extérieur, il critique les Concessioni de Pier Maria Giustiniani, et appelle les Corses à les refuser.
Il meurt, à Naples, en Décembre 1763.
PAOLI Ghjuvan Simone:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de U Salge, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PAOLI Jacques Marc: (1953-2011)
Né à L'Isulacciu di Fiumorbu.
Agriculteur. Membre du parti indépendantiste Corsica Libera.
Il est assassiné à son domicile, à Prunelli-di-Fiumorbu, en 2011.
PAOLI Jean Antoine:
(1841-1871)
Né à Cuzzà.
Gendarme. Il est tué lors de l'insurrection kabyle, à Palestro, en Algérie, en 1871.
PAOLI Jean-Baptiste: (1899-1973)
Né à Maintenon (Eure-et-Loir). Originaire d'Ambiegna. Chirurgien cancérologue.
Nommé directeur du Centre de Lutte contre le Cancer de Marseille en 1952.
Il développe une action remarquable dans la lutte contre le cancer, en créant des consultations avancées de dépistage en Corse et dans tout l'arrière-pays provençal.
Il milite activement pour la construction d'un nouveau centre anti-cancéreux. En 1969, celui-ci s'installe dans le bâtiment qu'il occupe actuellement.
En 1974, le centre prend officiellement le nom d'Institut Paoli-Calmettes, en son hommage.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
PAOLI Jean-Baptiste:
(né en 1959)
Instituteur. Maire de U Sulaghju de 2009 à 2020.
PAOLI Jean Dominique: (1866-1938)
Né à Ortu. Militaire. Adjudant d'Infanterie.
Gardien chef de l'Abbaye du Mont Saint-Michel (Manche).
Chevalier de la Légion d'Honneur.
PAOLI Jean François:
(né en 1965)
Agriculteur. Elu maire de Pianellu en 2020.
PAOLI Jean-Jacques: (né en 1946)
Originaire de Sant'Andria di U Cotone. Militant de l'ARC, il participe à l'occupation de la cave d'Aleria en 1975.
Il est condamné à 1 an de prison avec sursis, par la Cour de Sureté de l'Etat, en 1976.
Journaliste chroniqueur au quotidien Corse-Matin.
Secrétaire général de l'ADECEC depuis 2000.
PAOLI Jean-Louis:
(né en 1940)
Romancier. Auteur de Je même (2002).
PAOLI Jean-Noël:
(dix-neuvième siècle)
Ecclésiastique. Vicaire à Paris.
Conseiller général bonapartiste du canton de U Salge, de 1893, à 1896.
PAOLI Jean-Paul:
(1831-1854
Né à U Quarcitellu. Laboureur.
En 1853, à Bastia, il est condamné aux Travaux Forcés à Perpétuité, pour tentative de meurtre avec préméditation.
Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1854.
PAOLI Jean Paul
(né en 1931)
Retraité. Maire de A Casalta de 2014 à 2020.
PAOLI Jean-Pierre: (né en 1945)
Né en Algérie. Originaire de Santa Lucia di Taddà. Musicien (percussionniste). Comédien. Animateur de rencontres sportives.
Speaker officiel du Paris-Saint-Germain et de l'équipe de France de football au Stade de France, à Paris entre 1985 et 2010.
PAOLI Jean-Pierre: (né en 1948)
Né à Bastia. Haut-fonctionnaire.
Sous-préfet et administrateur civil hors classe. En 1987 il rejoint le secteur privé.
Il devient dirigeant dans le paysage audiovisuel français au sein de Canal+, à TF1, Samsung...
Il rejoint en 2016 l'équipe de Molotov, une plateforme de distribution TV en OTT
(Over-The-Top, ou service par contournement en français).
PAOLI Joseph:
(1929-2018)
Né à Aiacciu.
Journaliste. Il entre au Provençal Corse en 1959. Localier de la vie ajaccienne.
PAOLI Marc (Marcu u Longu):
(1907-1984)
Né à Aiacciu.
Poète. Musicien (guitare). Humoriste. Premier auteur compositeur ajaccien, il est surnommé le baladin corse.
Il mène une vie de saltimbanque, rythmée par la musique, les bals, les matinées dansantes et les sérénades, accompagné par ses amis et sa famille.
Il enregistre son premier disque au début des années soixante.
Les résidences est une chanson visionnaire qui décrit, avec 25 ans d'avance, l'exil des ajacciens vers les quartiers résidentiels. Auteur de La boudeuse.
Ami de Tino Rossi et d'Antoine Bonelli.
Il chante sur le continent, à Paris, à Marseille, à Strasbourg, à Monaco, mais aussi en Allemagne, en Italie, en Autriche ou en Tchécoslovaquie.
Chef d'orchestre au Casino Municipal d'Aiacciu pendant 33 ans.
PAOLI Marcel: (?-2017)
Né à Ghisoni.
Membre du Conseil Supérieur des Français de l'Etranger.
Président de l'Union Nationale Française de Montréal.
Président des Anciens Combattants Français de Montréal.
Fondateur de Europ Auto Vacances (Canada).
Président de l'Association Côte d'Azur Québec.
Chevalier de la Légion d'Honneur. Médaille Militaire.
PAOLI Martin: (1903-1968)
Né à A Soccia. Instituteur.
Conseiller général (SFIO) du canton de Soccia de 1945 à 1968.
Maire de U Poghjolu.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
PAOLI Maryline:
Enseignante. Ecrivain.
Co-auteur, avec Michel Ferracci-Porri, de Joyeuse encyclopédie anecdotique de la Gastronomie (2012).
Auteur de O. (2012).
PAOLI Napoléon: (1892-?)
Né en Italie. Coureur cycliste. Vainqueur du premier Tour de Corse cycliste en 1920.
Il est l'un des rares Corses à avoir participé au Tour de France cycliste (éditions de 1919, 1920, 1921).
PAOLI Orsu Francescu:
(1765-1840)
Né à A Porta d'Ampugnani. Militaire. Il sert au Régiment Royal Corse de 1784 à 1789.
Il entre ensuite dans la Gendarmerie (c'est lui qui arrête le général Agustinu Giafferi, le chef de A Crucetta, en 1798), où il devient lieutenant en 1804.
Il sert dans la Compagnie du Département de la Méditerranée, et commande à l'île d'Elbe lorsque Napoléon y part en exil. Ce dernier le nomme capitaine en 1814.
Il participe aux Cent-Jours (il est incorporé dans la Gendarmerie de la Ville de Paris). Il décède à Paris en 1840.
Dans son testament, Napoléon lui avait légué 20000 Francs.
PAOLI Orsu Ghjuvanni:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté d'Altiani, en , il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PAOLI Pasquale, Filippu, Antoniu:
(1725-1807)
Né dans le Rustinu, à La Stretta di Merusaglia. Fils de Ghjacintu, dont il est le quatrième enfant, après Marie Francesca, Clemente et Maria Chjara.
En Juillet 1739, avec son père Ghjacintu, il s'embarque à La Padulella, et part pour l'exil, à Naples.
En 1741, il rentre comme cadet, au Régiment Corsica.
En 1742, il est à Gaète, en Italie, avec son régiment.
En 1743, il est promu sous lieutenant.
En 1745, à Naples, il entre comme élève à l'Académie Royale Militaire d'Artillerie.
En Juillet 1749, à Naples, il termine ses années de cours à l'Académie Royale Militaire d'Artillerie.
En Novembre, devenu officier dans le Régiment Corsica, il demande, en vain, à Antoniu de Buttafuoco de bien vouloir le recommander auprès du maréchal de Cursay pour entrer au service de l'armée française. Le Régiment Corsica étant dissous, il entre au Real Farnèse, et est en garnison à Syracuse en Sicile.
En Septembre 1751, de Sicile, il écrit à son père Ghjacintu, qui aurait voulu le voir entrer dans les ordres, que l'état religieux, sans une vocation particulière, est trop périlleux.
En Février 1754, il est nommé sous-lieutenant (subteniento vivo) au Real Farnèse.
En Septembre, à Portoferraio, sur l'île d'Elbe, il a une entrevue orageuse avec l'abbé Luiggi Zerbi, au cours de laquelle il s'oppose vivement au projet de rattachement de la Corse à Malte: Les Maltais sont plus misérables que nous. Au lieu d'être commandés par quarante ou cinquante familles génoises, nous serions commandés par tous les meurt-de-faim de l'Europe…
En Octobre, il est déterminé à rejoindre la Corse pour se mettre au service de sa Patrie. Il écrit à son père afin de s'efforcer d'apaiser les craintes de celui-ci, et de ressusciter son ancienne fierté. Il a déjà son plan de gouvernement qu'il a communiqué à ses proches. Il lui demande de lui envoyer des livres pour se former à la science du gouvernement et pour surveiller avec compétences l'exploitation des mines (Le Parfait Ingénieur, Les Histoires, l'Esprit des Lois, Les Considérations sur les causes de la Grandeur des Romains et de leur Décadence…).
En Janvier 1755, toujours au Real Farnèse, il est en garnison à Porto Longone, sur l'île d'Elbe.
En Avril, répondant à l'appel de son frère Clémente, avec deux amis dont Nicudemu Pasqualini, il embarque de l'île d'Elbe et fait voile sur la Corse. Il débarque à l'embouchure du Golu, entre Tanghiccia et Porraghja. Il est accueilli par une troupe nombreuse et enthousiaste qui l'escorte triomphalement jusqu'en Casinca, où il est reçu par Antoniu de Buttafuoco et Ghjuvan Quilicu de Casabianca, de là, il se rend à La Stretta di Rustinu, à Merusaglia, où il rejoint son frère Clémente.
Il assiste à la Cunsulta di Caccia, assemblée des représentants du Diquà, qui est houleuse. Il propose sa candidature à la fonction de Capu Generale, mais, malgré le soutien de Ignaziu Venturini, les dissensions avec Mariu Emmanuelle de Matra sont telles que l'élection est remise à plus tard.
En Juillet, il n'assiste pas à la Cunsulta di A Casabianca, il en attend les décisions dans sa maison de A Stretta di U Rustinu. Il y est élu Capu Generale avec difficulté. Il est déclaré solennellement Capu Generale Puliticu é Ecunumicu, Generale di A Nazione, Generale di U Regnu di Corsica, chef unique, et détenteur du pouvoir exécutif. Avec son allié, Ignaziu Venturini, le président du Magistratu Supreme, il va pouvoir gouverner. Il s'installe au couvent du Rustinu, à Merusaglia.
Il annonce la nouvelle de son élection à son père Ghjacintu et envoie sa démission de l'armée napolitaine. Il accueille des délégations de A Croce et de A Porta, et parvient à mettre fin, provisoirement, aux différends de ces communautés.
En Août, il dirige la Marcie, commission de justice ambulatoire ou expédition punitive armée, organisée à Corti. La Marcie se met en route. Elle parcourt le Rustinu, l'Ampugnani, la Tavagna, Verde… La justice paoline est prompte, dure.
Les meurtriers sont passés par les armes, les verges sont utilisées pour les délits mineurs. A Pastureccia, il fait exécuter un de ses neveux (au troisième degré), auteur du meurtre de sa femme. A Vulpaiola, il fait passer par les armes un homme, qui a tué sa femme, et le notaire qui l'a conseillé.
En Tavagna, il ordonne l'embarquement des chefs de deux factions rivales.
En Casinca, il fait raser la maison d'un neveu du président Ignaziu Venturini, coupable d'homicide. Il en fait de même à A Venzulà chez le capitaine Ghjacintu Petrignani, l'un des meurtriers de Simone Fabiani. Dans l'Alisgiani, avec une troupe de 200 hommes, il tombe dans une embuscade tendue par les hommes de Mariu Emmanuelle de Matra.
Il y a plusieurs morts, blessés et prisonniers de part et d'autre. Battu, il se retire dans le Campulori, puis au couvent d'Orezza. Il donne l'ordre à Ignaziu Venturini de poursuivre Mariu Emmanuelle de Matra. Il reçoit du renfort de la part de Corses de Naples et de Livourne qui lui envoient une felouque napolitaine qui aborde à l'embouchure du Golu, avec un paquet de lettres, de la poudre et 12000 lires.
Ses partisans brûlent la maison de Mariu Emmanuelle de Matra et détruisent tous ses biens.
En Novembre, il convoque une Cunsulta Generale (ou Dieta Generale) à Corti. Cette deuxième Assemblée Constituante se donne les institutions nécessaires à l'exercice d'un pouvoir stable et durable. La Nation corse prend forme, et un véritable pouvoir insulaire, qu'il dirige est mis en place à Corti.
En Décembre, il s'installe à Muratu, décidé à reprendre San Fiurenzu à Giovanni Giacomo Grimaldi. Ce dernier lui tend une embuscade et le bat. Sa tête est mise à prix pour 1000 sequins. Il passe dans la Casinca, laissant une cinquantaine d'hommes à la garde du Nebbiu.
Il envoie à Naples Ghjuvan Quilicu de Casabianca et Ghjuvanni Rocca, en quête de secours et de finances, auprès de l'ambassadeur du Roi d'Angleterre.
En Janvier 1756, il convoque une Cunsulta à A Venzulà, qui doit être une assemblée d'ecclésiastiques. Les évêques refusent de s'y rendre et l'interdisent à leur clergé. L'assemblée se tient quand même et il ordonne aux évêques d' Aleria, de Mariana et du Nebbiu de quitter Bastia, où ils résident, et de réintégrer leur diocèse respectif pour y assumer leurs fonctions.
Faute de quoi, chacun serait dispensé de leur rendre l'obéissance légitime. Les évêques font appel à Rome, qui leur donne raison. Il propose la création d'une Università di Scienze del Regnu. Il établit son camp dans l'Orezza, et décide de se rendre dans le Dilà, où son autorité est loin d'être reconnue par tous. L'Istria et La Rocca, pro-génoises, refusent de le recevoir.
En Mars, Il crée une Régence dans le Dilà, qu'il confie à Santu Folacci, qu'il nomme commissaire général du Dilà, assisté de Petru Maria Cacciaguerra, notaire à Appietu.
En Août, il manifeste son mécontentement à la suite du Traité de Compiègne, qui (dans l'article XII), promet à la République de Gênes, aide et protection de la France.
En Novembre, il préside à la Cunsulta Generale di Corti.
En Janvier 1757, voulant s'assurer de la stricte neutralité des Français à son égard, il dépêche auprès du marquis de Castries, un envoyé de la Nazione, pour se faire confirmer ses intentions. Les Français lui affirment qu'ils ne s'ingéreront pas dans les affaires intérieures de la Corse.
En Mars, à Aleria, ses partisans affrontent ceux de Mariu Emmanuelle de Matra, qui est rentré en Corse. Ces derniers ont le dessus. A Alandu, nouvel affrontement entre les deux camps. Il est assiégé, avec Ignaziu Venturini par Mariu Emmanuelle de Matra avec 2000 hommes, dans le couvent des Franciscains du Boziu.
Clémente Paoli le rejoint pour le secourir. D'Aleria, Tomasu Cervoni, dont la famille est ennemie des Matra, et Ghjuvan Felice Valentini, avec 400 hommes, arrivent également au secours des assiégés, et le sortent de ce mauvais pas. Mariu Emmanuelle de Matra est tué dans les combats. C'est la fin de la guerre entre Matristes et Paolistes. Ne voulant pas faire couler d'autre sang, il offre une amnistie complète à tous ceux qui choisissent de se soumettre. Des otages sont donnés en garantie. Il fait enterrer dignement Mariu Emmanuelle de Matra.
En Décembre, en réponse à Antoniu Colonna di Bozzi, il décide d'un nouveau voyage dans le Dilà, dans sa grande majorité pro-français. Il est accompagné de ce dernier et de Santu Folacci. La province de La Rocca, pro-génoise elle, refuse de le recevoir. Il préside les Cunsulte di Ulmetu, à laquelle la province de La Rocca refuse d'y participer, et où il installe une magistrature provinciale dont il fait donner la présidence à Antoniu Colonna di Bozzi,
di Mizzana et di l'Istria. Il fonde le chantier naval de Centuri.
En Avril 1758 à Curbara, il est reçu par le podestat major de la piève d' Aregnu et il rencontre les Nobili d'Algaiola, Bagnara, Castagnoli, Giuliani et Padroni, (dits I Quattru di Algaiola) afin qu'ils lui cèdent le port d' Algaiola. Craignant les représailles génoises, ces derniers refusent.
En Mai, à la Cunsulta d'Istria, à Bicchisgià, les partisans génois de La Rocca, du Talavu et de l'Istria s'unissent pour se déclarer contre lui, se réclamant ouvertement pour Gênes. Ils lui interdisent l'accès de leur région.
En Août, à la Cunsulta di Mizzana, ses partisans élisent Antoniu Colonna di Bozzi commandant du Dilà, ce qui entraîne ses principaux opposants du Dilà à se rallier à lui.
En 1758 (ou 1761), Il fonde L'Isula (appelée Paolina, et plus tard Vaux) en tant que port, pour faire concurrence aux ports génois Algaiola et Calvi.
En Mai 1759, voulant soustraire les religieux à l'emprise génoise, il essaie de faire remplacer leurs Supérieurs d'origine ligure par des Corses. Ainsi, il fait élire comme Provincial des Franciscains le Père Serapione, de Tralonca.
En Juin, à Lucciana, à la suite d'un Supreme Cunsigliu, il participe à un congrès des représentants du Clergé de Corse, au cours duquel les chanoines Ignaziu Felce et Orsatoni, sont chargés de se rendre auprès du nouveau pape Clément XIII pour lui exposer les graves désordres que traverse l'église corse, (en autre la nomination du vicaire général du diocèse d' Aleria), de faire valider l'élection du Provincial des Franciscains, et lui demander la venue sur l'Ile du vicaire apostolique désigné par la congrégation générale des cardinaux à Rome, Cesaro Crescenzio de Angelis.
En Août, à la Cunsulta di Corti, les représentants du Dilà réclament sa présence dans leurs provinces pour y établir la même forme de gouvernement que celle qui régit les provinces du Diquà. Ne pouvant se déplacer, il envoie trois émissaires, ayant pour mission de créer quatre juridictions dans le Dilà, avec à la tête de chacune, un Magistratu. Il s'installe au Palazzu Naziunale, à Corti, où il dispose d'un appartement et d'un valet de chambre, un déserteur Français nommé Joseph Dupuy.
En Septembre, il est dans le Nebbiu, où il prépare l'attaque de San Fiurenzu. Un complot est déjoué contre lui. Les instigateurs en sont le commissaire général génois Gian Battista de Sopranis et le Pievanu de Patrimoniu, l'abbé Saliceti, avec la complicité du serviteur de celui-ci et d'un marchand génois d'Oletta. Ces deux derniers sont condamnés à la potence, et le Pievanu, en fuite, à l'exil perpétuel.
En Avril 1760, il fait remettre au Visiteur Apostolique Cesaro Crescienzio de Angelis le fond des revenus ecclésiastiques de Corse.
En Juin, il fait exécuter le drapeau national corse avec Sainte Dévote au revers et la Tête de Maure à l'avers. Il écrit à Ghjuvan Quilicu de Casabianca que
pour rendre le commerce plus avantageux, il faudrait que quelques-uns des plus riches propriétaires de la Nazione s'unissent en société pour acheter des bâtiments à cet effet, à l'exemple des compagnies de Hollande et d'Angleterre. Il faudrait faire comprendre à ces riches fainéants, qui sont en même temps avides, que seul le commerce maritime peut faire sortir de la misère aussi bien l'Etat que les particuliers. Témoins, la Hollande et l'Angleterre qui sont devenues la terreur des mers. Toutes les grandes choses ont de petits débuts…
En Août, il est indisposé par une fièvre intermittente, probablement d'origine paludéenne. L'abbé Carlu Rostini lui offre ses services, il les accepte.
En 1761, il est en Casinca, à Penta. Il veut s'emparer de la tour de San Pellegrinu.
En Mai, il est à Corti. Avec les chefs de régions, il entreprend une tournée dans le Diquà. Puis, escorté de 300 hommes, il va au secours de Furiani, que les Génois ont de nouveau attaqué.
En Août, il est dans le Capicorsu, où les Génois tiennent encore Ruglianu et Macinaghju. Il cherche à s'en emparer, et chasser ainsi les Génois de la région. Avec 2000 hommes, il attaque Ruglianu. La tour, défendue par un sergent et huit hommes, capitule, mais le village résiste. Il assiège alors Macinaghju. Mais la position, tenue par 200 soldats, est bien défendue, et les Naziunali échouent dans leur tentative.
Il a pour L'Isula de vastes projets: joindre par une chaussée la terre à l'îlot, construire un môle, des magasins et y installer la résidence du Conseil Provincial de Balagna.
En 1762, il poursuit ses efforts: Libération totale du territoire, organisation politico-militaire, économique, sociale et culturelle, reconnaissance de la Corse comme état libre et indépendant par le plus grand nombre de puissances étrangères possible. Il crée une armée nationale, une université, fait battre monnaie aux armes du royaume (coniati, ventenne, soldi et denari) et fait armer quelques navires battant pour la première fois pavillon corse.
En Janvier, il décide la création d'une Ghjunta Militare, composée de six membres.
En Février, il écrit à l'abbé Gregoriu Salvini que
le Gouvernement n'a pas la liberté de choisir ses meilleurs serviteurs; il doit s'accommoder des notables en place, avec leurs qualités et leurs défauts…
En Mars, il fait construire la tour de I Fornali, en face de San Fiurenzu.
En Mai, il reprend le siège de Macinaghju, qu'il confie au soin de Ghjuseppu Barbaggi et de Ghjuvan Carlu Saliceti. Il s'installe à Ruglianu pour activer les opérations, mais, alerté par les rapides progrès des Matristi, il quitte le Capicorsu pour le Rustinu, puis Altiani.
Il est maître des trois points forts qui dominent Pedicorti, à savoir Lunellu, le fortin de Santa Maria et le couvent. Il attaque alors les Matristi à Pedicorti. Ces derniers sont battus, et se retirent à Aleria. Cette action fait couler beaucoup de sang corse, de part et d'autre. A la Cunsulta Generale di Corti, il devient le président d'une nouvelle Ghjunta di Guerra, composée cette fois de dix à douze membres.
En Juin, il écrit au comte Antoniu Rivarola, lui disant qu'il songe à faire figurer sur les armoiries de la Corse l'image de Santa Divota, patronne de la Corse.
En Juillet, il écrit à l'abbé Gregoriu Salvini, au sujet de l'abbé Carlu Rostini :
il faut toujours le contraindre à être modéré, il n'a pas toujours les manières qu'il faut, mais c'est lui qui veille le mieux aux intérêts de l'Etat dans les affaires maritimes, il rapporte au Trésor vingt mille lires par an, ce qui n'était jamais arrivé jusqu'ici.
En Septembre, il chasse Aleriu Francescu de Matra de la Tavagna.
En Octobre, il est en Casinca et apprend que Antonucciu de Matra, parti de Bastia, se dirige vers le poste de La Coscia que son commandant Saveriu Saliceti a promis de lui livrer. Il expédie en hâte sur place Ghjuvan Carlu Saliceti par la voie de Ferringule, et se rend, avec Petru Boccheciampe, à Nonza, pour arriver avant Antonucciu de Matra.
En Novembre, à la Cunsulta di Luri, le Capicorsu, de plus en plus coupé de Bastia, se rallie à lui.
En Décembre, il écrit au comte Antoniu Rivarola, qui est alors général des milices britanniques, pour lui demander son soutien. Dans le Rustinu, il tient un conseil de guerre, au cours duquel il nomme les colonels des deux régiments de Naziunali nouvellement créés.
En Avril 1763, il envoie le colonel Ghjuvan Battista Buttafuoco et ses Naziunali dans la plaine d'Aleria afin de couper toute communication entre le fort d' Aleria et Aleriu Francescu de Matra.
En Mai, il écrit à l'abbé Gregoriu Salvini, lui rappelant la constante attention qu'il apporte à la façon dont les Ghjunte remplissent leur mission.
En Juin, Les Génois bombardent le fort de Furiani. Parti de Corti, il arrive avec des renforts. Il installe des pièces d'artillerie à l'emplacement de l'ancienne église de Sant'Erasmu. Puis, il part à Biguglia et dans le Nebbiu chercher du renfort. De retour, il fait renforcer le poste de Sant'Erasmu, installe d'autres petites redoutes en amont de la place, et attend l'attaque des Génois.
En Août, il est dans le Nebbiu, puis en Balagna où il visite L'Isula.
En Septembre, il écrit à Francescu Matteu Limperani, le Presidente de la juridiction de Bastia, pour l'inviter à venir avec lui en tournée dans le Dilà. Il part pour le Dilà, avec 200 hommes de troupe, et une cinquantaine de jeunes de la région. Il passe à Vicu.
En Octobre, pour régler le conflit qui oppose Ghjuvan Battista d'Ornano, dit Bachjolu, chef du Dilà, conseiller d'état, à Ghjacumu Petru Abbatucci, lieutenant général des quatre pièves du sud, et soupçonné de relations avec Filippu Maria Costa, qui se disputent la suprématie du Dilà, il les fait arrêter tous les deux, et les fait enfermer dans le Palazzu de Corti.
En Novembre, il est à Fuzzà, où il parraine la fille de Petru Paulu Paoli. Il préside la Cunsulta Generale di Sartè, qui réunit plus de 220 responsables du Dilà. Il s'agit de mettre au point toute l'organisation politico-militaire de la région.
En Décembre, il est de retour à Corti. Son voyage dans le Dilà a connu un très vif succès. Il rencontre le lieutenant-colonel de dragons, Monsieur de Valcroissant, envoyé du duc de Choiseul, le Ministre de la Guerre du Roi de France. Ils signent ensemble un projet de traité en 11 articles, dans lequel le Roi de France promet son aide aux Corses pour chasser les Génois des présides, en échange de la cession d'une place, et d'une alliance offensive et défensive entre les deux nations. Ce projet n'ira pas plus loin.
Il accepte les services d'un certain Baron de Kleist qui s'offre à lever une compagnie de 100 hommes et à les discipliner à la prussienne. Il espère que cette compagnie servira de modèles aux deux régiments corses nouvellement créés. Il achète à Livourne huit canons de seize, avec les munitions.
En Janvier 1764, il visite les installations de L'Isula. Il insiste pour que les négociants étrangers soient protégés de toutes vexations. La disette sévit en Corse. Il ne laisse sortir le blé des magasins de L'Isula qu'à destination du Capicorsu.
En Mars, à U Viscuvatu, il rencontre à nouveau Monsieur de Valcroissant, l'envoyé de la Cour de France. Celui-ci lui propose le grade de lieutenant colonel, avec le commandement d'une province française, s'il abandonnait la Corse. Il refuse, mais propose au Français un plan dans lequel la Corse, sous la protection de la France, verrait sa liberté garantie en contrepartie d'avantages majeurs accordés de tout temps.
En Mai, il fait libérer les habitants de Brandu et d' Erbalunga, capturés par les Naziunali. Il est favorable à un projet de Gênes pour conclure un traité d'accommodement avec la Corse, à condition que la souveraineté génoise soit de pure forme et la soumission de la Corse, symbolique. La France est farouchement opposée à ce projet.
En Juin, il renforce le blocus de San Fiurenzu. Pour cela, il en confie le siège à Ghjuseppu Barbaggi.
En Juillet, arrivée en Corse d'officiers français qui sont reçus par le Consul de France à Aiacciu, et prétendent qu'il les a lui-même envoyés. Leur mission est, semble-t-il, de préparer l'arrivée des Français et de disposer les habitants de l'Ile en leur faveur. Informé, il dément et affirme qu'il s'agit de propagandistes.
A A Casabianca, il écrit: La Liberté et l'Egalité civiles, une certaine égalité aussi entre les fortunes, voilà ce qui, à l'exemple des Hollandais et des Suisses, peut rendre les Corses heureux. Mais la République démocratique suppose des citoyens conscients de leurs devoirs, et malheureusement le progrès des lumières n'a point encore éclairé le peuple corse, qui reste en grande partie une populace.
En Août, sur les 24 hommes qui composent sa garde personnelle, 14 sont des étrangers (non Corses), la plupart mercenaires prussiens. Il écrit au comte Antoniu Rivarola que
nous ne pouvons pas prendre San Fiurenzu parce que la place peut être secourue de nuit.
En Novembre, il prononce l'éloge funèbre de Ignaziu Dumenicu Baldassari. Il annonce lui-même (Ragguagli dell'Isola di Corsica n°XI) la nomination des professeurs choisis pour enseigner a l' Università di Corti.
En Décembre, après le débarquement des troupes françaises, afin de le calmer, le duc de Choiseul lui dépêche Cesare Matteu de Petriconi, porteur de bonnes paroles. Il reçoit ce dernier froidement. Officiellement, il fera bon visage au comte de Marbeuf et à ses officiers, à condition que ceux-ci ne se mêlent pas des affaires de la Nazione.
En Janvier 1765, de Corti, il adresse un Manifeste au duc de Choiseul (Memoria presentata dal Generale Paoli al Ministero di Francia) dans lequel, entre autre, il fait part de sa surprise de devoir lever le siège de San Fiurenzu. Mais, eu égard au respect qu'il a pour le Roi de France, il abandonne le siège et laisse la place aux Français. Il part dans l'Ornanu. L'hostilité manifestée par Ghjacumu Petru Abbatucci le décide à envoyer sur Zicavu un important détachement de troupes.
En Février, il écrit à nouveau au duc de Choiseul pour lui rappeler le traité signé avec Monsieur de Valcroissant en 1763. Le duc de Choiseul lui répond que l'on a lieu de croire que le sieur de Valcroissant ne s'est pas acquitté exactement de sa mission. Début d'un échange assidu de lettres avec le duc de Choiseul, celui-ci l'informant qu'à l'occasion d'incidents entre Corses et Français, ces derniers feront respecter, au besoin par la force, les armes du Roi.
En Mars, il rencontre le comte de Marbeuf. Il répond au duc de Choiseul:
Aucune négociation ne saurait être possible avec Gênes sans la reconnaissance de la part de cette dernière de la liberté et de l'indépendance de la Corse. Plaise au Roi de faire accepter cette condition aux Génois. Il propose au Roi de France de nommer Matteu de Buttafuoco colonel du régiment français, le Régiment Royal Corse, qui va être remis sur pied. Il accepte que les troupes françaises s'approvisionnent en vivres frais sur les marchés corses.
En Avril, il se rend à Furiani, et en cours de route il rencontre le comte de Marbeuf qui, lui, se rend à San Fiurenzu.
En Mai, de Patrimoniu, il écrit au comte Antoniu Rivarola, concernant son état de santé. Puis il préside la Cunsulta Generale di Corti, où il fait part de son attitude envers les troupes françaises. Le duc de Choiseul lui écrit pour le rassurer sur les intentions françaises. Il lui propose également d'entrer au service du Roi de France, lui offrant même le grade de colonel du Régiment Royal Corse.
En Juin, il répond au duc de Choiseul en refusant les propositions de ce dernier concernant le Régiment Royal Corse, pour lequel il propose Matteu de Buttafuoco. Il rend compte de la Cunsulta Generale di Corti et rappelle les volontés des Corses, à savoir l'élimination des Génois de l'Ile et leur indemnisation.
En Septembre, il est dans le Dilà en tournée d'inspection, il s'attarde notamment à Vicu.
En Octobre, en se rendant à Cavru, il reçoit un accueil triomphal en traversant Aiacciu. A Suddacaro, il reçoit le voyageur écossais James Boswell.
En Novembre, il quitte Suddacaro, où il a mis sur pied une Ghjunta di Esecuzione, juridiction chargée, entre autre, de l'application des sentences et du recouvrement des impôts.
En Décembre, à Aiacciu, il est le parrain de Ghjacumu Petru Carlu Pasquale Abbatucci. A Bucugnà, il apprend qu'un capitaine réformé génois a tenté de l'assassiner. Ce dernier est découvert, et prend le maquis, où il est tué. Il passe dans le Nebbiu où il tient une Cour Syndicale.
En Janvier 1766, les habitants de Bastia lui témoignent leur fidélité. Il tient une nouvelle Cour Syndicale dans le Capicorsu.
En Mars, les communautés du Capicorsu lui font part de leurs doléances au sujet des impôts nouveaux qui, au mépris de leurs anciens privilèges, les accablent. Il leur répond qu'il les comprend, mais qu'il ne peut faire autrement, vu le peu de ressources de la Nazione.
En Avril, le duc de Choiseul demande au comte de Marbeuf de lui proposer d'étudier un plan de paix avec la République de Gênes. Il lui propose la royauté de la Corse, sous la suzeraineté de Gênes et la garantie de la France, moyennant l'abandon de quelques places. Il lui répond qu'il accepte, mais il y met une condition: Gênes refusera à tout droit sur la Corse, qui doit être considérée comme un état absolu et indépendant. Et il lui adresse un Projet des Corses pour un accommodement avec les Génois, auquel il joint un mémoire.
En Mai, à la Cunsulta Generale di Corti, il fait part du désir des habitants des villes remises aux Français par les Génois (les Présides), d'être considérés comme appartenant à la Nazione. On apporte de nouvelles modifications au mode électoral des Prucuratori: c'est désormais le Pudestà Maggiore, qui avec les Padri di U Cumunu, doit proposer aux voix des électeurs, réduits aux Capi di Famiglia, trois candidats. Plus de suffrage universel, donc.
Il y aura ainsi un seul représentant par piève, élu à la majorité des deux tiers. Il présente cette décision comme un obstacle contre les ambitions des Capipopuli, notables, chefs de clan ou nobles, susceptibles de gêner son action. Il est question, également, de mettre sur pied une armée nationale, où chaque citoyen deviendrait soldat quand il s'agirait de défendre la Patria. On apporte des éclaircissements sur les lois criminelles en créant un véritable code pénal.
En Juin, sur les instances du duc de Choiseul, il accepte que chaque Général des Corses, après son élection, rende hommage au Sénat de Gênes, qui garderait le titre de Roi de Corse. En contrepartie, toutes les places maritimes doivent revenir à la Nazione. Désormais le contact entre lui et le duc de Choiseul se fera par l'intermédiaire de Matteu de Buttafuoco.
En Juillet, il est à Orezza, où il subit, durant l'été, un traitement aux eaux ferrugineuses de la station thermale.
En Septembre, les Génois ne possèdent plus, effectivement, que Bunifaziu, il estime qu'il est temps d'en pousser les habitants à se soumettre aux Lois de la Nazione. Il poursuit le développement de L'Isula.
En Décembre, il écrit au comte Antoniu Rivarola pour l'informer de l'imminence d'une guerre contre les Français. Il met au point un règlement avec l'Eglise corse. Le célèbre médecin suisse André Simon Tissot le place dans la Galerie des Grands Hommes à côté de Jules César, Mahomet et Cromwell.
En Janvier 1767, un différent l'oppose au Visiteur apostolique Tomaso Struzzieri, à la suite d'une circulaire qui détruit les immunités et les libertés ecclésiastiques. L'évêque demande l'intervention du pape Clément XIII, lequel l'autorise à décider de l'excommunication des neuf Magistrati di i Provincie. Au nom du Supreme Cunsigliu di U Statu, et avec le Gran'Cancillieru Ghjuseppu Maria Massesi, il édite un Manifeste sur la légitimité de la guerre contre les Génois, qui est un appel au peuple corse pour soutenir l'effort de guerre et renforcer l'union et la concorde.
Il concède aux Juifs de Livourne le droit de pêche au corail sur les côtes de Corse. Il compte sur eux et sur l'appui de l'Angleterre pour développer l'économie portuaire et commerciale de Livourne.
En Mai, il préside la Cunsulta Generale di Corti.
En Juin, avec le Supreme Cunsigliu, il décide d'une journée de manifestation dans chaque piève pour fêter la capitulation de Capraia.
En Juillet, il propose au duc de Choiseul de céder à la France la place de Bunifaziu, pour deux ou trois ans. Ce dernier lui fait répondre que
Sa Majesté choisira elle-même les places qui lui conviennent. Le duc de Choiseul lui écrit pour lui rappeler que Gênes autorise les Jésuites à débarquer dans les places de Corse, et que la France, en retirant ses troupes, favorisera leur installation à Calvi, Aiacciu et Algaiola.
En Août, il reçoit John Symonds à Corti. Il répond au duc de Choiseul que si les Français veulent réoccuper Calvi, Aiacciu et Algaiola, les Corses libéreront les places, sinon, il est hors de question que les Génois en prennent possession. Il reçoit la visite du Florentin Raimondo Cocchi. Il deviendra le parrain de sa fille.
En Septembre, le duc de Choiseul lui écrit pour l'informer que les Français ont décidé de garder en Corse deux places, Calvi et Aiacciu, et que les Corses devraient rendre Capraia aux Génois, pour obtenir leur consentement aux arrangements qui assureront la liberté à la Nation Corse. Il ajoute:
il n'est pas naturel que vous pensiez que Sa Majesté se mêlera des affaires de Corse sans en tirer un avantage. Il répond en remerciant le Roi de France de sa générosité.
En Octobre, le duc de Choiseul lui écrit, lui proposant d'arrêter un plan entre Gênes et la Corse. Il lui demande d'envoyer à Paris Matteu de Buttafuoco, avec des instructions, afin de former ensemble un projet raisonnable. Il lui répond en lui annonçant le départ pour Paris de Matteu de Buttafuoco, avec des instructions très précises, restant dans le cadre des décisions prises par la Cunsulta Generale du 28 Mai.
Une felouque tunisienne s'étant échouée sur le rivage corse, il donne l'ordre de respecter l'équipage et la cargaison et fait réparer aux frais de l'état le navire qui peut reprendre la mer. Touché du procédé, le Bey de Tunis lui enverra un cheval barbaresque, baptisé Turco, tout harnaché avec une selle enrichie d'or et des éperons d'argent, et des cadeaux exotiques, y compris un tigre et une autruche.
En Janvier 1768, à Paris, lors de sa première entrevue avec le duc de Choiseul, Matteu de Buttafuoco est informé que Gênes a offert au Roi de France de lui céder ses droits sur la Corse. De plus, le Roi veut avoir, en toute priorité, Bastia, San Fiurenzu et le Capicorsu. Le Corse affirme son désaccord profond sur une telle proposition. Lors d'une deuxième rencontre, le duc de Choiseul informe Matteu de Buttafuoco que le Roi persiste dans sa demande.
Matteu de Buttafuoco propose alors que le Roi de France se fasse céder par Gênes la souveraineté de la Corse et de faire don à celle-ci de son indépendance en se déclarant son protecteur.
En échange, la Corse accorderait à la France la garde militaire de Bastia et de San Fiurenzu. Le duc de Choiseul ayant fait savoir, par écrit, le refus du Roi de France à ces propositions, de Versailles, dans un volumineux dossier, Matteu de Buttafuoco lui écrit pour l'informer de l'état de ses discussions avec le duc de Choiseul, et de l'intransigeance de ce dernier. Sa réponse est claire: La Corse ne peut appartenir à la France.
En Février, devant l'intransigeance du Roi de France, il met fin à la mission de Matteu de Buttafuoco. Il lui demande, avant son départ, de transmettre trois observations au Roi:
La Nation Corse demande au Roi de France de comprendre son refus à perdre, un tant soit peu, sa liberté; la présence d'un corps de troupes étrangères sur l'Ile ne servirait qu'à perpétuer la guerre; et enfin, la Nation Corse demande au Roi de France de lui remettre, en retirant ses troupes de Corse, la ville de San Fiurenzu.
En Avril, il écrit à Raimondo Cocchi pour lui affirmer sa volonté d'introduire en Corse la culture de la pomme de terre, ce qui lui vaudra le surnom de Generale delle patate.
Les négociations menées à Versailles pour son compte sont définitivement rompues. De U Viscuvatu, Matteu de Buttafuoco lui signale un nouvel envoi de troupes françaises en Corse.
En Mai, il écrit au duc de Choiseul son regret de voir les négociations interrompues et en rejette la responsabilité sur les Français. Il est à Olmeta quand il apprend, par une lettre de Matteu de Buttafuoco, la signature du Traité de Versailles. Très irrité, (nous sommes vendus comme un troupeau de moutons), il qualifie ce dernier de traître, l'accusant d'avoir gagné les faveurs du duc de Choiseul.
Il se réconcilie officiellement avec Ghjacumu Petru Abbatucci. A la Cunsulta Naziunale di Corti, il donne le résultat et l'échec des négociations menées avec le duc de Choiseul, et propose à l'Assemblée la conduite à tenir devant l'arrivée massive des troupes françaises; il crée une Ghjunte di Osservazione, et proclame une levée en masse des hommes de 16 à 60 ans; il décide enfin que l'impôt de 2 pour 1000 sur les biens mobiliers et immobiliers productifs sera porté à 4 pour 1000, et que les biens de l'église seront imposés à 10 pour 1000.
Le duc de Choiseul lui écrit, par l'intermédiaire de Matteu de Buttafuoco:
Je vous envoie, Monsieur, ma réponse pour le général Paoli. Sa lettre ne signifiait autre chose que m'engager, par des réponses de ma part, dans un piège. Il est bien fin; cependant il faut qu'il acquière quelque finesse pour que nous tombions aussi grossièrement dans les panneaux. Au reste, dans les circonstances présentes, je crois que le meilleur parti à prendre, est de se tenir tranquille et de ne suivre en tout et pour tout, que les impulsions de la France. Je doute qu'il prenne ce parti; et dans ce cas je le plains.
Ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il a manqué le moment que je lui ai tant de fois présenté.
En Juin, il est à Corti, et le comte de Marbeuf lui écrit afin qu'il libère les routes entre Bastia et San Fiurenzu. Il lui demande en outre de laisser libres les places de Fornali, L'Isula, Algaiola, Barbaghju et Patrimoniu. Sans attendre sa réponse, le Français déclenche les hostilités.
En Août, il écrit au comte Antoniu Rivarola pour l'informer de la gravité de la situation sur l'Ile, et que si les Naziunali ne sont pas secourus, ils sont perdus. Il écrit un Manifeste, dans lequel il affirme le Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes. De Corti, avec le Supreme Cunsigliu, il lance un appel à la Nazione: U Generale, e Supremu Cunsigliu di U Statu di U Regnu di Corsica a u nostru Dilettu Populu.
En Septembre, devant l'offensive générale des Français, il abandonne le Nebbiu. Il laisse des Naziunali à Lentu, pour garder le passage de Tenda. Il demande une trêve de six jours au marquis de Chauvelin, afin de tenir une Cunsulta. Cette trêve est refusée. Il fait attaquer Viscuvatu et Vignale, sans succès, puis Penta di Casinca, où les Naziunali font 75 prisonniers, dont un capitaine de compagnie du Régiment du Rouergue.
A la Cunsulta Naziunale di Oletta, il est nommé général en chef.
En Octobre, il écrit à Ghjuvan Battista Ristori della Riventosa, qui est prisonnier des Français à Bastia, et médiateur entre lui et le comte de Marbeuf. Il lui confirme sa volonté de se battre jusqu'au bout:
Sa Majesté très chrétienne nous intime de nous soumettre en vertu d'un traité conclu entre Elle et la Sérénissime. Je demande qu'on me montre ce traité, on refuse de me répondre.
A Lucciana, il tient un conseil de guerre pour attaquer Borgu. Il reprend le village, mais, après la bataille, les Naziunali, selon l'usage qui est aussi une nécessité, rentrent chez eux. A Lucciana, où il s'est installé, il n'a plus que 160 hommes avec lui. Alors qu'il dort à Lucciana, il est averti par le chevalier colonel de Ludre, d'un complot ourdi contre lui par un de ses proches.
Le coupable (Matteu Massesi, membre de sa garde et de son secrétariat) est démasqué. Le comploteur, espion des Français pour le compte du chevalier de Lenchères, est condamné à mort.
En Novembre, le marquis de Chauvelin lui envoie deux religieux Servites pour négocier l'installation de ses quartiers d'hiver en Casinca. Il refuse un accord. Il est ensuite en Balagna, où ses adversaires (dont des anciens Naziunali) s'activent à former un Parti Français.
Il rédige un Manifeste à Santa Riparata di Balagna.
En Décembre, il est dans le Nebbiu, où vient d'être découvert un complot contre la vie de son frère Clémente. Il écrit au comte Antoniu Rivarola pour lui demander de venir en Corse, où il se sent de plus en plus isolé.
En Janvier 1769, il écrit lui-même, avec l'abbé Carlu Rostini, un Gazzettino di Corsica destiné aux Corses de l'extérieur. Il en envoie un exemplaire au comte Antoniu Rivarola.
En Mars, il tient la Cunsulta (Particulare) di Aleria. C'est la dernière Cunsulta tenue sous son gouvernement. Il écrit au comte Antoniu Rivarola, se plaignant de son état de santé.
En Avril, en Casinca, il inspecte son armée, en compagnie de Lord Pembroke, colonel du 1erRoyal Dragon, et Premier Lord de la Chambre, de l'amiral anglais Smittory, du marquis milanais Fagnani, du chevalier Tancredo et du peintre romain Vincenzo Rotigliardi. Les cinq hommes sont arrivés par L'Isula, et il les reçoit à Muratu. Le peintre fait son portrait.
En Mai, il est dans le Nebbiu, à Muratu, avec 1200 à 1500 hommes. Les troupes corses sont décimées lors de la bataille de Ponte Novu. Après la défaite, il se réfugie à Merusaglia.
Il propose un cessez-le-feu au comte de Vaux. Celui-ci lui répond qu'il se prépare à lui en dicter les conditions. Il fait libérer les prisonniers français de sa campagne précédente, dont il se trouve plutôt embarrassé. Il rejoint son frère Clémente, Francescu de Gaffori et Ghjuvanni Lurenzu de Petriconi à Corti.
N'ayant pu convaincre les habitants de Corti de défendre la ville, il laisse celle-ci à la garde de Francescu de Gaffori, et se replie sur Vivariu. Il y attend Ghjacumu Petru Abbatucci.
En Juin, il quitte Vivariu dans l'intention de se rendre à Porti Vechju. Une colonne française, 14 compagnies, part de Corti vers Vivariu, pour l'en chasser.
Il devient fugitif, jusqu'à Porti Vechju, où l'attendent déjà deux vaisseaux anglais, Le Vermouth et Le Rachel. Il passe par Bucugnà, puis Bastergà, où la population lui est acquise.
Les Capipopuli lui conseillent de quitter l'Ile, la plupart des Corses ayant fait leur soumission aux Français. Il décide d'abandonner la Corse, avec l'espoir d'y revenir un jour. Il poursuit sa fuite par Zicavu. Il arrive à Quenza, où il est accueilli par le capitaine Oraziu di Quenza, un de ses fidèles. Ce dernier décide de l'accompagner jusqu'à Porti Vechju.
Il passe par Zonza, et arrive à Porti Vechju, dans la maison de Roccu Francescu Colonna de Cesari Rocca, où il loge. De là, il s'embarque sur Le Vermouth, son frère Clémente et 340 Naziunali, sur Le Rachel. Les Français, à bord de deux chebecs ancrés à quelques encablures, ne s'opposent pas à leur départ.
Il débarque à Livourne, où il loge dans la demeure du consul anglais Sir John Dick, et où de nombreuses personnalités, dont Lord Pembroke et le comte Antoniu Rivarola viennent lui rendre visite. Puis il quitte Livourne pour Florence. Là, il obtient du Grand Duc de Toscane, l'hospitalité pour lui et ses compagnons.
En Juillet, avec le père Bonfigliu Guelfucci, il décide de prendre le chemin de l'Angleterre, où il est l'invité du Roi Georges III. Par Bologne, il rejoint Mantoue où il est reçu par l'empereur Joseph II d'Autriche. Il quitte Mantoue pour Vérone.
En Août, après être passé par Vienne, il arrive à Munich. Il est à Francfort, où il rend visite à Johann Wolfgang Goethe.
En Septembre, il arrive à La Haye, où le peintre français Sophie Caron peint son portrait. Il quitte la Hollande pour l'Angleterre. Il y débarque à Harwich. Puis, il part pour Londres. Avec lui toujours, le père Bonfigliu Guelfucci et Antoniu Gentili.
Dés son arrivée dans la capitale anglaise, il reçoit la visite de James Boswell.
En Septembre, ce dernier le présente à l'écrivain Samuel Johnson. Le Duc de Grafton, premier ministre, lui obtient une pension de 1200 livres par an.
En Avril 1770, l'impératrice Catherine de Russie lui écrit une lettre lui témoignant de son amitié.
En 1773, il rencontre l'écrivain anglais James Beattie.
En Octobre 1776, il reçoit, le député Bonaventura Benedetti qui vient lui plaider (en vain) le rapprochement de la Corse et de la France.
En Juin 1778, il adhère à la Thatched House Tavern (ou la Loge des Sept Muses) une loge maçonnique anglaise qui réunit les artistes et les membres de la noblesse.
En Février 1779, il est élu membre du Grand Chapitre de l'Arche Royale, dans la Franc-maçonnerie.
En 1781, la France, étant en guerre contre les Anglais en Amérique, manque d'argent. Il écrit à son cousin Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, réfugié en Toscane depuis Ponte Novu:
Le bruit court que la France demande de l'argent à la République de Gênes et lui propose de reprendre la Corse.
En 1788, à Turin, l'auteur italien Vittorio Alfieri lui dédie sa tragédie Timoleone.
En Octobre 1789, il écrit à l'abbé Palmieri.
En Novembre, il écrit à l'abbé Antoniu Andrei pour l'informer de son éventuel retour en Corse:
La liberté de la Patrie est mon unique but; et je ne souhaiterais rien de plus que de l'assurer sous la protection d'une aussi grande Nation. Apprenant le vote de l'Assemblée Nationale Constituante Française concernant l'intégration de la Corse à la France, il écrit à Antoniu Gentili pour lui demander de remercier tous ceux qui ont été à l'origine de cette résolution.
En Décembre, il écrit aux deux députés de la Corse à l'Assemblée Nationale Constituante:
C'est avec un transport de joie bien vive que j'ai appris ce que l'Assemblée nationale Constituante a fait pour ma Patrie. En admettant la Corse parmi les provinces de France, elle a trouvé le moyen infaillible d'attacher les habitants de cette île au gouvernement français; en faisant rentrer dans cette île mes compatriotes expatriés, elle a attaché à la Constitution un nombre considérable d'individus qui la défendront jusqu'à la dernière goutte de leur sang.
Les décrets que l'Assemblée Nationale Constituante vient de passer nous rendent enfin la justice qui nous était due, et en effaçant les torts que nous avions reçus par suite d'une aveugle politique ministérielle, font l'éloge le plus beau de l'équité et de la sagesse du corps auguste qui les a dictés…
A Antoniu Gentili (qui est à Paris, sur le point de regagner la Corse):
Quelle que soit la main qui donne la liberté à notre Patrie, je la baise avec toute sincérité de zèle et d'empressement. Nous n'avons eu que trop de guerres et de désastres, et il semble que l'effusion de sang sera dédommagée par la paix et la liberté. Nous ne pouvons rien désirer de plus.
Et encore: La constitution anglaise, si elle a quelque défaut, on peut facilement y remédier au jour le jour; les Français voudraient tout faire en une seule fois, et ils n'ont rien fait jusqu'ici qui ne puisse aussitôt se défaire.
En Janvier 1790, il écrit à l'abbé Antoniu Andrei pour lui confirmer son intention de revenir en Corse, quand son gouvernement sera parfaitement stable, pour y vivre d'une manière retirée, avec les petits moyens financiers dont il disposera.
En Février, les délégués des six juridictions du Diquà, réunis à Bastia, dans l'église de La Cuncezzione, lui écrivent une lettre pour lui demander son retour. Quatre députés sont élus pour se porter à Londres chez lui.
En Mars 1790, à Londres, James Boswell organise un banquet d'adieu en son honneur avant son départ pour la France. Il quitte Londres pour Paris. Dans une lettre, il remercie le Roi d'Angleterre Georges III pour son accueil pendant ces années d'exil.
En Avril, il est reçu triomphalement à Paris par le marquis de La Fayette et Maximilien de Robespierre. Ses paroles sont:
j'ai laissé ma Patrie réduite à l'esclavage, je la retrouve libre. Que pourrais-je désirer d'autre ?
Il écrit à James Boswell: les Français méritent d'être libres et, pour certains d'entre eux d'avoir leur nom dans les Vies, de Plutarque.
Il est présenté au Roi de France Louis XVI par Antoniu Cristufaru Saliceti.
Il écrit à Tomassu Arrighi, colonel de la Garde Nationale à Corti, et lui fait le compte rendu de la réception du Roi de France:
J'ai lieu d'être content des Français comme je le fus des Anglais.
Il écrit au père Leonardu Grimaldi: Nous serons libres et heureux si nous le désirons; il faut abandonner l'esprit partisan et intéressé.
Puis il est reçu à l'Assemblée Nationale Constituante. Là, il jure obéissance et fidélité au peuple français, au Roi de France et aux décrets de l'Assemblée Nationale Constituante:
Messieurs, ce jour est le plus heureux et le plus beau de ma vie. Je l'ai passée à rechercher la liberté, et j'en vois ici le plus noble spectacle. J'ai quitté ma patrie asservie, je la retrouve libre : je n'ai plus rien à désirer… En retournant dans ma patrie, mes sentiments ne peuvent pas vous être douteux. Vous avez été généreux pour moi, et jamais je n'ai été esclave. Ma conduite passée, que vous avez honorée de vos suffrages, vous répond de ma conduite future. J'ose dire que ma vie entière a été un serment à la liberté, c'est déjà l'avoir fait à la constitution que vous établissez. Mais il me reste à le faire à la nation qui m'adopte, et au souverain que je reconnais, c'est la faveur que je demande à l'Auguste Assemblée.
Il est reçu par Maximilien de Robespierre à la Société des Amis de la Constitution. Celui-ci lui s'adresse à lui en ses termes:
Vous avez défendu la Liberté dans un temps où nous n'osions l'espérer, vous avez souffert pour elle, vous triomphez avec elle et votre triomphe est le notre. Unissons-nous pour la conserver toujours.
Il écrit à James Boswell et lui confirme qu'il est reçu en France d'une manière aussi généreuse que celle dont il avait bénéficié en Angleterre.
En Juin, il quitte Paris pour la Corse, via Lyon, Tournon, Valence, Aix, Marseille et Toulon.
Partout, les populations applaudissent celui que les gazettes appellent le Washington Corse. Il séjourne à Lyon. A Aix en Provence, il est rejoint par Ghjuseppu Buonaparte et Carlu Andria Pozzo di Borgu.
En Juillet, il est à Marseille, qu'il quitte pour s'embarquer à Toulon. Il arrive en Corse. A cause du mauvais temps, il débarque en rade de Santa Maria, au nord de Macinaghju. De là, il reprend la mer pour Bastia.
Accompagné de Petru Paulu Colonna de Cesari Rocca et des autres députés corses, il débarque à Bastia. Il y est reçu triomphalement par la population et le maire de la ville Ghjuvan Battista de Caraffa. Il décide de résider chez son frère Clémente. Le Comité Supérieur de Bastia au complet, le Vicomte Armand Charles de Barrin et tous les dirigeants civils et militaires de l'Ile lui rendent visite.
Sur son intervention, Francescu de Gaffori est expulsé de Corse, et autorisé à s'embarquer pour Toulon. Puis, de Bastia, il adresse une lettre circulaire à ses compatriotes.
En Août, le bruit court, à l'Assemblée Nationale Constituante, démenti par Antoniu Cristufaru Saliceti, qu'il veut soumettre la Corse aux Anglais.
En Septembre, à Orezza, il assiste à la première Assemblée Provinciale Electorale qui se tient dans le couvent de San Francescu. Il s'y voit confier le commandement de la Garde Nationale et la présidence du Directoire Départemental (Conseil Général). Il écrit une lettre pour l'Assemblée Nationale Constituante dans laquelle il déclare à nouveau la satisfaction des Corses de faire partie de l'empire français. L'Assemblée Provinciale Electorale lui propose à de lui élever une statue et de lui verser une rente de 50000 livres. Il refuse et la statue et la rente. La statue est décrétée quand même.
En Octobre, à l'Assemblée Nationale Constituante, il est accusé par le député Matteu de Buttafuoco pour sa mauvaise gestion administrative, et d'être un agent de l' Angleterre. A Bastia, lors de la réunion du Conseil Général, il propose de réformer l'administration et l'économie de l'Ile.
En Janvier 1791, Matteu de Buttafuoco publie un pamphlet contre lui sous le titre de Carattere e condotta politica di Pasquale Paoli, qui condamne sans appel sa politique machiavélique, et qui le traite de vieux renard qui a perdu son poil, mais non sa malice.
En Mai, il est à Aiacciu.
En Juin, à Corti, dans le couvent de San Francescu, lors de la session extraordinaire du Conseil Général réunie après les émeutes de Bastia, il décide de suspendre la municipalité de la ville, sauf le maire Ghjuvan Battista de Caraffa, qui, souffrant, n'a pas participé aux troubles, et de dérouter les courriers réguliers sur San Fiurenzu. Corti devient le nouveau chef-lieu du Département, ainsi que le siège de l'unique évêché constitutionnel de la Corse. Avec quatre commissaires, assistés d'une imposante force militaire, il décide de se rendre à Bastia pour y rétablir l'ordre. Il arrive à Bastia à la tête de 6000 à 7000 gardes nationaux, recrutés dans l'intérieur de l'Ile.
Les membres de la municipalité de la ville et son procureur sont désignés à l'Assemblée Nationale Constituante comme coupables de lèse nation, et sont arrêtés. La population de Bastia est désarmée et soumise, par les gardes nationaux, à des brimades, des exactions et des arrestations.
En Juillet, à Corti, lors de la suite de la session extraordinaire du Conseil Général, il décide que toutes les dépenses inhérentes aux derniers troubles de Bastia, dont la nourriture de la troupe, seront entièrement supportées par la population de la ville. C'est, pour les gardes nationaux, l'époque de la Cucagna di Bastia. Il transfère officiellement le chef-lieu de Bastia à Corti ainsi que l'évêché.
En Août, il écrit à Ghjuseppu Buonaparte au sujet de la lettre écrite par son frère Nabuliu contre Matteu de Buttafuoco:
Elle aurait fait plus grande impression si elle avait dit moins et si elle avait montré moins de partialité.
En Septembre il préside la Deuxième Assemblée Provinciale Electorale, à Corti.
Le 29 Novembre, il écrit à Bonfigliu Guelfucci: J'estime nécessaire une secousse pour assurer la Constitution et savoir à qui nous pouvons nous fier et de qui nous avons à craindre…
A Valle di Rustinu, où a lieu le dernier baptême au baptistère de Santa Maria di Riscamone, il est le parrain d'un enfant baptisé Luiggi.
En Janvier 1792, il écrit à l'abbé Antoniu Andrei: Cuore in fronte e strada dritta ! (le cœur haut, marche droit !).
En Février, il est à Munticellu, où il se repose (de sciatique et de mots de reins).
En Mars, Antoniu Cristufaru Saliceti réclame sa présence au Directoire du Département à Corti.
Le 27 Mars, de Munticellu, il écrit à Petru Paulu Colonna de Cesari Rocca:
L'ami Saliceti a les meilleures intentions, mais il ne connaît pas le caractère de notre peuple… Je n'ai pas d'inimité contre lui parce que je l'aime comme un fils… mais il devrait prendre garde à ne plus couvrir les actions de ces jeunes gens qui n'ont pas la plus petite expérience de la politique… Je crois qu'il nous convient peu de nous mêler de ces histoires…
En Avril, à Aiacciu, lors d'une émeute, la Garde Nationale intervient au canon et à la mitraille. Il rend Nabuliu Buonaparte et Ghjuvan Battista di Quenza responsables des événements, et les convoque à Corti. Après les avoir sérieusement réprimandés, il fait muter leur bataillon à Corti.
Il écrit à la Convention: Je m'éloignerai sans murmure du pays natal qui a honoré ma vie et mon nom…
Il est à Corti pour reprendre la direction des affaires du Département.
Le 12 Avril, il écrit à Petru Paulu Colonna de Cesari Rocca: Les Gardes Nationales, si elles avaient été bien organisées, nous n'en aurions rien à craindre; mais ils ont voulu en faire un corps de Prétoriens… ces bataillons volent l'argent, et les désordres qu'ils commettent sont imputés à la Nation, alors que pour la plus grande part ils ne sont que le rebut du pays…
En Septembre, à la Troisième Assemblée Provinciale Electorale qu'il préside, il demande à renouveler toute l'administration du Département.
Le 11 Septembre, il est nommé lieutenant général de la 23ème Région Militaire. Il est chargé de préparer l'attaque contre la Sardaigne, décidée par le Conseil Exécutif de l'Assemblée Législative Nationale.
En Décembre, il soutient Carlu Andria Pozzo di Borgo, nommé Procureur Général Syndic du Département de la Corse, en remplacement de Antoniu Cristufaru Saliceti. Il prend clairement ses distances avec les partisans corses de la Révolution, qui engagent contre lui une campagne de dénigrement, qui sera reliée à Paris par le Parti de la Montagne.
En Janvier 1793, en désaccord avec l'expédition de Sardaigne, en temps que lieutenant général de la 23ème Région Militaire, il en confie le commandement des opérations à Petru Paulu Colonna de Cesari Rocca.
En Février, dans une lettre adressée au Club Patriotique de Toulon, et inspirée par Lucianu Buonaparte, Bartulumeu Arena l'accuse de favoriser, par une incurie délibérément voulue, les menées des ennemis de la liberté, et lui impute l'échec de l'expédition de Sardaigne.
En Mars, le consul anglais de Livourne l'informe que le Roi d'Angleterre Georges III est prêt à placer la Corse sous sa protection. Vieilli, il est de plus en plus contesté par Bartulumeu Arena.
Lucianu Buonaparte ne le ménage pas plus que Carlu Andria Pozzo di Borgo, en les dénonçant tous les deux au Club Patriotique Toulonnais comme les ressorts principaux de la conspiration contre le peuple. Les Marseillais l'accusent à la tribune de la Convention. Antoniu Cristufaru Saliceti en fait de même.
Les Commissaires de la République lui demandent de venir se justifier à Toulon. Prétextant son grand âge et ses infirmités, il refuse. Le Conseil général de la Corse et le Directoire écrivent à la Convention pour protester de son dévouement et le protéger des accusations menées contre lui.
En Avril, à la Convention, il est accusé de livrer la Corse aux Anglais. Il est accusé par le député Escudier d'être un traître et un tyran. Sur proposition des députés, un décret prononce sa Translation à la barre de la Convention, ainsi que pour Carlu Andria Pozzo di Borgo.
Il reçoit Antoniu Cristufaru Saliceti à Corti. Ce dernier lui demande de ne pas entrer en rébellion ouverte et se rendre à Bastia. Il temporise. Il est déchu de son commandement au profit de Raffaelle de Casabianca, qui est nommé général de division. Les Commissaires de la République reçoivent l'ordre de l'arrêter. Il écrit à la Convention: …Certes je ne suis pas un ingrat, mais je ne suis pas un parjure…
En Mai, à Corti, il reçoit avec la plus grande sévérité Nabuliu Buonaparte en fuite d'Aiacciu. A la Cunsulta Straudinaria di Corti, il exprime sa fidélité à la République, et les délégués lui renouvellent leur confiance.
Son mot d'ordre est: Tremate Oppressori. La Liberta o la Morte.
En Juin, un décret de la Convention concernant son arrestation, casse le décret du 2 Avril, décidant ainsi de surseoir à l'application de la mesure de Translation. La Convention prend pour motif les mouvements des flottes britannique et espagnole en Méditerranée.
En Juillet, la Convention déclare nulle la Cunsulta Straudinaria di Corti, et le considère hors la loi et traître à la République. Il gouverne la Corse intérieure, tandis que les ports restent fidèles à la République.
En Août, il prend les premiers contacts avec les Anglais: il écrit à Samuel Hood, le vice-amiral de la flotte britannique en Méditerranée, afin de placer la Corse sous la protection du Roi d'Angleterre Georges III.
En Septembre, il s'adresse au Roi d'Angleterre Georges III: J'implore au nom de mes compatriotes l'appui de vos armes. Il s'adresse également au Premier Ministre William Pitt, à nouveau à Samuel Hood, et au ministre anglais à Gênes, les assurant que la liberté de sa patrie a toujours été son unique préoccupation, l'objet de ses travaux et la règle de sa conduite publique.
Il est à Petralba, puis à Muratu (pour organiser l'arrivée des Anglais en Corse ?).
En Décembre, les négociations entre avec les Anglais n'en finissent pas. Ces derniers exigent une soumission complète à Georges III, alors que lui ne demande qu'une protection de nation à nation.
En Janvier 1794, Samuel Hood envoie deux officiers anglais afin de le rencontrer. Il écrit alors à ce dernier, en anglais: La Corse se place sous la protection du Roi d'Angleterre Georges III.
De Hyères, Samuel Hood suggère qu'une convention soit signée entre Sir Gilbert Elliot, le commissaire plénipotentiaire du gouvernement anglais, et lui, en attendant l'acte définitif de transfert de souveraineté de la Corse à Roi d'Angleterre Georges III. Avec deux autres officiers anglais, Gilbert Elliot débarque à L'Isula.
Il le reçoit à Muratu. En quelques jours, l'accord est trouvé: L'Angleterre va prendre possession de l'Ile.
En Février, à San Fiurenzu occupé par les Anglo-Corses, il organise l'investissement de Bastia.
En Avril, il est à Furiani. Il échange des lettres avec Samuel Hood et Sir Gilbert Elliot: Les Anglais doivent faire procéder à une consultation populaire, car sa Majesté Georges III est décidée à ne rien conclure sans le libre et général consentement du peuple corse.
En Mai, il écrit un manifeste à ses compatriotes (Il Generale de Paoli ai suoi compatriotti) dans lequel il annonce ses projets d'union de la Corse et de l'Angleterre.
En Juin, il préside la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve son action et se prononce pour la rupture avec la France.
Elle décrète unanimement que tout lien politique et social qui les avait auparavant réunis à la France sera rompu. Elle révoque formellement tous les pouvoirs et commissions donnés autrefois pour représenter le peuple corse en France et auprès de la Convention, et toute autre autorité passée ou présente et de quelque nature que ce soit.
La Cunsulta propose de lui décerner le titre de Fundatore e Ristauratore di A Naziunale Liberta, et qu'un buste en son honneur soit érigé dans la salle des sessions du Parlement.
En Octobre, lui qui pouvait logiquement prétendre au titre de Vice-roi de Corse, il est délibérément écarté du pouvoir. Le Roi Georges III lui attribue une rente viagère de 2000 livres sterling, envisage son retrait des affaires et son rappel à Londres.
En Février 1795, il est retiré à U Munticellu, et n'assiste pas à la Première session du Parlement Anglo-Corse, qui se tient à Bastia, en l'église de La Cuncezzione.
Il est tout de même élu Président du Conseil d'Etat (mais il refuse cet honneur) par les députés Paolistes. Un buste de lui est inauguré.
En Mai, il est à Bastia où il rencontre le Vice-roi de Corse Sir Gilbert Elliot. Il lui fait part de son désaccord et de son intention de quitter la Corse.
En Juillet, à Aiacciu, au cours d'une réception à l'hôtel de ville offerte au Vice-roi de Corse Sir Gilbert Elliot par la Municipalité, son buste est endommagé par ses adversaires.
En Août, au sujet de Sir Gilbert Elliot, qui demande son rappel en Angleterre, il écrit qu' il ne voit et ne sent que ce que lui font voir et sentir les gens qui ont intérêt à le tromper...
En Septembre, Sir Gilbert Elliot décide de précipiter son départ. Il lui fait savoir que le Roi d'Angleterre Georges III le rappelle auprès de lui à Londres. Il s'incline, et accepte de partir.
En Octobre, de Merusaglia, il écrit à Petru Ordioni, pour l'informer de son intention de se rendre à Londres. Il fait route pour Londres. Son bateau, parti de San Fiurenzu, fait voile sur Livourne.
En même temps que lui, son ami, le lieutenant colonel Moore, est obligé de quitter la Corse. Les habitants de Merusaglia et de Pastureccia vident ses maisons pour soustraire à l'ennemi français documents et objets précieux.
En Avril 1797, de Londres, il écrit à Antoniu Padovani que la paix ne lui paraît pas lointaine et que la Patrie pourra jouir de sa liberté.
En Juillet, il écrit encore à Antoniu Padovani qu'il craint des représailles sur sa sœur Maria Chjara (il lui conseille de rentrer dans un couvent), sur la maison de ses neveux (Dionisia, Emmanuele et Pasquale dit Petrinu), et qu'il espère que ses propres écrits seront épargnés.
Le peintre Sir Thomas Lawrence exécute un portrait de lui, commandé par la poétesse anglaise Harriet Lee.
En 1799, de Londres, il écrit à Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, qui émigré est à Florence, qu'il faut faire la paix dans l'Ile, et qu'il craint que l'on tente encore une autre insurrection, style A Crucetta, laquelle risquerait d'être fatale aux Corses.
En 1800, il écrit à nouveau à Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, à Florence, et il réaffirme qu'une autre imprudente insurrection ruinerait l'Ile:
Ses habitants seraient envoyés peupler Cayenne. Il écrit à l'abbé Poletti, à Rome, qu'il est normal qu'il soit exclu de l'amnistie, et ne se plaint pas de Nabuliu Buonaparte. Puis, toujours à Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, il commente l'insurrection de A Crucetta de 1797.
Il désapprouve les nouvelles insurrections en Corse. Il écrit à Antoniu Padovani ses appréhensions et ses espérances en Nabuliu Buonaparte qui ne peut maltraiter ses compatriotes alors qu'il est libéral avec les Français. Il signale qu'en Angleterre, si l'on regrette d'avoir abandonné la Corse, on dit qu'elle est ingouvernable et peu importante. Il devient membre de la loge maçonnique aristocratique Prince of Wales n°259, très fermée, qui groupe des personnalités de qualité.
En Juin 1801, il écrit à Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, à Florence, pour l'informer qu'il voudrait que les Corses restent tranquilles pour ne pas donner au nouveau commissaire (Miot de Melito) l'occasion d'abandonner la tolérance dont il semble faire preuve. Nouvelle lettre, en Septembre, dans laquelle il cite le prêtre Don Luigi et où il indique qu'il aspire à la paix générale en Corse.
En Mai 1802, il adresse un courrier à l'abbé Ghjuvan Battista Giovanetti, dans lequel il dit avoir appris avec plaisir les bonnes dispositions du gouvernement français pour promouvoir le bien de l'Ile.
En Juin, nouvelle lettre à Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, à Florence, dans laquelle il s'inquiète de l'instruction de ses neveux Dionisia, Emmanuele et Pasquale, dit Petrinu.
En Septembre, de Bristol, nouveaux courriers à l'abbé Ghjuvan Battista Giovanetti, dans lesquels, entre autres, il voudrait que soient sauvés ses écrits et l'épée qui lui venait de Prusse, pour qu'ils soient déposés dans le coffre de la confrérie de Merusaglia. Il voit les Corses profiter de l'exemple de l'industrie française, il se réjouit des écoles et des collèges... La liberté fut l'objet de nos révolutions; or, on en jouit maintenant dans notre île; qu'importe de quelles mains elle nous vienne ?
En Octobre, c'est de Clifton, qu'il écrit à Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, à Florence, pour lui demander de voir souvent sa nièce Dionisia. Il s'inquiète encore de l'éducation de ses neveux Emmanuelle et Pasquale, envoyés en Italie. Il parle aussi de l'héritage qu'il leur lèguera.
En Décembre, il lui demande encore de lui confirmer que sa nièce Dionisia reçoit une bonne éducation chez les religieuses. Il préférerait également voir ses neveux étudier en France. Il l'informe des frais qu'il engage pour leur éducation. Il lui demande de conserver cette lettre car elle pourra servir comme étant son ultime volonté.
En Juillet 1803, il écrit, de Londres, à l'abbé Poletti, pour lui donner des nouvelles de sa santé.
En Août, il informe Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, à Florence, de ce qui doit être enseigné (écriture, mathématiques) à l'école normale du Rustinu.
En Avril 1804, il dicte son premier testament, qu'il fait déposer aux archives du diocèse de Canterburry. Il laisse des instructions et des rentes relatives à l'instruction publique en Corse (à Corti et Rustinu).
Il lègue ses biens de Corse à ses nièces, les filles d'Antoniu Leonetti, quelques serviteurs (Ghjacumu Orsi, Ghjuseppe Ciaccaldi, Ghjuvan Battista Graziani) et amis dont son beau-frère Ambroghju Franceschetti, et Francescu Pietri.
Il cite aussi les descendants d'Ignaziu Dumenicu Baldassari et Filippu Masseria...
En Novembre, il écrit de sa main, en Italien, un nouveau testament qui confirme le premier, et qui est également déposé aux archives du diocèse de Canterburry.
En Mars 1805, il rajoute deux codicilles à ce testament. Il porte celui-ci à la connaissance du préfet du Département du Golu, Antoniu Ghjuvanni Pietri.
En Mars 1806, il écrit à Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, à Florence, pour lui parler à nouveau de l'avenir de sa nièce Dionisia.
En Août, Antoniu Ghjuvanni Pietri, préfet du Département du Golu, transmet à Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, la réponse qu'il lui a faite concernant son legs pour les établissements de Corti et du Rustinu.
En Octobre, il informe Ghjuseppu Ottavianu Nobili Savelli, à Florence, de la position du Gouvernement sur son legs pour les établissements de Corti et du Rustinu. Ce n'est pas une fin de non recevoir, mais ce n'est pas non plus la promesse d'une réalisation rapide de ses projets.
Il décède à Londres le 5 Février 1807. Il est enterré au cimetière de Saint Pancrace (Old Saint Pancras). Sous son buste, effectué par le sculpteur anglais John Flaxman, une plaque gravée commémore ses mérites.
En Septembre 1889, sa dépouille mortelle, ramenée de Londres, est inhumée dans sa maison natale, à La Stretta di Merusaglia.
PAOLI Pascal: (1752-1800)
Né à U Viscuvatu. Médecin militaire. Diplômé de la Faculté de Rome.
Chirurgien-major au 15ème Bataillon d'Infanterie Légère Corse en 1793. Affecté à la 15ème demi-brigade, à Toulon, en 1794.
En 1796, il rejoint l'Infanterie Légère dans l'Armée d'Italie. Chirurgien des Hôpitaux de Corse de 1798 à 1799.
Il décède à Villefranche (Alpes-Maritimes) en 1800.
PAOLI Paul Félix Fabrice:
(1972-2023)
Né à Bastia.
Gérant de plusieurs sociétés actives dans le secteur de l'immobilier. Militant nationaliste.
Il est assassiné en 2023, sur le parking de son établissement de plage, situé à U Poghju Mezana, touché par quatre projectiles d'arme de poing.
PAOLI Paulu Francescu:
(1747-?)
Né à Ped'Orezza. Militaire.
Volontaire dans la Légion de Sionville en 1768.
Caporal à la Légion Corse en 1769. Sous-lieutenant au 3ème Bataillon de Chasseurs en 1792.
Il devient capitaine à la 11ème Demie Brigade de Ligne en 1795.
Il perd l'oeil droit en 1793 à la bataille du Moulinet (Italie). Il participe à la campagne d'Amérique en 1781 et 1782.
Il est fait prisonnier par les Autrichiens lors de la campagne d'Italie en 1796.
Retraité en 1803, il se retire à Pied'orezza où il fait construire une maison sur laquelle figure une plaque a son nom.
PAOLI Paul-François: (né en 1959)
Né à Marseille. Originaire de Canari.
Journaliste (Le Figaro, La Revue des deux mondes, Spectacle du Monde, Famille Chrétienne...). Chroniqueur. Essayiste. Philosophe. Ecrivain.
Auteur de Je suis corse et je n'en suis plus fier (2005),
Nous ne sommes pas coupables, assez de repentance (2006),
La Tyrannie de la faiblesse (2010),
de Les Romans de la Corse (avec sa soeur Angèle Paoli, 2012),
Quand la Gauche agonise: La République des bons sentiments (2016),
La France décapitée: Retour sur une médiocrité béate, avec Ange Mathieu Mezzadri, (2017),
L'imposture du vivre ensemble de A à Z (2018)...
Une histoire de la Corse française en 2023...
PAOLI Paulu Francescu:
(1747-?)
Né à Orezza.
Engagé volontaure dans la Légion de Sionville en 1768, il participe à la campagne de Corse en 1768 et 1769.
Caporal à la Légion Corse en 1769, sergent en 1772.
Fourrier au Régiment Royal Corse en 1777.
Il participe à la campagne d'Amérique en 1781 et 1782. Sergent major en 1791.
Sous-lieutenant au 3ème Bataillon de Chasseurs en 1792. Il perd l'oeil droit à la bataille du Moulinet (Italie) en 1793.
Lieutenant à la 3ème Demi-Brigade d'Infanterie Légère en 1794.
En 1796, lors de la campagne d'Italie, il est fait prisonnier par les Autrichiens.
Il se retire dans ses foyers en 1799. et est admis à la retraite en 1803.
PAOLI Paulu Maria:
(1700-?)
Né à Ville di Parasu. Très renommé pour ses connaissances en jurisprudence. Proche de Simone de Fabiani.
Colonel de l'armée du Roi Théodore, il dirige l'assaut contre Calinzana, en 1736, où il reçoit le titre de comte.
A la mort de Simone de Fabiani, il lui succède comme vice-président et général de Balagna.
En Janvier 1743, il est contacté pour préparer le retour du Roi Théodore 1er.
En Juin 1744, à la Cunsulta di Corti, où le Roi Théodore 1er est à nouveau désigné comme chef de la Corse, il est le représentant de la piève de Balagna.
En Novembre 1763, à la Cunsulta Generale di Sartè, il est élu député de la piève de Balagna.
PAOLI Petru Paulu:
(dix-huitième siècle)
De Fuzzà. Ancien partisan du gouverneur Giovanni Giacomo Grimaldi.
En Novembre 1763, Pasquale Paoli est le parrain de sa fille.
En Novembre 1768, il s'active à former un Parti Français dans le Dilà.
PAOLI Pierre:
Militant nationaliste. Membre de Accolta Naziunale Corsa (ANC).
Arrêté en 1991, il est libéré en 1992, toutes poursuites contre lui étant arrêtées.
PAOLI Pierre-Baptiste:
(?-1870)
Originaire de L'Isulacciu di Fiumorbu.
Sergent-major. Il est tué en 1870, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Son nom figure sur le Monument aux Morts de la commune de L'Isulacciu di Fiumorbu.
PAOLI Rachel:
Auteure de L'Ile aux légendes, contes insulaires pour enfants (2012).
PAOLI Raoul: Voir SIMONPAOLI Jacques-Marie Lucien Raoul.
PAOLI Saveriu:
(1886-1941)
Né à San Martinu di Letia. Instituteur. Ecrivain et poète. Corsiste.
En 1911, il publie Poèmes Villageois.
En 1913, il publie Poèmes.
En 1914, il publie Poésies diverses.
En 1914, avec Ghjacumu Santu Versini, il fonde la revue A Cispra, (antologia annauale), considérée comme le manifeste du nationalisme corse, politique et littéraire.
Il développe l'idée d'autonomie. Prisonnier en Allemagne durant la Première Guerre Mondiale.
En 1928, il publie Corsica ! Isula sviata....
En 1937, plusieurs de ses textes et poèmes sont publiés dans A Muvra.
PAOLI Serge:
(né en 1956)
Originaire de Castagniccia. Professeur de géographie. Ecrivain.
Auteur de L'Astre dévoré (2006),
Les Falaises mortes (2008)...
PAOLI Stéphanie:
Originaire d'Aiacciu. Artiste peintre (pastels, aquarelles, fusain, huiles, collages...).
PAOLI Xavier:
(né en 1948)
Né à Aiacciu. Fils de Marc.
Musicien (piano, guitare, saxo, accordéon, banjo, mandoline...). Chef de la musique municipale d'Aiacciu depuis 1987.
Directeur de l'Ecole Nationale de Musique d'Aiacciu.
Il enregistre plusieurs albums, dont Ultima Strinta, qui reprend des samba, valses, pasos, chacha, polka, tangos et boléros bien connus.
PAOLI di TAGLIU: Voir PAOLI Anton Battista.
PAOLI-BOURGEOIS Davia:
(née en 1983)
Née à Bastia. Animatrice de radio et de télévision (Radio Corti Vivu, Corsica Radio, France3 Corse, Via Stella, RCFM...).
Elle collabore à la revue culturelle semestrielle Fora !, à l'hebdomadaire La Corse votre Hebdo, au mensuel Corsica...
Créatrice de la chaine Ajaccio TV en 2014.
PAOLINI Christobal Jean Gabriel:
(1902-1978)
Né à Mascara, Oran (Algérie). Originaire de Cavru.
Commissaire du Gouverment au Ministère des Affaires Etrangères. Interprète civil en 1923. Inspecteur des Habous du Maroc.
Contrôleur des Juridictions Chérifiennes. Diplômé de l'Institut des Hautes Etudes Marocaines. Breveté de langue arabe. Etudes berbères.
Membre du conseil de la Ligue de Football Association du Maroc (vice-Président de la Ligue du Nord).
Président de l'Olympique Marocain et de l'Union Sportive de Fès.
Chevalier de la Légion d'Honneur. Médaille d'argent de l'Education Physique. Médaille Coloniale. Officier d'Académie.
Commandeur du Ouissam Alaouite. Officier du Nicham Iftikhar.
PAOLINI Dominique (Dumè)
Originaire de Pedicorti. Sculpteur. Plasticien.
PAOLINI François
(né en 1969)
Maire de Ghjunchettu depuis 2014.
PAOLINI François-Marie:
(1860-1941)
Né à Calinzana. Ecclésiastique. Franciscain. Il fait ses études théologiques à Sienne.
En 1884, il est de retour en Corse, au couvent provincial d'Oletta, puis à celui de L'Isula.
En 1903, il devient postulateur général des causes des saints de l'Ordre, à Rome.
Il mène à bien la clôture des travaux pour la canonisation de San Teofalu di Corti. Ministre provincial de la Corse.
Auteur d'études historiques en latin, italien et français, d'un ouvrage sur Christophe Colomb...
Il décède au couvent de Marcasso, en 1941.
PAOLINI Jean:
(?-1943)
Résistant. Il est fusillé par les Allemands, après avoir été fait prisonnier, lors du combat de Barchetta, en Septembre 1943.
Reconnu Mort pour la France.
PAOLINI Jean:
(1921-2015)
Originaire de Ghisoni.
Préfet de police de Paris de 1973 à 1976 et
de 1986 à 1988.
Grand officier de la Légion d'Honneur. Grand-croix de l'Ordre National de Mérite.
PAOLINI Jean:
(1945-2020)
Originaire de Lumiu. Militant nationaliste. Diplômé de Science-Po. Enseignant. Professeur de Gestion.
Premier adjoint au maire de Lumiu depuis 2014. Vice-président de la Communauté de Communes Calvi-Balagne.
Chevalier des Arts et Lettres. Chevalier de l'Ordre de Palmes Académiques.
PAOLINI Jean-Claude:
Originaire de Bastia. Musicien (batterie). Compositeur. Créateur de pièces musicales pour le théâtre ou pour la danse.
Il travaille pour l'Orchestre Philarmonique de Nice, l'Opéra de Paris, le Ballet Théâtre Espagnol de Madrid...
Il collabore au groupe I Muvrini.
Professeur à l'Ecole Nationale de Musique et de danse de la région Corse, à Bastia.
PAOLINI Jean-Dominique:
(1762-1852)
Né à Ghisoni.
Engagé au Royal-Corse en 1882.
Capitaine en 1795, il est affecté à l'Armée d'Italie de 1796 à 1800.
Chef de bataillon en 1805. Il est blessé à Wagram en 1809.
Nommé major, il sert en Espagne de 1810 à 1814.
Colonel en 1813. Il participe à la campagne de Belgique avec l'Armée du Nord.
Admis à la retraite en 1815, il décède en 1852, à Neuilly-sur-Seine.
PAOLINI Julien:
(né en 1977)
Originaire de U Petrosu. Maître de conférences. Militant nationaliste.
Elu à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017.
Elu maire (avec François Martinetti) de U Petrosu en 2020 (il est maire de 2020 à 2023).
Réélu à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Fà Populu Inseme).
Membre du Conseil Excécutif en charge de l'Agence d'Aménagement Durable, d'Urbanisme et d'Energie de la Corse (AUE) depuis 2021.
PAOLINI Marc Joseph:
(1962-2010)
Né à Bastia.
Expert automobile. Président de l'US Ghisonaccia.
Il est assassiné devant son domicile, à I Prunelli di Fiumorbu, en 2010.
PAOLINI Nonce:
(1949-2024)
Né à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Originaire de Lucu di Nazza et Ghisoni. Diplômé de Sciences Politiques.
Directeur des Ressources Humaines de la chaine de télévision TF1 de 1993 à 2001.
Directeur général délégué de l'entreprise Bouygues Télécom de 2001 à 2007.
Directeur général du Groupe TF1 en 2007.
Président directeur général du Groupe TF1 de 2008 à 2016.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
PAOLINI Pierre-Jean:
(né en 1960)
Maire de Ghisunaccia.
Conseiller général (divers droite) du canton de Ghisoni de 2001 à 2004.
PAOLINI-DECOUT Rémi-François:
(né en 1973)
Né à Aiacciu. Originaire de Pedicorti di Gaghju et Vicu.
Conseiller d'Etat. Nommé recteur de l'Académie de Corse en 2024.
PAOLINI-SAEZ Hélène:
Née à Aiacciu. Docteure en Archéologie. Céramologue en Préhistoire. Directrice du Laboratoire regional d'Archeologie de Corse depuis 2006. Déléguée de la Société Française d'Archéologie.
Co-auteure, avec Kevin Peche-Quilichini de Age de bronze, âge de guerre ? (2024).
PAOLINI-TRAMONI Micheline:
(née en 1926)
D'Aiacciu. Fonctionnaire cadre administrative à la Sécurité Sociale.
Résistante. Militante de la Croix Rouge Française depuis 1944.
Croix de Vermeil de la Croix Rouge Française en 2009.
PAPADACCI Elie: (dix-neuvième siècle)
Prêtre grec de l'église latine de Carghjese. Il fait adopter le rite en latin en 1804.
PAPADACCI Elie:
(1902-?)
Né à Piana. Journaliste. Ecrivain. Secrétaire de l'association Parlemu Corsu (fondée en 1955 avec Petru Rocca).
Historien de Paomia, Carghjese et Vicu.
Auteur de Histoire de Cargèse Paomia, paru en 1967,
de Chroniques de la Corse, paru en 1978,
de Vico et son histoire, paru en 1979,
de Les Bandits corses et leurs légendes, paru en 1979,
de L'Ile de Beauté et ses Poètes, paru en 1984,
de Les bandits corses : honneur et dignité (publié en 1995)...
PAPADACCI-STEPHANOPOLI Nicolas:
(dix-neuvième siècle)
Elu maire de Carghjese en 1835 et 1840.
PAPADACCI-STEPHANOPOLI Nicolas: (1981-2011)
Originaire de Carghjese. Pilote de chasse (escadron Lafayette).
Il se tue lors, d'un accident, à bord de son Mirage 2000 N, en 2011.
Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume.
PAPE Eric: (1870 ou 1879-1938)
Né à San Francisco (Etats-Unis). Artiste peintre américain.
Auteur d'une peinture intitulée Débarquement de Pascal Paoli sur la terre corse, qui représente le moment ou Pasquale Paoli débarque en compagnie de quelques fidèles, le 14 Juillet 1790 à Macinaghju, et
où il aurait prononcé ces mots: O ma Patrie, je t'ai laissée esclave, je te retrouve libre !
PAPE Josiane:
Artiste peintre contemporaine installée à Aiacciu.
Voir le site de Josiane PAPE
PAPI Claude:
(1949-1983)
Né à Porti Vechju. Footballeur emblématique du Sporting Club de Bastia, de 1967 à 1982.
Il effectue toute sa carrière professionnelle à Bastia.
Il participe à l'épopée européenne de son club en 1977-1978.
Trois fois international (1973, 1975 et 1978), il participe à la Coupe du Monde de 1978 en Argentine.
PAPI Ernestu: (né en 1943)
Né à Porti Vechju. Instituteur. Poète et écrivain en langue corse.
Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (U Ventu liatu, 1994).
Auteur de Mamma Natura, La cuisine et la chasse en Corse, Pruverbii di Corsica è d'altro,
Si Diu vole, Tanti paesi, Tanti usanzi, A Verità hè in a Natura, Curcie Famidda chi ùn accendi, Dictionnaire de la Langue Corse...
Auteur, en 2014, d'un Dictionnaire Débutant, Junior, Ado, Français-Corse, Corse-Français.
PAPI Gastone:
Poète et écrivain en langue corse.
Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (L'Omo chi more, 1992).
PAPI Ghjacumu:
Poète et écrivain en langue corse.
Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (Livanti di Spirenza, 1991).
PAPI Ghjuvan Carlu: (né en 1969)
Né à Bastia. Professeur de lettres modernes. Auteur. Compositeur. Chanteur. Poète en langue corse.
Chanteur du groupe Canta u Populu Corsu, qu'il quitte pour créer le groupe Novi en 2006.
Membre co-fondateur, en 2000, de l'association Arapà (Associu pà a Racolta è A Pruduzzioni Artistica), avec Jacques Culioli et Don-Mathieu Santini.
Membre de l'ensemble vocal Cinqui Voci (avec Jacques Culioli, Feli, Petru Guelfucci, et Maï Pesce).
Membre du trio Arapà (avec Jacques Culioli et Don Mathieu Santini).
Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (Stella, 1995).
PAPI Jacques:
Artiste peinre (surréalisme, expressionisme abstrait) installé à Porti Vechju.
PAPI Marcu:
Militant nationaliste. Responsable du MCA de la région de Porti Vechju.
En 1987, il est condamné, pour des raisons purement politiques, à 6 ans de prison, dont 2 avec sursis.
PAPI Mathieu:
(dix-neuvième siècle)
Professeur de langue latine au collège de Bastia.
En 1823, il est membre résident de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
PAPI Raphaël:
(né en 1965)
Originaire de A Campana. Maître de conférence. Physicien.
Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université de Corse depuis 2002.
Président de l'association Via Romana.
PAPILJ Petru Filippu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Porri, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PAPON Maurice:
(1910-2007)
Préfet de Corse délégué dans ses fonctions de 1947 à 1949.
Il décide de lancer en Corse deux campagnes annuelles d'extermination (par DDT) des anophèles et des mouches, tout comme de leurs laves, agents propagateurs de la fièvre paludéenne et des maladies gastro-intestinales.
PAQUEREAU Paul (1871-1950)
Née à Paris. Peintre.
Auteur de Plage de porto (Corse) (1937), une aquarelle sur papier, qui figure au patrimoine du Centre Pompidou.
PAQUIER Patrice:
(né en 1979)
Né à Aiacciu. Journaliste.
Créateur du magazine sportif Corse Sport, en 2008.
En 2009, il organise le match de football Squadra Corsa-Congo.
Animateur de l'émission Prolongations, sur Primavera-TV et Corsica Radio, en 2010.
PARADIS Guilhan:
Botaniste. Agrégé de sciences naturelles. Docteur de 3e cycle (Faculté d'Orsay). Docteur d'État (Université de Bordeaux).
Maître de conférences honoraire de la Faculté des Sciences de l'Université de Corse.
Ses activités de recherche, centrées sur la Corse, ont principalement porté sur la géobotanique et l'écologie des espèces menacées dans les zones littorales.
Ses travaux ont été récompensés en 2003 par le Prix régional de l'Environnement attribué par la DIREN de la Corse.
Membre du conseil scientifique de la revue Stantari.
PARADISI ou TERRANI (de) Monaldo:
(quinzième siècle)
De Terni. Envoyé du pape Eugène IV.
En 1443, il débarque dans l'embouchure du Golu, à E Porraghje, avec soixante hommes; Il déclare l'Ile sujette du Saint-Siège et les Génois usurpateurs. Il est reçu à A Venzulà par Michele de Germani et les Caporali favorables au Saint-Siège.
En 1444, il part en campagne contre le gouverneur Giovanni a Montaldo et ses alliés corses. Il a pour secrétaire Giovanni della Grossa.
En 1445, il prend Chjatra, Serravalle, le Capicorsu, et s'installe à Biguglia. Il essaie de ramener à l'obédience de Rome, toute la Corse et en particulier Calvi, toujours fidèle à Gênes, mais la ville résiste âprement.
Battu, il doit se réfugier à Corti. Le pape Eugène IV le rappelle, et le remplace par Giacopo di Gaeta, l'évêque de Potenza.
PARALITICI Philippe:
(né en 1952)
Originaire de Siscu. Architecte. Photographe.
PARASINI de PAPIA Giovanni:
(?-1474)
Ephémère évêque de Sagone en 1474.
PARAVICINI François Joseph
(né en 1946)
Médecin. Maire de Cannelle depuis 2001.
PARAVICINI Joseph-Marie:
(dix-huitième siècle)
Originaire d'Aiacciu.
Magnificu Anzianu d'Aiacciu en 1732.
PARAVICINI Nicolas Louis:
(1739-1813)
Originaire d'Aiacciu. Petit-fils de Joseph-Marie. Parrain de Jérôme Bonaparte.
En Mai 1769, après la défaite de Ponte Novu, il fait partie d'une délégation, représentant les familles qui s'étaient retirées sur le Monte Rotondu et ailleurs, qui rencontre le comte de Vaux, à Corti, afin de négocier leur soumission.
Elu père du commun en 1779. Membre de la Garde Nationale à Aiacciu en 1792.
En 1793, ses biens sont pillés par les Paolistes.
En 1796, il est à Gênes et participe à l'expédition qui va permettre à la France de reprendre possession de la Corse à la fin du Royaume anglo-corse.
Membre du conseil municipal d'Aiacciu sous l'Empire. Membre du collège électoral, désigné en 1811.
PARDI Paul-Baptiste Guido:
(1920-1944)
Né à Sotta. Pilote. Résistant.
Il est condamné à mort par le Tribunal Militaire Italien.
Pris en charge par le sous-marin Casabianca, il rejoint Alger et, de là, Londres où il dénonce les collaborateurs sur les ondes de la B.B.C.
Il entre au service d'espionnage, le S.O.E. (Spécial Opérations Exécutive) sous le commandement du colonel Buckmaster.
Parachuté en France sur les lignes allemandes, en 1943, il est arrêté, torturé par la Gestapo et déporté à la forteresse de Ravitsch en Silésie, puis au KL Gross-Rosen, à Rogoznica (Pologne), où il décède peu après.
Reconnu Mort pour la France. Médaille de la Résistance.
Une plaque commémorative devant le 42, cours Napoléon à Sartè, évoque la mémoire du Capitaine Pardi ainsi qu'un square qui porte son nom.
PARDINI Aimée:
Ecrivain.
Auteure de Un amour maternel "ai-je tué mon fils ?" (1995), L'innocence, le rêve et le péché (1996), Des sanglots dans le vent (1997)...
PARDINI Gérard:
(né en 1957)
Né à Aiacciu. Haut fonctionnaire. Universitaire. Spécialiste du fonctionnement de l'Etat et des collectivités territoriales.
Auteur d'ouvrages de droit public, il a également été chargé du suivi des Affaires Religieuses au ministère des Affaires Etrangères de 1990 à 1993.
Directeur de cabinet du préfet de Corse Claude Bonnet en 1998.
Il est mis en cause dans l'Affaire des paillotes en 1999.
Il est condamné à deux ans et demi de prison en 2002, puis relaxé.
Auteur de L'Etat en fuite (Un nouvel éclairage sur le dossier corse), paru en 2000,
de Une histoire des fonds secrets, paru en 2002, de
L'Etat et la Corse, la République à l'épreuve, paru en 2003...
PARDON Pierre:
(né en 1941)
Né à Jallieu (Isère). Sculpteur. Il s'installe à Occhjatana en 1969.
Auteur de plusieurs commandes publiques (Sartè, Calvi, L'Isula, Luri, Bastia...).
Prix de la Collectivité Territoriale de Corse en 2008.
Membre de l'association I Culori d'Umani.
PARENT Denis:
(né en 1954)
Né à Cambrai (Nord). Journaliste spécialisé dans le cinéma. Réalisateur. Romancier. Installé en Corse, à Aiacciu, depuis 2004.
Auteur de Perdu avenue Montaigne Vierge Marie (2008),
Un Chien qui hurle (2011), Grand chasseur blanc (2014)...
PARENTI Giovanni:
(1170-1249)
Toscan. Docteur en droit civil et canonique. Compagnon de François d'Assise.
Général des Franciscains de 1227 à 1232.
En 1236, il fonde les premiers couvents d'Observants Franciscains en Corse, à Calvi, Bunifaziu, Nonza, Biguglia, en Castagniccia, en Casinca, dans l'Alisgiani, et dans l'Ornanu, et aussi à Caprara et Monte Raso, en Sardaigne.
Il meurt en Corse, au couvent de l'Ornanu, en 1249.
PARIGGI Maurice:
Fonctionnaire (ER). Maire d'Algaiola de 2001 à 2020.
PARETTY Sébastien:
(?-1773
Né à Santa Riparata di Moriani. Barbier.
En 1771, à Bastia, il est condamné à 9 ans de Galères, pour complicité de prévarication.
Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de Marseille, en 1773.
PARIGI Daniel:
(1959-1999)
Né à Aiacciu. Instituteur.
Animateur radio et de télévision.
Créateur de l'émission Meziornu in Corsica sur FR3 Corse.
Co-auteur de la série télévisée I Storti, en 1995.
Il est tué lors d'un accident de moto en 1999.
PARIGI Paulu Santu: (né en 1966)
Né à Santa Lucia di Mercuriu. Enseignant en langue corse. Militant nationaliste (Femu a Corsica). Militant culturel.
Maire de Santa Lucia di Mercuriu depuis 2001.
Poète-chanteur spécialiste des Chjami e Rispondi.
Il collabore à la revue littéraire A Pian' d'Avretu, de l'association Embiu di Quinci (Figliolu di Guerra, 1994).
Conseiller territorial de 2015 à 2017 (membre de la Commission Permanente).
Elu à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017.
Membre de la Commission Permanente de la Collectivité de Corse de 2018 à 2021.
Président de la Communauté de Commune Pasquale Paoli (CCPP) de 2017 à 2020.
Elu sénateur de Haute-Corse en 2020.
PAROLA Philippe:
(né en 1971)
Né à Marseille. Originaire de Pruprià. Professeur de médecine.
Chef du Service des Maladies Infectieuses Aigûes à l'Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) de Marseille.
PARRENS Louis: (1904-1993)
Né à Paris. Artiste peintre (paysages).
Il adresse au Salon des Artistes Indépendants de 1942 une peinture intitulée Un coin de Barbicaja (Corse),
et à celui de 1945, Un Paysage corse.
PARROCCHETTI Jean-Pierre:
(né en 1965)
Né à Aiacciu.
Docteur en Psychologie. Psychologue-Consultant en RPS (risques psychosociaux). Enseignant à l'Université de Corse.
Auteur de Dans la fureur (2023).
PARSI Caroline:
Historienne. Co-auteure, avec Jacques Moretti, de Grandeur et misère des bandits corses (2019).
PARSI Don Joseph (U Padr'Ascu):
(1763-1839)
Né à Ascu. Recteur de la paroisse d'Ascu.
Ecclésiastique (Franciscain). Théologien. Prédicateur. Professeur de philosophie. Poète.
PARSI Jean-Antoine:
(1905-1994)
Né à Bastia. Préfet.
Résistant. Membre des Forces Françaises Combattantes (FFC) au sein du réseau Ajax durant la seconde guerre mondiale.
Sous-préfet et détaché à la Préfecture de Police de Paris en 1946.
Président du Conseil de Préfecture de Martinique (1947). Sous-préfet hors cadre en 1951.
Il occupe ensuite plusieurs postes de chef de cabinet de ministres sous la IVème République. Nommé préfet des Oasis (Algérie) en 1959.
Préfet hors cadre en 1961, il est nommé chef du Service de Coopération Technique Internationale de Police (SCTIP).
Mis à la retraite en 1968, il décède à Paris en 1994.
Officier de la Légion d'Honneur.
PARSI Maddalena:
(1885-1928)
Née à Campitellu (hameau de Panicale).
Religieuse. En 1899, elle est le témoin d'une apparition de l'Immaculée Conception (La Madonna) à Campitellu.
Elle entre dans la communauté bénédictine en 1921 et devient Soeur Marie-Catherine.
PARSI René:
Journaliste bastiais.
Fondateur et directeur du journal hebdomadaire humoristique, littéraire et sportif La Langouste qui siffle, à Bastia, en 1924.
PARSI-GRAZIANI Paule: (1933-2021)
Née à U Borgu. Originaire d'Ascu. Epouse du producteur Henri Graziani. Lectrice (Gallimard). Animatrice culturelle. Militante communiste.
Présidente de la Ligue de l'Enseignement à Bastia en 1985.
Conseillère municipale de Bastia (affaires scolaires) de 1996 à 2014.
PARTENOPEO Paolo Francesco:
(dix-septième siècle)
Peintre italien. Installé à Bastia.
On retrouve de ses oeuvres peintes en Corse en 1661.
PARTENOPEO Pietro (Paulo) Francesco:
(?-ap1649)
Génois. Qualifié de Magnifico.
Podestat de Bastia en 1622.
Lieutenant de Balagna en 1634.
PARTENOPEO Ugo:
(dix-huitième siècle)
De Bastia.
En Mai 1761, il fait partie de toute la fine fleur des officiers corses au service de Gênes (bannis ou exilés par les Naziunali) qui restent favorables aux de Matra, et ennemis de Pasquale Paoli.
PARTHEE ou PARTHENOPEE (Saint):
(?-225)
En 217, il est le premier évêque de Mariana.
En 225, il meurt, martyrisé par les Romains.
PAS de LOUP (fils):
(dix-huitième siècle)
Officier français. En Août 1769, il commande le Régiment de Tournaisis, qui est stationné à Omessa.
PAS de LOUP (père):
(dix-huitième siècle)
Officier français. En Août 1769, il commande le Régiment d'Aquitaine stationné à Zuani, Erbaghjolu et Boziu.
PASCAL 1er (Saint):
(?-824)
Pape de 817 à 824.
En 817, Louis 1er le Pieux lui confirme la donation de la Corse au Saint-Siège.
En 823, il fonde officiellement cinq évêchés en Corse:
Aleria,
Mariana,
Sagone,
Nebbiu et
Aiacciu.
PASCAL II (Rainier):
(1050-1115)
Pape de 1099 à 1118.
En 1114, il confirme et rend effective la décision dans laquelle il soumet l'investiture des évêques de Corse à l'archevêque de Pise, malgré la résistance des évêques corses.
PASCAU-VIGNAL Camille Marie-Louise: (vingtième siècle)
Artiste peintre (aquarelles, gouaches). Elle séjourne en Corse entre 1937 et 1938.
Elle adresse au Salon des Artistes Français de 1939 deux aquarelles intitulées Le port de Bastia et Les barques,
et à celui de 1949, une tempera intitulée Pont de Corte (Corse).
PASCIANI?:
(dix-huitième siècle)
De Bunifaziu.
En 1765, il décide de livrer Bunifaziu aux Naziunali.
L'attaque doit avoir lieu par terre et par mer. Mais les Génois ayant été prévenus, et les soutiens intérieurs prévus ne se manifestant pas, l'expédition se solde par un échec.
PASOLINI Pier Paolo: (1922-1975)
Né à Bologne (Italie). Ecrivain, poète, peintre, journaliste, traducteur, dramaturge, artiste visuel, acteur, scénariste et réalisateur italien.
En avril 1973, il séjourne en Corse pour effectuer des repérages pour un film dans le Capicorsu (qui ne sera jamais tourné).
Il y revient en octobre 1975, chez la peintre Leonor Fini, au couvent en ruine de Nunza. Il est assassiné à Rome un mois plus tard.
PASQUA Charles Victor:
(1927-2015)
Né à Grasse (Alpes-Maritimes). Originaire de Teppa (Casevechje). Il est résistant à 15 ans (pseudonyme: Prairie).
Représentant chez Ricard, puis inspecteur, directeur régional et commercial (de 1952 à 1971), et enfin, importateur de boissons alcoolisées à partir de 1967.
Homme politique (gaulliste, souverainiste).
Il crée la section Rassemblement du peuple français (RPF) des Alpes-Maritimes en 1947.
Cofondateur du Service d'Action Civique (SAC), visant à luter contre l'OAS, en 1959.
Député UDR des Hauts-de-Seine (de 1968 à 1973).
Elu conseiller général des Hauts-de-Seine en 1970.
Président du conseil général des Hauts-de-Seine (de 1973 à 1976 puis de 1988 à 2004)
Secrétaire général adjoint de l'UDR, co-fondateur du RPR en 1976), chargé de l'animation, puis conseiller à l'organisation (jusqu'en 1979).
Sénateur RPR des Hauts-de-Seine de 1977 à 1986, 1988 à 1993 et 1995 à 1999.
Président du groupe RPR au Sénat de 1981 à 1986 puis de 1988 à 1993.
Conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine (de 1983 à 2001).
Ministre de l'Intérieur de 1986 à 1991 et de 1993 à 1995 (Ministre d'Etat).
En 1993, il entame des discussions avec les représentants du FLNC Canal Historique.
En 1994, le FLNC Canal Historique lui écrit pour proposer une trêve partielle des attentats en échanges d'avancées politiques.
Il lui répond favorablement dans sa lettre A mes Compatriotes.
Membre du bureau politique du RPR, conseiller du président du RPR, en charge de la réforme des statuts (1997).
Cofondateur et président du Rassemblement pour la France (RPF) en 1999.
Député européen de 1999 à 2004. Président du groupe Union pour l'Europe des Nations au Parlement européen.
Conseiller régional d'Ile-de-France. Sénateur apparenté UMP des Hauts-de-Seine depuis 2004.
Il a été ou est actuellement l'objet de plusieurs informations judiciaires pour divers faits survenus durant sa carrière politique ou ministérielle.
Auteur de La libre entreprise, un état d'esprit (1964),
L'ardeur nouvelle (1985),
Que demande le peuple ? (1992),
Demain la France, tome 1 (1992),
La priorité sociale (1992),
Non à la décadence (1997),
Tous pour la France (1999),
Ce que je sais..., Tome 1: Les Atrides: 1974-1988 (2007)...
Officier de la Légion d'Honneur. Médaille de la France Libre.
PASQUA Philippe:
(né en 1965)
Né à Grasse (Alpes-Maritimes). Originaire de Casevechje. neveu de Charles.
Artiste peintre. Sculpteur.
Voir le site de Philippe PASQUA
PASQUALAGGI Jean-Marie
(né en 1947)
Agriculteur (ER). Maire de Tavacu depuis 2001.
PASQUALAGGI-BEDU Diane:
(née en 1945)
Née à Aiacciu. Ingénieur en aéronautique. Enseignante à l'Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA) d'Aiacciu en 1984.
Elue conseillère territoriale (droite) de 2010 à 2015.
PASQUALETTI Carlu Dumenicu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Rutali, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PASQUALETTI José:
(né en 1956)
Né à Bastia. Footballeur professionnel (attaquant).
Il effectue sa carrière de joueur de 1977 à 1990:
SC Bastia (1966-1977),
Olympique d'Alès (1977-1979 et 1986-1990),
Montpellier Paillade FC (1979-1982),
Olympique Lyonnais (1982-1984),
et AS Béziers (1984-1986).
Il commence ensuite une carrière d'entraineur: Olympique d'Alès (1990-1996),
SC Bastia (1998-2004),
AC Ajaccio (2004-2006 et 2008-2009),
CS Sedan Ardennes (2006-2008),
FC Istres (2010-2014),
et Nîmes Olympique (2014-2015).
PASQUALINI ?:
(dix-neuvième siècle)
Lieutenant au service du Roi de Naples Joachim Murat.
En 1815, il fait partie de l'expédition de Joachim Murat qui aborde en Calabre, à Pizzo.
Il est blessé, emprisonné, puis jugé. Il sera libéré grâce à l'intervention du Roi Louis XVIII.
PASQUALINI André:
(1955-1993)
Né à Bastia. Originaire de L'Olmu. Phoographe à Corse-Matin.
Il est emporté par une avalanche, avec 9 autres personnes, au cours d'une expédition sur les pentes du volcan Chimborazo, en Equateur, en 1993.
PASQUALINI Andria:
Corsiste. Irrédentiste. En 1927, il collabore au journal italien Il Messagero, dans la rubrique Notizie delle piève di Corsica.
Auteur de L'organisation de l'action irrédentiste.
PASQUALINI Augustin dit Tintin PASQUALINI:
(1925-1987)
Né à U Salgetu. Chansonnier (au cabaret U Rataghju, à Bastia), chanteur, humoriste et écrivain.
Parolier (Casa paterna, L'Ombre...).
Auteur de la pièce de théâtre U Scrutinu, en 1970.
Auteur de Carrezze e Baterchjate, paru en 1975.
PASQUALINI Carlu Emmanuelle:
(1706-1762)
Avocat à Bastia. Frère de Ghjuvanni Battista.
Membre du Conseil d'Administration de la ville de Bastia de 1746 à 1760.
Consul du Danemark à Bastia. Procureur du Roi.
En Mai 1789, à l'Assemblée des Notables de Bastia, il est élu député de la Noblesse et sera parmi les quatre députés qui représenteront la Noblesse de la ville à l'Assemblée Générale des Trois Ordres.
En Septembre 1791, à la Deuxième Assemblée Provinciale Electorale à Corti, il est élu juge pour la Cour d'Orléans.
PASQUALINI Charles-Timoléon:
(1840-1866)
Né à Campile.
Chirurgien de marine de 1858 à 1864.
Médecin à l'hôpital civil de Toulon. En 1864, il revient en Corse pour soigner une épidémie de typhoïde.
Poète de langue française, influencé par Victor Hugo et Alfred de Musset (Corsica, en 1862, O Tempora, en 1865).
Le recueil de ses oeuvres parait, en 1901, sous le titre Choses du Siècle et Choses du Cœur.
En 1902, parution d'une édition de 112 poèmes, préfacée par Jules Clarette (réédité en 1965).
PASQUALINI Don Marcu:
(1694-?)
Originaire du Rustinu. Parent de Ghjacintu Paoli. Nommé capitaine par les Génois.
En Janvier 1735, il s'allie à Petru Paulu Murati, contre les Naziunali.
Il rejoint le camp pro-Génois et devient un agent actif pour la propagande de la République.
En Avril, dans le Rustinu, il tente de recruter pour la République, mais démasqué, il doit s'enfuir à Bastia.
Il complote l'assassinat de Ghjacintu Paoli, mais il est démasqué, il peut s'enfuir, mais tous ses biens sont incendiés.
En 1736, malgré l'opposition de Ghjacintu Paoli, le Roi Théodore le nomme capitaine et lui donne le commandement d'une compagnie de soldats originaires du Rustinu.
En 1740, il est capitaine au régiment corse de Naples.
PASQUALINI Ghjacumu Antoniu Francescu:
(1752-1831)
Originaire de Bastia. Fils de Carlu Emmanuelle.
Avocat au Conseil Supérieur de la Corse avant 1789.
Député du Tiers Etat en 1789 pour la juridiction de Bastia.
Juge au Tribunal de District de A Porta.
En Septembre 1791, à la Deuxième Assemblée Provinciale Electorale à Corti, il est élu juré pour la Haute-Cour d'Orléans.
Juge au Tribunal de District d'Oletta.
Conseiller à la Cour Royale de Bastia en 1814.
Président de la Chambre Correctionnelle de la Cour Royale de Bastia en 1816.
Président de Chambre prés la Cour Royale de Corse de 1816 à 1819.
En 1818, il est membre résident de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
PASQUALINI Ghjuliu:
(1812-1888)
Né à Gavignanu. Fils de Ghjuvanni. Artiste peintre installé à Rome. Portraitiste.
En 1831, à Rome, il participe à la tentative manquée de la révolution italienne des Carbonari.
Il est grièvement blessé et sauvé par la reine Hortense, mère de Louis Napoléon Bonaparte, qui le fait soigner par le docteur Conneau.
Il reprend sa carrière de peintre à Paris, et expose aux salons de
1844 et 1848.
Auteur d'un portrait du cardinal Fesch qui figure au Musée d'Aiacciu (1855). Auteur de nombreux portraits de personnalités corses et de sujets de l'histoire de Corse.
Nommé inspecteur des Beaux-arts lors de retour des Bonaparte. Il possède un atelier au Louvre.
Il meurt à A Porta en 1888.
PASQUALINI Ghjuvanni:
(dix-neuvième siècle)
Né à Gavignanu. Bonapartiste notoire. Officier des armées impériales. Installé à Rome, il devient palefrenier du pape.
En 1831, à Rome, il participe à la tentative manquée de la révolution italienne des Carbonari.
Il est arrêté, jugé et condamné à mort. Sa peine est réduite à 8 années de rétention.
PASQUALINI Ghjuvanni Battista:
(1716-1787)
De Bastia. Frère de Carlu Emmanuelle.
Lieutenant au Régiment Royal Corse en 1741.
Capitaine en 1747.
Lieutenant-colonel d'infanterie en 1769, il est attaché à la Légion Corse.
Chevalier de l'Ordre de Saint Louis.
PASQUALINI Ghjuvanni Battista:
(1752-1812)
Originaire de Bastia. Fils de Carlu Emmanuelle. Sous-lieutenant au Régiment Royal Corse en 1780.
En 1788, il passe aux Chasseurs du Roussillon.
Sous le protectorat britannique, il est adjudant-major, puis capitaine-commandant au 2ème Bataillon Anglo-Corse en 1795.
Commandant de la 1ère Compagnie des Sapeurs Napolitains en 1806.
Capitaine au 1er Régiment d'Infanterie de Ligne.
Adjudant de la place de Viesti (Calabre) en 1807.
Adjudant de la place de Amantea (Calabre) en 1808.
PASQUALINI Gilles
(né en 1974)
Exploitant agricole. Maire de Gavignanu depuis 2011.
PASQUALINI Ignace:
(dix-huitième siècle)
Originaire de Bastia. Fils de Carlu Emmanuelle. Ecclésiastique. Chanoine, représentant les Ursulines.
Député du Clergé en 1789 pour la juridiction de Bastia.
PASQUALINI Jean (de son nom chinois Bao Ruo-Wang):
(?-1997)
Fils d'un Corse et d'une Chinoise. Il est arrêté en 1952 par les services secrets chinois pour espionnage au profit de la France, et passe 12 ans dans un camp de travail. Il est libéré en 1964.
Il devient célèbre en racontant, dans son livre Prisonnier de Mao, sept ans dans un camp de travail en Chine (publié en 1974), ses années dans les camps de travail et la rééducation idéologique qu'il y a subie.
PASQUALINI Jean Félix:
(né en 1971)
Cadre de la fonction publique. Elu maire de Canavaghja en 2020.
PASQUALINI Jean Mathieu:
Originaire de Campile.
Directeur de cabinet du secrétaire perpétuel de l'Académie Française.
Chevalier de la Légion d'Honneur (2010).
PASQUALINI Lurenzu:
(dix-neuvième siècle)
Maire de Campile en 1835.
PASQUALINI née DUTHEIL Marie Jeanne:
(1946-2019)
Née à Sète (Hérault). Cadre au Conseil général de Haute-Corse.
Mairesse de Gavignanu de 1991 à 2011.
PASQUALINI Nicudemu:
(1728-1792)
De Castineta di Rustinu. Fils de Don Marcu.
En 1739, il suit son père en exil à Naples.
En Avril 1755, il débarque en Corse avec Pasquale Paoli.
En Décembre 1762, il est nommé officier de compagnie d'un des deux régiments de Naziunali nouvellement créés.
En Juillet 1763, il est blessé à la bataille de Furiani.
En Octobre 1768, il participe à la bataille de Borgu entre Naziunali et Français.
En Avril 1769, il est parmi les chefs Naziunali qui s'apprêtent à affronter les Français à Ponte Novu.
Il quitte la Corse après la défaite de Ponte Novu.
En Février 1774, il rentre en Corse, envoyé par Clémente Paoli. Il se rend d'abord à A Croce, puis dans le Rustinu, en Balagna, à Salgetu, dans l'Ampugnani et en Tavagna.
En Mars 1774, il tient le maquis de Petralba. Il doit organiser, dans le Niolu, une insurrection générale, mais le complot, est vite dévoilé au comte de Marbeuf.
En Décembre, il est à Aleria, où il se barricade dans le fort.
Le comte de Marbeuf, avec son artillerie, enserre la redoute. Avec une quinzaine d'hommes, il résiste, tient quatre jours, puis disparaît.
Il se réfugie dans le Capicorsu, d'où il finira par s'embarquer pour Livourne.
Il décède à Castineta, en 1792.
PASQUALINI Paul:
(1815-1846
Né à A Vulpaiola. Laboureur.
En 1838, à Bastia, il est condamné à 12 ans de Travaux Forcés, pour homicide volontaire.
Il décède à l'hôpital du bagne de Toulon (Var), en 1846.
PASQUALINI Paul François:
(1794-1874)
Né à Bastergà. Avocat. Membre de doyen d'âge du Conseil Général de la Corse en 1869.
Président du Bureau de l'Assistance Judiciaire.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
PASQUALINI Paulu Santu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Vicinatu, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PASQUALINI Petru Carlu Maria:
(1787-1844)
Né à Bastia. Conseiller de préfecture du Département de la Corse en 1822.
Chevalier de la Légion d'Honneur.
PASQUALINI Stéphane: (né en 1969)
Né à Marseille. Originaire de Nonza. Chef de cabine à Air France Marseille. Syndicaliste. Historien.
Élu au CHSCT (Comité d'Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail) pour les personnels navigants à Air France de 2015 à 2022,
il participe à l'édification de la norme européenne sur la qualité de l'air cabine des avions TC436, sous la direction de l'AFNOR (Association Française de NORmalisation).
Il participe également à une étude scientifique, en 2018, sur l'exposition aux organophosphorés des personnels navigants et des passagers aériens.
Président de l'Association des Victimes du Syndrome Aérotoxique (AVSA) depuis 2020.
Auteur, en 1998, d'un master sur Les Espagnols et Républicains à Marseille,
et d'un autre sur Les fosses communes du franquisme: les procédures médico-légales à l'œuvre dans les exhumations de fosses des disparus de la guerre civile espagnole,
qui obtient le prix Henri Rol-Tanguy en 2017.
PASQUALINI Théodore:
(1921-2011)
Originaire de Campile. Résistant. Ancien combattant de la Seconde Guerre Mondiale.
Officier de la Légion d'Honneur. Officier de l'Ordre National du Mérite. Médaille de la Résistance.
Officier du Mérite Maritime. Croix du Combattant Volontaire. Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
PASQUET Alain:
Préhistorien. Auteur de U Spidali - L'Ospedale, sur les chemins de la préhistoire (2014).
Il collabore à l'ouvrage collectif sur une Histoire de la Corse (au volume 1 en 2013), sous la direction d'Antoine-Marie Graziani.
PASQUIERI Vincent: (dix-neuvième siècle)
Artiste peintre (scènes de batailles).
Auteur, en 1829, d'une aquarelle intitulée Prise de Calvi par Paoli.
PASQUIN Antoine Claude dit VALERY:
(1789-1847)
Bibliothécaire du Roi de France Charles X, puis de Louis-Philippe, à Versailles.
Grand voyageur, il parcourt toute l'Europe. Il séjourne en Corse en 1835.
Auteur en 1837 de Voyages en Corse, à l'île d'Elbe et en Sardaigne, en deux volumes, dont le premier, de plus de 420 pages, concerne la Corse.
PASQUINI Ignaziu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de Ziddarà, en Juin 1794, il participe à la Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France.
Il adopte la Constitution du Royaume de Corse (anglo-corse), votée par la Cunsulta Generale, qui est une Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PASQUINI Pierre Emile Joseph:
(1921-2006)
Né à Sétif (Algérie). Résistant, membre des FFL en 1941. Avocat en 1946.
Adjoint au maire de Nice de 1947 à 1965.
Député (UNR) des Alpes Maritimes de 1958 à 1967.
Vice-président de l'Assemblée Nationale de 1962 à 1965 et de 1978 à 1979.
Maire de L'Isula de 1971 à 2001.
Député (RPR) de Corti-Calvi de 1978 à 1981.
Elu (et vice-président) à l'Assemblée de Corse en 1984.
Député (RPR) de Haute-Corse de 1986 à 1988.
Député (RPR) de Corti-Calvi de 1988 à 1995.
Ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de 1995 à 1997.
Auteur d'un essai sociologique, L'Eclatement de la société française, en 2002,
de deux comédies dramatiques, Virginie et Le Guérisseur, et d'un ballet, Vol nuptial.
Il décède à Nice, en 2006.
Commandeur de la Légion d'Honneur. Grand officier de l'Ordre National du Mérite. Croix de Guerre 1939-1945. Médaille de la France Libre.
PASSAGIO Francesco:
(seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1551.
Il succède à Enzelino Spinola. Il fait construire la tour de La Girulata, sous la direction de l'architecte Geronimo da Levante. Il est remplacé avant la fin de son mandat par le capitaine de Calvi, Vincento Merello.
PASSANI ?:
(dix-huitième siècle)
De Curbara. Chevalier.
En 1775, il est sous-lieutenant au Régiment Royal Corse.
PASSANI Ghjuseppu Maria:
(dix-huitième siècle)
Chanoine de l'église collégiale de Curbara.
En Septembre 1770, à Bastia, en l'église de La Cuncezzione, il participe, en tant que député du Clergé de la Balagna, à la Première Assemblée des Etats de Corse.
PASSANO Antoniu:
(dix-huitième siècle)
Né à Aiacciu, d'une mère sarde. Il appartient à la branche corse de la famille génoise da Passano. Frère de Francescu.
Il s'établit à Ancône en 1799. Armateur. Corsaire. Négociant.
Après la Restauration de 1815, il quitte Ancône et part à Corfou, puis à Prevesa, en Albanie.
Là, il recrute d'anciens officiers napoléoniens pour l'armée turque.
PASSANO (da) Antoniu Vitu:
(1729-?)
Né à Bunifaziu. Lieutenant au Régiment Royal Corse.
Porte-drapeau du régiment en 1771.
PASSANO (da) Bartolomeo:
(dix-huitième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse de 1719 à 1721.
Il succède à Giovanni Stefano Spinola. Il est remplacé par Agostino Spinola.
PASSANO (da) Benedetto:
(dix-huitième siècle)
Génois. En 1729, Gênes ayant promulgué un édit dont le but est la mise en valeur de la Corse, tout un programme de location de terres et d'inféodation est offert aux ressortissants génois: il en profite et acquiert des terres.
PASSANO Etienne Louis Dominique:
(1875-1943)
Né à Cugnoculu Muntichji. Professeur à Toulon (Var). Militant socialiste. Résistant. Militant des Droits de l'Homme.
Membre du conseil d'administration de la Section Socialiste SFIO de Toulon reconstituée en 1921.
Secrétaire adjoint de la Fédération Varoise de la Ligue des Droits de l'Homme en 1923.
Elu conseiller municipal de Toulon en 1925.
Il se retire à Cugnoculu Muntichji en 1936.
PASSANO (da) Filippo (ou Antonio):
(seizième siècle)
Génois. En 1588, le Sénat de Gênes lui attribue un bail emphytéotique, contre une redevance de trois cents écus d'or, sur les territoires de la région de Porti Vechju (Prunu, Muratellu, San Martinu, San Ciprianu et Conca).
Ceci, dans le but de créer une colonie de repeuplement de la région abandonnée des Corses et devenue le refuge et l'asile de tous les pirates. A bord d'une galère, avec cent cinquante hommes et cent huit familles, il prend la mer pour la Corse.
Après une traversée contrariée par le mauvais temps, il débarque à Macinaghju, attend une accalmie, et repart pour Bastia.
En 1589, avec ses colons, il arrive à Bastia. Puis il fait voile vers Porti Vechju. Il commence les travaux de reconstruction de la ville et de ses fortifications.
Le lieu étant devenu un endroit sûr, il répartit les terres entre ses colons. Puis, il retourne à Gênes recruter de nouveaux pionniers, après avoir confié la garde de la cité à Agostino Centurione. Le Génois Ambroggio Spinola s'associe avec lui au bail sur Porti Vechju.
En 1590, il est nommé gouverneur de la Corse. Il succède à Lorenzo Negrone. Il réorganise sa colonie de Porti Vechju. Il fait édifier deux tours à l'entrée du port, celle de Castagnolu et celle de l'Isolottu.
Il instaure, dans les églises bastiaises, l'usage d'en draper les parois de velours rouge de Gênes. Il est remplacé, en 1591, par Agostino Doria.
PASSANO Francescu:
(?-1838)
Né à Aiacciu, d'une mère sarde. Il appartient à la branche corse de la famille génoise da Passano. Frère d'Antoniu.
Consul de France à Cadix. Lors du soulèvement espagnol contre le Roi Joseph, il se réfugie à Malte. Puis il rejoint son frère Antoniu à Ancône en 1813.
Durant les Cent Jours, il est consul de France à Ancône.
Franc-maçon. Il milite dans les rangs des Carbonari. Il est arrêté en 1817, et condamné, en 1818, à 10 ans de galères, commués en 7 ans de rétention.
Libéré en 1824, il retourne à Ancône. Interdit de séjour, il se réfugie à Livourne, d'où il est également expulsé, puis après un passage à Tunis, il s'établit à Gênes en 1825.
Il devient joaillier, et continue à conspirer avec les Carbonari.
Il fonde à Gênes une Alta Vendita sous le nom de La Sperenza.
Il prend la tête de la Charbonnerie italienne, sous le nom de guerre de Febo.
Il forme Giuseppe Mazzini à la Charbonnerie, à partir de 1827.
Dénoncé et arrêté en 1830, il est incarcéré, puis libéré. Il doit quitter Gênes, passe par Lyon, puis s'installe à Paris où il décède en 1838.
PASSANO (da) Giovanni:
(seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1517. Il succède à Raffaello Doria.
En 1519, il est remplacé par Giovanni Battista de Negri.
PASSANO (da) Henri: (1903-1935)
Originaire de Cugnoculu Muntichji. Ingénieur ONF.
Inspecteur-adjoint des Eaux-et-Forêts à Sartè.
PASSANO (da) Henri: (1905-1989)
Né à Issoire (Puy-de-Dôme). Originaire de Cugnoculu Muntichji. Frère de Pierre Jean-Baptiste.
Ingénieur au cabinet de l'architecte départemental de la Corse. Artiste peintre (figuratif).
Il peint des vues d'Aiacciu et des villages des environs. Il expose à Aiacciu en 1950.
Après 1946, il exerce sa profession à Toulon.
En 1961, il participe à la production du film La Vendetta, tourné à U Viscuvatu.
Il décède à Aiacciu en 1989.
PASSANO (da) Jean-Luc: (né en 1949)
Originaire de Cugnoculu Muntichji. Fils de Pierre Jean-Baptiste. Pharmacien.
Conseiller général du canton d’Irigny (Rhône) depuis 1985.
Vice-président du Conseil Général du Rhône depuis 1990.
Maire d'Irigny (Rhône) depuis 1995.
Vice-président du Grand Lyon depuis 2001.
PASSANO Napoléon:
(?-1870)
Originaire de Bunifaziu.
Capitaine au 12ème Régiment de Ligne. Il est tué à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), en 1870, lors de la guerre franco-prussienne de 1870-1871.
Son nom figure sur le Monument aux Morts XIXe siècle de la commune de Bunifaziu.
PASSANO (da) Pierre Jean-Baptiste: (1909-1993)
Né à Issoire (Puy-de-Dôme). Originaire de Cugnoculu Muntichji. Frère d'Henri.
Général d'Artillerie (CR). Ancien éléve de l'Ecole Polytecnique (1930-1933).
Auteur de Histoire de l'annexion de la Corse (1990).
Officier de la Légion d'Honneur.
PASSANO (da) Raffaello:
(dix-septième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1698.
Il succède à Ambroggio Imperiale. Il est remplacé, en 1700, par Ottone de Fornari.
PASSANO (da) Stefano:
(seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la Corse en 1582. Il succède à Pierbattista Cataneo.
En 1583, il édite une Sentence, condamnant à cent livres d'amende l'auteur d'une rupture d'un traité de paix signé entre deux familles, après une Vindetta.
En 1584, il accorde diverses patentes de notaire. Il est remplacé par Cataneo de Marini.
PASTEUR Joseph: Voir ROCCHESANI Joseph.
PASTEUR Marthe: (vingtième siècle)
Artiste peintre (paysages). Elle effectue plusieurs séjours en Corse entre 1924 et le début des années 1930.
Au Salon des Artistes Français de 1925, elle expose une peinture intitulée Tombeau à Venaco (Corse).
à celui de 1931, un pastel Le golfe de Porto vu à Piana.
Elle adresse au Salon des Artistes Indépendants de 1928 deux pastels intitulés Table servie (Corse, et Tombeau Gaffori (Corte),
PASTINELLI José: (né en 1959)
Né à Nonza. Footballeur professionnel (défenseur).
Il évolue succéssivement au Sporting Club de Bastia (1976-1986), au Lille Olympique Sporting Club (1986-1988), à l'Olympique de Marseille (1988), au Stade Malherbe de Caen (1988-1989) et au Gazélec d'Ajaccio (1989-1994).
PASTINI Joseph:
(né en 1959)
Cadre EDF (ER). Maire de Scata depuis 2014.
PASTORE (U): Voir LUCIANI Stefanu.
PASTORET Amédée-David:
(1791-1857)
Membre libre de l'Académie des Beaux-arts en 1823, il est auteur de poèmes et de romans historiques.
Auteur de Claire Catalanzi ou la Corse en 1736, en 1838.
PASTURECCIA (di) Abramu:
(quinzième siècle)
Caporale du Rustinu.
Chanoine de Mariana en 1468.
PASTURECCIA (di) Anghjulu Santu Fragassi:
(dix-septième siècle)
Caporale du Rustinu.
Nobile Dodeci du Diquà en 1627.
PASTURECCIA (di) Antone Petru:
(seizième siècle)
Caporale du Rustinu. Partisan de Sampieru Corsu, puis d'Alphonse d'Ornano.
Il est d'abord l'allié des Génois, jusqu'en 1564, puis rejoint Sampieru Corsu. A la mort de ce dernier, il rejoint Alphonse d'Ornano.
Nobile Dodeci du Diquà en 1567.
Il quitte ensuite Alphonse d'Ornano pour rejoindre Camillu della Casabianca.
PASTURECCIA (di) Baldacciu:
(quinzième siècle)
Caporale du Rustinu.
En 1456, il reçoit ses lettres de noblesse du Roi d'Aragon Alphonse V, ce dernier voulant s'allier tous les Caporali, pour les opposer aux Génois.
PASTURECCIA (di) Benedettu:
(quinzième siècle)
Caporale du Rustinu. Prêtre.
En 1497, il est à Gênes, avec la délégation qui accompagne Serena della Rocca, l'épouse de Rinucciu della Rocca, qui a été invitée, en visite officielle, par la République.
Il est condamné au bagne en 1502, et autorisé à rentrer en Corse en 1512.
PASTURECCIA (di) Cristofinu:
(dix-septième siècle)
Caporale du Rustinu.
Nobile Dodeci du Diquà en 1604.
PASTURECCIA (di) Deodatu:
(quinzième siècle)
Caporale du Rustinu. Chanoine.
En 1430, il rentre en rebellion, avec Simone da Mare et d'autres Caporali, contre Vincentellu d'Istria.
En 1437, il rejoint Paulu della Rocca.
En 1453, avec Ghjudice et Antone della Rocca, Vincentellu II d'Istria, et d'autes Caporali, il se rallie au Génois Salvago de Salvago.
PASTURECCIA (di) Ghjucante:
(?-1564)
Caporale du Rustinu. Capitaine au service du Roi de France. Partisan de Sampieru Corsu.
Il est tué à Loretu di Casinca en 1564, lors de l'incendie du village.
PASTURECCIA (di) Ghjuvanni dit Mellu:
(quinzième siècle)
Caporale du Rustinu. Fils de Deodatu.
Partisan de Tomassino da Campofegoso en 1462.
En 1483, il jure fidélité au commissaire génois Matteo de Fieschi.
PASTURECCIA (di) Marcantone:
(seizième siècle)
Caporale du Rustinu. Partisan d'Alphonse d'Ornano.
Tous ses biens seront saisi par les Génois et donnés à des caporali fidèles à la République.
PASTURECCIA (di) Paulinu:
(seizième siècle)
Caporale du Rustinu.
En 1560, il est inculpé de complot, et exilé à Gênes.
PASTURECCIA (di) Vincentellu:
(seizième siècle)
Caporale du Rustinu. Allié de Sampieru Corsu, puis d'Alphonse d'Ornano.
En 1566, il est à Borgu di Mariana, avec les troupes de Antoniu di San Fiurenzu.
Il y affronte treize compagnies génoises, commandées par Petrandria di Casta. Les Corses sont battus et obligés de se retirer à Bigornu.
Avec Antoniu di San Fiurenzu et trois compagnies corses, il tient U Viscuvatu.
En 1568, il s'allie avec les Génois, et avec d'autres Caporali corses, il attaque et bat Luziu della Casabianca, pourtant allié d'Alfonsu d'Ornanu, à Ampugnani.
Il est sur le continent lorsque, en 1569, les propositions de reddition d'Alfonsu d'Ornanu sont soumises au Sénat de Gênes, lequel les entérine avec quelques réserves.
Il refuse ces conditions et est condamné à l'exil par les Génois. La durée de son bannissement est fixée à dix ans.
PASTURECCIA (di) Vitale:
(seizième siècle)
Caporale du Rustinu.
En 1584, il est Nobile Dodeci du Diquà.
Il paraphe seize requêtes, parmi lesquelles, le retour aux anciennes unités de poids et mesures, la poursuite des travaux concernant les tours du littoral, la remise en état du pont de Lagu Benedettu, une meilleure réglementation sur la vente du sel, une intensification de la lutte contre les crimes de sang.
PATACCHINI-PINELLI Ghjuvan Francescu:
(1843-1903)
Né à Rusazia. Instituteur à Linguizetta.
Auteur, en 1897, de L'instruction primaire en Corse avant l'annexion, également paru sous le titre de L'instruction primaire en Corse avant 1789, en 1899.
PATIN de La FIZELIERE Eustache:
(dix-huitième siècle)
Membre français du Conseil Supérieur de la Corse en 1788.
PATIN de LA FIZELIERE André Barbe Charles Julien:
(1785-1857)
Né à Bastia. Fils d'Eustache. Militaire. Colonel au Corps Royal d'Artillerie.
Commandeur de la Légion d'Honneur.
PATORNI Aurèle:
(1880-1955)
né à Paris. Petit-fils de François-Marie. Journaliste. Poète et romancier.
PATORNI François-Marie:
(1803-1852)
Né à Bastia. Avocat à la Cour Royale de Paris. Consul Général de la République.
Il est l'un des trois avocats qui assurent la défense de Joseph Fieschi (l'auteur de l'attentat perpétré, le 28 juillet 1835, à l'aide de la machine infernale composée de 24 fusils, lors du passage du cortège royal au boulevard du Temple à Paris qui fit 19 tués, 23 blessés et dont le Roi Louis-Philippe sortit indemne).
Avocat de la famille Bonaparte.
Il collabore aux journaux Le Siècle, Le Commerce, La Patrie...
Auteur de Du Jury en Corse... (1828),
Répertoire de Droit Commercial (1830),
L'Epée de Napoléon (1833),
La Corse, Documents historiques, législatifs et judiciaires, de 1779 à 1842 (1842),
Il lutte, avec Pierre-Paul Pompei, pour le rétablissement du Jury en Corse.
Directeur du Comité Central Electoral de Louis Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III), en 1848.
Il décède à Paris en 1852.
PATRIARCHE Louis:
(1872-1955)
Né à Bastia. Sculpteur. Il obtient, en 1892, la bourse du Legs Sisco.
Il étudie à Rome (1893) et à Paris.
Plusieurs fois primé au Salon des Artistes Français (médailles de bronze en 1906, d'argent en 1910, et d'or en 1912).
Membre du jury du Salon des Artistes Français en 1913.
Auteur d'un grand nombre de médailles (Monnaie de Paris...) et plaquettes (Musée du Luxembourg...).
Auteur du monument d'Emmanuel Arene à Aiacciu et du groupe du Monuments aux Morts de Bastia, de La Porteuse d'eau de la ville de Calvi...
Chevalier de la Légion d'Honneur en 1924. Officier de l'Ordre du Nichan Iftikhar.
Médaille d'honneur de la Villa Médicis en 1932.
Il décède à Nîmes, en 1955.
PATRIARCHE Paul:
(1934-2019)
Né à Bastia. Maire (divers droite) de Nuvella de 1976 à 2014.
Conseiller général de Belgudè de 1985 à 1998.
Secrétaire général de l'Université d'Aix-Marseille. En 1973, à Marseille, il participe activement aux manifestations contre les boues rouges de la Monte Edison.
Conseiller territorial de 1982 à 2004.
Vice-président de l'Assemblée de Corse (de 1986 à 1992).
Membre du Conseil Excécutif de 1992 à 1998).
Président de l'ADEC (Agence de développement Economique de la Corse) de 1992 à 1998.
Député (Droite libérale) de Corti-Calvi de 1997 à 2002.
Commandeur des Palmes Académiques.
PATRIMONIO Francescu:
(dix-huitième siècle)
De Bastia. Patron de marine. Favorable à la République de Gênes.
En Février 1746, pendant l'attaque de la ville menée par Francescu Aleriu de Matra, Dumenicu Rivarola et les Naziunali favorables au Roi de Sardaigne, il est désigné par les Bastiesi, comme chef du nouveau Magistrato (six membres et un conseil de trente citoyens).
Le nouveau Magistrato assure Gênes de sa fidélité.
Il fait arrêter les principaux membres, une trentaine, de l'ancienne direction de la ville, tous favorables au Roi de Sardaigne.
PATRIMONIO François:
(dix-neuvième siècle)
De Bastia. Avocat.
En 1823, il est membre résident de la Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
PATRIMONIO Joseph François-Marie:
(1798-1852)
De Bastia. Directeur des Postes.
PATRIMONIO Joseph Jean-Marie:
(?-1865)
De Bastia. Bibliothécaire de la ville de Bastia.
PATRIMONIO Sauveur (Salvator):
(1836-1915)
Né à Bastia. Diplomate. Ministre plénipotentiaire.
Consul de France à Jérusalem de 1873 à 1881.
Consul de France à Beyrouth. Ministre plénipotentiaire à Belgrade entre 1889 et 1897.
Membre du conseil général de l'Oeuvre des Écoles d'Orient entre 1898 et 1915.
Il décède à Paris en 1915.
PATROLIN Raymond: (vingtième siècle)
Artiste peintre. Il adresse au Salon des Artistes Indépendants de 1951 une peinture intitulée Sur les calanques de Piana, Corse.
PATRONE Paul: (1914-2003)
Né à Bastia. Footballeur professionnel (défenseur).
Il évolue successivement au Red Star de 1931 à 1932,
puis au SC Bastia de 1932 à 1935.
Il rejoint ensuite l'AC Ajaccio où il reste jusqu'en 1937.
L'Olympique de Marseille le recrute en 1938; il y reste jusqu'en 1943, remportant la Coupe de France en 1943.
Durant la guerre (lors de la saison 1943-1944), il est intégré à l'équipe fédérale Marseille-Provence, puis à celle de Grenoble-Dauphiné.
Il décède à Martigues (Bouches-du-Rhône) en 2003.
PATRONI F. M.:
(dix-neuvième siècle)
Avocat à Bastia en 1820.
Auteur d'un manuscrit, Histoire de la Corse, qui figure au patrimoine de la Bibliothèque de Bastia depuis 1934.
PATTERSON-BONAPARTE Charles Joseph: Voir BONAPARTE Charles Joseph.
PAUL:
(huitième siècle)
Consacré évêque d'Aleria en 687.
PAUL (Saint):
(entre 5 et 15-64 ou 67)
Apôtre de Jésus.
En 42, il débarque en Corse, avant de se rendre en Espagne. Il est considéré comme le fondateur des Eglises corse et sarde.
PAUL 1er:
(1754-1801)
Empereur (Tsar) de Russie de 1796 à 1801.
En Mars 1800, son consul à Gênes, Calamaï, soutient des émigrés corses de Toscane qui débarquent dans l'Ile.
PAUL II (Pietro Barbo):
(1417-1471)
Pape de 1464 à 1471.
En 1465, il donne à la famille Pozzo di Borgo, d'Aiacciu, le privilège d'exemptions de la dîme.
En 1470, dans une de ses bulles, il rappelle et précise que la Corse est formellement comprise dans les Etats Pontificaux.
PAUL III (Alessandro Farnèse):
(1468-1549)
Pape de 1534 à 1549.
En 1536, il édicte une Bulle dans laquelle les Insulas Sardinae et Corsicae sont exactement mentionnées.
En 1543, il accorde à la colonie corse de Rome, des privilèges dans l'église de Saint Chrysogone en Transtevere, où plusieurs familles possèdent des tombeaux pour elles et leurs descendants
(Marchioni,
Bastelica,
Orlandi,
Corso,
Alberti,
Laurenti,
Cyrneo,
Frediani,
Consalvi,
Bruni,
Dominici,
Imporiati...).
PAULIN de La GARDE (de) Antoine (ESCALIN des AYMARDS): (1498-1578)
Baron. Général des galères du Roi de France en 1544, Amiral de la flotte du Levant en 1552.
En 1553, il commande la flotte française qui débarque la Corse. Il s'empare de Calvi.
En 1554, sa flotte, après avoir déposé les renforts que transportaient ses 32 galères à Aiacciu, Bunifaziu et Porti Vechju, rentre en Provence.
En 1555, il est battu devant Calvi, par la flotte de Giovanni Andrea Doria. Puis, le Roi de France Henri II ayant décidé d'accélérer la campagne de Corse, il commande une flotte de trente deux galères qui quitte Marseille pour enfin prendre Calvi. Mais la ville résiste, et il est obligé de lever le siège. Il tente d'assiéger Bastia, mais devant la défection de la flotte turque, il y renonce. La flotte française reprend la mer, pour San Fiurenzu.
En 1566, il patronne la délégation corse, qui se rend à la Cour de France pour remercier Charles IX de son aide.
En 1569, il ramène en France le fils de Sampieru Corsu, Alfonsu d'Ornanu, après sa reddition devant les Génois.
PAULINU:
(?-1561)
Ecclésiastique. Pievanu de Pastureccia di Rustinu. Pro-français et ami fidèle de Sampieru Corsu.
En 1561, il est victime de la répression des Génois. Il est condamné et exécuté.
PAUTOT Michel: (né en 1972)
Né à Bastia. Avocat de sportifs et de structures sportives .
Il est inscrit à l'Ordre des Avocats du Barreau de Marseille depuis 1997.
Il anime le bulletin d'informations juridiques sportives Légisport (il participe à la campagne Mettre K.O. la violence et le racisme dans le sport).
Il publie annuellement une étude Sport et nationalités dont les chiffres sont repris dans la presse nationale et internationale.
Auteur de Les responsables du drame de Furiani (1994),
Le Sport et l'Europe (2000),
Sportifs, transferts et liberté de circulation (2001),
Le sport spectacle. les coulisses du sport business (2003),
Le sport et la loi (2004),
La convention collective nationale du sport (2006),
Les contrats de travail des sportifs (2007)...
PAVAMANI Réginald: (1941-1999)
Né à Madras (Inde). Artiste peintre. Il séjourne à plusieurs reprises en Corse.
Il peint la Corse et expose à Aiacciu en 1990, 1993, 1994 et 1995.
PAVIA (di) Giovanni (JOANNES): (?-1362)
Evêque d'Aleria de 1361 à 1362.
PAVONI ?:
(dix-septième siècle)
Editeur génois. En 1603, il imprime, à Gênes, les Statuti Civili e Criminali di Corsica.
En 1607, il édite les œuvres de Michele Merello, auteur de l'histoire de la guerre de Sampieru Corsu.
PAYET Gilbert:
(né en 1953)
Préfet du Département de Haute-Corse de 2005 à 2007.
PAZZONI Bernardu:
(né en 1964)
Ethnomusicologue. Responsable de la Phonothèque du Musée de la Corse, où il entre en 1990. Musicien (mandoline, violon, cetera...).
Dès 1979, il parcourt la Corse et enregistre la musique instrumentale insulaire, les lamenti, paghjelle, chants religieux...
dont il tire une thèse (Les violoneux dans la tradition musicale corse: héritage violoneux et phonothèque) qui lui vaut le Premier Prix de l'Academia Corsa de Nice, en 2008.
Il collabore aux groupes culturels A Filetta, L'Archettu (groupe de violoneux) et Caramusca.
En 2002, il crée le duo Bernardu Doria (chants théâtralisés et instruments).
Fondateur du groupe musical L'Anfarti.
PECCHIONI Gaspero:
(dix-huitième siècle)
Graveur italien. En 1771, il dessine une carte de la Corse.
PECHE-QUILICHINI Kevin:
(né en 1981)
Né à Aiacciu. Archéologue. Chercheur.
Auteur de L'âge du Fer en Corse. Acquis et perspectives. Actes de la table ronde de Serra-di-Scopamène (2009),
Protohistoire d'une île. Vaisselles céramiques du Bronze final et du premier âge du Fer de Corse (1200-550 av. J.-C. (2014),
Cuciurpula, un village protohistorique en Alta Rocca (2014),
U Casteddu di Cucuruzzu (2024)...
Co-auteur, avec Hélène Paolini-Saez de Age de bronze, âge de guerre ? (2024)...
Il collabore à l'ouvrage collectif sur une Histoire de la Corse (au volume 1 en 2013), sous la direction d'Antoine-Marie Graziani.
Directeur du Musée de l'Alta Rocca depuis 2021.
PECQUEUX-BARBONI Ronnie:
(né en 1947)
Professeur d'arts plastiques. Il obtient un doctorat en ethnologie, en 1986. Historien des costumes et danses traditionnels corses.
Auteur de Costumes de Corse (Pannu è panni) (2008).
PED'ALBERTINU (di) Petru:
(seizième siècle)
Notable corse. Pro-français et allié de Sampieru Corsu.
En 1561, il est victime de la répression des Génois. Il est exilé à Savone.
En 1564, avec de nombreux Corses, il répond à l'appel de Sampieru Corsu, lorsque ce dernier se révolte pour chasser les Génois de l'Ile.
PEDAGGI Charles: (1831-1888)
Né à Venacu (Serraghju). Maître maçon.
Il travaille dans l'Entreprise de Travaux Publics et Constructions Emperador Frères.
Il participe à la construction du canal de Panama (1882-1914).
Il décède à l'hôpital central de la Compagnie Universelle du Canal Intraocéanique de Panama, en 1888.
PEDEMONT (de):
(dix-huitième siècle)
Colonel du Régiment du Nivernais.
En Mai 1748, pour soutenir Bastia contre le chevalier de Cumiana et ses Austro-Sardes, le Duc de Richelieu l'envoie en Corse, avec 300 soldats et 10000 francs.
En Juillet, avec ses 300 soldats, il est battu devant Barbaghju par les Naziunali de Patrimoniu, de San Fiurenzu et d'Oletta.
Il rentre précipitamment à Bastia. Il prend Nonza et Olmeta di Capicorsu.
PEDICORTI (di) Mauriziu:
(dix-septième siècle)
Notable. Nobile Dodeci du Diquà en 1620.
PEDICORTI (de) Vincente:
(seizième siècle)
Notable. En 1589, il émet une requête, concernant le rôle de la femme dans la Vindetta, notamment concernant le Rimbeccu.
PEDINI Nilo: (1908-1963)
Né à Livourne (Italie). Militant antifasciste italien exilé en Corse. Typographe. Résistant (pseudonyme Robert).
De 1937 à 1942, il travaille dans l'imprimerie de Bastia-Journal, puis s'engage dans la résistance où il effectue un travail de renseignement.
Il met sur pieds une imprimerie clandestine pour le PCF à Sorbu Ocagnanu.
Avec son équipe, il imprime Terre Corse (1942-1943) et l'essentiel des documents clandestins du Front National de Lutte pour la Libération et l'Indépendance de la France.
En 1943, il participe aux combats de la libération de la Corse.
PEDINIELLI Chantal: (née en 1964)
Directrice de crêche. Conseillère départementale du nouveau canton du Sartenais Valincu de 2015 à 2017.
Elue à la première Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la Corse le 20 Décembre 2017.
Elu à la Collectivité de Corse en 2021 (liste Un soffiu novu).
PEDINIELLI François: (1912-1962)
Né à Sartè. Professeur de dessin. Artiste peintre.
Six de ses dessins illustrent le numéro de La Corse touristique de Décembre 1930.
Auteur de portraits. Vers 1950, il s'oriente dans l'abstraction. Il expose à Aiacciu en 1953.
PEDINIELLI Laurent René:
(1923-2012)
Né à Sarté. Chirurgien.
Engagé volontaire dans la résistance en Corse (agent P1, réseau R2 Corse Fred Scamaroni).
Engagé dans les troupes marocaines (tirailleurs, goumiers). Médecin capitaine à la 31ème Compagnie Marocaine de Ramassage Type Muletier.
Il participe aux campagnes d'Italie (Cassino, Garrigliano), de France (débarquement en Provence, Vosges, Alsace), d'Allemagne (Foret Noire, Wurtemberg, Berchtesgaden.
Interne des hôpitaux de Marseille, prosecteur d'anatomie et de médecine opératoire. Chef de clinique. Chirurgien chef des hôpitaux civils de Toulon. Professeur agrégé de chirurgie, associé à la Faculté de Médecine de Marseille.
Professeur des Universités. Membre titulaire honoraire de l'Académie Nationale de Chirurgie. Président de la Société de Chirurgie de Marseille. Président de l'Union Médicale Méditerranéenne Latine.
Membre fondateur de la Société Médicale et Pharmaceutique des hôpitaux civils et militaires de Toulon (SOMEPHAR). Membre emérite de l'Académie du Var. Président départemental de la Prévention Routière du Département du Var,
Vice-président de la Fondation de France (VAR). Vice président du Sporting Club de Toulon (football). Président de l'Olympique du Las (rugby, Toulon).
Président fondateur du Comite de Coordination des Groupements Corses de Toulon et du Var. Président de l'Association des Médecins Corses du Var.
Représentant personnel pour le département du Var du Général de Gaulle (pour les élections présidentielles de 1959 et 1965).
Auteur de Corse ton identité historique, Au gré du vent, Histoire drôles ou qui voudraient l'être...
Croix Engagé Volontaire. Croix du Combattant. Croix du Combattant Volontaire de la Résistance.
Commandeur de la Légion d'Honneur. Commandeur de l'Ordre National du Mérite (ministère de la Défense).
Croix de Guerre (avec palmes, 4 citations). Médaille des Forces Françaises Libres. Croix du Mérite Franco-Britannique. Officier du Mérite Italien.
PEDINIELLI Michèle: (née en 1968)
Née à Nice (Alpes-Martimes). Originaire de Talasani et de Santa Lucia di Taddà.
Journaliste. Romancière (romans policiers, série Boccanera).
Auteure de Celle que l'on ne voit pas (2015, Prix Thierry-Jonquet de la Nouvelle),
Boccanera (2018, Prix Lion Noir),
Après les chiens (2019, Prix Instant Polar ),
La patience de l'immortelle (
2021,
Prix France Bleu du Polar),
Adoptons les gestes barrières (
2022),
La voyante, le tatou et le mouchard moldave (
2023),
Sans collier (
2023,
Trophées 813 du meilleur roman francophone),
Stop (
2023),
A l'envers (
2023),
Noires saisons (
2024),
Un seul oeil (
2025)...
Elle participe également à deux recueils de nouvelles historiques à thème politique, sur l'anarchisme dans les années
1920,
et sur la
Commune de Paris:
C'est l'anarchie ! (
2020)
et
Vive la Commune ! (
2021).
PEGALAJAR Muriel:
Née à
Montauban (Tarn-et-Garonne). Artiste peintre (acrylique) d'origine corse installée à
Aiacciu depuis
2002 après avoir été styliste de mode à
Porti Vechju.
Son style est très influencé par les années
1970, le
Pop Art et la bande dessinée.
Membre de l'
Association Independarte.
PEGLI Lazaru:
(seizième siècle)
Notable ajaccien en
1585.
PEIGNE (de La) Hyacinthe:
(dix-huitième siècle)
Militaire et peintre de batailles de diverses cours d'
Europe.
En
1740, il dessine une carte de la
Corse.
PEIGNE-GIULY Annick:
(née en 1949)
Originaire de
Moca Croce. Journaliste (
Libération de
1983 à
2006).
Auteur de
A Paci, qui obtient le
Prix du Livre Corse en
1998.
PEINEAU de VERDIER Pierre:
(1729-1788)
Né à
Tonneins (Lot-et-Garonne). Ecclésiastique.
Gallican. Prêtre du diocèse d'
Agen.
En
Février 1782, il est nommé évêque de
Mariana-Accia. Il succède à
Francescu Citadella, décédé.
En
Juillet 1787, soupçonné de
Jansénisme, il se rend à la nouvelle assemblée des évêques réformateurs toscans à
Florence.
En
1787, l'évêché de
Mariana lui rapporte 15000 livres annuelles. Il décède en
1788.
PEKLE Jean-Mathieu:
(1868-1956)
Né à
Bastia. D'origine irlandaise. Professeur. Sculpteur.
Il obtient, en
1889, la bourse du
Legs Sisco.
Il fait ses études à
Rome (jusqu'en
1893) et à
Paris (jusqu'en
1904).
Professeur de dessin des écoles de la ville de
Bastia de
1904 à
1940.
Auteur du
Monument aux Morts de
Poghju di Venacu.
Auteur de bustes (de
Casabianca,
Sampieru Corsu,
Pasquale Paoli,
Gaffori,
Abbatucci,
Sebastiani,
Saliceti,
Napoléon,
Monseigneur Rigo, le chanoine
Letteron,
Leschi,
Emile Sari,
Maestrale...),
d'une statue du colonel
Astima, d'un buste de
Marianne pour la mairie de
Cervioni, de bas-reliefs (
Les Iles Sœurs), et du
Voceru, exécuté pour le
Monument aux Morts de
Bastia...
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Il décède à
Bastia en
1956.
PEL Louis-Marie:
(1878-1964)
Né à
Lantenay (Ain). Ecclésiastique.
Ordonné prêtre en
1901 Docteur en théologie. Professeur de séminaire.
Prêtre-missionnaire du diocèse d'
Aiacciu de
1930 à
1950.
Les
Corses le reconnurent comme un prêtre admirable, zélé, charitable, discret et un saint miraculeux.
Fondateur du séminaire du
Christ-Roi à
Corti et du
Foyer Sacerdotal à
Aiacciu.
Il décède accidentellement en
1964.
PELEMAN Roland: (?-1981)
Militaire à la
BA126 de
Sulinzara.
Il est tué dans l'accident de son camion, en
1981, sur la commune de
Ghjuncaghju, alors qu'il se rendait avec l'
Unité Militaire Spécialisée (UMS) de la
BA126, combattre un feu de forêt sur la commune de
Aiti.
PELISSIER Parie-Thérèse: (1907-?)
Née à
Paris. Professeure de dessin mutée en
Corse (à
Bastia) en
1941.
Ses dessins, comme ceux de ses élèves, composent un véritable témoignage iconographique de l'occupation italienne à
Bastia.
PELLEGRIN Jacques: (né en 1944)
Né à
Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Artiste peintre (paysages, portraits, natures mortes). Il séjourne fréquemment en
Corse.
Il expose à
Aiacciu en
1994 et
1996.
PELLEGRINETTI Jean-Paul: (né en 1965)
Né à
Menton (Alpes-Maritimes). Maitre de conférence en histoire contemporaine-géographie à l'
Université de Nice Sofia-Antipolis.
Directeur du
Centre de la Méditerranée Moderne et Contemporaine.
Coresponsable de la publication
Etudes Corses (membre du comité scientifique). Co-président de l'association
ADECEM.
Auteur, avec
Ange Rovere, de
La Corse et la République, la vie politique de la fin du Second Empire au début du XXIème siècle, paru en
2004,
de
Du deuil à la mémoire, les monuments aux morts de la Corse (Guerre 1914-1918), avec
Georges Ravis-Giordani, paru en
2011...
Il collabore à la réalisation de l'
Atlas Ethno-historique de la Corse (
2004) et au
Dictionnaire Historique de la Corse (
2006).
Il collabore au volume 2 de l'ouvrage collectif sur une
Histoire de la Corse, sous la direction d'
Antoine-Marie Graziani (paru en
2019).
PELLEGRINETTI Paul-François: (né en 1941)
Maire d'
Eccica Suaredda depuis
1976 .
Conseiller général (divers gauche) du canton de
Bastergà de
1992 à
1998
et de
2004 à
2015.
PELLEGRINI Charles: (né en 1939)
Originaire de
Sari Sulinzara. Policier. Commissaire divisionnaire. Chef de l'
Office Central de Répression du Banditisme (OCRB).
Auteur de plusieurs ouvrages:
Demain la guerre civile (
1991),
Le FIS en France, mythe ou réalité ? (
1992),
Greenpeace, la manipulation (
1995),
Neuilly, samedi 15 mai 7h28 (
1995),
Votre sécurité (
1995),
Flic de conviction (
1999),
Petits secrets et grands mensonges de dirigeants (
2003),
Cols blancs et mains sales (
2003),
Demain la guerre civile, Balnlieues en flammes (
2005),
La Sécurité n'existe pas (
2007),
Histoires de PJ (
2011),
Histoires d'espions, le renseignement à l'heure de l'espionnage économique (
2012),
Histoires d'indics (
2014),
Flic et Corse (
2015),
Une île dans la guerre (
2020)...
PELLEGRINI François-Antoine dit Bruscu:
(1785-1822)
Né à
Vicu. Bandit.
En
1822, à
Casaglio, avec
Tiudoru Poli, les frères
Multedo,
Carlotti et
Battesti, ils attaquent la gendarmerie, et tuent un gendarme (
Robert).
Le maire du village (
Albertini), avec l'aide de trois habitants, les mettra en fuite, tuant
Battesti.
Plus tard, il rançonne
Félix Pozzo di Borgo le payeur général de la guerre en
Corse. Il est tué à
Vicu en
Novembre 1822.
PELLEGRINI Jean:
Originaire de
Centuri. Artiste peintre. Il participe au
Grand Prix de la Peinture Corse, organisé par l'
Union Nationale des Etudiants Corse (UNEC) en
1963.
PELLEGRINI Jean-Louis:
Militant nationaliste. Arrêté, puis condamné par la
Cour de Sûreté de l'Etat, il bénéficie de l'amnistie postprésidentielle en
1981.
PELLEGRINI Louis Joseph: (1825-1880)
Né à
Bastia. Artiste peintre. Portraitiste.
En
1841, il est le premier lauréat, pour la peinture, du Premier concours organisé à
Bastia pour l'obtention d'une bourse d'études de peinture et d'architecture à
Rome accordée par la
Fondation Sisco.
Auteur de
La Mort de la Vierge et les Saintes Femmes au Tombeau, en
1863.
On retrouve de ses oeuvres peintes en
Corse jusqu'en
1863.
PELLERIER Maurice: (1875-?)
Né à
Paris. Artiste peintre (marine et aviation). Il séjourne en
Corse au début des années
1930.
Il adresse au
Salon des Artistes Français de
1934 une aquarelle intitulée
En Corse.
Auteur également de
Bastia, le port (aquarelle) et
Paysage de Corse (peinture).
PELLETAN Camille:
(1846-1915)
En
1902, il est ministre de la
Marine, et, en visite à
Aiacciu, il déclare qu'il faut protéger et fortifier la
Corse contre une éventuelle agression de l'
Italie.
PELLETIER François Jean-Baptiste Louis:
Préfet de la
Corse en
1943.
PELLETIER Claude: (vingtième siècle)
Né au
Creusot (Saône-et-Loire). Artiste peintre (paysages, fleurs).
Il adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1937 une peinture intitulée
Le golfe de Porto (Corse),
à celui de
1938,
Couvent d'Erbalunga (Corse)
et à celui de
1939,
Dans le Cap Corse, Pino.
PELLETIER Jean:
(1921-2009)
Originaire de
Bunifaziu.
Officier des
Forces Françaises Libres, il participe à la
Libération de la Corse, en
1943.
Il participe ensuite aux campagnes d'
Italie, d'
Alsace, jusqu'en
Autriche, en terminant avec le grade de capitaine.
Administrateur du
Club Méditerranée en
Corse. Président délégué de l'
Automobile Club de Corse, il est un des pionniers du
Tour de Corse automobile.
Représentant de diverses associations militaires et d'anciens combattants.
Croix de
Guerre 1939-1945.
PELLICINI-PONCET Eddy:
(né en 1967)
Originaire de
Sarrula Carcupinu. Comédien.
PELLONI François Dominique
(né en 1933)
Maire de
Santa Maria Siché de
1995 à
2020.
PELONE: Voir
TAVERA Orsone.
PELOZZI Antoine:
(1818-1910)
Né à
Bastia. Artiste peintre. Portraitiste. Professeur de dessin au lycée de
Bastia.
Pensionnaire du legs de la
Fondation Sisco à
Rome.
Auteur d'une série de dessins de la campagne romaine effectués à la mine de plomb, considérée comme un chef-d'œuvre
Il meurt à
Rome en
1910.
PELTIER Gaël: (né en 1972)
Originaire de
U Salgetu. Artiste plasticien (videos, photos, textes, tableaux).
PEMBROKE (de) Henry Herbert:
(1734-1794)
Lord anglais. Comte. Colonel du
1er Royal Dragon, et
Premier Lord de la Chambre.
En
Avril 1769, en
Casinca, avec
Pasquale Paoli, et en compagnie de l'amiral anglais
Smittory, du marquis milanais
Fagnani, du
Chevalier Tancredo et du peintre romain
Vincenzo Rotigliardi, il inspecte l'armée
Naziunale.
Les cinq hommes sont arrivés par
L'Isula, et
Pasquale Paoli les reçoit à
Muratu. Puis, après avoir vu
Corti,
A Venzulasca et
Borgu, ils arrivent à
Bastia, où ils sont reçus fraîchement par le comte
de Vaux.
En
Juin, à
Livourne, il rend visite à
Pasquale Paoli, alors en fuite, et qui est accueilli dans la demeure du consul anglais
Sir John Dick.
PENAT Lucien Eloi: (1873-?)
Né à
Vallon-en-Sully (Allier). Artiste peintre. Graveur. Paysagiste. Lithographe. Peintre d'architecture.
Il séjourne en
Corse au début des années
1910.
Auteur d'un pastel intitulé
Maisons à Piana (
1913).
PENCIOLELLI Jean André: (1920-2012)
Originaire de
Corti. Ancien combattant volontaire de la
Deuxième Guerre Mondiale. Sergent.
Officier de la
Légion d'Honneur (DPLV) (
1984).
Chevalier de l'
Ordre National du Mérite. Médaillé militaire pour faits de guerre.
Croix de Guerre 1939-1945 avec palme, étoile de vermeil et étoile d'argent.
Médaille des Blessés.
PENCIOLELLI Paul:
Fondateur, en
1904, avec
Don Charles Giabicani, de l'hebdomadaire anticléricaliste et antimilitariste
L'Idée, organe du
Mouvement des Jeunesses Laïques de
Bastia.
PENCIOLELLI Pierre-Jean: (1966-2014)
Originaire de
Corti. Chef du service
Batiments Domaine aux
Chemins de Fer de la Corse.
Militant associatif, syndical (
STC) et politique (
Corica Libera).
PENICAUT Louis: (vingtième siècle)
Né à
Limoges (Haute-Vienne). Artiste peintre. Il séjourne en
Corse à la fin des années
1900.
Il adresse au
Salon des Artistes Français de
1910 une aquarelle intitulée
Les Calanches (Corse).
Au
Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de
1912, il envoie
Le golfe de Porto,
à celui de
1913,
Le vieux port (Bastia),
et à celui de
1915,
Ajaccio.
Auteur également de
Femmes à la fontaine (
1911).
PENNACCHIONI Daniel dit Daniel PENNAC:
(né en 1944)
Né à
Casablanca (Maroc). Originaire de
Guargualé. Fils de
Dominique Jean François. Professeur de français. Ecrivain. Romancier.
Auteur, entre autres, de
Chagrin d'école,
Prix Renaudot en
2007,
Mon frère (
2018),
de la
Saga Malaussène (7 volumes entre
1985 et
1996)...
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Officier de l'
Ordre National du Mérite.
PENNACCHIONI Dominique Jean François:
Originaire de
Guargualé. Fils de
Dominique Jean François.
Polytechnicien. Officier de l'armée coloniale. Général de division. Général de corps d'armée. Inspecteur de la
Défense Opérationnelle du Territoire.
PENNETEAU Nicolas:
(né en 1981)
Né à
Marseille. Originaire de
Porti Vechju. Footballeur professionnel (gardien de but).
Il evolue à
SC Bastia, de
1998 au
2006, à
Valenciennes FC, de
2006 à
2014,
au
Charleroi SC (Belgique), de
2014 à
2021, et termine sa carrière au
Stade de Reims, de
2021 à
2023.
Vainqueur du
Championnat d'Europe des moins de
19 ans en
2000.
Finaliste de la
Coupe de France en
2002 avec le
SC Bastia.
12 fois sélectionné en équipe de
France Espoirs en
2002 et
2003.
En
2008, il est présélectionné en équipe de
France.
Il compte également
8 sélections avec la sélection insulaire, la
Squadra Corsa, entre
1998 et
2023.
PENSA Adamo:
(treizième siècle)
Evêque de
Mariana en
1283.
PENSA Bartolomeo:
(dix-huitième siècle)
Capitaine génois. En
1726, à
Loretu di Casinca, il arrête dix bandits.
En
1730, il est envoyé à
Bustanicu par le gouverneur
Felice Pinelli pour mater le rébellion des paysans locaux qui refusent de payer l'impôt des
Due Seini.
PENSO Ettore: (dix-neuvième siècle)
Artiste peintre italien. Portraitiste. Il s'installe à
Bastia dans les années
1890.
Auteur de nombreux portraits de notables bastiais (pastels).
PEPE U ROSSU: Voir
FRANCESCHINI Sylvestre.
PEPIN d'ITALIE:
(777-810)
Second fils de
Charlemagne.
Roi d'Italie de
781 à
810.
En
806, il chasse les
Maures qui tentent une nouvelle incursion en
Corse.
A sa mort, la
Corse se trouve totalement privée de la moindre protection.
PEPIN le Bref:
(715-768)
Père de
Charlemagne.
Roi des francs de
806 à
768.
En
754, à la demande du pape
Etienne II, il affronte les
Lombards d'
Aistolf, qui ont envahi la
Corse, et les chasse définitivement en
756.
En
754 à l'
Assemblée de Quierzy, il remet la
Corse sous l'autorité du
Saint-Siège et du pape
Etienne II (
Donation de Pépin).
PEPPU: Voir
FLORI Ghjuvan Ghjuseppu.
PERAGALLO Colombe: (dix-neuvième siècle)
Née à
Bastia. Artiste peintre (portraits). Elle réalise de nombreux portraits et tableaux religieux (notamment des copies).
PERALDI:
(seizième siècle)
Famille installée à
Aiacciu, en
1540.
PERALDI ?:
Comte. Président du
Syndicat d'Initiative et touristique et de la Corse (ESSITAC) en
1930.
En
1934, avec d'autres, il organise, à
Aiacciu, les
Etats Généraux de la Corse, autour du thème
Tout pour la Race corse...
Membre influent des
Croix-de-Feu, à
Aiacciu.
PERALDI (de) Alfred-Marie Henri Louis Antoine:
(1875-1952)
Né à
Condom (Gers). Originaire d'
Aiacciu. Avocat. Journaliste.
Avocat à
Condom (Gers) en
1901.
Directeur fondateur de la revue
France Fédérale en
1895.
Directeur du journal
La Fraternité, à
Auch (Gers) de
1898 à
1902.
Vice-consul de
France à
Xieng-Maï (Thaïlande), en
1906.
Bâtonnier de
1922 à
1923.
Directeur des éditoriaux de
La Petite Gironde, à
Bordeaux, en
1923.
Il publie un recueil d'articles
Pour un Parti central, en
1928.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERALDI Alain:
Militant de l'
ARC, il participe à l'occupation de la cave d'
Aleria en
1975.
Il est condamné à
1 an de prison avec sursis, par la
Cour de Sureté de l'Etat, en
1976.
PERALDI Anghjulu Francescu:
(1854-?)
De
Currà. En
1874, il quitte la
Corse pour le
Mexique.
Il y fait fortune dans l'élevage. Il se lance également dans l'exploitation minière.
Il est le fondateur de la famille
Peraldi du
Mexique.
PERALDI Antoine Joseph:
(né en 1954)
Cadre (ER). Elu maire de
Currà en
2020.
PERALDI Antoniu Francescu:
(1734-1819)
De
Cavru. Frère de
Paulu Francescu.
Reconnu noble par arrêt du
Conseil Supérieur de la Corse en
1789.
Juge au
Tribunal Civil du
Liamone en
1797.
Président du
Tribunal Correctionnel de l'arrondissement d'
Aiacciu.
PERALDI Anton Francescu:
(dix-huitième siècle)
Né à
Aiacciu. Ecclésiastique. Prêtre.
Curé de
I Peri en
1710.
Vicaire forain de
Curtichjatu et
Carbuccia en
1717.
Archiprêtre de la cathédrale d'
Aiacciu en
1722.
Chanoine en
1770, il fait partie du chapitre de la cathédrale d'
Aiacciu.
PERALDI Ascaniu Felice:
(1727-?)
Originaire de
Cavru. Fils de
Ghjuseppu Maria.
Major au service de la
République de Gênes en
1746. Commissaire de campagne.
PERALDI Carlu Maria:
(dix-huitième siècle)
De
Cavru. Député pour la communauté de
Cavru, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PERALDI Chantal:
(née en 1954)
Mairesse de
E Muracciole depuis
2014.
PERALDI Dominique-Marie:
(1796-1822
Né à
I Prunelli di Fiumorbu. Cultivateur.
En
1838, à
Bastia, il est condamné aux
Travaux Forcés à Perpétuité, pour tentative de meurtre.
Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de
Toulon (Var), en
1822.
PERALDI Francescu-Maria Antoniu (Antoine François):
(1769-1845)
Né à
Aiacciu. Fils de
Mariu Battista.
Colonel de la
Garde Impériale du canton de
Bastergà en
1791.
Membre du
Parlement Anglo-Corse en
1794.
Assesseur du tribunal d'
Aiacciu en
1795.
En
Février 1795, il assiste à la
Première Session du Parlement Anglo-Corse, qui se tient à
Bastia, où il est nommé
Conseiller d'Etat.
Elu maire d'
Aiacciu en
Janvier 1796.
Il fait rapatrier des marins corses captifs d'
Alger, rachetés par le gouvernement
Anglo-Corse.
En
Octobre 1797, il est un des chefs de l'insurrection menée par l'
Union des Catholiques Républicains.
Il est arrêté et détenu à la citadelle d'
Aiacciu.
Il émigre de
1798 à
1814.
En
1804, avec son parti anglais, il triomphe à
Aiacciu, où la population cohabite avec
Royalistes et
Pro Anglais, sous l'œil complaisant du général
César Berthier.
Il se réfugie en
Toscane en
1815.
Conseiller général en
1815. Sous-préfet de
Sartè de
1816 à
1830.
Député (majorité) de
1816 à
1823, puis de
1824 à
1827.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERALDI François: (1843-1920)
Né à
Aiacciu. Artiste peintre. Portraitiste. Il fait ses études à l'
Académie de Florence, puis à
Paris en
1867.
Membre de la
Société des Artistes Français. Conservateur du
Musée Fesch de
1874 à
1920.
Auteur des tableaux
Le 15 Août,
Le Port d'Ajaccio en 1882,
La sortie du cimetière d'Ajaccio,
Portrait de la mère de l'artiste, qui figurent au
Musée Fesch d'Aiacciu.
Auteur de plusieurs catalogues de tableaux.
PERALDI Ghjuliu:
(1777-?)
D'
Aiacciu. Fils de
Mariu Battista.
Juge de paix à
Aiacciu sous la
Restauration.
PERALDI Ghjuseppu Maria:
(1703-1764)
De
Cavru. Capitaine d'une compagnie de soldats d'élite en
1730.
Anzianu d'
Aiacciu en
1736 et
1750.
Allié de la république de
Gênes, sans toutefois s'opposer franchement aux
Naziunali.
Il sert souvent d'intermédiaire entre les
Génois et les rebelles. Après le règne du
Roi Théodore, il s'éloigne de la politique.
Il est pris en otage par les
Génois en
1746, puis libéré.
Président du tribunal de
Celavu,
Cinarca et
Cavru.
Il est assassiné en
1764.
PERALDI Ghjuseppu Maria:
(1775-1860)
D'
Aiacciu. Notaire à
Aiacciu.
PERALDI Ghjuvan Francescu:
(1765-1834)
Né à
Aiacciu. Fils d'
Anton Francescu.
En
1810, il représente le
Département du Liamone, plus précisément la ville d'
Aiacciu, au mariage de
Napoléon 1er.
Sous-préfet de
Sartè.
En
1830, durant les
Trois Glorieuses, il fait fonction de
Préfet de la Corse, le comte
de CHOISEUL ayant quitté l'
Ile.
PERALDI Ghjuvan Ghjuseppu Matteu:
(1759-?)
D'
Aiacciu. Fils de
Paulu Francescu.
Sous-lieutenant au
Régiment Royal Corse en
1776, puis lieutenant en second en
1781.
Lieutenant au
Bataillon des Chasseurs Royaux Corses en
1788.
Reconnu noble par arrêt du
Conseil Supérieur de la Corse en
1789.
Capitaine au
83ème Régiment D'Infanterie en
1792.
Il est candidat contre
Napoléon Bonaparte à la place de lieutenant-colonel des
Voltigeurs Nationaux Corses en
1792.
Capitaine de
Gendarmerie en
1793.
Chef de bataillon en
1810.
Chevalier de l'
Ordre de Saint-Louis.
PERALDI Ghjuvanni:
(1772-1828)
Originaire d'
Alata. Docteur en médecine. Chirurgien.
PERALDI Ghjuvanni:
(dix-huitième siècle)
Né à
Aiacciu. Fils d'
Antoniu.
En
Avril 1792, à
Aiacciu, après des élections houleuses, il est battu pour le poste de lieutenant-colonel adjoint de la
Garde Nationale d'
Aiacciu-Taddà, par
Nabuliu Buonaparte.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PERALDI Ignaziu:
(dix-huitième siècle)
Chanoine au chapitre d'
Aiacciu en
1770.
Député pour la communauté de
Currà, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PERALDI Ignaziu:
(dix-neuvième siècle)
Instituteur. Frère d'
Anghjulu Francescu.
Il donne au village de
Tuminu une véritable pépinière de capitaines au long cours.
PERALDI Jean Joseph Mathieu Benoît:
(1854-1902)
Originaire d'
Aiacciu.
Avocat à
Aiacciu. Conseiller général de la
Corse.
Créé comte romain par le pape
Léon XIII en
1880.
PERALDI Jean-François: (1844-1916)
Né à
Aiacciu. Artiste peintre. Après ses études à
Florence et à
Paris, il s'installe à
Aiacciu en
1870.
Conservateur du musée
Fesch en
1874à
1916.
Sociétaire de
Artistes Français en
1889.
PERALDI Jean-François:
(?-1964)
Comte. Président de l'
Office du Tourisme de la Corse.
PERALDI Joseph (Jo):
(né en 1941)
Né en
Algérie. Originaire de
Bastilicaccia. Photographe de presse (
Le Provençal). Militant nationaliste. Chef militaire supposé du
FLNC-Canal du 5 mai 1996, bras armé de
Corsica Viva.
Il est arrêté en
2000 dans le cadre des les attentats contre l'
URSSAF et la
DDE, qui ont fait sept blessés le
25 novembre 1999 à
Aiacciu.
Condamné en
2005 à
15 ans de réclusion criminelle, il est mis en liberté conditionnelle en
2008.
Auteur de
Confessions d'un patriote corse, des services secrets français au FLNC (
2024).
PERALDI Jules:
(dix-neuvième siècle)
Membre du conseil d'arrondissement d'
Aiacciu.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PERALDI Laurent:
(1951-2018)
Né à
Currà.
Maire de
Currà de
1977 à
2014.
Il décède à
Aiacciu en
2018.
PERALDI Lurenzu:
(1775-1860)
Né à
Aiacciu. Fils de
Ghjuseppu Maria.
Notaire à
Aiacciu. Membre du
Conseil de Préfecture de la Corse.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERALDI Mariu:
(1655-1737)
Né à
Aiacciu. Docteur de l'
Université de Rome.
Nobile Sei en
1713.
Capitaine de patrouille en
1730.
PERALDI Mariu Battista:
(1745-?)
Né à
Aiacciu.
Avocat au
Conseil Supérieur de la Corse en
1788.
PERALDI Mariu Felice Petru Paulu:
(1789-1863)
Né à
Aiacciu. Fils de
Mariu Luiggi Ghjuseppe. Ecclésiastique.
Prélat de la curie romaine. Noble d'
Ascoli.
Gouverneur de la province d'
Ascoli et de
Civitavecchia.
Auteur de nombreux ouvrages et études de théologie.
PERALDI Mariu Ghjuseppe:
(?-1764)
Originaire de
Cavru. Cousin de
Luca d'Ornanu. Il collabore avec les
Génois sans toutefois prendre franchement parti contre les
Naziunali.
En
1746, ilest pris en otage par les
Génois, puis relâché.
Président du tribunal de
Celavu,
Cinarca et
Cavru.
C'est à ce poste su'il est assassiné en
1764.
PERALDI Mariu Ghjuseppe:
(1781-1805)
Né à
Aiacciu. Fils de
Mariu Luiggi Ghjuseppe. Officier de marine.
Il est tué à la bataille de
Trafalgar.
PERALDI Mariu Luiggi Ghjuseppe:
(1752-1799)
Né à
Aiacciu. Fils de
Paulu Francescu.
Nobile Sei d'
Aiacciu en
1783.
Député à l'
Assemblée Législative. Conseiller d'
Etat de
1789 à
1792.
Colonel de la garde nationale d'
Aiacciu en
1790.
Commissaire général des armées françaises.
En
Avril 1790, il fait partie de la délégation venue du
Dilà qui accompagne
Pasquale Paoli de retour à
Paris après son exil à
Londres.
A
Aiacciu, à l'
Assemblée des Délégués du Dilà (assemblée houleuse car on doit y décider l'union ou la session avec le
Diquà), il est foncièrement hostile à toute entente avec le
Nord.
En
Septembre, à
Orezza, il assiste, en tant que représentant du
Dilà, à la première
Assemblée Provinciale Electorale qui se tient dans le couvent de
San Francescu.
En
Septembre 1791, à la
Deuxième Assemblée Provinciale Electorale à
Corti, il est élu député de la
Corse à l'
Assemblée Législative Nationale.
En
Mai 1792, il rend
Nabuliu Buonaparte responsable de la mort de son neveu, tué lors des émeutes d'
Aiacciu, et promet de porter plainte contre lui.
En
Octobre, il est chargé d'organiser, en
Provence d'abord, avec les 6000 volontaires provençaux qui tiennent garnison à
Marseille, et en
Corse ensuite, la flotte et le corps de débarquement.
En
Mai 1793, il pourchasse
Nabuliu Buonaparte en fuite d'
Aiacciu. Le
Vice-roi de Corse Sir Gilbert Elliot en fait un spécialiste du commerce maritime.
Député pour la communauté d'
Aiacciu, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
Membre du Conseil d'
Etat du
Royaume Anglo-corse.
En
Octobre 1796,
Nabuliu Buonaparte le fait exclure de l'amnistie accordée par les
Français à tous les
Corses qui ont collaboré avec les
Anglais.
En
Octobre 1797, il est un des chefs de l'insurrection menée par l'
Union des Catholiques Républicains. Il est condamné à une peine légère.
En
Mai 1799, il est à l'origine de la création d'un mouvement contre-révolutionnaire qui se décide à agir en créant un comité d'organisation de la révolte en
Corse.
En
Mars 1800, avec d'autres émigrés corses de
Toscane, il débarque dans l'
Ile. Ils sont soutenus par
Calamaï, le consul à
Gênes du
Tsar de Russie Paul 1er.
Le complot échoue, et il meurt à
Palerme en
1800.
PERALDI Marius-Baptiste:
(1806-1889)
Né à
Aiacciu. Fils de
Ghjuliu. Avocat. Attaché au cabinet du ministre de l'
Intérieur en
1831.
Sous-préfet dans le
Var, dans le
Tarn-et-Garonne, et enfin dans le
Gers.
Maire de
Condom (Gers).
Conseiller général du
Gers. Président du
Conseil Général du Gers de
1871 à
1879.
Officier de la
Légion d'Honneur.
PERALDI Michel-Ours:
(1779-1804)
Né à
Ruspigliani. Cultivateur.
En
1801, à
Bastia, il est condamné à
22 ans de Galères, pour vol à main armée.
Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de
Toulon (Var), en
1804.
PERALDI Nicolas Joseph:
(1841-1914)
Né à
Aiacciu. Fils de
Lurenzu. Notaire. Conseiller municipal
Républicain d'
Aiacciu en
1870.
Lors de l'avènement de la
IIIème République, le maire,
Joseph Fil,
Bonapartiste, fidèle à
Napoléon III, démissionne et est destitué. Il le remplace et devient
Président de la Commission Municipale.
Il occupe à nouveau ce poste après une nouvelle dissolution de
Conseil Municipal en
1871.
En
1876, il est nommé maire d'
Aiacciu, en remplacement de
Francescu Savieru Forcioli Conti, destitué.
Réélu en
1878.
Député d'
Aiacciu de
1881 à
1885.
Conseiller général d'
Aiacciu de
1882 à
1886, de
Bucugnà, de
1886 à
1892, puis à nouveau d'
Aiacciu, de
1892 à
1904.
Président du
Conseil Général en
1882 et en
1895.
Sénateur de la
Corse de
1885 à
1894 et de
1909 à
1912.
Il collabore aux journaux
L'Union Républicaine,
La Corse républicaine et
Le Journal de la Corse.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
Il décède à
Paris, en
1914.
PERALDI Olivier Antoine Constantin:
(1775-1848)
Né à
Vicu. Officier des troupes napoléoniennes. Membre du
Directoire du District de
Vicu en
1792.
Il défend les villes des attaques anglaises et est fait prisonnier à
San Fiurenzu en
1794.
Envoyé à
Gibraltar, il s'évade en
1795 et rejoint l'
Armée d'Italie. Chef de bataillon au
1er Régiment Italien d'Infanterie Légère.
Colonel en
1811.
Il s'illustre lors de la campagne de
Russie, notamment lors du passage de la
Bérézina, en
1812.
Commandeur de la
Couronne de Fer en
1814.
Général de brigade en
1815. Baron d'
Empire.
Il sert sous
Louis XVIII après le
Premier Empire. Chevalier de la
Légion d'Honneur.
Maréchal de camp en
1835.
Il décède à
Marseille en
1848.
PERALDI Paul: (né en 1935)
Maire de
Ruspigliani depuis
1977.
Conseiller général (radical de gauche) du canton de
Vezzani de
2008 à
2015.
PERALDI Paul Antoine: (1926-2012)
Originaire de
Cavru. Enseignant. Inspecteur d'académie.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Chevalier de l'
Ordre National du Mérite. Commandeur dans l'
Ordre des Palmes Académiques.
PERALDI Paul Félix:
(1751-ap1818)
Notaire royal et apostolique. Député du
Tiers Etat à
Aiacciu.
Membre du conseil municipal d'
Aiacciu.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PERALDI Paulu Francescu:
(1719-1770)
Né à
Aiacciu. Frère d'
Anton Francescu.
Titré comte par le
Roi Théodore en
1736.
Anzianu d'
Aiacciu en
1759.
PERALDI Paulu Francescu:
(1803-1880)
Né à
Aiacciu. Fils d'
Anton Francescu. Gendre du général
Pasquale Antone Fiorella.
Conseiller à la
Cour d'Appel de
Bastia.
Secrétaire de la
Société Centrale d'Agriculture du Département de la Corse en
1818 et membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Adjoint au maire d'
Aiacciu en
1832.
Maire d'
Aiacciu de
1837 à
1848.
En
1848, il est candidat à la députation pour l'
Assemblée Nationale.
Conseiller général de la
Corse en
1857
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERALDI Paulu Francescu Savieru:
(1779-1826)
Originaire d'
Aiacciu. Fils de
Mariu Luiggi Ghjuseppe. Avocat. Royaliste.
Juge suppléant au
Tribunal Civil d'Aiacciu en
1812.
Premier auditeur à la
Cour Royale d'
Aiacciu.
Maire d'
Aiacciu.
Conseiller général de la
Corse.
Président de la
Société centrale d'Agriculture de la Corse.
Electeur censitaire de la
Corse sous la
Restauration.
Administrateur de l'hospice civil d'
Aiacciu.
PERALDI Pierre Paul:
(1892-1979)
Né à
Currà. Militaire. Lieutenant durant la
Première Guerre Mondiale.
Son comportement lui vaut d'être nommé
Chevalier de la Légion d'Honneur et
Croix de Guerre avec palme, ainsi que deux citations.
Son attitude durant la
Deuxième Guerre Mondiale lui vaut deux nouvelles citations à l'ordre de l'
Armée et la
Croix de Guerre avec palme et
Etoile de Bronze.
Admis à faire valoir ses droits à la retraite en
1941, il est rappelé à l'activité en
1943 et est démobilisé en
1945.
Nommé
Commandeur de la Légion d'Honneur en
1948, il est admis en
1950 à l'honorariat de son grade de
Lieutenant Colonel.
Il décède, à
Marseille, en
1979.
PERALDI Sanseverinu (Séverin):
(1750-?)
Né à
Aiacciu.
Capitaine en
1799. Chef de bataillon au blocus de
Gênes en
1800. Commandant d'armes à l'
Armée d'Italie en
1803.
Commandant des places de
Plaisance (
1800), de
Novare (
1800),
Modène (
1801),
Porto Longone (
1802),
Bergame (
1803),
Massa de carrara (
1805),
Rovigno, en
Istrie, (
1806), de
Querson et des
Iles du Karner, en
Dalmatie, (
1806),
de
Pola, en
Istrie, (
1806), de
Malamocco (
1806), de
Mestre (
1807),
d'
Hernani (
1809) et de
Mondragon (
1810). Il est mis à la retraite en
1814.
PERALDI Santu:
(1686-?)
Né à
Cavru. Capitaine. Nommé commissaire de campagne de la
République de Gênes en
1730,
par le
Commissaire de la République d'
Aiacciu.
PERALDI Santu:
(1772-1792)
Originaire d'
Aiacciu. Prêtre. Fils de
Mariu Battista.
En
Avril 1792, à
Aiacciu, il est tué par la
Garde Nationale qui intervient, lors d'une émeute, au canon et à la mitraille.
PERALDI Stefanu:
(1749-1820)
Originaire d'
Alata. Docteur en médecine.
Maire de
Vicu de
1816 à
1820.
PERALDI Toussaint: (1914-1943)
Né à
Currà. Résistant. Membre des
Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).
Il est tué dans des opérations combinées avec le
Bataillon de Choc, lors des combats de libération de la
Corse, à
Migliacciaru, en
1943.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur la
Plaque Commémorative de la commune de
Currà et sur le
Monument aux Morts de la ville de
Bastia.
PERALDI Xavier: (1962-2015)
Originaire de
Cavru. Economiste. Maître de conférence à l'
Université de Corti.
Vice-doyen de la
Faculté de Droits-Sciences Economiques et Sociales.
Auteur de nombreuses publications sur le développement territorial et d'ouvrages sur la thématique des transports.
Il participe à l'élaboration du
Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de
Laurent Serpentini, paru en
2006.
PERALDI de COMNENE Hyacinthe Antoine Léon:
(1872-?)
Originaire d'
Alata. Fils d'
Jean Simon Etienne.
Ingénieur des
Mines. Il est envoyé par le gouvernement des
Etats Unis en
Alaska à la recherche de mines d'or.
Il décède accidentellement en
Alaska.
PERALDI de COMNENE Jean Simon Etienne:
(1841-1895)
Originaire d'
Alata. Baron. Fils d'
Olivieru Antoniu Constantinu.
Maire de
Vicu de
1878 à
1879.
PERALDI de COMNENE Olivier Antoine Constantin:
(1808-1861)
Originaire d'
Alata. Baron. Avocat.
Maire de
Vicu de
1838 à
1841.
Chevalier de
Saint-Louis. Chevalier de la
Légion d'Honneur. Chevalier de l'
Ordre Impérial de la Couronne de Fer d'Autriche.
PERALDI-FIORELLA Joseph-Marie Louis:
(1876-1948)
Né à
Aiacciu. Militaire.
Capitaine en
Algérie en
1909. Il participe à la
Première Guerre Mondiale.
Cinq fois cité. Chef de bataillon en
1917. Lieutenant-colonel en
1924, colonel en
1929, général de brigade en
1934.
Il décède à
Paris en
1948.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
PERALDU:
(dix-huitième siècle)
Ecclésiastique.
Réformé Récollet. Supérieur du couvent de
A Venzulà.
En
Mars 1731, il participe à la
Cunsulta di Orezza, où vingt théologiens les plus éminents de
Corse (dix séculiers et dix réguliers), sont appelés à donner leur avis sur la justesse de la révolte corse, en droit légal et religieux.
PERALTA Giovanni:
(quinzième siècle)
D'origine sarde.
En
1479, il contacte quelques chefs corses et l'évêque d'
Aiacciu Giacomo Mancozo pour arracher
Bunifaziu des mains des
Génois. Mais, arrêté par ceux ci, il est torturé. Sa culpabilité ayant été prouvée, il est emprisonné dans la prison de
Lerice, où il mourra.
PERCEVALLIS: (quatorzième siècle)
Evêque du
Nebbiu de
1311 à
1331.
PERDRIEL-VAISSIERE Jeanne (dite SAINT-CYGNE):
(1870-1951)
Née à
Aiacciu. Poète et romancière (sous le pseudonyme de
Saint-Cygne).
Elle vit longtemps en
Bretagne, notamment à
Brest. Auteur de
Les Rêves qui passent, (
1899),
Le Sourire de Joconde, (
1902),
Celles qui attendent, (
1907),
Vigile de Noël Mystère en 1 tableau, (
1917),
La Complainte des jeunes filles qui ne seront pas épousées, suivie de quelques autres poèmes (
1918),
Le Bois de buis, (
1923),
Le Toit sur la hauteur, poèmes (
1923),
C'est votre histoire, (
1927),
Trois Poètes bretons, (
1929),
Feuillages, recueil de poèmes, suivis de
Italia bella, roman (
1930),
Fumée du soir, (
1939),
Mylène au cœur secret, roman, (
1948),
Elle décède en
1951, à
Paimpol (Côtes-d'Armor).
PERE: Voir aussi
DELLE PERE.
Père ANDRE-MARIE: Voir
VALLEIX Claude.
PERE Andria:
(1669-1738)
Originaire de
Peri. Fils de
Petru Paulu.
Capitaine de milices corses au service de
Gênes.
PERE Petru Paulu:
(?-1706)
Originaire de
Peri.
Capitano.
Nobile Sei d'
Aiacciu en
1692.
PERENNE Jean-Louis: (1941-1968)
Lieutenent de l'
Armée de l'Air. Pilote de chasse. Il est tué en
1968, à bord de son
Mirage qui s'écrase sue le
Monte Castelmoze, au-dessus de
E Piazzole.
PERESSINI Daniel:
(1948-2008)
Originaire de
La Rocca. Journaliste. Il collabore à la
Tribune de Genève.
Il travaille également pour la presse communiste.
Cofondateur de
J'Accuse, en
1982.
Fondateur de
Saint-Louis Productions, une société de création de documentaires (auteur de
L'île sur le feu,
J'ai été un militant clandestin...).
Spécialiste des arts martiaux japonais (judo, sumo...), il réalise le documentaire
Le Judo - Son Histoire, Ses Légendes.
PERETTI ?:
(dix-neuvième siècle)
Officier de santé.
En
1836, la variole atteint 665 personnes de l'arrondissement de
Bastia. 79 d'entre elles sont défigurées et 199 en sont mortes. Sur 6761 naissances en
Corse, 4521 enfants sont vaccinés contre la maladie.
Il est l'un des principaux vaccinateurs contre la maladie à
Sartè.
PERETTI ?:
(dix-neuvième siècle)
Conseiller général de la
Corse en
1857
PERETTI Achille:
(1911-1983)
Né à
Aiacciu.
Avocat inscrit au barreau d'
Aiacciu en
1935, il se destine à la magistrature, mais attiré par l'action, il passe avec succès en
1937 le concours de commissaire de police.
Commissaire de police à
Aiacciu en
1939.
En
1940, refusant la défaite, il entreprend aussitôt une lutte active contre le régime de
Vichy.
Il organise la mise en place d'agents radios destinés à intervenir en cas d'occupation de la ville par les
Allemands ou les
Italiens.
En
1941, il se fait muter à
Nice où il collabore avec l'
Intelligence Service (IS).
En
1942 il entre en relation avec les
Forces françaises Libres (FFL).
Affecté par la
Sûreté Nationale à
Vichy.
Il fait bientôt une demande de mise en disponibilité pour pouvoir se consacrer entièrement à ses activités résistantes.
Suspecté, il est arrêté et accusé de vols de documents au profit des anglais et du général
de Gaulle.
Faute de preuves, il est relâché et aussitôt mis en disponibilité.
Il se consacre alors presque entièrement au réseau
Ali.
En
1943, sous le nom de
Paul Vatier, il parvient à rejoindre l'
Angleterre par voie aérienne grâce au réseau
Phratrie.
En
Grande-Bretagne il effectue un stage spécial et rentre en France sous le pseudonyme d'
Ajax.
Il devient le chef des sous-réseaux
Candide,
Zadig,
Micromegas et
Stuart.
Appelé à
Londres en
1944, il est nommé chef de mission de 1
ère classe.
Il est nommé directeur adjoint de la
Sûreté Nationale, chef du théâtre d'opérations zone nord, il prépare à
Alger la mise en place des services de police au moment du débarquement. Il rejoint
Londres au lendemain du débarquement et remplit une mission en
Normandie avant de regagner la
Grande-Bretagne.
Nommé préfet de 3
ème classe hors cadre, il rentre à
Paris avec le général
de Gaulle dont il assure la protection.
Il prend part au combat de la rue de
Bourgogne et de la
Chambre des Députés avec des éléments de la
Division Leclerc placés sous ses ordres.
Conseiller général d'
Aiacciu (
Union Nationale Gaulliste) en
1945 , il est élu premier vice-président du
Conseil général de la Corse.
Elu maire de
Neuilly-sur-Seine en
1947, il le reste jusqu'en
1983.
Conseiller de l'
Union Française de
1952 à
1958.
Député de la
Seine de
1958 à
1978.
Il est premier vice-président (
1964-1969) puis président de l'
Assemblée Nationale (
1969-1973).
Président (
1957-1958) puis président d'honneur du
Comité des Anciens Chefs de Réseaux FFC.
Conseiller général des
Hauts-de-Seine en
1970.
Membre du
Conseil constitutionnel en
1977.
Il décède en
1983 à
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Il est inhumé à
Aiacciu.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
Compagnon de la Libération. Croix de
Guerre 39/45 (4 citations).
Médaille de la
Résistance avec rosette.
Distinguished Service Order (Grande Bretagne).
Croix de
Guerre Belge avec palme. Officier de la
Couronne Royale de Belgique avec palme d'or.
Chevalier du
Mérite Civil Espagnol. Grand
Croix de l'Ordre de Malte.
PERETTI (de) Alain:
(né en 1982
Originaire d'
Aiacciu. Chanteur. Auteur, compositeur et interprète.
PERETTI Alexandre:
(1824-1856
Né à
Ulmiccia. Propriétaire.
En
1854, à
Bastia, il est condamné à
20a ans de Travaux Forcés, pour menaces et tentative et de meurtre.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1856.
PERETTI Anghjulu (Antoniu ?) Francescu dit Zanobbiu:
(dix-huitième siècle)
De
Zicavu. Proche de
Sebastianu Costa. Fidèle au
Roi Théodore 1er.
Il commande un compagnie originaire du
Talavu, qui prend
Fuzzà aux
Génois, avec
Mighele Anghjulu Durazzo et
Luca d'Ornano.
En
Avril 1736, il reçoit le titre de comte du
Roi Théodore 1er.
Lors de la venue de
Roi Théodore 1er à
Sartè, il propose aux présents de renouveler leur serment de fidélité au
Roi de Corse.
Il est chargé de gérer l'intendance de la
Cour et son ravitaillement.
Il est nommé lieutenant colonel, et chef du
Talavu.
PERETTI (de) Anghjulu Santu:
(seizième siècle)
Originaire de
Livia.
Caporale de
Livia.
Compagnon d'armes de
Sampieru Corsu.
PERETTI Antoine:
(1923-2008)
Originaire de
Pruprià.
Directeur de casino. Directeur du transit du port de
Marseille. Homme d'affaires (immobilier).
PERETTI Antoine:
(né en 1949)
Originaire d'
Azilonu Ampaza.
Diacre. Maire d'
Azilonu Ampaza de
1997 à
2020.
Il est ordonné prêtre en
2017.
En
2025, avec
Rinatu Coti et
Roger Miniconi, ils lancent un appel au peuple et interpellent
les élus de la
Collectivité de Corse pour faire valoir les droits linguistiques menacés de la langue
pumuntinca.
PERETTI (de) Antoine:
Originaire de
Livia. Professeur de technologie. Sculpteur.
Son atelier est situé à
San Gavinu di Carbini.
Auteur de sculptures métalliques surréalistes.
PERETTI Antoine Martin:
(1887-1916)
Né à
Porri.
Journaliste. Il intègre la rédaction du journal
L'Humanité en
1913 (au moment du passage de quatre à six pages).
Il est l'un des collaborateurs de
Jean Jaurès et se trouve d'ailleurs à ses côtés le
31 juillet 1914 lorsque ce dernier est assassiné, dans le café
Le Croissant, rue
Montmartre à
Paris.
Il est tué au combat, dans la
Somme, en
1916. Reconnu
Mort pour la France.
PERETTI Antoniu Marcu dit Pincu, U Zarabiccu:
(1861-1942)
Né à
Pianellu. Poète humoriste de langue corse. Appelé aussi
Polverinu,
Bisinu,
Anci Tortu,
Tagliaferru,
U Zarabiccu...
Auteur de
Lamenti sopra Serpente u Guerciu, en
1909.
Il collabore aux revues
A Tramuntana,
A Corsica,
A Muvra,
L'Artigiano,
L'Altagna,
L'Annu Corsu...
Maire de
Pianellu de
1904 à
1929.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Chevalier du
Mérite Agricole.
PERETTI Antoniu Padovanu:
(1713-1772)
De
Livia. Neveu de
Lillu. Qualifié de
Magnifico. Colonel.
En
Décembre 1759, il est élu
Presidente des pièves de
La Rocca.
Il est assassiné, à
Sotta, en
1772.
PERETTI (de) Aurélie:
(1985-2015)
Originaire de
Livia. Infographiste.
Elle est tuée le
13 novembre 2015 lors des attentats de
Paris qui ont fait
130 victimes.
PERETTI Bartolomeu: Voir
TALAMONE (di) Bartolomeu.
PERETTI Bernardin:
(1767-1822)
Né à
Sari d'Orcinu. Prêtre. Médecin.
En
1805, à
Bastia, il est condamné à
20 ans de Galères, pour meurtre sans préméditation.
Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de
Toulon (Var), en
1822.
PERETTI (de) (de PERETTI della ROCCA) Camille:
(née en 1980)
Née à
Paris. Ecrivain.
Après une hypokhâgne et une khâgne, elle intègre l'
Ecole Superieure des Sciences et Etudes Commerciales (ESSEC).
Apprentie analyste financière dans une banque d'affaires singapourienne, professeur de cuisine française à la télévision japonaise, une fois son diplôme en poche elle s'inscrit au
Cours Florent et crée une entreprise d'événementiel.
Auteure de
Thornytorinx (
2005, prix du
Premier Roman de Chambéry),
Nous sommes cruels (en
2006),
Nous vieillirons ensemble (en
2008),
La Casati (
2011),
Petits arrangements avec nos cœurs (
2014),
Blonde à forte poitrine (
2016),
Le Sang des Mirabelles (
2019),
Les Rêveurs définitifs (
2021)...
PERETTI Carlu Antone: Voir
PERETTI della ROCCA (de) Carlu Antone.
PERETTI (de) Charles:
Avocat. Adjoint au maire d'
Aix-en-Provence (délégué aux
Affaires Culturelles). Historien.
Auteur de
La Corse face à Gênes (
2008),
Capula, une seigneurie oubliée en Corse-du-Sud (
2010)...
PERETTI Claude: (1947-2010)
Né à
Marseille. Médecin. Ancien médecin des sapeurs-pompiers pendant 20 ans.
Il est assassiné à
Sartè, en
2010.
PERETTI Dominique-Antoine (KAKWA): (né en 1989)
Originaire d'
Aiacciu. Artiste peintre (psychédélique et fantastique).
PERETTI Don Chjaru Andria:
(dix-huitième siècle)
De
Livia.
En
Novembre 1763, à la
Cunsulta Generale di Sartè, il est élu député de la piève de
Carbini.
PERETTI Don Ghjacumu:
(1756-?)
Originaire de
Livia.
Nobile de
Bunifaziu.
Député pour la communauté de
Figari, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PERETTI (de) Don Jacques Alphonse: (1912-2010)
Né à
Livia. Lieutenant-colonel. Officier du maquis corse.
En
1943, alors lieutenant, il participe aves ses hommes aux combats dans le sud de la
Corse, notamment à
Livia, contre les
Allemands.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
Croix de Guerre avec palme.
Distinguished Service Cross.
Silver Star Medal.
PERETTI Don Trojanu:
(1749-?)
Originaire de
Livia.
Nobile Dodeci du
Dilà en
1781.
PERETTI Felice (SIXTE QUINT):
(1521-1590)
Originaire de
Livia ou de
Zicavu. Ecclésiastique.
Né à
Montalto, prés d'
Ancône, dans les
Marches, au sein d'une famille pauvre d'origine dalmate (il est porcher durant son enfance).
Il devient cardinal en
1570, et prend le nom de son village natal,
Montalto.
Il est élu pape en
1585, sous le nom de
Sixte V, communément appelé
Sixte Quint.
Il est l'un des grands réformateurs de l'
Eglise. Il meurt en
1590, peut-être empoisonné.
PERETTI Félix:
(né en 1956)
Maire de
Coti Chjavari depuis
2023.
PERETTI Francescu:
(seizième siècle)
De
Livia.
En
1552, à
Favone, il dépose une requête pour exercer une garde avec feu, faute de tour de guet à cet endroit.
PERETTI Francescu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Ziglia, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PERETTI François:
(né en 1917)
Originaire de la région de
Sarté. Directeur d'école à
Pianottuli-Caldarellu.
Résistant (
Pierre Scatena). Membre du
Réseau Frédérick.
Il fournit de précieux renseignements sur les positions, les effectifs et les armements des occupants italiens, ainsi que la carte des fonds marins du golfe du
Valincu.
Il est condamné à mort (par contumace) par le
Tribunal Militaire Italien de
Bastia, en
Juillet 1943.
Membre du maquis de
La Rocca et du
Front National.
PERETTI (de) Francky:
(né en 1958)
Originaire d'
Aiacciu. Enseignant. Directeur artistique. Metteur en scène. Compositeur.
Il met en scène de nombtruses comédies musicales:
West Side Story,
Miss Saïgon,
Un noël de poupée,
Chats,
Tino Rossi,
Cyrano de Bergerac,
L'Aiglon...
PERETTI Ghjabicorsu:
(dix-huitième siècle)
De
Livia.
En
1765, Il est emprisonné au
Palazzu Naziunale di Corti.
PERETTI Ghjacumu Caïus Fabricius:
(dix-huitième siècle)
Natif de
Livia.
Capitaine au
1er Régiment de Ligne Italien. En
1814, il rejoint
Napoléon 1er sur l'île d'
Elbe.
PERETTI Ghjuvan: (dix-neuvième siècle)
De
Livia.
En
1803, il est nommé commandant d'un des cinq
Bataillons de Chasseurs Corses (créés par le général
Joseph Morand), celui de
Calvi, qui compte 130 hommes.
PERETTI Ghjuvan Cosmu: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de
Pitretu é Bicchisgià en
1855.
PERETTI Ghjuvan Cosmu: (1813-1881)
Né à
Ulmetu.
Maire d'
Ulmetu en
1865.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERETTI Ghjuvan Dumenicu:
(dix-huitième siècle)
En
Décembre 1759, il est élu
Presidente des pièves de
Cavru et
Celavu.
En
Avril 1769, il est avec la plupart des chefs
Naziunali qui s'apprêtent à affronter les
Français à la décisive bataille de
Ponte Novu.
PERETTI Ghjuvanni:
(1760-1818)
Né à
Ulmetu. Capitaine du
2ème Bataillon des Gardes Nationales d'
Aiacciu en
1792.
Il participe avec
Napoléon Bonaparte à l'
Expédition de Sardaigne, au cours de laquelle il est blessé.
Il prend ensuite parti pour la sécession de
Pasquale Paoli.
Il est député pour la communauté d'
Ulmetu, en
Juin 1794, et il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
Après le
Royaume Anglo-Corse, il est nommé chef de bataillon, en
1799, et passe dans la
Légion Corse au service de
Naples en
1806.
Il est promu colonel par le
Roi Joseph. Il prend sa retraite en
1811. Il fait partie des
30 premiers contribuables de la
Corse en
1812.
Il reprend du service en
1814 pour se retirer définitivement en
1817.
PERETTI (de) Grégoire:
(dix-neuvième siècle)
Membre de la
Commission Municipale d'Aiacciu en
1871.
PERETTI (de) Henri:
Maire de
Livia de
1925 à
1931.
PERETTI J-A.:
(dix-neuvième siècle)
Maire de
Ulmetu en
1838.
PERETTI (de) Jacques:
Maire de
Pruprià de
1929 à
1935.
PERETTI (de) Jacques:
(1947-2015)
Originaire de
Bastergà.
Directeur de la
Caisse d'Allocations Familiales (CAF) de la Corse-du-Sud de
1985 à
2015.
PERETTI (de) Jacques:
(né en 1951)
Né à
Pruprià. Chanteur de variétés.
Il débute en
1968 au cabaret
Le Kalliste de
Pruprià.
Lauréat du
Grand Prix de la Chanson Corse 1969.
Formé à l'école du cabaret, il interprète la chanson corse et la chanson française dite à texte.
PERETTI (de) Jacques François Noël:
(1828-1894)
Natif d'
Ulmetu.
Engagé volontaire en
1846. Il combat à
la Dombroutcha, à
la Tchernaïa, à
Inkermann, à
Balaclava et à
Sébastopol.
Il fait la campagne d'
Italie, à
Melegnano, à
Solferino...
Médaille de la
Valeur Militaire d'Italie. Capitaine en
1870.
Prisonnier de guerre en
Allemagne. Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERETTI Jacques Raymond:
(1924-2011)
Originaire de
Brandu. Parachutiste des
Services d'Actions Spéciales (SAS) de la
France Libre.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERETTI Jean:
(1846-1906)
Natif de
Muru. Prêtre.
Curé de
Calvi.
Auteur de
Christophe Colomb, Français, Corse et Calvais, en
1888.
PERETTI (de) Jean Jacques-Marie Paul:
(né en 1946)
Né à
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Chargé de mission au cabinet du
Premier Ministre Pierre Messmer, de
1972 à
1974.
Conseiller municipal de
Sarlat (Dordogne) en
1983.
Conseiller technique au cabinet du
Premier Ministre Jacques Chirac, de
1986 à
1988.
Secrétaire national auprès du secrétaire général du
RPR de
1988 à
1993.
Elu maire de
Sarlat en
1989.
Conseiller régional d'
Aquitaine de
1992 à
1993.
Conseiller général de la
Dordogne en
1992.
Délégué général du
RPR en
1993.
Député de
Dordogne (membre de la
Commission des Finances, rapporteur du
Budget et de l'Aménagement du Territoire) de
1993 à
1995.
Secrétaire général-adjoint du
RPR en
1994.
Ministre de l'
Outre-mer en
1995.
Nommé
Conseiller d'État au tour extérieur en
2006.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERETTI (de) Jean-Marie:
(1941-2021)
Originaire de
Livia. Journaliste (
Var-Matin). Correspondant régional (
PACA) de
Reporters sans Frontières.
En
2015, sa fille cadette tombe sous les balles des terroristes islamiques lors de l'attentat du
Bataclan, à
Paris.
PERETTI Jean Michel: (né en 1951)
Né à
Paris. Artiste peintre installé dans la
Drôme. Il expose à
Aiacciu.
PERETTI (de) Jean-Paul:
(1883-1916)
Né à
Livia. Militaire.
Sous-lieutenant au
1er Groupement d'Aviation (1GA). Membre de l'
Escadrille des Cigognes.
Il est l'un des premiers à utiliser la photographie comme moyen de reconnaissance. Titulaire de
>38 victoires (à bord d'un
Nieuport).
Cité à l'
Ordre de l'Armée en
1915.
Mort pour la France, abattu lors d'un combat aérien, à
Vadelaincourt, dans la
Meuse, en
1916.
Médaille Militaire.
Croix de Guerre.
Médaille Coloniale.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Livia.
PERETTI Jean-Simon:
Originaire de
Sari d'Orcinu. Membre de la
Section de la Culture, de l'Education, et du Cadre de vie au
Conseil économique, social et culturel de Corse.
Membre des
Associations de promotion du cinéma et du cinéma corse.
Membre des
Associations de promotion de la musique et de la danse, et organismes représentant les créateurs et compositeurs de musique et de chant corse.
Auteur de courts métrages sur la
Corse.
Auteur du film
Azzione en
1984. Acteur.
PERETTI Joseph:
(1914-1997)
Médecin général. Directeur du
Service de Santé Militaire de
Lyon.
Grand-officier de l'
Ordre National du Mérite (
1995).
PERETTI Laura:
(née en 1993)
Née à
Aiacciu. Auteure de contes pour enfants.
Voir le site de
Laura PERETTI.
PERETTI (de) Léonard:
Résistant. Elu au
Conseil de Préfecture (devenu le
CDL) en
1943.
Membre de la
SFIO.
Maire de
Vulpaiola en
1945.
Conseiller général de
Campitellu en
1945.
Il rejoint les rangs gavinistes en
1951.
PERETTI (de) Leonardu Cassianu:
(1822-1892)
Natif de
Livia. Ecclésiastique. Ecrivain. Historien. Poète.
Professeur au petit séminaire d'
Aiacciu en
1843.
Ordonné prêtre en
1847.
Vicaire général d'
Aiacciu.
Auxiliaire des évêques de
Corse François Xavier de Gaffory et
Paul Mathieu de La Foata.
Auteur, en français, de
Bonaparte ou la France sauvée, un poème épique en
80 chants en alexandrins, paru en
1858.
Auteur également d'un autre poème épique
La Francia Liberata.
Evêque in-partibus de
Ptolémaïs en
1875.
PERETTI Lillu:
(dix-huitième siècle)
Capitaine, puis colonel des troupes franches au service de
Gênes.
En
1751, il devient propriétaire du vaste domaine de
La Testa, sur la commune de
Figari.
Il est membre du
Parti Déclaré pour la République de Gênes.
En
Juin 1761, il s'affronte par antagonisme politique à son beau-frère
Ghjacumu Petru Abbatucci. Il y a plusieurs morts et blessés. Il sera emprisonné au
Palazzu Naziunale di Corti.
PERETTI Marcu Antoniu dit Artaban:
(dix-neuvième siècle)
Gendarme. En
1809, dans le cadre de la
Conspiration d'Aiacciu, le général
Joseph Morand le fait arrêter avec 23 à 29 personnes. Il est condamné et interné au
Château d'If.
Il est libéré en
1812.
PERETTI Marcu Aureliu (Tusu):
(1741-?)
Originaire de
Livia. Juge de paix à
Livia.
Nobile Dodeci.
En
Mai 1790, à
Porti Vechju, de violents incidents éclatent entre les familles
Quenza et
Roccaserra.
Grâce à son intervention, et l'aide de nombre de ses parents et amis, le calme revient entre les deux familles.
PERETTI Marcu Aureliu: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de
Livia en
1865.
PERETTI (de) (PERETTI della ROCCA) Maria: (1902-1945)
Née à
Paris. Originaire de
Conca.
Docteur en médecine installée à
Paris, elle entre dans la
Résistance (dans le réseau
Marco Polo).
Dénoncée, elle est arrêtée, puis relâchée, après
6 mois de détention, faute de preuves.
Elle est à nouveau arrêtée, porteuse d'un message chiffré, et elle est déportée à
Ravensbrück (Allemagne) en
1944.
Elle y décède, ayant décidé d'accompagner dans la chambre à gaz l'une de ses camarades devenue folle de terreure, en
1945.
Reconnue
Morte pour la France.
Elle est citée à l'
Ordre du Corps d'Armée.
Croix de Guerre avec étoile de vermeil.
Médaille de la Résistance.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Conca, sur celui de la commune de
Livia,
et sur celui de la ville de
Bastia.
PERETTI (de) Maurice Alfred Marie-José: (1928-1957)
Né à
Salambo (Tunisie). Originaire de
Livia.
Lieutenant parachutiste au
8ème Régiment de Parachutistes Colonial.
Ancien de
Saint-Cyr (promotion
Ceux de Dien-Bien-Phu,
1953-1954).
Il combat en
Indochine puis en
Algérie.
Il est grièvement blessé en
1957, au cours des combats du
Djebel Kiféne?
Il décède à l'hôpital militaire
Maillot, à
Alger.
Reconnu
Mort pour la France.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
Croix de Guerre TOE.
Croix de la Valeur Militaire.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Livia.
PERETTI Michel: (né en 1931)
Maire de
Arghjusta Muricciu de
1977 à
2014.
PERETTI Muriel:
Originaire de
Vintisari, elle est installée à
Rome depuis
1999.
Elle publie, en
Italie, en
2019, un recueil de nouvelles,
Passerelle,
une nouvelle et une poésie inédites dans
Congiunti (
2020),
et en
2024,
Les attitudes du fleuve...
PERETTI (de) Napoleone (Napoleone di LIVIA ou delle VIE):
(seizième siècle)
Originaire de
Livia.
Caporale de
Livia. Fils d'
Anghjulu Santu.
Premier
Corse connu ayant porté le prénom de
Napoléon (?). En
1553, capitaine allié des
Français contre les
Génois, il prend possession de
Bunifaziu (après avoir obtenu la capitulation de ses habitants) assiégée par les
Turcs, au nom du
Roi de France.
Du fait de sa bravoure, notamment celle dont il fait montre lors de la bataille de
Renty, en
1554, le
Roi de France Henri II obtient en sa faveur l'octroi de l'
Ordre de l'Eperon d'Or,
par le pape
Paul IV. A
Saint-Germain, en
1558, le
Roi de France lui donne l'accolade et lui concède, ainsi qu'à ses descendants, le privilège d'ajouter à ses armoiries une fleur de lys soutenue par deux lions affrontés d'or.
En
1569, il commande une galère au siège de
La Rochelle.
PERETTI (de) Nicolas:
(né en 1984)
Originaire de l'
Alta Rocca. Titulaire d'un master en
Sciences Economiques et Relatives à l'Environnement.
Administrateur de la
Mutuelle Familiale de la Corse. Chargé d'affaire à l'
Agence de Développement Economique de la Corse (ADEC).
Collaborateur du groupe politique
Andà per dumane.
Membre du
Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) depuis
2021 (il remplace
Dominique BALDACCI décédé),
au collège
Protection et Animation du Cadre de Vie en Corse, représentant l'
Union Régionale de la Mutualité Française de Corse,
il siège danss la
Section de l'environnement et du cadre de vie.
PERETTI Paul:
(1932-2013)
Originaire de
Ziddara. Ancien combattant d'
Indochine et d'
Algérie (sous-officier parachutiste).
Médaille
Militaire.
Croix de Guerre.
Maire de
Ziddara de
1980 à
2001.
PERETTI Paulu Natale:
(dix-huitième siècle)
De
Livia.
En
Janvier 1749, il assiste à la
Cunsulta di Corti. Il y est désigné commissaire pour les pièves de
Livia et
Carbini.
En
Août 1752, il assiste à la
Cunsulta di Ghisoni, avec tous les chefs du
Diquà et du
Dilà.
En
Novembre 1763, à la
Cunsulta Generale di Sartè, il est élu à la présidence des magistratures de provinces.
PERETTI (de) Petru Maria :
(1755-1834)
Originaire d'
Ulmetu. Ecclésiastique. Prêtre. Curé d'
Ulmetu.
PERETTI Philippe:
(né en 1953)
Professeur d'histoire. Conseiller territorial (divers gauche) de
1998 à
2004.
Il est un des fondateurs organisateurs de la manifestation
Histoire en Mai (qui existe depuis
2005).
Co-auteur (avec
Michèle Carrotti) de
Petite Italie (
2012),
de
Les mauvais sujets (
2016),
Prix du Livre Corse 2016,
de
Entre chien et loup (avec
Michèle Corrotti,
2019)...
PERETTI Pierre:
(1754-1808)
Né à
Livia.
Capitaine adjudant-major. Commandant de la place de
Porti Vechju en
1796, de
Vérone en
1797,
de
Crema en
1798, et de
Monza (
1798).
Envoyé à l'
Etat-major Général de l'
Armée d'Italie en
1800. Chef de bataillon en
1801.
Commandant de la place de
Reggio en
1802. Commandant d'armes à
Pizzighettone en
1804, puis à
Sacile jusqu'en
1807.
Affecté à
Bordeaux en
1808, il ne peut s'y rendre, victime d'une fièvre ataxique, dont il meurt, à
Sacile, en
1808.
PERETTI Pierre:
(dix-neuvième siècle)
Originaire d'
Ulmetu. Médecin.
Conseiller général républicain du canton d'
Ulmetu en
1898 et
1902.
PERETTI Roccu Francescu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Livia, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PERETTI Sebastianu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Zirubia, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PERETTI (de) Sébastien Léonard:
(1909-1953)
Né à
Livia. Ingénieur de l'
Ecole Nationale d'Agriculture de Tunis.
Directeur de la
Mutualité Sociale Agricole de la Corse.
Conseiller général du canton de Altu di Casacconi de
1945 à
1949.
Maire de
A Vulpaiola de
1945 à
1952.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERETTI (de) Simon François:
(1868-1943)
Né à
Livia. Résistant. Membre des
Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).
Il est tué par les
Allemands, lors des combats de
Livia, en
Septembre 1943.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Livia.
PERETTI Simon:
Maire de
Zicavu de
1977 à
1983.
PERETTI (de) Simon:
(1935-2009)
Originaire de
A Vulpaiola. Dirigeant de la
Mutuelle Sociale des Agriculteurs (MSA) de la
Corse.
Maire de
A Vulpaiola.
PERETTI Simone:
(dix-huitième siècle)
En
Mai 1748, grâce à
Bianca de Rossi, il est élu général, et tente de soulever le
Dilà en faveur des
Naziunali.
PERETTI Sylvie:
Originaire d'
Aiacciu. Restauratrice d'oeuvres d'art.
Diplômée de l'
Ecole Internationale de Restauration d'Art de Florence.
PERETTI (de) Thierry:
(né en 1970)
Né à
Aiacciu. Comédien. Acteur de théâtre et de cinéma. Metteur en scène.
En
2001, il est lauréat de la
Villa Médicis Hors les murs et obtient le prix de la
Révélation Théâtrale du
Syndicat National de la Critique.
En
2005, il réalise son premier film,
Le Jour de ma mort.
À la radio, il réalise et met en voix pour
France Culture de nombreux textes contemporains, et produit un
Atelier de Création Radiophonique (ACR).
Artiste associé au
Pavillon du Palais de Tokyo en
2007.
Réalisateur des films
Les Apaches, présenté en
2013,
Une vie violente, sorti en
2017....
Metteur en scène de la pièce
Les larmes amères de Petra von Kant (
2015).
PERETTI Tumasgiu Pasquale, dit U Pittirossu:
(1883-1961)
Né à
Ugliastru. Instituteur à
Piupeta d'Alisgiani et
Cervioni, puis professeur au lycée de
Bastia et à
Paris.
Il collabore à de nombreux journaux locaux (
Le Petit Bastiais,
Bastia Journal,
U Fucone,
L'Annu Corsu,
U Laricciu...).
Ses textes sont d'une langue où le
Pumonticu (langue de
Diquà) et le
Cismonticu (langue du
Dilà) s'harmonisent avec bonheur.
Lauréat des premiers
Jeux Floraux organisés par
L'Annu Corsu en
1931 (prix de la prose corse avec
Una Nevata in Alisgiani).
Il décède à
Senas (Bouches-du-Rhône) en
1961.
PERETTI Ugu Francescu: Voir
PERETTI della ROCCA (de) Ugu Francescu.
PERETTI Victor Paul:
(1917-1959)
Né à
Tenès (Algérie). Originaire de
Zevacu. Officier de l'
Armée de l'Air.
Il est tué lors de la
Guerre d'Algérie, en
1959.
Reconnu
Mort pour la France. Commandeur de la
Légion d'Honneur à titre posthume.
Croix de la
Valeur Militaire avec palme.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Zevacu et sur la
Stèle Commémorative de la Guerre d'Algérie, à
Aiacciu.
PERETTI (de) Vincent:
(1867-1961)
De
Livia. Journaliste au
Républicain (qu'il crée en
1895), au
Journal de la Corse.
Ecrivain. Poète. Il se fait remarquer par son mépris du patrimoine corse.
En
1895, à
Bastia, il se bat en duel au pistolet avec
Peppino Tomasi, le directeur du
Phare de la Corse. Il n'y a pas de blessé.
Un recueil,
Poésie et Prose, paru en
1938, regroupe les meilleures de ses chroniques, ainsi que ses vers.
En
1957, il publie
Dernières pages, un recueil de poésies et de critiques.
PERETTI della ROCCA (de) André Charles Philippe:
(1916-2017)
Né à
Rabat (Maroc). Originaire de
Suddacaro. Pédagogue. Homme politique. Psychosociologue. Ingénieur. Ecrivain.
Elève de l'
École Polytechnique (
1936). Docteur
ès Lettres et Sciences Humaines.
Après avoir été mobilisé en
1939, il est sous-lieutenant d'artillerie en
1940 puis fait prisonnier, dans la poche de
Dunkerque, de
1940 à
1945.
À la
Libération, il devient ingénieur puis ingénieur en chef des
Manufactures de l'État.
Il enseigne la psychologie en
1947 à l'
Ecole d'Application des Manufactures de l'État, ainsi que la littérature en classes préparatoires à l'
Ecole Sainte-Geneviève, à
Paris, jusqu'en
1964.
En
1947, il participe à la création du
Comité Chrétien d'Entente France-Islam.
Cofondateur en
1953 du
Comité France-Maghreb, il milite pour la décolonisation du
Maroc.
Vice-président de l'
ITAP (Institut des Techniques d'Administration Publique) en
1953.
Il participe à la création de la
Psychosociologie en
France ainsi qu'à la création de l'
ARIP (Association pour la Recherche et l'Intervention Psychosociologique).
Directeur des études de l'
Institut National d'Administration Scolaire et Universitaire (INAS) en
1963.
Directeur du département de
Psychosociologie de l'éducation à l'
Institut national de Recherche Pédagogique (INRP) en
1976.
Expert-consultant et formateur de l'
UNESCO et à l'
ONU à
Genève, de
1972 à
1985.
Auteur de nombreuses œuvres pédagogiques et scientifiques.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Chevalier des
Palmes Académiques. Officier de l'
Ordre National du Mérite. Commandeur de l'
Ordre du Ouissam Alaouite.
Prix Toirac de l'Académie Française, pour sa pièce de théatre
La Légende du Chevalier Géraud ecrite durant sa captivité.
Il décède à
Paris, en
2017.
PERETTI della ROCCA (de) Annibal:
Né à
Livia. Frère de
Jean.
Fondateur, en
1913, de l'hebdomadaire, puis quotidien, de grande information
Le Colombo, journal indépendant pour la défense des intérêts économiques et moraux de la
Corse.
PERETTI della ROCCA (de) Carlu Antone:
(1749-1815)
Né à
Livia. Ecclésiastique. Vicaire général et official du diocèse d'
Aleria.
En
Juin 1789, lors de l'
Assemblée Générale des Trois Ordres (ou
Etats Généraux de la Corse), il est élu député du
Clergé de Corse, et est ainsi désigné pour aller siéger aux
Etats Généraux de
Versailles où il siège jusqu'en
1791.
En
Octobre, avec plusieurs
Corses, tous gentilshommes francophiles, il écrit à
de la Tour du Pin, ministre de la guerre de
Louis XVI, afin de lui demander des démentis par rapport aux bruits qui courent d'une rétrocession de l'
Ile à
Gênes.
En
Septembre 1790, à
Orezza, il assiste, en tant que représentant du
Dilà, à la première
Assemblée Provinciale Electorale qui se tient dans le couvent de
San Francescu. Les participants lui adressent un blâme pour avoir violemment critiqué par écrit les députés du
Tiers Etat et les agissements du
Comité Supérieur de Bastia.
En
Novembre, à
Paris, lors du débat sur la
Corse à l'
Assemblée Nationale Constituante, le comte
de Mirabeau et
Antoniu Cristufaru Saliceti, députés, l'accusent, avec lettres et preuves à l'appui, de vouloir faire rejeter par les ecclésiastiques corses la constitution civile du clergé votée en
Juillet par les députés de l'
Assemblée Nationale Constituante.
Il est alors dénoncé comme étant
un ennemi de la Liberté et un partisan de l'aristocratie.
Il refuse, avec dix pour cent des membres du
Clergé de Corse, de se soumettre à la
Loi du Serment.
En
Mars 1791, il écrit:
Dieu veuille qu'avec la religion catholique on ne perde pas non plus pour toujours la liberté et la patrie…
En
Juin 1791, il prête serment à la
Constitution. Il demeure à
Paris et y reste jusqu'aux massacres de
1792.
Il émigre alors à
Gênes, puis à
Livourne, en
1792.
Il rentre en
Corse en
1795. Curé de
Bustanicu en
1796.
Il retourne en exil en
Italie de
1797 à
1801.
Il décède à
Livia en
1815.
PERETTI della ROCCA (de) Don Charles Joseph Augustin:
(1860-?)
Né à
Sartè. . Trésorier du
Syndicat Régional Agricole de Sartè en
1887.
Juge de paix à
Sartè.
Maire (
Républicain aréniste) de
Sartè de
1900 à
1904.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERETTI della ROCCA (de) Emmanuel Marie-Joseph:
(1870-1958)
Né à
Calais (Pas-de-Calais). Originaire de
Livia. Archiviste paléographe. Licencié en
Droit. Diplômé de l'
Ecole Libre des Sciences Politiques. Diplomate.
Directeur des
Affaires Politiques et Commerciales au
Ministère des Affaires Etrangères (attaché à la direction de l'
Amérique en
1908).
Premier secrétaire d'ambassade à
Washington de
1909 à
1914.
Il participe en
1919 aux négociations du
Traité de Versailles au titre de la
Direction des Affaires Africaines.
Président de la commission du
Maroc en
1919.
Directeur des
Affaires Politiques et Commerciales en
1920.
Membre fondateur de l'
Académie des Sciences Coloniales en
1922.
Ambassadeur de
France à
Madrid de
1924 à
1929.
Ambassadeur de
France à
Bruxelles de
1929 à
1931.
Président la
Société de l'Ecole des Chartes en
1936-1937.
Directeur des services du
Quai d'Orsay de
1940 à
1941.
Président du
Conseil de Justice Politique en
1941.
Membre du comité directeur de la
Croix Rouge Française.
Il quitte la scène publique à la
Libération et se fixe à
Livia. Il décède à
Paris en
1958.
Grand officier de la
Légion d'Honneur.
PERETTI della ROCCA (de) Jean, dit Jean du Maine:
(1855-1932)
Né à
Livia. Frère d'
Annibal.
Journaliste. Ecrivain. Poète. Littérateur. Militaire jusqu'en
1878.
Fondateur des revues poétiques
La revue Littéraire du Maine,
La Clochette du Mans...
En
1892, à
Aiacciu, il est le directeur du
Gnome, un hebdomadaire humoristique et littéraire.
Il s'installe dans le comté de
Nice et devient rédacteur en chef du
Phare du Littoral, puis du
Réveil de la Montagne, de
1893 à
1906.
En
1895, il fonde une revue littéraire
Nice Littéraire qu'il dirige jusqu'en
1914.
Auteur de
Eloge de Sampiero Corso, un drame historique en vers, en
1911.
Maire de
Livia en
1912.
Prix de poésie de l'
Académie Française en
1929, avec
Joyaux et Reliques.
PERETTI della ROCCA (de) Jean-Pierre:
(1930-2001)
Né à Lausanne (Suisse); Maire (divers droite) d'
Aix-en-provence (Bouches-du-Rhône) de
1983 à
1989.
Député des
Bouches-du-Rhône de
1983 à
1989.
PERETTI della ROCCA (de) Liliu:
(1721-1788)
Né à
Livia. Descendant en ligne directe de
Napoleone di Livia.
Colonel des troupes franches au service de
Gênes. Seigneur de
La Testa, à
Figari.
Epoux de
Maria Isabella Abbatucci (
1733-1769), fille de
Severinu Abbatucci et soeur du général
Jacques Pierre Abbatucci.
PERETTI della ROCCA (de) Louis Alexandre Valère:
(1885-?)
Né à
Sartè. Fils de
Don Charles. Avocat à
Sartè.
Conseiller de préfecture de la
Corse en
1912.
Sous-préfet de
Corti en
1916.
Préfet des
Deux-Sèvres en
1930. Chef adjoint de cabinet de
François Pietri, ministre des
Colonies, en
1930.
Préfet de l'
Aube en
1931, du
Doubs en
1934, du
Calvados en
1937, du
Puy-de-Dôme en
1940, préfet honoraire en
1941, préfet de la
Marne en
1942.
Suspendu de ses fonctions en
1944, puis mis à la retraite d'office en
1945.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERETTI della ROCCA (de) Napoléon: (né en 1943)
Maire de
Livia depuis
2014.
Membre de droit (
représentant des communes des territoires de montagnes) de la
Chambre des Territoires depuis
2018.
PERETTI della ROCCA (de) Pierre:
En
1925, il est le directeur du
Sartène Journal, hebdomadaire républicain.
PERETTI della ROCCA (de) Ugu Francescu:
(1747-1838)
Né à
Figari. Fils d'
Antoniu Paduvanu de Peretti. Descendant en ligne directe de
Napoleone di Livia. Colonel.
Poète en langue italienne et en langue corse, auteur de
Ottave Rusticane et de
Versi di Sagra.
En
Mars 1765, de
Livia, il écrit à son père, alors à
Bunifaziu, qu'il a des nouvelles des prisonniers de
Corti,
Lillu et
Ghjabicorsu Peretti, et
Ghjuvanni Battista Pianelli, tous emprisonnés au
Palazzu Naziunale.
Commissaire du
Département de la Corse à
Aiacciu.
En
Mai 1793, délégué de
Pasquale Paoli, il est à
Aiacciu pour procéder à l'arrestation de
Nabuliu Buonaparte et des membres de sa famille.
Deux tentatives de négociations échouent, à
Campu di l'Oru et aux
Sanguinarii. Avec la ville,
Paoliste, il manifeste son hostilité aux hommes de la
Convention.
En
Juillet, la
Convention déclare nulle la
Cunsulta Straudinaria di Corti, et le met en accusation.
En
Janvier 1797, à
Porti Vechju, il est arrêté en tant que
Paoliste factieux.
A la
Restauration, il est réintégré dans l'armée, puis mis à la retraite avec le grade de lieutenant-colonel et la
Croix de Saint Louis. Il devient juge de paix à
Livia.
Auteur de compositions en langue italienne (
Versi di Figari) et en langue corse (
Versi di Sagra,
Versi di Nunzia,
Versi di Brunu,
Versi di Liona...).
PERETTI-NDIAYE Marie:
Originaire de
Corti. Docteure en
Sociologie. Membre associée au
Centre d'Analyse et d'Intervention Sociologiques (CADIS, CNRS-EHESS).
Auteure de
Le racisme en Corse. Quotidienneté, spécificité, exemplarité (
2014).
PERETTY Xavier:
(1760-1794
Né à
Sari d'Orcinu. Laboureur.
En
1789, à
Bastia, il est condamné à
9 ans de Galères.
Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de
Toulon (Var), en
1794.
PEREZ (de) Jean-Baptiste: Voir
PERI Ghjuvanni Battista.
PERFETTI André: (né en 1986)
Né à
Bastia. Artiste plasticien conceptuel.
Voir le site d'
André PERFETTI.
PERFETTI Camille Antoine:
(1875-1956)
Né à
Ciutad Bolivar (Vénézuela).
Docteur en médecine. Médecin-major (ER). Maire de
Hortes (Haute-Marne) de
1912 à
1956.
Conseiller général de
Haute-Marne en
1945.
Président du
Conseil Général de Haute-Marne en
1949.
Député (radical socialiste) de la
Haute-Marne de
1928 à
1945.
Secrétaire d'
Etat aux
Pensions en
1935.
Officier de la
Légion d'Honneur.
Croix de Guerre 14-18.
PERFETTI Dominique:
(1904-1944)
Né à
I Prunelli di Casacconi. Surveillant de travaux.
Résistant dans les
Francs Tireurs et Partisants (FTP), à
Lyon, durant la
Seconde Guerre Mondiale.
Il est arrêté par les
Allemands et décédé en déportation, à
Ersbruck (Allemagne), en
1944.
Reconnu
Mort en déportation. Une rue porte son nom à
Lyon.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
I Prunelli di Casacconi.
PERFETTI Etienne:
Originaire de
Vignale. Chanteur. Musicien (guitare).
Co-fondateur du groupe
Diana di l'Alba en
1994, avec
Antoine Marielli et
Cecce Brunini.
En
2018, il quitte le groupe pour fonder
Quassu.
Auteur d'un recueil de poésies
Canti é Puesie en
2022.
PERFETTI (de) Francesco:
(?-1462)
Evêque du
Nebbiu de
1432 à
1462.
PERFETTI Ghjuseppu Maria:
(dix-huitième siècle)
En
Août 1789, il est élu
Padri di U Cumunu de
Bastia.
En
Août 1791, après les émeutes, il est porté en triomphe à travers les rues de
Bastia.
PERFETTI Jean-François:
Originaire de
Biguglia.
Journaliste. Réalisaateur. Créateur d'évènements.
En
2024, il coordonne la production artistique de la cérémonie d'ouverture des
Jeux Olympiques de Paris.
PERFETTI Pierre-François:
(1917-1943)
Né à
Scolca. Résistant (FFI).
Il est fusillé par les
Allemands, après avoir été fait prisonnier, lors des combats de
Barchetta (Campile), en
Septembre 1943.
Reconnu
Mort pour la France.
PERFETTINI André:
(1724-1800
Né à
Venacu. Laboureur.
En
1798, à
Bastia, il est condamné à
20 ans de Galères, pour meurtre.
Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de
Toulon (Var), en
1800.
PERFETTINI François-Marie:
(?-2010)
Enseignant. Professeur de d'anglais et d'espagnol. Inspecteur départemental de l'
Education Nationale de
Haute-Corse.
Auteur de dictionnaires
Corse-Anglais et
Corse-Espagnol.
Collaborateur au
Journal de la Corse.
Membre de la rédaction de
A Nazione.
Auteur de
Le Corse, méthode de langue, accompagné de 3CD (
2003),
La Corse française et républicaine (
2006),
Auteur de traductions
Français-Corse de
Tintin et les Bijoux de la Castafiore (
Hergé),
L'enquête Corse (
Pétillon),
Bouli (dessin animé diffusé sur
FR3 Corse),
Olive le lapin, (
Lili Pissenlit)...
Un ouvrage posthume,
Histoire de Corse, le point de vue corse, est publié en
2014.
PERFETTINI Jean Thomas:
(1907-1988)
Né à
A Casanova. Instituteur. Vérificateur des poids et mesures. Militant communiste. Militant syndical (
CGT).
Secrétaire de la
Fédération des Vosges du Parti Communiste en
1937-1938.
Résistant (sous le pseudonyme d'Yvan)
Francs Tireurs et Partisans (FTP) en
Corse. Cadre dirigeant de la
Fédération de Corse du PCF.
Maire de
A Casanova de
1971 à
1982.
PERFETTINI Marie-Xavière:
Conseillère départementale (divers gauche) du nouveau canton de
Corti de
2015 à
2017 (présidente de la
Commission des Affaires Sociales).
PERFETTINI Paul:
Homme politique (communiste). Maire de
A Casanova di Venacu de
1982 à
2001.
Conseiller territorial de
1992 à
1998.
PERFETTINI Paul-François:
(1895-1928)
Né à
Santu Petru di Venacu. Bandit.
Auteur de nombreux meurtres. Il tue deux personnes à
Mazargues en
Mars 1928 et se réfugie en
Corse.
Il côtoie
Joseph Bartoli et
Dominique Santoni. En
Mai 1928, à
Lava, il tue trois bergers.
Il est tué par son cousin, un gendarme, en
Août 1928, à
Nuceta.
PERFETTINI Philippe:
Historien. Responsable des
Collections Napoléoniennes au
Musée Fesch d'
Aiacciu.
Auteur de
Guide Napoléon, promenades (
2015).
PERGOLA ?:
(?-1985)
Ecclésiastique (chanoine). Curé d'
Oletta. Erudit. Il annote
L'Histoire de L'Église Corse de l'abbé
Sylvestre Casanova.
Il est l'un des fondateurs de l'
Association Archéologique du Nebbiu créée en
1970, l'une des associations fondatrices de la
Fédération d'Associations et Groupements pour les Études Corses (FAGEC).
PERGOLA Philippe: (né en 1953)
Né à
Corti. Originaire de
Venacu.
Docteur en
Archéologie Chrétienne (
Université de Rome, La Sapienza) en
1979.
Membre de l'
Ecole Française de Rome en
1981.
Chercheur au
CNRS en
1985.
Titulaire d'un
Doctorat d'Etat en
Archéologie, soutenu à l'
Université de Provence en
1992.
Recteur (de
1998 à
2004) et doyen (de
2004 à
2007) de l'
Institut Pontifical d'Archéologie Chrétienne de Rome.
Directeur de recherche au
CNRS.
En
1998, il dirige une prospection-inventaire sur la commune de
Lucciana.
Cette démarche s'insère dans un vaste projet d'étude de la colonie romaine.
Les résultats de ces travaux laissent présager l'existence d'une ceinture de nécropoles autour de la cité ainsi qu'une concentration d'habitats dans la zone de piémont à l'ouest de la ville.
En
1999 et
2000, il entreprend une série de sondages limités à
Mariana même et dans les environs de la cité afin de préparer le véritable travail de fouilles (préues en
2001).
Il participe à l'élaboration du
Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de
Laurent Serpentini, paru en
2006.
Auteur de
Isula (
2017).
Il collabore à l'ouvrage collectif sur une
Histoire de la Corse (au volume 1 en
2013), sous la direction d'
Antoine-Marie Graziani.
PERGOLA (ou PERGOLI) Pietro:
(1798-?)
Originaire de
Castelnuovo di Garfagnana (Italie). Peintre toscan. Décorateur. Installé à
Aiacciu dès
1836.
Il décore la cathédrale d'
Aiacciu entre
1820 et
1821.
PERGOLA Stefanu:
De
L'Isula. Professeur certifié de corse. Ecrivain et poète en langue corse.
Il collabore à des recueils collectifs (
2000 scritti per u 2000,
Veranu di i pueti...) et aux revues littéraires
Bonanova,
Avali et au
Journal de la Corse.
Auteur de
Strani Amori, en
2012 (distinction du jury du
Prix du Livre Corse 2013).
PERGOLA-CARLOTTI Marie-Ange:
Directrice adjointe de société (ER).
Conseillère départementale (divers gauche) du nouveau canton de
Ghisunaccia de
2015 à
2017 (présidente de la
Commission des Infrastructures Routières et des Transports).
PERI Andria:
(1669-1738)
De
Peri. Capitaine de la milice génoise.
PERI Antoine: (1891-1952)
Né à
Aiacciu. Frère de
Lucien. Artiste peintre (paysages, portraits).
Auteur d'une peinture intitulée
Ajaccio, la rue des trois Marie.
PERI Battista:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
I Peri, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PERI Christian:
Conservateur en chef honoraire des bibliothèques de
Bastia.
Directeur de la revue biannuelle
A Traversa, fondée en
2023.
PERI Francescu Maria:
(dix-septième siècle)
Originaire de
Peri. Colonel. Au XVIIème siècle, il s'établit à
Vérone avec toute sa famille. Cette branche de la famille
Peri est agrégée, en
1664, à la noblesse de la ville.
En
1673, le
Sénat de Gênes autorise le recrutement de soldats corses émigrés, qui formeront le
Régiment de Peri Corse Infanterie et composé d'un millier d'hommes, douze compagnies, complétées avec des
Italiens et des
Allemands, destiné à servir le
Roi de France Louis XIV.
Il en est nommé
Commandant. Ce régiment sera dissous en
1682 et reconstitué en
1690, jusqu'en
1715.
PERI Gabriel:
(1902-1941)
Né à
Toulon (Var). Originaire de
Carbuccia.
Membre de la
SFIO en
1919. Secrétaire général des
Jeunesses Communistes en
1922.
Journaliste à
L'Humanité de
1924 à
1939.
Correspondant de
La Pravda à
Paris. Il collabore aux
Cahiers du Bolchévisme et à
Correspondances Internationales.
Membre du
Comité Central du
Parti Communiste Français en
1929.
Elu député de
Seine-et-Oise en
1932 et
1936.
Résistant. Sous l'occupation il anime les
Cahiers du PCF.
Arrêté en
1941, il est fusillé comme otage par les
Allemands au
Mont Valérien.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Bastia.
PERI Georges:
(?-2008)
Originaire de
Peri.
Professeur. Membre du
CNRS. Chargé de mission résident pour la
Corse.
Spécialiste de l'hélioénergétique (énergie solaire). Directeur du laboratoire d'hélioénergétique de l'
Université de Corse.
Il installe le site de
Vignola, à
Aiacciu.
PERI Ghjuvanni Battista (Jean-Baptiste de Peri):
(1647-1721)
Originaire de
Peri. Fils de
Francescu Maria. Chevalier. Seigneur de
la Neuville, près de
Chartres.
Lieutenant général des
Armées du Roi. Commandant dans la
Basse-Alsace. Chevalier de l'
Ordre de Saint Louis.
En
1690, il commande le
Régiment de Peri Corse Infanterie.
De
1691 à
1697, il participe à la guerre de la
Ligue d'Augsbourg, en
Flandres et en
Brabant.
Il combat en
Allemagne, en
1701, puis en
Bavière, de
1703 à
1704.
Il s'illustre à la bataille d'
Hochstet. Son drapeau est une croix blanche fleurdelisée, deux cantons rouges et deux bleus.
PERI Ghjuvanni Battista:
(1720-1774)
Originaire de
Peri.
Comte de Perez. Chevalier de
Malte.
Ancien lieutenant du
Régiment Royal Italien.
En
1760, corsaire corse au service de
Pasquale Paoli. Il commande un chebec offert à
Pasquale Paoli par le
Grand Maître de Malte, puis la felouque nationale
Il Terrore.
En
Février 1764, il devient amiral et commande la
mezza galera qui constitue la flotte corse, avec un felouquon et deux barques légères d'une vingtaine de rames.
En
Octobre 1768, après avoir brillamment commandé plusieurs
Batelli Naziunale, il passe au service des
Français. Il promet au marquis
de Chauvelin de lever 1500 hommes dans le
Dilà. Il n'en trouve que 300 ou 400 à
Aiacciu.
En
Novembre 1768, les
Français tentent de s'emparer de
L'Isula par la mer. Il commande les navires du
Roi, qui débarquent des troupes, lesquelles échouent dans leur tentative, et celles qui ont réussi à débarquer sont pour la plupart massacrés par les
Naziunali.
En
Août 1769, il est l'adjoint au colonel
de Sionville, commandant d'une légion de
Volontaires Corses crée dans le
Dilà.
PERI Ghjuvanni Paulu:
(1599-1677)
De
Peri. Docteur en droit canon. Fondateur de la famille
Peri, de
Peri.
PERI Jérôme:
(1859-1942)
Né à
Aiacciu. Petit fils de
Joseph Pugliesi. Enseignant jusqu'en
1883.
Membre fondateur du
Parti Radical en
Corse.
Franc-maçon, il participe à la création de la
Loge du Grand Aïeul, à
Bastia, en
1902, ainsi qu'à celle d'
Aiacciu,
Emancipation Ajaccienne, en
1903.
Président du
Tribunal de Commerce d'
Aiacciu en
1916.
Président de la
Chambre de Commerce d'
Aiacciu-Sartè.
Maire d'
Aiacciu de
1919 à
1925.
Conseiller général d'
Aiacciu de
1922 à
1928.
Officier de la
Légion d'Honneur en
1931. Officier de l'
Ordre de la Couronne d'Italie en
1924.
Il décède à
Aiacciu, en
1942.
PERI Lucien (Lucy Lily):
(1880-1948)
Né à
Aiacciu. Frère d'
Antoine. Artiste peintre paysagiste. Aquarelliste. Affichiste. Membre de l'
Ecole Ajaccienne.
Auteur, en
1930, de la couverture (
Portu et les Calanche de Piana) du livre
La Corse, de
Raoul Blanchard.
Médaille d'or du
Salon des Peintres de la Nationale des Beaux-Arts de Paris en
1935. Il participe à de nombreuses expositions ayant pour thème la
Corse.
Il collabore aux revues
L'Illustration (
1910),
La Corse touristique (de
1924 à
1934)...
Il adresse au
Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de
1913 une peinture intitulée
Paysages et marines corses,
à celui de
1921,
Bastia, le vieux port,
en
1922,
Matin sur les côtes de Corse,
en
1926,
Monticello,
en
1929,
Marais de Solenzara,
en
1931,
Etang de Capitello, près d'Ajaccio,
en
1932,
Environs de Porto-Vecchio,
en
1935,
Les lavendières de Porticcio,
en
1941,
Maquis de Pinarello,
en
1942,
Santa Manza,
et, enfin, à celui de
1944,
Maquis à Porto, au printemps.
En
1933, il est nommé sociétaire de la
Société Nationale des Beaux-Arts.
Il décède à
Paris en
1948.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERI, née TAURINYA, Mathilde dite Mathilde GABRIEL PERI:
(1902-1981)
Née au
Canet (Pyrénées-Orientales). Epouse de
Gabriel Peri. Membre du
Parti Communiste Français.
Député de
Seine-et-Oise de
1945 à
1958.
Elle décède à
Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), en
1981.
PERI Noël:
(1799-1861)
Né à
Aiacciu. Ecclésiastique.
Chanoine, curé archiprêtre de la
Cathédrale d'Aiacciu.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERI Paul Jérôme:
(1896-1861)
Né à
Aiacciu. Ancien combattant de la Première Guerre Mondiale.
Chef de gare des
Chemins de Fer Algériens.
Trésorier du
Petit Cheminot algérien à la Montagne. Trésorier de la
Mutuelle des Chemins de Fer Algériens.
Président de l'
Association des Parents d'Elèves et Anciens Elèves de l'Institut Industriel d'Algérie.
Vice-Président de l'
Amicale Corse de Maison-Carrée (Algérie).
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
Croix de Guerre 14-18.
Médaille d'Argent et
Médaille de Vermeil des
Chemins de Fer.
Chevalier du
Mérite Social. Commandeur du
Mérite Civique.
PERI Petru Paulu:
(1639-?)
Originaire de
Peri. Capitaine.
Nobile Sei pour la piève d'
Aiacciu en
1692.
PERI Pierre dit Regieux:
(1750-1811
Né à
Aiacciu. Marin.
En
1807, à
Aiacciu, il est condamné à
8 ans de Travaux Forcés, pour recel.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1811.
PERIER (du MOURIEZ) Charles François, dit DUMOURIEZ:
(1739-1823)
Né à
Cambrai (Npord). Général français. En
Août 1764, avec
Filippu Martinu Costa et, entre autres, les
Fabiani, il décide de renverser
Pasquale Paoli, et d'établir, sous la protection de la
France, une
République Corse.
Il débarque en
Corse, à
Porti Vechju. Il essaie d'enlever
Bunifaziu, échoue et rentre en
France. Aide-major général en
Corse en
1768 et
1769.
En
Novembre 1768, les
Français tentent de s'emparer de
L'Isula par la mer. Il commande les troupes du
Roi, lesquelles échouent dans leur tentative, et ceux qui ont réussi à débarquer sont pour la plupart massacrés par les
Naziunali.
En
Janvier 1769, utilisant ses anciennes relations dans le parti
Fabiani, il se fait
fort de s'emparer par surprise de
L'Isula. Il est attiré dans une embuscade, et son expédition est décimée.
Croix de Saint-Louis.
PERIGOT Antoine:
(né en 1963)
Né à
Bastia. Photographe. Auteur. Editeur. Restaurateur.
Auteur d'ouvrages photographiques:
Natura Corsa (texte de
Gabriel Xavier Culioli), en
1998),
Corsica Muntagna; en
1999,
Un voyage intérieur au Burkina Faso, en
2005,
Opera Umana, en
2010.
Auteur de
Par les maquis brûlés, en
2024.
PERIGOT Sylvana:
Professeur d'arts plastiques à
Bastia. Romancière.
Auteure de
3 balles perdues (
2012).
PERINETTI Antoine:
(1928-2021)
Né à
Bustanicu. Militaire. Sergent aux
Tirailleurs Marocains.
Ancien combattant d'
Indochine (prisonnier du
Viet-Minh en
1951) et d'
Algérie.
Maire de
Bustanicu de
1972 à
2008.
Conseiller général (UMP) du canton de
Bustanicu de
1994 à
2008.
Titulaire de la médaille militaire, de la croix de guerre des
T.O.E.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERINETTI Martin André:
(1825-1865
Né à
Bustanicu. Laboureur.
En
1849, à
Bastia, il est condamné aux
Travaux Forcés à Perpétuité, peine commuée à
20 ans en
1862, pour tentative d'homicide volontaire.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1865.
PERINI Matteu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Coghja, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PERINI Yves Antoine Octave: (1923-1944)
Né à
Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Résistant. Membre des
Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).
Réfractaire au
Service du Travail Obligatoire (STO). Déporté du travail. Combattant de la
Libération de Paris.
Il est fait prisonnier en
1944 en
Belgique.
Considéré par les
Allemands comme un
Partisan Franc-Tireur Français (PFTF), il est fusillé, à
Oorbeck (Belgique), en
1944.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la ville de
Bastia.
PERINI Emma: Voir
CHOURY Emma.
PERINI Vincentella: Voir
CASANOVA Danielle.
PERINI Renée: Voir
PAGES Renée.
PERINO Georges: (1902-?)
Né à
Bastia. Entraîneur de football.
Il est notamment connu pour avoir entraîné le
Royal Sporting Club d'Anderlecht (Belgique) de
1946 à
1948.
Il mène l'équipe à son premier titre de
Champion de Belgique en
1947.
PERISSET Jean-Claude:
(né en 1939)
Né à
Estavayer-le-Lac (Suisse). Ecclésiastique. Diplomate du
Saint-Siège.
Nonce apostolique en
Allemagne de
2007 jusqu'à sa démission en
2013.
Evêque titulaire d'
Accia (évêque in partibus) de
1996 à
1998.
PERNICE Ange François: (1841-1915)
Né à
A Penta di Casinca. Militaire. Capitaine d'
Infanterie.
Maire de
A Penta di casinca de
1896 à
1908.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERNICE Benedetto:
(seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la
Corse en
1546. Il remplace
Niccolo Imperiale.
Il arrive en
Corse avec deux commissaires,
Troilo Negrone et
Paolo de Moneglia.
En
1547,
Gianmaria Spinola lui succède.
PERNICE Ghjuvan Agostinu:
(1724-?)
De
Penta di Casinca.
Capitano.
Il est à l'origine de la famille
Pernice de
Penta di Casinca.
Reconnu noble par arrêt du
Conseil Supérieur de la Corse en
1774.
PERNICE Opizzo: (treizième siècle)
De la famille des
Cortinchi.
Evêque de
Mariana de
1269 à
1274 et de
1289 à
1298.
En
1269, il fixe sa résidence à
U Viscuvatu.
PERNIN François René Marcel:
Chirurgien. Ancien chef de clinique assistant des
Hôpitaux de Paris. Diplômé de l'
École de Management pour les Médecins de l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.
Chef du service Urologie chirurgien à l'
Hôpital d'Aiacciu. Il travaille également sur les problématiques sociales et politiques dans un cadre associatif.
Délégué régional pour la
Corse de
Médecins du Monde.
Président de la
Coordination Inter associative de Lutte contre l'Exclusion.
Membre du
Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en
2018
(collège
Protection et Animation du Cadre de Vie en Corse, représentant les
Centres d’Hébergements et de Réinsertion Sociale et autres Structures d’Accueil, Associations œuvrant pour la Lutte contre la Précarité, la Pauvreté et les Exclusions,
il siège dans la
Section de l'Environnement et du Cadre de Vie).
Président de la
Commission Précarité-Solidarités, Santé, Cohésion Sociale et Habitat, Sport et Vie Associative.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PERON Paris:
Maire de
Pruprià de
1900 à
1904.
PERON-SCOTT Christiane:
(?-2013)
Originaire de
Lavatoghju. Enseignante. Romancière.
Auteur de
Bokimbé (
2010) et
Un été d'immortelles (
2013).
PERONI Jean Jacques Louis Napoléon: (1851-1966)
Né à
Bastia. Médecin. Chirurgien. Délégué à la
Section d'Hygiène de la Société des Nations.
Délégué au
Comité Consultatif des Services Maritimes de la Corse.
Conseiller général et vice-président du
Conseil Général de la Corse. Directeur du cabinet du
Secrétaire d'Etat à la Marine.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
PERONI René:
Journaliste. Ecrivain. Muvriste. Il collabore au journal
U Muntese à partir de
1955.
PERRAUT Jacques (vingtième siècle)
Artiste peintre. Il séjourne en
Corse au début des années
1960.
Il participe, en
1962, au projet de création du
Centre Artistique et Culturel International en
Corse sous l'égide de
Cyrne Arte.
Auteur de deux dessins intitulés
Lavatoggio et
Quelques maisons à Corbara.
PERREARD Julie:
(née en 1979)
Née à
Aiacciu. Réalisatrice à
France Télévisons (FR3 Corse).
Réalisatrice du film
Marcu Maria, en
2013.
PERRIN Maurice:
Originaire de
Muru. Syndicaliste (
CFE-CGC).
Informaticien. Secrétaire général du syndicat des cadres (
CFE-CGC) à la
SNCM.
PERRIN-DUPORTAL Henriette: (1869-1938)
Née à
Bastia.
Ecrivaine. Autrice sur la place des femmes de
Besançon (Doubs) pendant la
Révolution française dans les
Annales Révolutionnaires,
de livres pour enfants, et de manuels scolaires. Elle décède à
Paris, en
1938.
PERRO Franciscus:
(?-1704)
Jésuite. Enseignant au collège jésuite d'
Aiacciu. Il est inhumé dans la crypte de la chapelle
Sant'Ignaziu du couvent.
PERRONE Jean-François (Jeff):
Né à
Porti Vechju. Comédien. Metteur en scène.
Directeur de la compagnie théâtrale
I Chjachjaroni (créée en
1983) depuis
1997.
Il joue dans la série télévisée
Mafiosa, Le Clan (
2006)...
Fondateur du
Festival du Rêve Scen'è Sonniu en
2002.
PERROT Georges:
(1922-2020))
Originaire de
I Prunelli di Fiumorbu. Ancien combattant. Militaire. Commandant dans l'
Armée de terre (
Indochine,
Algérie...).
Chef de bataillon honoraire.
Auteur d'un essai intitulé
Itinéraire non balisé, journal de marche d'un soldat (1940-1962).
Commandeur de la
Légion d'Honneur. Décoré du
Distinguished Service US Merite. Ordre du
Mérite Militaire Chérifien.
PERSECCA (da) Firmano:
(quinzième siècle)
Milanais.
En
1465, il est vicaire (lieutenant) du gouverneur
Maurizio Scotti.
Il siège à
A Venzulà. Il est remplacé, en
1466, par le
Corse Matteu di U Portu di Centuri.
PERSIN (Comte de):
Maire de
A Penta di casinca de
1919 à
1925.
PERSIO Petro:
(quinzième siècle)
Notable génois.
En
1490, il fait partie de l'
Ufficio per li Affari di Corsica, un ministère des affaires corses, dont quatre députés génois sont chargés d'appliquer les décisions.
PESCE Jean-Marie (Maï):
Chanteur. En
1976, avec ses frères
François et
Tony (et d'autres chanteurs du
Nord de l'
Ile), il fonde le groupe polyphonique
I Chjami Aghjalesi (le quatrième frère
Pesce,
Thierry, rejoindra le groupe plus tard).
Il collabore également au groupe
Canta U Populu Corsu. Il chante également en solo.
Il maitrise à la fois tout le patrimoine musical transmis par les anciens et le chant contemporain, constitué de textes parfois engagés et de poésies.
Membre de l'ensemble vocal
Cinqui Voci (avec
Jacques Culioli,
Feli,
Petru Guelfucci et
Jean-Charles Papi).
PESCETTI Philippe:
Originaire de
Cervioni.
Enseignant à
Cervioni de
1909 à
1945.
En
1927, il crée un cours complémentaire dont la réputation va immédiatement gagner les cantons voisins.
En
1929, il installe un enseignement au delà du
Certificat d'Etudes Primaires.
Dès
1930 des élèves de plus en plus nombreux s'installent à
Cervioni, souvent accompagnés de leurs parents.
Une rue et le collège actuel de
Cervioni portent son nom.
PESCIATINO (El):
(dix-huitième siècle)
Peintre décorateur et doreur italien installé à
Bastia.
On retrouve de ses oeuvres effectuées à
Bastia entre
1775 et
1791.
En
1785, les membres de la
Confrérie de l'Immaculée Conception de
Bastia lui confient la décoration de leur tribune d'orgue.
PESTEIL Philippe: (né en 1960)
Maître de conférences en anthropologie et ethnologie à l'
Université de Corti de
1991 à
2017.
Il s'intéresse aux empreintes merveilleuses (approches cognitives et phénoménologique), à l'anthropologie de l'alimentaire et les notions d'identité et de territoire.
Membre du comité de lecture de la revue électronique
Anthropology of food,
Membre du
Laboratoire du Monde Méditerranéen et Insulaire (LAMMI) et de l'
Association Française des Anthropologues (AFA).
Il participe à l'élaboration du
Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de
Laurent Serpentini, paru en
2006.
Auteur de
Jean-Dominique Giovannangeli, Fils et petit-fils de bergers en Alta Rocca (
2003),
L'Émotion identitaire en Corse. Un territoire au cœur (
2010)...
PERUDI Petru:
(dix-huitième siècle)
Officier corse au service de la
France.
En
Novembre 1768, les
Français tentent de s'emparer de
L'Isula par la mer. Il débarque avec les troupes du
Roi, lesquelles échouent dans leur tentative, et ceux qui ont réussi à débarquer sont pour la plupart massacrés par les
Naziunali.
PETER Ugo (Piombu1976): (né en 1993)
Né à
Bastia. Artiste peintre (street Art) sous le pseudonyme de
Piombu1976. Graffer. Tatoueur (
Art Tatoo Concept).
Voir le site de
Ugo PETER.
PETERS Henri:
Artiste peintre. Il présente au
XXXIIIe Salon de la Société des Beaux-Arts de Nice de
1927 deux peintures intitulées
Port de Saint-Florent (Corse) et
Vieux Saint-Florent.
PETILLON René: (1945-2018)
Né à
Lesneven (Finistère). Journaliste. Auteur de bandes dessinées. Dessinateur caricaturiste (depuis
1993 il collabore au
Canard Enchaîné).
Auteur de la bande dessinée
L'Enquête corse, en
2000.
PETIT Julien: (né en 1988)
Originaire de
Sartè. Musicien (guitare classique, guitare, banjo, piano). Compositeur. Professeur de musique.
Voir le site de
Julien PETIT.
PETIT Yves Jean Marcel André: (1951-2020)
Né à
Paris. Retraité.
Il est tué de deux décharges de chevrotine à
Calvi, en
2020.
PETITJEAN Jeanne: (1833-?)
Née à
Paris. Artiste peintre.
Elle réalise avec l'abbé
Jean-Ange Galletti un nombre important des illustrations de son ouvrage
Histoire illustrée de la Corse (
1863).
PETITJEAN Jules Henri Anastase:
Préfet de
Corse de
1936 à
1940.
PETRALBA (de) Teseu:
(dix-huitième siècle)
En
Mars 1774, de
Toscane, il arrive en
Corse, pour tâter le terrain et le patriotisme corse de quelques hommes dont le colonel
Cesare Matteu de Petriconi. Avec
Nicodemu Pasqualini qui tient, lui, le maquis de
Petralba, et
Tomasu Cervoni, il doit organiser, dans le
Niolu, une insurrection générale.
Mais le complot, est vite dévoilé au comte
de Marbeuf. La répression est féroce. Il est emprisonné à
Toulon.
PETRALLARRETTA ou PETRA all'ARRETTA (della) ou PETRA LARETA (de) Ghjuvanninellu:
(?-1305)
Seigneur du
Nebbiu,
Avogari de la famille des
Cortinchi.
Fondateur de
Calvi.
Dès
1264, il refuse de se soumettre à
Ghjudice di Cinarca.
En
1268, il édifie un fortin (la citadelle) sur la colline où s'élève la ville actuelle de
Calvi.
Puis, battu par son ennemi
Ghjudice di Cinarca, il s'exile à
Gênes.
En
1272, de retour de
Gênes, il débarque en
Corse, à proximité de
Calvi, où ses partisans de
Sant'Antoninu viennent le rejoindre. Il oblige
Ghjudice di Cinarca à abandonner
Calvi et sa région à ses alliés.
En
1278, il est confirmé dans ses terres par
Gênes.
Il meurt en
1305.
PETRALLARRETTA ou PETRA all'ARRETTA (della) ou PETRA LARETA (de) Guglielmu:
(quatorzième siècle)
Fils de
Ugo.
En
1306, il s'en prend à
Ghjudice di Cinarca, lequel a plus de quatre vingt dix ans. Avec 200 hommes, il l'attaque dans son château de
Cinarca, mais échoue dans sa tentative.
Il réussit à corrompre
Lupu d'Ornanu, capitaine des gardes de
Ghjudice di Cinarca, puis s'allie à
Salnese d'Istria, fils bâtard de ce dernier. Il demande, en outre, l'aide des
Génois, afin d'abattre
Ghjudice di Cinarca.
PETRALLARRETTA ou PETRA all'ARRETTA (della) ou PETRA LARETA (de) Mannone:
(quatorzième siècle)
Seigneur du
Nebbiu,
Avogari de la famille des
Cortinchi. Fils de
Ghjuvanninellu.
PETRALLARRETTA ou PETRA all'ARRETTA (della) ou PETRA LARETA (de) Orlandu (Cortincu):
(treizième siècle)
Du
Nebbiu.
Il est évêque d'
Aleria en
1249.
PETRALLARRETTA ou PETRA all'ARRETTA (della) ou PETRA LARETA (de) Rolanducellu:
(?-1305)
Seigneur du
Nebbiu,
Avogari de la famille des
Cortinchi. Frère de
Ghjuvanninellu. Allié de
Ghjudice di Cinarca. Il s'oppose, dans des combats fratricides, à ses neveux
Mannone et
Ugo, qu'il vaincra, et à son petit-neveu
Vincentellu, par qui il sera, par contre, battu.
Il meurt en
1305.
PETRALLARRETTA ou PETRA all'ARRETTA (della) ou PETRA LARETA (de) Ugo:
(quatorzième siècle)
Seigneur du
Nebbiu,
Avogari de la famille des
Cortinchi. Fils de
Ghjuvanninellu.
PETRALLARRETTA ou PETRA all'ARRETTA (della) ou PETRA LARETA (de) Vincentellu:
(quatorzième siècle)
Seigneur du
Nebbiu,
Avogari de la famille des
Cortinchi. Petit-fils de
Ghjuvanninellu.
En
1305, son grand-oncle
Rolanducellu l'attaque. Allié au clan des
Cortinchi, il sort vainqueur de ces combats où son grand-oncle trouve la mort.
PETRA SANTA (di) Battista:
(seizième siècle)
Caporale.
En
1564, il est avec
Sampieru Corsu, lorsque ce dernier débarque de
Marseille pour commencer sa révolte contre les
Génois.
En
1567, après la mort de
Sampieru Corsu, avec quelques fidèles, il défend les biens de celui-ci, à
Rennu, attaqués par un de ses ennemis,
Giordanu di Sarrula. A la
Cunsulta d'Orezza, tenue par
Alfonsu d'Ornanu, il est désigné par les
Corses pour aller demander de l'aide à
Cosme de Médicis.
PETRE J.:
(dix-septième siècle)
Architecte à
Arles, puis hydrographe à
Marseille.
En
1682, il publie des cartes d'
Aiacciu et de sa baie, de
Bunifaziu, de
Figari, de
Calvi, et de
Bastia.
PETRELLI Gaston: Voir
NICK-PETRELLI Gaston.
PETREMOL (de) Antoine:
(seizième siècle)
En
1562, à
Constantinople, il occupe le poste de
Résident de France auprès de
Soliman II le Magnifique.
Il essaie, en vain, d'empêcher ce dernier de rencontrer
Sampieru Corsu.
PETRETO ?:
(dix-neuvième siècle)
Adjoint au maire d'
Aiacciu en
1833.
PETRETO Etienne: (1919-1981)
Né à
Rochefort-sur-Mer (Charente-Maritime). Originaire de
Pitretu Bichisgià. Artiste peintre installé à
Paris.
Il adresse des oeuvres au
Salon des Artistes des Artistes Français entre
1962 et
1981 et
au
Salon des Artistes Indépendants entre
1963 et
1979.
Auteur d'une peinture intitulée
Ajaccio, les Milelli, exposée en
1962.
PETREO Michèle: (vingtième siècle)
Artiste peintre. Elle adresse au
Salon des Artistes Français de
1966 une peinture intitulée
Femme Corse.
PETRETO Pierre:
(?-1900)
Avoué. Maire d'
Aiacciu de
1893 à
1896.
PETRETO (di) Prospero:
(seizième siècle)
Génois.
Lieutenant du Dilà en
1564. Sa fille,
Angelica, épouse le
Cinarcais Bernardinu d'Istria.
PETRI GUASCO Raymond Jean-Marie:
(?-2014)
Originaire de
Bastia. Diplomate.
Délégué au
Conseil Supérieur des Français de l'Etranger, puis à l'
Assemblée des Français de l'Etranger.
Il représente pendant plus de quarante ans, les
Français d'
Italie et de
Malte après s'étre occupé auparavant des
Français de Vienne.
Officier de la
Légion d'honneur. Commandeur de l'
Ordre National du Mérite. Commandeur de l'
Ordre du Mérite de la République Italienne.
PETRICAGHJU (di U) Frate:
(seizième siècle)
Caporale d'
Alisgiani.
Chef militaire corse. Lors de la guerre contre les
Français, en
1553, il est aux côtés des
Génois.
Puis, devenu
Pro-français et ami fidèle de
Sampieru Corsu, en
1561, il est victime de la répression des
Génois. Il est condamné.
En
1567, il commande une des trois compagnies corses qui se rendent dans le
Dilà pour tenter de reconquérir l'
Istria et
La Rocca. Il se heurte à aux
Génois de
Raffaello Giustiniani, à
Maca'Croci, où il est battu. Il se retire en
Cinarca.
PETRICAGHJU (di U) Miscione:
(dix-septième siècle)
Notable.
Nobile Dodeci du
Diquà en
1607.
PETRICAGHJU (di U) Salvadore:
(seizième siècle)
Caporale d'
Alisgiani. Chef militaire corse.
Pro-français et ami fidèle de
Sampieru Corsu.
En
1561, il est victime de la répression des
Génois. Il est condamné.
En
1567, Il commande une des trois compagnies corses qui se rendent dans le
Dilà pour tenter de reconquérir toute la région de l'
Istria et de
La Rocca, tenue par les
Génois.
Il se heurte à aux
Génois de
Raffaello Giustiniani, à
Maca'Croci, où il est battu. Il se retire en
Cinarca.
PETRICAGHJU (di U) Sambucucciu:
(quinzième siècle)
Capupopulu de l'
Alisgiani. En
1414, il aide le gouverneur génois
Raffaello da Montaldo, avec l'appui des seigneurs du
Capicorsu, et d'autres
Capipopuli, tous alliés de l'
Ufficio di San Giorgio, à combattre
Vincentellu d'Istria.
La bataille a lieu près de
Mariana, le
Cinarchese Vincentellu d'Istria est battu.
PETRICAGHJU (di U) Taddeu:
(seizième siècle)
D'
Alisgiani.
En
1553, il est aux côtés des armées françaises de
Henri II qui tentent de prendre la
Corse aux
Génois.
En
1560, il est emprisonné par les
Génois, puis exilé.
PETRICONI (de) Jeanne:
(née en 1982)
Originaire
Bastia. Artiste plasticienne. Sculpteuse.
Prix Wildenstein 2013.
En
2014, elle participe au spectacle culturel
Cors'Odissea.
Voir le site de
Jeanne de PETRICONI.
PETRICONI (SIMONI de) Anghjulu Luiggi:
(1725-ap1786)
Né à
Soriu di Tenda. Inspecteur général du
Nebbiu.
Reconnu noble par arrêt du
Conseil Supérieur de la Corse en
1774.
PETRICONI (SIMONI de) Baldassaru Cesare Ghjuseppu:
(1763-1842)
Né à
Soriu di Tenda. Né à
San Fiurenzu. Fils de
Ghjuvanni Lurenzu Luiggi.
Cadet-gentilhomme à l'école militaire de
Tyron.
Officier d'
Artillerie dans la marine royale.
Lieutenant colonel et aide de camp du
Vice-roi de Corse Gilbert Elliot. Député pour la communauté de
Santu Petru di Tenda, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
Sir
Gilbert Elliot l'envoie à
Londres pour faire part au
Roi de Grande Bretagne du vote des
Corses.
Après la reconquête de la
Corse, il se réfugie en
Toscane, en
1796, puis en
Sicile, où il est arrêté et maintenu en prison jusqu'en
1814 (arrivée de
Louis XVIII).
Il rentre alors à
Bastia. Il quitte à nouveau la
Corse durant les
Cent-Jours.
Au second retour de
Louis XVIII, il est nommé
Préfet Provisoire de la Corse en
1815.
En
1816, il est membre d'une délégation de
Royalistes corses qui se rend à
Paris pour rendre hommage au
Roi Louis XVIII.
Il décède à
Santu Petru di Tenda, en
1842.
PETRICONI (SIMONI de) Cesare Maria:
(1773-1860)
Né à
Soriu di Tenda. Fils de
Ghjuvanni Lurenzu Luiggi.
Capitaine de cavalerie sous le règne de
Napoléon 1er.
Il participe aux campagnes de
Flandres, d'
Italie et du
Portugal.
Demi-solde en
1815. Député au
Champ de Mars.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PETRICONI (SIMONI de) Cesare Matteu:
(1684-1708)
Né à
Soriu di Tenda.
Notable.
Nobile Dodeci du
Diquà en
1708.
PETRICONI (SIMONI de) Cesare Matteu:
(1727-1794)
Né à
Soriu di Tenda. Fils de
Ghjuvanni Lurenzu Luiggi.
Il entre au
Régiment Royal Corse à 14 ans, en
1741. Enseigne en
1743.
Il quitte le service en
1745, passe en
Italie, et entre, avec le grade de capitaine, dans les troupes de
Gênes en
1748.
En
1760, revenu en
Corse, il reprend sa place comme capitaine au
Régiment Royal Corse.
Après avoir combattu au
Portugal, il rentre en
Corse en
1764.
En
Décembre 1764, après le débarquement des troupes françaises, le duc
de Choiseul le dépêche, porteur de bonnes paroles, chez
Pasquale Paoli afin de calmer celui-ci.
Pro-français, il devient un opposant à
Pasquale Paoli et fait partie du premier contingent des troupes du marquis de
Chauvelin qui débarquent en
Corse en
1768..
En
Novembre 1768, il s'active à former un
Parti Français dans le
Dilà.
En
1769, après la bataille de
Ponte Novu, il est nommé adjoint du marquis
d'Arcambal qui commande une légion de
Volontaires Corses créée dans le
Diquà.
Il est nommé colonel de cette
Légion Corse, dont neuf compagnies d'infanterie seront incorporées au
Royal Corse. Il prend partie pour le comte
de Narbonne, qui s'oppose au comte
de Marbeuf.
Colonel de
Dragons et chevalier de l'
Ordre de Saint-Louis en
1771.
En
1774, il doit organiser, dans le
Niolu, une insurrection générale. Mais le complot, est vite dévoilé au comte
de Marbeuf.
En
1775, à
Bastia, en l'église de
La Cuncezzione, à la
Quatrième Assemblée des Etats de Corse,
il est désigné, pour la
Noblesse, député à la cour du nouveau
Roi de France Louis XVI. Il présente au
Roi un cahier de doléances, élaboré par l'assemblée, et qui regroupe une vingtaine de demandes.
A cause du mécontentement de plus en plus grand du comte
de Marbeuf contre lui,
Louis XVI décide de l'écarter, et, en
1777, il reçoit sa lettre de cachet qui l'expédie à
Toulon,
puis, plus tard à
Paris. Il est disgracié en
1783.
Commandant des
Gardes Nationales Corses en
1790, il arrive, en
Janvier, de
Paris, envoyé par le marquis
de La Fayette,
afin d'organiser la
Garde Nationale de
Bastia, du
Nebbiu et du
Capicorsu.
Il préside une
Assemblée des Délégués des six juridictions du
Diquà qui se réunissent à
Bastia, dans l'église de
La Cuncezzione.
Il y est décidé de créer un
Comité Supérieur, et d'envoyer une déclaration à l'
Assemblée Nationale Constituante.
En
Mars 1790, il est membre de la
Commission d'Organisation et de Contrôle, chargée d'organiser les prochaines élections municipales, cantonales et départementales.
Membre du
Directoire du Département.
Maréchal de camp en
1791, et admis à la retraite, il se retire à
Bastia.
Il est arrêté après les troubles suscités par la
Constitution Civile du
Clergé.
En
1793, il soutient
Pasquale Paoli dans sa déclaration d'indépendance.
En
1794, il est avec
Pasquale Paoli et les
Anglais pour assiéger les
Français Républicains à
San Fiurenzu et
Bastia.
Il décède à
Bastia en
1794.
PETRICONI (SIMONI de) Ghjacumu, Filippu, Nepomucenu:
(1770-1797)
Né à
Soriu di Tenda. Fils de
Ghjuvanni Lurenzu Luiggi.
En
Mai 1779, il est le compagnon de
Nabuliu Buonaparte à l'
Ecole Militaire de Brienne. Il en sort en
1786.
Sous-lieutenant au
Régiment d'Infanterie de la Fère en
1788.
Il participe au siège de
Toulon avec la
52ème Demi-Brigade, en
1793.
En
1794, il est à la défense de
Bastia, assaillis par les
Anglais et les
Naziunali de
Pasquale Paoli.
En
1796, il est nommé général de brigade à titre provisoire et commandant en chef dans l'
Armée d'Italie, avec
Napoléon Bonaparte.
Il est tué au siège de
Vérone, en
1797.
Son nom figure sur la
Colonne Vendôme, à
Paris.
PETRICONI (SIMONI de) Ghjacumu Santu:
(?-1752)
Né à
Soriu di Tenda. Frère de
Ghjuvanni Lurenzu Luiggi.
Soldat au service de
Gênes. Il est tué au combat en
1752.
PETRICONI (SIMONI de) Ghjuvanni Lurenzu:
(décédé apprès 1689)
Né à
Soriu di Tenda.
Capitano.
Ambassadeur de
Gênes à
Londres en
1662.
PETRICONI (SIMONI de) Ghjuvanni Lurenzu:
(1707-1784)
Né à
Soriu di Tenda. Fils de
Cesare Matteu. Qualifié de
Nobile Signor.
Officier corse au service de
Gênes.
Apparenté aux
Casale, aux
Calvelli et aux
Morati, ami de
Pellegro Spinola, le beau-frère de
Ghjuvan Paulu Antonini (dit
l'Abbate), neveu des généraux
Luiggi Giafferi et
Andria Ceccaldi.
Nobile Dodeci en
1729.
Officier dans l'armée génoise. En
1738, il est à
Antibes.
En
Août 1739, il obtient le grade de capitaine au
Régiment Royal Corse (le
Royal Corso) en parvenant à lever
50 hommes en armes.
Il combat dans les
Flandres en
1741.
En
1745, il passe au service de
Gênes. Il devient colonel en
1752.
Il participe à la guerre de
Succession d'Autriche, en
1746, et à la répression de l'insurrection de
San Remo, en
1752.
Il débarque en
Corse, en
Mai 1761, avec d'autres officiers corses à la solde de
Gênes, pour accompagner six sénateurs génois chargé de conclure un accord avec les
Corses anti
Naziunali.
Il se retire en
Corse en
1765, et devient le chef d'état-major des milices de
Pasquale Paoli.
En
Mai 1768, il est à
Olmeta avec
Pasquale Paoli, quand celui-ci apprend, par une lettre de
Matteu de Buttafuoco, la signature du
Traité de Versailles.
En
Mai 1769, il participe à la bataille de
Ponte Novu.
Après la défaite de
Ponte Novu, il se réfugie à
Corti, avec
Pasquale Paoli, son frère
Clémente et
Francescu de Gaffori.
Reconnu noble par arrêt du
Conseil Supérieur de la Corse en
1774.
Il écrit des mémoires, de
1730 à
1784, en langue toscane,
Memorie del Colonello Giovanni Lorenzo de Petriconi, qui paraîtront en
1893.
PETRICONI (SIMONI de) Ghjuvanni Lurenzu:
(1776-1849)
Né à
Soriu di Tenda. Né à
Borgu.
Fils de
Ghjuvanni Lurenzu Luiggi. Militaire. Avocat au
Tribunal de Bastia.
Président au
Tribunal de Calvi en
1816.
PETRICONI (SIMONI de) Ghjuvanni Lurenzu Cesaru Matteu:
(1790-1847)
Né à
Soriu di Tenda. Fils de
Baldassaru. Vicomte. Avocat.
Président du tribunal de
Calvi.
Sous-préfet de
Corti en
1815.
Sous-préfet de
Bastia de
1816 à
1830.
En
1818, il est membre résident de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Chevalier de la
Légion d'Honneur (fidèle au
Roi Charles X, il en est démissionnaire en
1830).
PETRICONI (SIMONI de) Ghjuvanni Lurenzu Luiggi:
(1751-1784)
Né à
Soriu di Tenda. Fils de
Cesare Matteu.
Avocat au
Conseil Supérieur de la Corse. Professeur à l'
Università di Corti.
PETRICONI (SIMONI de) Philippe Népomucène:
(1891-1975)
Originaire de
Soriu di Tenda. Docteur en médecine.
Médecin à
Bastia. Dernier comte
de Petriconi.
PETRIGNANI Etienne:
(dix-neuvième siècle)
Avocat. Républicain radical.
Elu maire de
A Venzulasca en
1840.
Membre du
Parti Républicain Indépendant en
1886.
PETRIGNANI Francescu:
(dix-huitième siècle)
De
A Venzulasca.
En
Décembre 1762, il est nommé officier de compagnie d'un des deux régiments de
Naziunali nouvellement créés.
En
Avril 1769, il est parmi les chefs
Naziunali qui s'apprêtent à affronter les
Français à
Ponte Novu.
Député pour la communauté de
Scata,
en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PETRIGNANI Francescu Maria:
Ecclésiastique. Prêtre Franciscain. En
1926, à
Merusaglia, il célèbre une messe dans l'église du couvent, pour le centenaire de la naissance de
Pasquale Paoli.
Ce service religieux correspond avec la troisième réunion,
A Merindella, des poètes corses, dont
A Muvra est l'animatrice.
Dans l'église, son discours en langue corse sera publié dans
A Muvra.
Auteur de
Un saint que j'ai connu, Paul Fregosi (1893-1943) (
1949),
Une fleur séraphique au jardin de Cyrnos. Le Vénérable Franceschino de Ghisoni: O.F.M., 1777-1832 (
1953),
Un thaumaturge du XVIIe siècle. Le Vénérable Bernardin de Calenzana: Des Frères mineurs de la Province de Corse, 1591-1653 (
1954),
La Fiancée du Niolu, paru en
1955.
PETRIGNANI Ghjacintu:
(dix-huitième siècle)
De
A Venzulasca. Activiste dévoué à la cause génoise.
En
1736, à
Stazzona d'Orezza, il assassine
Simone Fabiani, à qui la famille
Panzani reproche l'exécution de son parent
Anghjulu Luiggi Luccioni.
Tous ses biens sont incendiés sur ordre du
Roi Théodore.
En
Avril 1739 ,
Ghjacintu Paoli et
Luiggi Giafferi proclament qu'il est interdit de le rencontrer ainsi que ses partisans, tous au service de
Gênes et traîtres à la
Patrie.
En
1755,
Pasquale Paoli fait raser sa maison.
PETRIGNANI Hyacinthe Gaston:
Officier de l'armée française. Lieutenant au
163ème Régiment d'Infanterie (basé en
Corse). Franc-maçon.
En
1904, il est impliqué dans l'
Affaire des fiches, à
Paris.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PETRIGNANI Lisandru:
(1785-1813)
De
A Venzulasca. Poète en langue corse et italienne. Condisciple de
Salvatore Viale.
Auteur de plusieurs poésies italiennes et d'un poème héroï-comique,
La Pila Rapita, de
Testamentu di Mamma Catalina, et de compositions religieuses (
lode).
Salvatore Viale a emprunté à ses oeuvres le sujet de
Dionomachia.
Il meurt, assassiné, à
Zuani, pour une histoire d'héritage familial.
PETRIGNANI Silvestru:
(dix-septième siècle)
Notable de
A Venzulasca.
Nobile Dodeci du
Diquà en
1620.
PETRIGNANI Stefanu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
A Venzulasca, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PETRIS Dominique:
Animatrice de théâtre. En
1975, à
Calinzana, elle crée, avec
Pierre Abitbol et
Nicou Maraninchi, la troupe de
A Tribbiera qui se produit dans les fêtes de village en présentant une création de chants et de contes corses.
PETROCCHI A.: (dix-neuvième siècle)
Né à
Aiacciu. Artiste peintre amateur.
Auteur d'une peinture intitulée
Vue d'Ajaccio, en
1898.
PETROLACCI STEFANOPOLI Elie Félix:
(1859-1933)
Né à
Carghjese. Docteur en médecine.
Maire de
Bône de
1921 à
1933.
Conseiller général du département de
Constantine (Algérie) de
1898 à
1933
(Président de
1926 à
1933).
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
PETRONI Kevin:
(né en 1993)
Né à
Bastia.
Professeur de
Lettres. Membre de l'association littéraire
Musanostra.
Auteur de
L'Adieu aux aspirations nationales (
2020),
Prix du Livre Corse 2021.
PETRONIUS:
(neuvième siècle)
Consacré évêque d'
Aleria en
813.
PETRU:
(dix-huitième siècle)
De
La Rocca di Rustinu. Prêtre. Auteur d'un manuscrit sur la
Province Observante de
Corti, publié en
1722, à
Lucques.
PETRU di U NIOLU: Voir
LAMPERTI Petru.
PETRU PAULU:
(dix-huitième siècle)
D'
Orezza. Religieux
Réformé Récollet.
En
Mars 1731, il participe à la
Cunsulta di Orezza, où vingt théologiens les plus éminents de
Corse (dix séculiers et dix réguliers), sont appelés à donner leur avis sur la justesse de la révolte corse, en droit légal et religieux.
PETRU U MUNTAGNOLU: Voir
COLOMBANI Ignace.
PETRUCCI Anton Paulu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
San Gavinu d'Ampugnani, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PETRUCCI Jean:
(dix-neuvième siècle)
De
Cateri. Ingénieur en chef des
Ponts et Chaussées à
Bastia.
Membre, en
1803, de la
Société d'Instruction Publique du Département du Golu.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
PETRUCCI Martinu:
(quinzième siècle)
Originaire de
Calvi. Riche armateur et négociant.
Partisan de
Gênes en
1491.
Notaire et
sindicato de
Calvi.
Ambassadeur de la commune de
Calvi auprès de l'
Ufficio di San Giorgio.
PETRULIANU (de) (famille):
(douzième siècle)
En
1107, ses membres
Adalberto et son neveu
Yventius,
Albertino,
Uberto,
Adalberto et
Landolfo offrent aux moines de
La Gorgona le
casementum cerclo (une maison) avec ses dépendances et deux terrains à
Petrulianu.
PETRUSO Giovan Michele:
(seizième siècle)
Piémontais au service des
Français. En
1555, il est nommé juge général par
Giordano Orsini.
Il administre le
Diquà et réside à
Corti.
En
1556, il doit résider six mois à
Corti et six mois à
Campulori.
En
1558, devenu procureur du roi, avec sept cents cinquante hommes, il aide le duc
François de Guise à prendre aux
Génois, le fort d'
Ischia Nova, dans l'étang de
Biguglia, tenu par les
Génois.
PEVERELLI (famille):
(dixième siècle)
Famille génoise du
Capicorsu, descendant des
Obertenghi.
En
1166, les
Pisans ravagent le
Capicorsu et réussissent à l'en expulser.
PEVERELLI Agostino:
(treizième siècle)
Génois.
En
1246, il cède la totalité de ses droits sur la seigneurie de
San Columbanu (
Ruglianu), dont les
Avogari avaient dépossédé sa famille, à
Ansaldo da Mare, moyennant une somme de quatre mille livres génoises.
PEVERELLI Giacomo:
(treizième siècle)
Génois, fils de
Sozzo.
PEVERELLI Guglielmo:
(douzième siècle)
Génois, grand seigneur de la région d'
Ugliastru, il possède la majeure partie du
Capicorsu.
En
1118, la
République de Gênes s'appuie lui, pour mieux combattre, en
Corse, son adversaire de toujours, la
République de Pise.
PEVERELLI Sozzo:
(treizième siècle)
Génois. Fils de
Guglielmo. En
1246, avec son fils
Giacomo, ils vendent, à
Ansaldo da Mare, leurs propres droits sur leurs châteaux de
Motti (à
Luri), d'
Oveglia (à
Cagnanu) et de
Minerbiu.
PEVERINU: Voir
SALICETI Francescu Antoniu.
PEYROT Gustave (Pierotti): (vingtième siècle)
Photographe et artiste peintre installé à
Aiacciu. Graveur sur bois. Professeur de dessin. Directeur du
Studio de Photographies Tomasi.
Il expose à
Aiacciu à la fin des années
1920 et dans les années
1930.
Ses dessins et bois illustrent diverses revues (celles des éditions
A Muvra notamment), sous le nom de
Pierotti.
PHELUT Jean-Baptiste Pierre Ferdinand:
Sous-préfet de
Bastia.
Préfet de la
Corse de
1905 à
1906.
En
1906, à
Aiacciu, à la tête de militaires, il tente d'investir le
Grand Séminaire. Il y a des heurts, quelques séminaristes sont arrêtés, mais les opérations d'inventaire sont interrompues.
PHILIPPE II d'Espagne:
(1527-1598)
Fils de
Charles Quint.
Roi d'Espagne de
1556 à
1598.
Roi du Portugal de
1580 à
1598.
En
1554, il envoie en
Corse neuf galères avec quatre mille fantassins espagnols, conduits par
Luiggi de Lugo Adelentano de Canaria, pour renforcer les troupes génoises d'
Andrea Doria.
En
1559, il signe, avec
Henri II, le
Roi de France, le
Traité de Cateau Cambrésis qui stipule, entre autre, que la
Corse doit être cédée (ou rendue) à
Gênes.
En
1564,
Sampieru Corsu, après avoir débarqué en
Corse pour commencer sa rébellion contre les
Génois, lui écrit pour l'en informer, et lui demander son appui. Au contraire, il envoie en
Corse Lorenzo Figueroa, avec trois cents hommes, pour aider
Gênes contre
Sampieru Corsu.
En
1567, il conseille à
Cosme de Médicis de ne pas intervenir entre les
Corses et les
Génois, lesquels sont ses alliés.
PHILIPPE V:
(1683-1746)
Roi d'Espagne de
1700 à
1746.
En
1729, le capitaine
Francescu Maria Colonna di Bozzi lui propose de lui offrir la
Corse.
En
1731, les insurgés corses lui adressent un mémoire, dans lequel ils offrent à l'infant
Dom Carlos, duc
de Parme, la souveraineté de l'
Ile.
En
Avril 1731, à la
Cunsulta di U Viscuvatu, les
Corses lui transmettent un texte, en 29 articles,
Ristretto delle Rivolte di Corsica (qui reprend les revendications des insurgés).
En
Mai 1732, à la
Cunsulta di Corti, il est décidé de mettre la
Corse sous sa protection.
Erasmu Orticoni est envoyé à
Madrid pour lui exposer les droits ancestraux de la couronne aragonaise sur la
Corse.
PHINN Thomas:
(dix-huitième siècle)
Graveur à
Londres.
En
1768, il édite une carte de la
Corse.
PIACENTINI Elena: (née en 1969)
Née à
Bastia. Originaire de
Tallone.
Consultante en management à
Lille. Romancière.
Auteur de
Un Corse à Lille (roman policier), en
2008,
Art brut, en
2009,
Vendetta chez les Chtis, en
2010,
Carrières noires, en
2012,
Le cimetière des chimères, en
2013,
Prix Calibre 47 et
Prix Soleil Noir 2014,
Des forêts et des âmes, en
2014,
Aux vents mauvais, en
2017,
Comme de longs échos, en
2017,
Vaste comme la nuit, en
2019,
Les Silences d'Ogliano (
2022),
Prix du Livre Corse 2022 (fiction)...
PIACENTINI Pierre Pascal
(né en 1978)
Entrepreneur. Fils de
Xavier. Maire de
A Crucighja de
2014 à
2020.
PIACENTINI Xavier
(1952-2024)
Chef d'entreprise. Elu maire de
A Crucighja en
2020.
PIACENZA (de) Raimondo: (quatorzième siècle)
Evêque d'
Accia de
1377 à
1400.
PIAGGI C.:
Journaliste.
Fondateur et directeur du journal d'information et de défense des intérêts généraux de la
Corse,
Le Petit Quotidien, à
Bastia, en
1924.
PIALI PACHA:
(seizième siècle)
Amiral turc. En
1558, il croise au large des côtes du
Capicorsu.
Après diverses discussions avec les
Français, dont
François de Guise, avec sa flotte turque, il rentre vers le
Levant, laissant ces derniers déçus de voir disparaître une aide très précieuse pour chasser les
Génois de l'
Ile.
PIANELLI ?:
(dix-huitième siècle)
D'
Ulmetu.
En
Avril 1797, il est l'un des cinq membres élus de l'administration centrale du
Département du Liamone.
PIANELLI (de) Amable, Edward, John:
(1883-?)
Originaire d'
Ulmetu. Comte de
La Valette.
Administrateur des colonies. Gouverneur de
Pondichéry de
1943 à
1945.
PIANELLI Antoniu Lurenzu:
(1721-ap1785)
D'
Ulmetu. Ecclésiastique. Prêtre.
Reconnu noble par le
Conseil Supérieur de la Corse en
1771.
Pievanu de
Casalabriva.
Député du
Clergé pour
Aiacciu à l'
Assemblée des Etats de
1777.
Député de
Sarté en
1785.
PIANELLI Dumunicu Antoniu:
(1753-1715)
Né à
Ulmetu. Fils de
Ghjuvanni Battista.
Lieutenant au
Bataillon des Volontaires Corses. En
Avril 1792, il est présent lors des troubles qui ont lieu à
Aiacciu, où il facilite la fuite de
Nabuliu Buonaparte.
PIANELLI Francescu Antoniu (Pianelli Cadet):
(1757-1821)
Né à
Ulmetu.
Sous-lieutenant au
Régiment Royal Corse en
1779.
Lieutenant en second au
12ème Bataillon de Chasseurs à Pied en
1788.
Capitaine au
8ème Régiment d'Infanterie en
1792.
Capitaine puis chef de bataillon à la
27ème Demi Brigade d'Infanterie de Ligne en
1796.
Commandant d'armes de la place de
Villefranche-sur-Mer en
1798. Il perd son commandement en
1814 et est mis à la retraite en
1815.
Il décède à
Villefranche-sur-Mer en
1821.
PIANELLI Francescu Ghjocante:
(1776-?)
Né à
Ulmetu. Sous-officier aux
Volontaires Corses, puis à la
Légion Corse de
1792 à
1811.
Il fait les campagnes de
Corse (
1803-1804), d'
Italie (
1806) et de
Calabre (
1807-1814).
Lieutenant au
Régiment Royal Corse en
1813.
PIANELLI Ghjuliu Matteu:
(1728-?)
D'
Ulmetu. Capitaine.
Reconnu noble par le
Conseil Supérieur de la Corse en
1771.
PIANELLI Ghjuvanni Battista:
(vers 1715-1776)
Né à
Ulmetu. Capitaine de cavalerie au
Royal Corse en
1759.
En
Septembre 1761, à
Appietu, il se déclare partisan d'
Antonucciu de Matra.
Il sera emprisonné au
Palazzu Naziunale di Corti.
Il décède à
Ulmetu en
1776.
PIANELLI Ghjuvanni Dumenicu:
(1634-1680)
D'
Ulmetu. Capitaine au service de
Gênes.
PIANELLI Jacques:
Militant nationaliste.
En
1980, il fait partie du commando de l'
Affaire Bastelica-Fesch. Il comparait libre au procès de
1981.
PIANELLI (de) Jules:
(1803-1866)
Né à
Ulmetu. Avocat à
Aiacciu.
Diplomate. Consul de
France à
Trieste.
PIANELLI Louis:
Maire de
Pitretu Bicchisgià de
1977 à
1990.
PIANELLI Mighele dit Sampieru:
(?-1831)
Bandit. En
1831, condamné à mort par contumace pour meurtre et assassinat, il se donne la mort, ne pouvant échapper à ses poursuivants.
PIANELLI Mighele Antoniu:
(1747-1833)
Né à
Ulmetu. Fils de
Ghjuvanni Battista.
Il entre comme volontaire au
Régiment Royal Corse en
1770.
Sous-lieutenant en
1770. Sous-lieutenant de
Grenadiers en
1774. Lieutenant en
1775.
Il participe à la campagne d'
Amérique de
1781 à
1783.
Capitaine en
1786. Capitaine au
Chasseurs Royaux Corses en
1788.
En
1791, il est au
3ème Bataillon de Chasseurs Corses, et fait campagne aux armées des
Alpes et d'
Italie en
1792-1793.
Capitaine au
5ème Bataillon de Grenadiers en
1794.
Chef de bataillon en
1795. Médaillon de la
Vétérence (
1895).
Commandant de la place de
Gênes, en
1798,
puis d'
Oneille, de
Modène, de
Volghera, d'
Alexandrie et de
Casale en
1801.
Général de brigade en
1802. Commandant d'armes d'
Aiacciu, puis de
Bastia, en
1804.
Admis à la retraite en
1804. Chevalier de la
Légion d'Honneur. Chevalier de l'
Ordre de Saint-Louis.
Il décède à
Aiacciu en
1833.
PIANELLI Paulu Francescu Ghjuseppe Mighele Candidu (Candide):
(1785-1855)
Né à
Ulmetu. Fils de
Dumenicu Antoniu.
Capitaine puis chef de bataillon au
Royal Corse de
Naples.
Commandant d' armes de la place forte de
Bunifaziu, puis de celle de
Corti.
Il sert de
pacere lors de l'affaire
Bartoli-Durazzo (
1833) qui a inspiré à
Prosper Mérimée son roman
Columba.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIANELLI Petru Paul Lucaferru:
(1781-1843)
Né à
Ulmetu. Fils de
Dumenicu Antoniu.
Capitaine au
11ème Régiment d'Infanterie Légère. Il a les mains gelées à la bataille de la
Bérésina en
1812.
Il est blessé à la bataille de
Leipzig en
1813.
Il participe à la bataille de
Nogent en
1814.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIANELLI (de) Pierre Paul:
(né en 1955)
Commerçant. Maire d'
Ota de
2008 à
2020.
PIANELLI Simone:
(dix-huitième siècle)
D'
Ulmetu.
En
Novembre 1768, il s'active à former un
Parti Français dans le
Dilà.
PIANELLI (de) Vincent Auguste:
(1871-1944)
Né à
Aiacciu. Originaire d'
Ulmetu. Capitaine de vaisseau. Industriel.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Croix de
Guerre.
PIANI Danièle:
(née en 1951)
Originaire de
Normandie. Exploitante agricole installée en
Corse (à
Calcatoghju) en
1975.
Ecrivain. Romancière. Auteur de
L'écume des brocci, en
2002,
de
Plein Sud, en
2008...
PIASENTIN Ludovic Jean Henri:
(1955-2005)
Né à
Moirans (Isère). Pilote de
Canadair. Il est tué au feu, lors du crash de son avion sur les hauteurs de
Calvi, en
2005.
Chevalier de la
Légion d'Honneur à titre posthume.
PIAZZA Denys:
(dix-neuvième siècle)
De
San Fiurenzu. Fils de
Natale.
Maire de
San Fiurenzu en
1885.
PIAZZA Dominique:
(1813-1854
Né à
Currà. Laboureur.
En
1850, à
Bastia, il est condamné à 15 ans de
Travaux Forcés à Perpétuité, pour meurtre
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1854.
PIAZZA François:
Maître de conférence en langue et littérature italiennes à l'
Université de Corse Pasquale Paoli. Titulaire d'un doctorat à
La Sorbonne. Agrégé d'
Italien.
En
2010, il traduit
Giustificazione della rivoluzione di Corsica e della ferma risoluzione presa da Corsi di mai piu' sottomettersi al dominio di Genova (Justification de la révolution de Corse et de la ferme résolution prise par les Corses de ne plus jamais se soumettre à la domination génoise), écrit entre
1738 et
1758 par l'abbé
Gregorio Salvini.
PIAZZA Ghjuseppu:
(dix-neuvième siècle)
Maire de
Zicavu en
1835.
PIAZZA Ghjuseppu Antoniu:
(1743-1813)
De
San Fiurenzu. Vice-consul d'
Espagne à
San Fiurenzu.
Podestat de
San Fiurenzu en
1786.
Député pour la communauté de
U Poghju d'Oletta, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PIAZZA Henri:
(1861-1929)
Né à
Rome (Italie). Originaire de
Zicavu. Editeur de livres d'art et d'estampes.
Médaille d'or de l'
Exposition de Liège.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Officier d'
Académie.
PIAZZA J. F.:
(dix-neuvième siècle)
Elu maire de
Zicavu en
1840.
PIAZZA Laurence:
(née en 1956)
Fonctionnaire. Mairesse de
Meria depuis
2011.
PIAZZA Laurent Napoléon:
(1932-2012)
Enseignant. Maire de
Meria de
1995 à
2011.
PIAZZA Natale:
(1765-1839)
De
San Fiurenzu. Maire de
San Fiurenzu.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
PIAZZA Paul Lucien:
(1865-?)
Né à
Paris. Originaire de
U Viscuvatu. Militaire. Colonel.
Commandeur de la
Légion d'Honneur. Commandeur de l'
Ordre de Stanislas (
1917).
Officier de l'
Ordre de la Couronne (
1919).
PIAZZA-ALESSANDRINI François:
(1938-2012)
Né à
Oletta. Haut-fonctionnaire.
Conseiller territorial (divers droite) de
1982 à
2004 (membre du
Conseil Exécutif).
Président de l'
Office des Transports (
1992-2004).
Membre du
Conseil Economique et Social en
1999.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIAZZA-ALESSANDRINI Mathieu Luc Octave Louis joseph Antoine Bonaventure:
(1879-1950)
Né à
Oletta. Docteur en droit.
Il consacre sa vie à l'industrie et plus particulièrement à la sériciculture (élevage des vers à soie), introduite dans le nord de l'
Ile par son père,
François Piazza, qui a doté
Oletta d'une magnanerie.
Maire puis conseiller général d'
Oletta. Conseiller du commerce extérieur à la
Banque de France.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIAZZOLA Alain:
Enseignant. Editeur. Fondateur de la librairie
Le Temps Retrouvé à
Aiacciu, en
1986.
Fondateur de la maison d'édition
Alain Piazzola, spécialisée dans l'œuvre littéraire corse, en
1988.
PIAZZOLI Francescu:
(1895-1937)
Né à l'
Orsu d'Orezza. Félibre. Poète en langue corse. Irrédentiste, il est établi en
Italie.
Il collabore à
A Muvra. Amateur de
chjam'è rispondi.
PIAZZOLI Paulu:
Né à
E Valli d'Alisgiani.
Berger. Poète en langue corse.
Auteur de
Canzone è Puesie (
2016).
PICABIA Francis: (1879-1953)
Né à
Paris. Artiste peintre.
Il réalise, en
1923 une peinture intitulée
Corte, la citadelle.
PICARD Marie-Thérèse: (1921-?)
Née à
Aiacciu. Femme de l'image et de la musique, elle est l'une des premières femmes corses à avoir été réalisatrice.
Responsable des programmes cinéma à l'
ORTF, elle collabore aux émissions
Panorama et
La séquence du spectateur.
Créatrice de l'émission mensuelle
Cinéma sans étoiles.
PICART Pascale:
Artiste peintre installée à
Marignana.
PICART le DOUX Charles Alexandre: (1881-1959)
Né à
Paris. Artiste peintre (portraits de femmes).
Il réalise des illustrations de
Columba gravées sur bois en camaïeux par
Gérard Angiolini, en
1946.
PICCHIOLU:
(?-1732)
De
Ficaghja d'Ampugnani.
En
1726, il prend les armes contre
Gênes, car la justice s'est prononcée en faveur de la fraction de la famille
Sarrochi, avec laquelle il est en querelle.
Il est tué au siège de
Sartè, en
Mars 1732.
PICCIOCCHI Celia:
(née en 1976)
Originaire de
Moïta. Musicienne. Violoniste. Compositrice. Orchestratrice. Chanteuse. Comédienne.
Elle participe à diverses formations musicales (
Quatuor et Trio Elixir,
I Chjami Aghjalesi,
Voce Ventu) et accompagne de nombreux chanteurs corses.
Membre organisatrice des
Rencontres de Violoncelle de
Moïta.
PICCIOCCHI Marie Elsa:
Originaire de
Moïta. Soeur de
Celia. Chanteuse lyrique (soprano). Depuis
2011, elle chante avec le
Trio Elixir
PICCIOLI Evaristu:
(dix-huitième siècle)
En
Mai 1732, il participe à une conférence, à
Corti, où des nouvelles conventions entre
Corses et
Génois, garanties par l'
Empereur Charles VI, sont énoncées en un
Traité (
Concessioni Graziose) réglant d'une façon satisfaisante les exigences des
Naziunali.
PICCIONI Anghjulu Matteu:
(dix-huitième siècle)
De
Calacuccia.
En
Décembre 1768, il s'engage comme volontaire, en tant que fourrier, dans la
Légion Corse du général
d'Arcambal.
En
1777, il est porte-drapeau du
Régiment Royal Corse.
En
1781, il est sous-lieutenant de grenadiers au
Régiment Royal Corse.
En
1791, il est lieutenant, puis capitaine au
3ème Bataillon des Chasseurs Corses.
En
1792, il est fait chevalier de l'
Ordre de Saint Louis et est nommé adjudant major du
1er Bataillon des Volontaires Nationaux Corses.
En
Février 1794, il est arrêté pour royalisme.
En
1797, libéré, il passe à la
11ème Division Légère, à
Bastia.
En
1800, il est nommé adjudant major de la place de
Corti.
PICCIONI Antoine: (1808-1880)
Né à
Pinu. Petit-fils de
Sebastianu. Frère de
Vincent et de
Sébastien. Médecin.
Maire bonapartiste de
Bastia de
1865 à
1870.
Conseiller général de
Luri de
1870 jusqu'en
1871.
En
1865, il est membre de la commission spéciale créée pour étudier la participation de la
Corse à l'
Exposition Universelle qui doit se tenir à
Paris.
Fait chevalier de la
Légion d'Honneur par
Napoléon III en
1867.
Outre de nombreuses études médicales, il publie, en
1851, à
Bastia, un
Essai sur l'éducation physique et morale des filles, destiné aux mères de famille et aux institutrices.
Auteur de nombreuses recherches médicales et historiques, dont
L'Avènement des Valois, en
1871,
La France du Vème au XVème siècle, en
1873,
L'Avènement des Capétiens, en
1873,
Pie IX, en
1874,
La supériorité de la femme chrétienne, en
1879...
Commandeur de l'
Ordre de Saint-Grégoire le Grand.
Il décède à
Toulouse (Haute-Garonne) en
1880.
PICCIONI Antonio Paolo:
(onzième siècle)
Originaire de
Tivoli (Latium, Italie). Marquis.
Il s'installe en
Corse, à
Pinu, au onzième siècle.
Podestat-major de
Luri en
1594.
Podestat du
Capicorsu en
1601.
PICCIONI Antoniu:
(seizième siècle)
De
L'Isula.
En
1592, il reçoit des lettres patentes le confirmant dans les privilèges attachés à la noblesse; il est un des ancêtres de la famille
Piccioni de
L'Isula.
PICCIONI Beatrix, Cécile, Brigitte, Marie, Elisa, épouse DAHDAH:
(1860-1915)
De
L'Isula. Comtesse de
Rochaid DAHDAH. Fille de
Jean Piccioni. Petite fille de
Sébastien Piccioni et de
Joseph-Marie Multedo.
Elle fonde avec son mari
Joseph Rochaid Dahdah, la ville de
Dinard (Ille-et-Vilaine) en
1870.
Elle séjourne l'été à
L'Isula au
Château Piccioni.
En
1911 elle vend au magistrat
Romulus Lanata l'essentiel de ses propriétés à
L'Isula
et
Munticellu, dont le
Château Piccioni (actuel
Hôtel Napoléon).
Elle décède à
Paris en
1915.
PICCIONI Camille Vincent Emmanuel:
(1859-1932)
Né à
Bastia. Originaire de
Pinu. Fils d'
Antoine.
Docteur en droit de la
Faculté de Toulouse en
1891. Historien de la
Corse. Gendre de
Gustave Eiffel dont il épouse la fille
Valentine.
Professeur d'histoire diplomatique. Attaché d'ambassade en
1884.
Secrétaire d'ambassade en
1887.
Chef du bureau du chiffre en
1896.
Ministre plénipotentiaire de la
France en
1908.
Inspecteur des
Consulats. Sous-directeur politique chargé des affaires d'
Amérique.
Directeur des
Archives du Ministère des Affaires Etrangères de
1910 à
1920.
Il collabore à
La Revue de la Corse.
Auteur de
Histoire du Cap Corse, en
1923,
Tours et châteaux du Cap corse, en
1928,
A travers l'Ile de Beauté: la Semaine Sainte en Corse, en
1931...
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
Il décède à
Paris en
1933.
PICCIONI Jean dit Le Marquis:
(1825-1876)
Né à
L'Isula. Fils de
Sebastien.
Conseiller général du canton de
L'Isula en
1858.
Il décède à
L'Isula en 1876.
PICCIONI Sebastianu:
(quinzième siècle)
Caporale de
Pinu.
En
1455, il reçoit, sur l'initiative de l'
Ufficio di San Giorgio, des lettres de noblesse, qui attestent sa descendance, ainsi que celle de toute sa famille vivant en
Corse, depuis le marquis
Antonio Paolo Piccioni, originaire de
Tivoli, en
Italie, arrivé sur l'
Ile au quinzième siècle.
PICCIONI Sebastianu:
(1736-1769)
Originaire de
Pinu. Officier de marine.
En
Mai 1760, il est corsaire au service de
Pasquale Paoli.
Il commande le
scampavia Sant'Antoniu.
PICCIONI Sébastien: (1802-1890)
Né à
Pinu. Petit-fils de
Sebastianu. Frère d'
Antoine et de
Vincent. Propriétaire.
Il vit en
Amérique, à Porto Rico, jusqu'en
1825.
Il est un des pionniers de la culture du cédrat en
Corse.
Maire de
L'Isula de
1840 à
1848 et de
1855 à
1870.
Conseiller général du canton de
Brandu de
1879 à
1880.
Grand bienfaiteur de l
L'Isula. Chevalier de la
Légion d'Honneur (il est décoré par
Napoléon III,
à l'occasion de l'escale que l'
Empereur, en route vers l'
Algérie, fait à
Aiacciu).
Il décède à
L'Isula en
1890.
PICCIONI Vincent:
(1812-1897)
Né à
Pinu. Petit-fils de
Sebastianu. Frère d'
Antoine et de
Sébastien. Avocat. Armateur.
En
1846, il quitte la
Corse pour la colonie danoise de l'île
Saint-Thomas, située à l'est
de
Porto-Rico. Il y bâtit sa fortune personnelle dans des activités de négoce et d'armement de navires. Il rentre à
Bastia en
1852.
Maire de
Bastia de
1854 à
1858.
Conseiller général du canton de
Luri en
1855.
Conseiller général du canton de
Revel (Haute-Garonne) en
1860.
Député (majorité dynastique) de
Haute-Garonne de
1863 à
1870.
Il décède à
Garrevaques-Gandels (Tarn), en
1897.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Commandeur de l'
Ordre de Dannebrog.
PICCININI Antoine Louis
(?-1836
Né à
Santa Maria di U Poghju. Propriétaire.
En
1835, à
Bastia, il est condamné aux
Travaux Forcés à Perpétuité, pour tentative de meurtre.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1836.
PICHALUGA Francesco:
(seizième siècle)
Génois.
Castellanu de
Corti.
En
1538, il est remplacé par
Pietro Curletto.
PICHINOTTI Lazzaro:
(seizième siècle)
Génois. Gouverneur de la
Corse en
1503. Il succède à
Domenico Lercari.
En
1504, devant l'ampleur du soulèvement mené par
Rinucciu et
Ghjudice della Rocca dans le
Dilà, il envoie au commissaire
Nicolo Doria, les
Caporali de la
Terra di U Cumunu:
les
di Casta, les
d'Omessa, les
di Campucassu, soit, en tout quatre cents hommes.
En
1506,
Ambroggio de Salvago lui succède.
PICHON Alain: (né en 1945)
Né à
Aiacciu. Haut fonctionnaire. Magistrat à la
Cour des Comptes (CDC).
De
1976 à
1981 il est conseiller à la
Cour Suprême du Sénégal.
Secrétaire général adjoint de la
Cour des Comptes en
1983, secrétaire général de
1987 à
1991, et conseiller-maître en
1990.
Président de la
Chambre Régionale des Comptes d'Aquitaine de
1994 à
1998,
puis de la
Région PACA de
1998 à
2004.
Président de la quatrième chambre de la
CDC en
2004. Admis à la retraite en
2010.
Commandeur de la
Légion d'honneur. Commandeur de l'
Ordre National du Mérite. Chevalier de l'
Ordre du Mérite Agricole.
Officier de l'
Ordre des Arts et des Lettres. Commandeur de l'
Ordre National du Lion du Sénégal.
PICHON-LANDRY Marguerite: (1877-1972)
Née à
Aiacciu. Fille de
Timothée Landry. Féministe.
Membre du
Conseil National des Femmes Françaises (CNFF) en
1905.
Pendant la
Première Guerre mondiale, elle est responsable de l'
Office de Renseignements pour les Familles Dispersées, créé par le
CNFF.
Présidente de la
Fédération Française des Eclaireuses (
1921-1923 et
1929-1964).
Elle mène un long combat pour le vote des femmes jusqu'en
1945, en tant que membre de la section législation, secrétaire générale (
1929),
puis présidente du
CNFF (
1932-1954).
Pendant la
Seconde Guerre mondiale, elle fait partie du réseau de résistants
Cohors-Asturies et fournit des informations à la résistance gaulliste grâce à son réseau de relations.
Après la guerre, elle aide à la création de l'
Union Fédérale de la Consommation en
1951, qui deviendra l'
Union Fédérale des Consommateurs (UFC).
Chevalier de la
Légion d'honneur.
Médaille de la Résistance.
Elle décède à
Paris en
1972.
PICKERING Joseph Langdsale: (1845-1912)
Né à
Wakefield, Yorkshire (Angleterre). Artiste peintre anglais. Il séjourne en
Corse en
1869.
Il adresse au
Salon des Artistes Français de
1908 une peinture intitulée
La fôret de Bocognano (Corse).
Auteur également de
Pero Bay, Corsica et
A gray day, Corsica...
PIDEL Pierre: (vingtième siècle)
Artiste peintre. Il adresse au
Salon des Artistes Français de
1976 une peinture intitulée
Vieille rue corse.
PIDO: Voir
FRATICELLI Eric.
PIE IV (Jean Ange de Médicis):
(1499-1565)
Pape de
1559 à
1565.
En
1564,
Santacroce, son nonce apostolique en
Corse, rappelle à plusieurs souverains, les droits du
Saint Siège sur la
Corse.
En
1564,
Sampieru Corsu, après avoir débarqué en
Corse pour commencer sa révolte contre les
Génois, lui écrit pour l'en informer, et lui demander son appui.
A
Rome, lors d'un
Consistoire, il parle de la situation en
Corse et exprime sa crainte de voir les
Turcs se mêler au conflit pour aider
Sampieru Corsu.
Il décrit ce dernier comme
un larron et un perturbateur de la paix.
Sampieru Corsu battu, il exprime son espoir et sa joie de voir triompher les
Génois en
Corse.
En
1565, il renouvelle son soutient aux
Génois.
PIE V (Saint) (Antonio Ghislieri):
(1504-1572)
Pape de
1566 à
1572.
En
1567, il fait une tentative de négociation pour obtenir la paix en
Corse. C'est l'évêque de
Sagone Gerolamo Leone qui en est chargé, mais les
Génois refusent de parlementer.
Il promet aux
Corses qui se soumettraient à
Gênes l'exonération des impôts dus à
Sampieru Corsu au cours des années écoulées.
Il exprime également au doge de
Gênes sa satisfaction de la pacification de la
Corse. Il refait une intervention en faveur de la paix en
Corse.
En
1568,
Cosme de Médicis lui donne l'idée de relancer sa médiation auprès d'
Alfonsu d'Ornanu.
En
1569, il écrit au
Doge de Gênes pour lui demander de faire preuve de clémence pour le peuple corse.
PIE VI (Giannangelo Braschi):
(1717-1799)
Pape de
1775 à
1799.
En
Septembre 1794 il rappelle aux
Anglais que la
Corse est une possession vaticane revendiquée pae le
Saint-Siège.
En
Octobre 1795, le
Parlement de Corse prend des décisions en matière de l'exercice de l'épiscopat en
Corse, les renferme dans 22 articles et les lui fait parvenir, à
Rome.
En
Février 1798,
Napoléon lance un violent manifeste sur
sa conduite perfide, et ordonne de faire mouvement sur les
Etats de l'Eglise.
PIE VII (Gregorio Luigi Barnaba Chiaramonti):
(1742-1823)
Pape de
1800 à
1823.
En conflit avec
Napoléon Bonaparte suite au
Concordat signé en
1801. Il annule, supprime et éteint les évêchés de
Mariana,
Accia,
Sagone,
Nebbiu et
Aleria.
En
1804, il vient à
Paris sacrer l'
Empereur.
En
1812, les prélats romains de son entourage, exilés dans l'
Ile, s'agitent et suscitent parmi la population de
Bastia, très réceptive, des sentiments d'aversion et de haine contre l'
Empereur.
En
1816, en remerciement de l'accueil fait par la ville de
Bastia aux 424 prélats romains exilés en
Corse par
Napoléon 1er, il accorde un privilège à la
Scala Santa, l'escalier saint situé dans un sanctuaire dédié à la
Madone de Montserrat de Catalogne.
PIE IX (Giovanni Maria Mastaï Ferretti):
(1792-1878)
Pape de
1846 à
1878.
En
1875, il érige en
Archiconfrérie la
Cunfraterna di San Ghjuseppu de
Bastia, dont les rangs grossissent à vue d'œil.
PIEDIFALCU: Voir
LEVIE Francescu.
PIERA-LLOBERTA Sebastià:
(1917-2014)
Né à
Santa Maria de Meià (province de
Lérida) en
Espagne. Militant communiste. Membre du
PSUC (Parti Socialiste Unifié de Catalogne) depuis
1936.
Combattant dans les forces républicaines espagnoles de
1936 à
1939 puis en
URSS dans l'
Armée Soviétique jusqu'en
1945.
Réorganisateur du
PSUC à
Barcelone en
1947. En
1950, fuyant l'
Espagne franquiste, il se réfugie en
France.
Soupçonné d'être un agent soviétique, il est arrêté et déporté en
Corse, à
Aiacciu, en
1951. Il y continue ses activités politiques aves les communistes corses.
Il décède à
Aiacciu en
2014.
PIERAGGI Andria:
(1734-?)
Originaire de
Corti.
En
1833, il fait construire à
Corti un immeuble, qui deviendra par la suite l'
Hôtel du Nord.
Conseiller municipal de
Corti.
PIERAGGI Antoine dit Le Père des Pauvres:
(1859-?)
Originaire de
Corti.
Conseiller général républicain de droite de
Corti de
1892 à
1901.
Maire de
Corti de
1900 à
1908.
PIERAGGI Antoniu dit Restonica:
(dix-neuvième siècle)
Originaire de
Corti. Poète. Il adresse des sonnets à
Napoléon 1er.
PIERAGGI Francescu Luiggi:
(1758-1827)
Originaire de
Corti. Petit neveu de
Matteu.
Docteur en
Droit Canonique et Civil de l'
Université de Rome.
Avocat au
Conseil Supérieur de la Corse en
1782.
Juge royal du
District de
Vicu. Comte palatin.
Chevalier de l'
Ordre de l'Eperon d'Or. Il décède à
Corti en
1827.
PIERAGGI Ghjuvan Francescu:
(1744-?)
Originaire de
Corti. Ecclésiastique.
Chanoine de l'église d'
Aleria.
PIERAGGI Jean-Baptiste: (dix-neuvième siècle)
Originaire de
Corti. Avocat.
En
1820, en tant qu'étudiant, il est sociétaire élève (puis membre résident en
1822 et vice-secrétaire en
1823) de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
PIERAGGI Jean-Louis:
Agent de l'
Office de l'Environnement de la Corse. Il publie son premier roman d'écologie,
Les enfants de Pandora, L'étoile et la mer,
en
2021, suivi de
Les enfants de Pandora, L'ancien chemin, en
2022,
et de
Les enfants de Pandora, Le chant de la ruche (
2024).
Co-auteur, avec
Eric Volto, de
L'île aux arbres. Monuments végétaux de Corse, paru en
2023.
PIERAGGI Leonardu:
(1734-?)
Originaire de
Corti. Ecclésiastique.
Archidiacre de l'église de
Sagone. Membre des
Etats de Corse en
1772.
PIERAGGI Leonardu:
(1792-?)
Originaire de
Corti.
Il crée, en
1833, le service de diligence entre
Aiacciu et
Bastia.
En
1862, il est à l'origine de deux projets de chemin de fer en
Corse.
PIERAGGI Matteu, dit Matteu Baiocca
(dix-huitième siècle)
Originaire de
Corti. Ecclésiastique. Prêtre.
En
1729, il est nommé secrétaire du lieutenant de
Corti.
PIERALLI Marie Josée:
(née en 1957)
Employée. Elue mairesse de
Mursiglia en
2020.
PIERAZZI Jean-Baptiste:
(né en 1985)
Né à
Aiacciu. Footballeur professionnel (milieu de terrain).
Formé à l'
AC Ajaccio, il évolue successivement à l'AC Ajaccio (2006-2013),
aux
San Jose Earthquakes (Etats-Unis) (
2014-2015),
au
Paris FC (
2016-2017),
à l'
Alkí Oróklini (Chypre) (
2017-2018),
au
GFC Ajaccio (
2018-2020),
à l'
Olympias Lympion (Chypre) (
2020-2021), et à l'
Omónia Aradíppou (Chypre) (
2021-2022).
Il compte 5 sélections avec la
Squadra Corsa entre
2010 et
2016.
PIERANGELI Antoine:
(1846-?)
Né à
Bastia. Membre de la
Chambre de Commerce de
Bastia.
Consul des royaumes de
Grèce et de
Belgique à
Bastia.
PIERANGELI César-Marie:
(1804-1880)
Né à
Bastia.
Juge à
Bastia en
1863.
PIERANGELI Henri dit Henri Pierhome:
(1875-1945)
Né à
Bastia. Ecrivain. Neveu d'
Emmanuel Arène. Docteur en droit. Magistrat. Homme politique (républicain de gauche).
Substitut du procureur de la
République à
Bastia en
1900.
Conseiller général du canton de
Moïta de
1905 à
1913.
Conseiller général du canton de
Ghisoni de
1919 à
1925.
Elu député de
Bastia en
1906 contre le député sortant
Auguste Gaudin.
En
1909, suite au rapport de
Georges Clémenceau, il est membre de la commission parlementaire constituée au sujet de la
Corse.
Réélu député de
Bastia en
1910, puis
1914.
Député de la
Corse de
1919 à
1924.
Député de
Bastia (gauche radicale) de
1928 à
1932.
En
1934, il publie
Contes et nouvelles, d'
Emmanuel Arène.
Battu à la sénatoriale partielle, sous l'étiquette de la droite piétriste, en
1937 par
Alexandre Musso.
Auteur d'études sur la
Corse économique en vies romancées:
Gallochio, bandit corse (
1929),
La vie du bandit Bellacoscia (
1931),
La Vie du bandit Théodore (
1934),
d'un roman historique,
Anna Maria (en
1934)...
Il décède à
Bastia en
1945.
PIERANGELI Mathieu:
(1873-1965)
Originaire de
Bastia. Trésorier payeur général de la
Corse.
PIERANGELI Philippe:
(dix-neuvième siècle)
Originaire de
Bastia. Conseiller auditeur à la
Cour Royale de la Corse.
Auteur, en
1822, d'une
Description de la Cathédrale de l'ancienne ville de Mariana.
Membre résident de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse en
1823.
PIERANGELI Philippe:
(né en 1956)
Né à
Vienne (Isère). Artiste photographe installé à
Aiacciu depuis
2011. Portraitiste.
Photographe journaliste à
Communication & Entreprise (Anciennement
UJJEF). Secrétaire national de l'
Union des photographes Créateurs en
2003.
Prix
BIP en
2000. Lion de bronze avec l'agence
Tequila en
2004.
Membre de nombreux jurys professionnels.
Voir le site de
Philippe PIERANGELI.
PIERANGELI Philippe Auguste:
(1844-1895)
Né à
Bastia. Gendre d'
Etienne-Louis Orenga.
Avocat d'affaires au barreau de
Bastia de
1867 à
1873.
Conseiller municipal de
Bastia.
Agent, en
1873, puis agent général de la
Compagnie Fraissinet, à
Bastia en
1892.
Secrétaire du
Comité Départemental de l'Exposition Universelle de
1878.
Membre du
Comité des Directions de la Caisse d'Epargne de
Bastia de
1880 à
1890.
Membre du
Comité de l'Exposition Universelle de
1889.
Co-propriétaire et administrateur des mines d'antimoine de
Meria et
Ersa.
Médaille de bronze de l'
Exposition de
1889 à
Paris.
Médaille d'or de l'
Exposition Minière et Mettalurgique de Londres de
1890.
Président du
Tribunal de Commerce de la ville de
Bastia.
Membre de la
Société d'Agriculture de
Bastia.
Consul de
Turquie, de
Suède et de
Norvège.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Officier d'
Académie. Officier de l'
Ordre Impérial du Médjidié. Chevalier de l'
Ordre de la Couronne d'Italie.
PIERAZZI Jean-Baptiste:
(né en 1985)
Né à
Aiacciu. Footballeur professionnel (milieu de terrain).
Il évolue à l'
AC Ajaccio de
2006 à
2013, avant de devenir le premier footballeur professionnel corse à jouer aux
Etats-Unis (aux
Earthquakes de San José), depuis
2014.
PIERETTI Antoine:
Co-auteur, avec
Achille Monti et
Marie-Lucie Cervoni, de
Luri, chemins d'une histoire, en
1996.
PIERETTI Arthur:
(1906-1943)
Né à
San Martinu di Lota (Petranera). Pâtissier. Résistant. Membre des Forces
Françaises de l'Intérieur (FFI).
Il est tué par les
Allemands, lors des combats de la
Libération de Bastia, en
Septembre 1943.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la ville de
Bastia.
PIERETTI Jean:
(1922-2011)
Originaire de
Luri. Vigneron.
Créateur de
A Fiera di u Vinu, de
Luri.
PIERHOME Henri: Voir
PIERANGELI Henri.
PIERI Albert: (1953-2012)
Né à
Bastia.
Directeur commercial à la
SNC Vendasi. Ancien dirigeant du
Sporting Club de Bastia.
Il est assassiné à
Brandu, en
2012.
PIERI Charles:
(né en 1950)
Né à
Bastia. Militant nationaliste. Chef militaire présumé du
FLNC.
En
1983, il est inculpé pour assassinat et tentative d'assassinat dans l'attaque d'un camp de la
Légion à
Sorbu Occagnanu revendiqué par le
FLNC, en
1982.
Il s'évade de la prison de
Bastia en
1984.
En
1987, il figure sur l'affiche des
recherchés de
Charles Pasqua.
Il est à nouveau arrêté en
1987.
En
1996, lors d'une assemblée générale de
A Cuncolta Naziunalista, il est nommé secrétaire national de l'organisation pour la
Haute Corse.
Il est grièvement blessé lors d'un attentat à la voiture piégée sur le vieux port de
Bastia.
En
1998, il est arrêté à
Bastia avec 3 autres militants de
A Cuncolta Indipendentista, tous trouvés en position d'un arsenal.
Il est condamné, en
2000, à
4 ans de prison dont un avec sursis.
Arrêté de nouveau en
2003, il est condamné, en
2005, en première instance, à
10 ans de réclusion criminelle, puis, en appel à
8 ans de prison.
Il est libéré (en semi-liberté) sous condition en
2009, avec interdiction formelle de se rendre en
Corse. Il est incarcéré à nouveau, en
2011, pour non respect de ces conditions.
PIERI Claude:
(1922-2002)
Né à
Corti. Vice-amiral d'escadre.
En
1943, il rejoint les
Forces Françaises Libres.
Après un engagement dans la guerre d'
Indochine, il fait ensuite principalement carrière dans les forces sous-marines.
Professeur à l'
Ecole Nationale Supérieure de Guerre en
1965.
Commandant de l'
Escadrille des sous-marins en Méditerranée en
1971.
Commandant des sous-marins d'attaque (
SNA) en
1974.
Commandant de la
Force Océanique Stratégique (FOST), de
1979 à
1982.
Administrateur supérieur des territoires des
Terres Australes et Antarctiques Françaises (
TAAF) de
1982 à
1987.
Grand Officier de la
Légion d'Honneur. Grand-croix de l'
Ordre National du Mérite.
Croix de Guerre 1939-1945 et des Théâtres d'Opérations extérieures (TOE).
Il décède à
Toulon, en
2002.
PIERI Dominique:
(1932-2020)
Né à
Ghisoni. Haut fonctionnaire. Docteur en droit. Administrateur civil hors classe auprès du
Ministère des Transports.
Directeur du bureau des personnels de la
Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC).
Secrétaire général de la
SOFREAVIA SERVICE. Administrateur de l'aéroport de
Libreville (Gabon) et de l'aéroport d'
Abidjan (Côte d'Ivoire).
PIERI Dominique:
(né en 1968)
Né à
Nanterre (Hauts-de-Seine). Originaire de
Ghisoni.
Archéologue spécialiste de
Byzance.
Docteur d'
Etat et ancien pensionnaire scientifique de l'Institut français du
Proche-Orient.
Maître de conférences d'archéologie byzantine à l'
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Ses recherches concernent le monde byzantin avec comme domaines d'étude la culture matérielle (céramiques, amphores) et les relations commerciales en
Orient (du IIIe au VIIe s. apr. J.-C.).
PIERI François:
(né en 1940)
Né à
Ghisoni. Conseiller municipal d'
Aiacciu.
Conseiller général (radical de gauche) d'
Aiacciu de
1992 à
2004.
PIERI François-Gaston:
(1921-2010)
Originaire de
Ghisoni.
Ancien combattant de la
Seconde Guerre Mondiale. Grand mutilé.
Médaille militaire.
Croix de Guerre 39-45 avec
Palme.
PIERI Jacques Philippe: (1846-1887)
Né à
Ghisoni. Ingénieur.
Spécialiste des armes à feu (il dépose 12 brevets en
France et aux
USA entre
1867 et
1886).
En
1878, il finance la construction du
Palazzu, l'ancien centre administratif du canton de
Ghisoni.
PIERI Jean-Paul:
Artisan. Membre du
Conseil Économique, Social Environnemental et Culturel de la Corse (CESECC) en
2018
(collège
Entreprises et Activités Professionnelles non Salariées, représentant la
Chambre Régionale des Métiers et de l'Artisanat de Corse,
il siège dans la
Section du Développement Economique et Social et de la Prospective).
PIERI Marie-Annes:
Notaire à
Aleria.
Elue (divers droite) à la première
Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la
Corse le
20 Décembre 2017.
Elue à la
Collectivité de Corse en
2021 (liste
Un soffiu novu).
PIERI Marius:
Originaire de
Prunelli di Fiumorbu. Professeur en médecine.
Il est le premier
Corse à être reçu à l'agrégation de médecine.
PIERI Pierre-Timothée (Timo): (1927-2021)
Né à
Bisinchi. Médecin.Radiologue. Spécialiste des maladies du système digstif.
Maire (divers droite) de
Prunelli di Fiumorbu de
1965 à
2001 (il occupe entre autre la fonction de président de la
Commission Culturelle).
Elu conseiller territorial de
1992 à
2004.
Fondateur du musée ethnologique privé
Mnemosina, vitrine du
Fiumorbu depuis la préhistoire.
Président de la
FAGEC (
Fédération d'Associations et Groupements pour les Etudes Corses).
Membre de la
Délégation Nationale du Comité des Régions, à
Bruxelles, en
1998.
Membre du
Comité de bassin Rhône-Méditerranée-Corse en
1999.
Auteur de
L'Or du temps (à la recherche des trésors humains et historiques dans le Fium'Orbu), en
2000.
PIERI Stella:
(née en 1960)
Fonctionnaire. Mairesse de
Rapaghju depuis
2004.
PIERI Vanina:
(née en 1975)
Originaire de
Guarguale. Docteur en évaluation des politiques publiques. Attachée territoriale.
Elue conseillère territoriale (
Corse Social-Démocrate) depuis
2004.
Membre du
Conseil Excécutif de l'
Assemblée Territoriale de
2010 à
2015 (présidente de l'
Agence du Tourisme de la Corse (ATC)).
PIERINI Pierre:
(?-1870)
Originaire de
Spiluncatu.
Soldat. Il est tué en
1870, lors de la guerre franco-prussienne de
1870-1871.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Spiluncatu.
PIERNE Jean: (vingtième siècle)
Né en
Bretagne. Artiste peintre.
Il adresse au
Salon des Tuileries de
1941 une peinture intitulée
Le port de Bastia.
PIERONI Germain:
(1922-2003)
Né à
Luretu di Casinca. Chauffeur agricole. Militant communiste. Militant syndicaliste agricole (
MODEF).
Maire de
Luretu di Casinca de
1959 à
1964.
PIERRARD Jacques Maurice Gustave: (1963-2004)
Né à
Athies (Pas-de-Calais). Pilote d'hélicoptère.
Le
26 août 2004, son engin
Air Crane se crashe dans un vignoble lors d'un incendie à
Vintisari. Il est tué sur le coup.
PIERRE (PETRUS):
(sixième siècle)
Evêque d'
Aleria de
596 à
598.
En
596, le pape
Grégoire 1er le charge de la construction d'une basilique en l'honneur de
Saint Pierre et d'un baptistère consacré au martyr
Saint Laurent.
Il lui demande également de lutter contre l'idolâtrie toujours pratiquée dans certaines régions de l'
Ile.
PIERRE (Saint):
(mort entre 64 et 67)
Apôtre de
Jésus.
En
42 (ou
46), il envoie des missionnaires prêcher l'
Evangile dans la péninsule italique et dans les îles de sa périphérie occidentale, dont la
Corse.
PIERRE IV le Cérémonieux:
(1319-1387)
Roi d'Aragon de
1336 à
1387.
En
1336, il sollicite l'investiture des
Iles auprès du pape
Benoît XII. Puis, il renonce à ses droits sur la
Corse, en compensation de la
Sardaigne.
En
1345, il écrit à
Lupu d'Ornanu, seigneur d'
Ornanu, pour l'inciter à le servir.
En
1351, il écrit au pape
Clément VI pour s'excuser de n'avoir pas réglé le tribut dû pour la possession de la
Corse.
En
1353, après s'être fait rappeler à l'ordre par le pape
Innocent VI, il règle la redevance et reçoit la sixième investiture que les papes, depuis
Boniface VIII, accordent aux
Rois d'Aragon pour la
Corse.
En
1363, il accueille en exil
Arrigu della Rocca.
En
1372, il arme ce dernier, qui rentre en
Corse.
En
1377, il fait d'
Arrigu della Rocca son lieutenant général en
Corse, et met à sa disposition pratiquement toutes les troupes et les navires basés en
Sardaigne.
PIERRE DOMINIQUE: Voir
LUCCHINI Pierre Dominique.
PIERRE Jean-Pascal:
Originaire de
Sartè. Il participe à la mise en place de l'université de
Brazzaville.
Militant autonomiste. Membre de l'
ARC, chargé des problèmes de formation des hommes. Membre du bureau du
GRAPUC, en
1973.
en
1975, il fait partie (il est chargé des questions démographiques) de la délégation de de l'
ARC, composée de
8 membres, qui est reçue à
Paris par
Libert Bou.
Il fait partie de la commission, d'une trentaine de membres, mise en place par
Libert Bou, et chargée de réfléchir au contenu de la future
Université de Corse.
Membre coordinateur du
Directoire mis en place pour définir les cadres de l'action économique, sociale et culturelle d'une université en
Corse.
PIERRI Jacques François:
(1768-1818
Né à
A Porta d'Ampugnani. Marchand.
En
1804, à
Bastia, il est condamné à
14 ans de Galères, pour vol avec effraction.
Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de
Toulon (Var), en
1818.
PIERRINI-DARCOURT Gulia: (née en 1983)
Née à
Paris. Originaire de
Suveria. Comédienne. Elle joue notamment dans la série télévisée
Mafiosa.
PIERUCCI Michel Antoine: (1917-1988)
Né à
Corti. Fils de
Toussaint. Avocat.
Maire (divers droite) de
Corti de
1963 à
1967
et de
1971 à
1983.
Il décède à
Aiacciu en
1988.
PIERUCCI Nicolas: (1895-1943)
Né à
U Viscuvatu.
Résistant durant la
Guerre de 1939-1945. Membre des Forces
Françaises de l'Intérieur (FFI).
Il saute sur une mine au cours d'une mission, en
1943.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
U Viscuvatu et sur celui de la ville de
Bastia.
PIERUCCI Toussaint: (1885-1963)
Né à
Corti. Magistrat.
Nommé juge d'instruction à
Marseille en
1931.
Conseiller à la
Cour d'Appel d'
Aix-en-Provence en
1937.
En
1941, il est président de chambre, le gouvernement de
Vichy ayant édicté une loi instaurant des tribunaux d’exception, il refuse de siéger dans une cour chargée
de la répression des «
activités communistes et anarchistes », estimant qu'elle bafoue les principes d'un
Etat de droit.
En
1945, il préside une cour chargée de juger les collaborateurs.
Parmi ces derniers, un jeune n’ayant pas de sang sur les mains. Malgrè les objections du juge
Pierucci, il est condamné à mort. Le juge refuse de signer l’arrêt de condamnation.
Il est radié de la magistrature, quitte
Paris et devient avocat à
Corti.
Maire de
Corti de
1955 à
1963.
La promotion
2016 de l'
Ecole Nationale de la Magistrature (ENM) porte son nom.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRA (della) ?:
(dix-huitième siècle)
En
Décembre 1797, au couvent de
Sant'Antoniu di A Casabianca, les membres de
A Crucetta le désignent comme membre du comité d'action, le
Comité de Saint Antoine.
PIETRA RUTHERFORD Louis (Pilou):
Originaire de
A Petra di Verde. Chanteur. Musicien.
Fondateur, en
1980, du
Trio Pietra. En
1982, il crée son propre studio d'enregistrement
Fa dièse Corsica.
Auteur de
De Corse et d'ailleurs, de
Tais-toi et lis, de
Jardiner bio en Corse (
2022)...
PIETRA SANTA (di) Paolo:
(seizième siècle)
Génois. Il s'installe à
Aiacciu en
1501.
Sa descendance s'alliera aux
Ramolino et aux
Fesch.
PIETRAGALLA Marie-Claude:
(née en 1963)
Née à
Paris. Originaire de
Calvi.
Danseuse étoile. Chorégraphe. Premier prix du
Concours International de Paris en
1984.
Première danseuse de l'
Opéra de Paris en
1988.
Prix de l'
AROP en
1989.
En
1996, elle crée le ballet
Corsica.
Directrice du
Ballet National et de l'
Ecole Supérieure de Danse de
Marseille de
1998 à
2004.
Officier de la
Légion d'Honneur. Officier de l'
Ordre National du Mérite. Commandeur de l'
Ordre des Arts et des Lettres.
PIETRASANTA (de) Dumenicu Geronimu:
(1792-?)
Né à
Aiacciu.
Procureur du
Roi, à
Aiacciu, en
1831.
Procureur de la
République en
1852.
Conseiller à la
Cour d'Appel d'Alger.
PIETRASANTA (de) Ghjuseppu Maria:
(dix-huitième siècle)
D'
Aiacciu.
En
Août 1751, il est le
Nutariu (notaire) élu de la
Cunsulta di Oletta.
En
1768, il est nommé conseiller au
Conseil Supérieur de la Corse.
PIETRASANTA (de) Mighele:
(1705-1773)
D'
Aiacciu. Grand-père de
Litizia Buonaparte. Notaire ajaccien en
1764.
PIETRASANTA (de) Prosper Joseph Jean-Marie:
(1820-1898)
Né à
Aiacciu. Docteur en médecine en
1842. Inspecteur des eaux thermales à
Paris en
1853. Médecin hygiéniste.
Médecin personnel de l'empereur
Napoléon III. Chargé de missions scientifiques en
France et en
Algérie.
Fondateur du
Journal d'Hygiène. Auteurs de nombreux ouvrages (dont
La Corse et la station d'Ajaccio, en
1864).
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRERA Ange Toussaint:
(né en 1988)
Originaire de
Santu Petru di Tenda. Docteur en
Histoire Contemporaine. Professeur certifié d'
Histoire-Géographie.
Auteur d'une thèse intitulée
Imaginaires nationaux et mythes fondateurs; la construction des multiples socles identitaires de la Corse française à la geste nationaliste (
2015).
Il est chercheur associé à l'
UMR LISA (
Unité Mixte de Recherche Lieux Identités eSpaces et Activités) à l'
Université de Corse. Membre de la
Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse.
Auteur de plusieurs articles sur le
Colonialisme, la
Résistance et
Maria Gentile.
Il valorise la littérature à travers les associations
Scrive in corsu et
Libri Mondi.
Co-auteur, avec
Julien Mattei et
Petru Santu Menozzi d'une
Antulugia di a Corsica literaria (
2020).
Auteur de
La Corse, Mythes fondateurs et imaginaire national : (XIXème et XXème siècles) (
2023)...
PIETRI ?:
(dix-neuvième siècle)
Pievanu de
Sartè.
En
Mai 1785, il remplace, à
Bastia, en l'église de
La Cuncezzione, l'évêque d'
Aiacciu,
Benedetto Andrea Doria, qui, malade, ne peut assister, aux séances de la
Huitième Assemblée des Etats de Corse.
Chanoine à la cathédrale d'
Aiacciu.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PIETRI (de) ?:
(?-1762)
Originaire de
Cannelle. Capitaine dans l'armée des
Naziunali.
Il périt en enlevant la tour de
la Coscia (au nord de
Macinaghju) aux
Génois, en
1762.
PIETRI Aimé:
(1931-2022)
Né à
Bastia. Originaire de
Ghjucatoghju. Professeur d'italien. Journaliste depuis
1952.
Rédacteur du
Petit Bastiais de
1958 à
1969.
Correspondant de l'
Agence France-Presse, des radios
RTL et
RMC, des quotidiens italiens
Corriere della Sera et
Nazione,
et, depuis
1985, de la chaîne de télévision
RAI Uno...
Fondateur et rédacteur en chef de la revue mensuelle
Kyrn (qui parait de
1969 à
1987).
Maire de
Ghjucatoghju de
1977 à
1995.
Fondateur de
Radio Corsica Internationale (
RCI) en
1979.
Rédacteur en chef de l'hebdomadaire
Kyrn en
1988.
Editorialiste au
Journal de la Corse de
1996 à
2021.
Auteur de
Cinquante ans journaliste en Corse (
2016).
PIETRI Albert: (1894-1956)
Né à
Paris. Artiste peintre (paysages). Ancien combattant de la
Première Guerre Mondiale. Chef de Bataillon (CR)
Ingénieur des
Ponts et Chaussées.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Ange Antoine:
(?-1958)
Originaire de
Corti. Résistant de la
Guerre 1939-1945. Déporté.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure, avec ceux de
Jean-Baptiste Fontanarosa,
Jean Nicoli et
Pierre Griffi, sur la
Stèle Commémorative située sur le trottoir, square
Pierre Griffi, à
Corti.
PIETRI Anghjulu Maria Pasquale:
(1731-1789)
Originaire de
Sartè.
Capitano.
Commissario.
Il est un des officiers de
Pasquale Paoli avec qui il combat dans la plaine du
Golu.
PIETRI Anicetu:
(dix-huitième siècle)
En
Septembre 1770, à
Bastia, lors de la
Première Assemblée des Etats de Corse, il est élu
Nobile Dodeci (un des huit pour le
Diquà).
PIETRI Antoine François:
(dix-neuvième siècle)
De
Sartè. En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PIETRI Antoine Jean:
(1829-1885)
Né à
Sartè. Frère d'
Antoine-Sylvestre. Avocat.
Premier sous-préfet de
Puget-Théniers lors du rattachement du
Comté de Nice à la
France, de
1860 à
1865.
Secrétaire-général de la préfecture de la
Marne en
1865.
Sous-préfet d'
Epernay (Marne) en
1868.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Antoine Jourdan Napoléon:
(1844-1916)
Né à
Sartè. Frère d'
Antoine-Sylvestre. Beau-frère d'
Antoine Gavini.
Il rejoint son frère
Antoine-Marie à
Alexandrie, où il devient également conseiller khédival du gouvernement égyptien .
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Antoine-Marie:
(1835-1901)
Né à
Sartè. Frère d'
Antoine-Sylvestre.
Avocat. Conseiller général de la
Corse. Juge-consul à
Alexandrie en
1868.
Conseiller khédival du gouvernement égyptien.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Antoine Sylvestre Jean Etienne:
(1826-1870)
Né à
Sartè. Petit neveu de l'ancien préfet du
Golu (
Antoniu Ghjuvanni Pietri).
Commandant. Campagne de Crimée (
1845-1855). Campagne d'
Italie (
1859).
Il est tué sur le champ de bataille de
Reishoffen en
1870.
Officier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Anton Ghjacumu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté d'
Olmeta di Capicorsu, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PIETRI Antoniu:
(1799-1791)
Originaire de
Centuri. Avocat. Juge de paix.
Sindicato de
Brandu.
Conseiller d'arrondissement.
PIETRI Antoniu Ghjuvanni:
(1764-1846)
Né à
Sartè.
Procureur syndic du district de
Taddà.
Président de l'administration centrale du
Département du Liamone en
1797.
En
1798, il est arrêté, suspecté de
Bonapartisme aux yeux du
Directoire, à majorité réactionnaire.
En
Juin 1800, il est nommé préfet du
Département du Golu. Il le restera jusqu'en
1811.
Il s'oppose au commissaire administrateur général
André François Miot de Melito.
En
1803, il crée, à
Bastia, la
Société d'Instruction Publique du Département du Golu dont il devient le président perpétuel.
Promoteur de la loge maçonnique bastiaise
La Concorde.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
En
1810, il représente le
Département du Golu au mariage de
Napoléon 1er.
Président d'honneur et membre honoraire de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse en
1818.
PIETRI Antoniu Ghjuvanni dit Ghjuvan di Balagna:
(1788-1856)
Né à
Sartè. Neveu d'
Antoniu Ghjuvanni. Avocat.
En
1809, il épouse
Maria-Antonia Dionisia Leonetti, la petite nièce et filleule de
Pasquale Paoli.
Maire de
Munticellu (
1813-1814,
1824-1831 et
1836-1838).
Maire de
L'Isula de
1838 à
1855.
Conseiller général de la
Corse en
1838.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Antoine Padoue:
(1894-1974)
Né à
Cavru. Surveillant militaire en
Guyanne.
Ancien combattant de la
Première Guerre Mondiale (sergent au
61ème Régiment d'Infanterie).
Maire de
Cavru dans les années
1950.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
Médaille Militaire.
Croix de Guerre 14-18.
PIETRI Antoniu Marcu:
(dix-huitième siècle)
Rettore d'
Altaghjé.
En
Novembre 1763, il est invité à participer à la
Cunsulta Generale di Sartè, ainsi que de nombreux autres membres du
Clergé (
pievani,
rettori,
vicarii).
PIETRI Arturo (USLAR PIETRI):
(1906-2001)
Originaire d'
Ersa et de
Stazzona d'Orezza. Né à
Caracas. Petit-fils de
Juan.
Ecrivain et intellectuel vénézuélien parmi les plus éminents du
XXème siècle.
Il publie très tôt des nouvelles dans des magazines pour la jeunesse et entreprend des études en sciences politiques avant de devenir au début des années
1930 membre de la délégation diplomatique du
Venezuela à
Paris où il se lie avec d'autres futurs grands écrivains sud-américains comme
Alejo Carpentier ou
Miguel Angel Asturias.
Il écrit durant son séjour à
Paris un roman historique sur la guerre de libération de
Simon Bolivar intitulé
Les lanzas coloradas, publié en espagnol en
1931 (en français en
1932).
Rentré dans son pays, il entreprend, à partir de
1935, une carrière politique en publiant des essais sur l'utilisation des revenus du pétrole et sur l'éducation.
Il est député sénateur, ministre et même candidat à la présidence de la
République en
1963 contre
Raül Leoni (autre
Corse originaire du
Nebbiu). Ce dernier est élu.
Il poursuit ses publications et ses activités politiques en s'opposant dans les dernières années de sa vie au président
Hugo Chavez.
Il assure longtemps la direction du journal
El Nacional avant de devenir ambassadeur près de l'
UNESCO à
Paris.
Ses essais, poèmes et fictions romanesques qui lui valent de nombreuses récompenses, comme les prix
Prince des Asturies et
Miguel Cervantès en
Espagne ou le prix
Maria Moors Cabot aux
États-Unis.
Ses œuvres sont peu traduites en français, et on doit aux éditions
Critérion la publication récente de certains de ses plus grands textes (
Insurgés et Visionnaires de l'Amérique latine en
1995,
Les vainqueurs et autres nouvelles en
1995,
Le chemin de l'Eldorado en
1997.
Les éditions
Passe le vent publient en
1986 un recueil de poèmes
L'Homme que je deviens.
Il décède à
Caracas en
2001.
PIETRI Camille:
(1852-1885)
Né
Pitretu Bicchisgià. Elève de l'
Ecole Polytechnique.
En
1876, il sert comme lieutenant en
Afrique (au
Sénégal, au
Niger...), où il est l'adjoint du capitaine
Gallieni (futur maréchal).
Capitaine (
Régiment d'Artillerie de la Marine) en
1881.
De retour en
France, en
1883, il est affecté au
Tonkin, où il meurt, victime d'une épidémie du choléra, en
1885.
Auteur de
Les Français au Niger (
1885).
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Carlu Francescu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Pedicroce, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PIETRI Charles: (1891-1976)
Né à
Quenza. Secrétaire. Militant communiste;
Adjoint au maire de
Pierrefitte (
Seine-Saint-Denis) en
1929.
En
1934, il participe, à
Aiacciu, aux premiers
Etats Généraux de la Corse.
Il fait une tournée dans l'
Ile et participe à plusieurs meetings.
Il décède en
1976 à
Chaville (Hauts-de-Seine).
PIETRI Charles Antoine Maurice:
(1932-1991)
Né à
Marseille. Originaire d'
Aiacciu. Directeur de l'
Ecole Française de Rome. Historien du
Christianisme. Professeur d'
Université.
Auteur de
Roma christiana. Recherches sur l'Église de Rome, son organisation, sa politique, son idéologie, de Miltiade à Sixte III (
1976),
Le monde latin antique et la Bible (
1985),
Histoire du christianisme des origines à nos jours, 14 volumes de
1991 à
2001,
Christiana respublica : éléments d'une enquête sur le christianisme antique (
1997),
Prosopographie chrétienne du Bas-Empire : Prosopographie de l'Italie chrétienne, 313-604 (
2000).
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Chevalier de l'
Ordre des Palmes Académiques. Officier de l'
Ordre des Arts et des Lettres. Officier de l'
Ordre du Mérite de la République Italienne.
Commandeur de l'
Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.
PIETRI Charles Horace (Charly le poète): (1941-2023)
Né à
Marseille. Poète (
Moires,
Asphodèles...). Il décède à
Aiacciu en
2023.
PIETRI Charles Dominique:
(1881-?)
Né
Bastergà. Fonctionnaire territorial.
Conseiller de préfecture à
Privas (Ardêche) en
1926. Sous-préfet de
Corti en
1935.
Sous-préfet de
Jonzac (Charentes-Maritimes) en
1938.
Secrétaire général de préfecture honoraire.
Officier de la
Légion d'Honneur. Officier du
Mérite Agricole.
PIETRI Charles Joseph Antoine:
(1851-?)
Né
Mostaganem (Algérie). Originaire de
Campi. Fils de
Paul Antoine.
Avocat à
Mostaganem de
1880 à
1882.
Avocat défenseur près le
Tribunal de Tunis (Tunisie) en
1883. Syndic des avocats défenseurs de
Tunis.
Membre du
Bureau d'Assistance Judiciaire en
1888.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Officier de l'
Instruction Publique. Chevalier du
Mérite Agricole.
Commandeur de l'
Ordre du Nicham Iftikhar. Officier de l'
Ordre du Lion et du Soleil de Perse. Chevalier de l'
Ordre de Saint-Stanislas de Russie.
PIETRI David:
Originaire de
Pruprià. Clerc d'huissier. Ecrivain.
Auteur de
Le jour où Napoléon rencontra Michaël Phelps (
2015),
La valse des corbeaux (
2017)...
PIETRI Dominique:
Installée à
Aiacciu. Editorialiste. Critique littéraire. Chroniqueuse culturelle. Consultante. Formatrice.
Auteure de
21 femmes qui font la Corse, avec
Jean-Pierre Castellani (
2021),
de
Juste une île (
2024)...
PIETRI (de) Don Ghjuvanni Battista (Ippofilo Tipeo fra gli Arcadi di Roma):
(1820-1899)
Né à
Sartè. Poète en langue italienne.
Membre de l'
Accademia degli Arcadi di Roma.
Ses oeuvres paraissent dans
Le Petit Bastiais et, à partir de
1880, dans
La Rivista Italiana.
Auteur de
Poesie Varie en
1896.
PIETRI Don Jacques:
(?-1907)
En
1907, avec sa femme et leurs 7 enfants, ils périssent, empoisonnés par des champignons, dans le hameau de
Veta, près de
Quenza.
PIETRI Don Pierre Jean:
(né en 1939)
Maire de
San Gavinu di Carbini de
2001 à
2020.
Conseiller territorial (droite) de
1998 à
2004.
PIETRI Etienne:
(1934-2002)
Spécialiste de linguistique contrastive et de mathématiques. Maître de conférences à l'
niversité de Paris-Sorbonne Nouvelle.
PIETRI Fabrice Auguste Juste: (1900-1984)
Né à
Porti Vechju. Expert comptable. Militant anarchiste, puis communiste. Syndicaliste
CGTU.
Premier adjoint (communiste) du maire de
Porti Vechju en
1945. Maire en
1946.
Membre du
Comité Départemental du Mouvement de la Paix en
1956.
PIETRI Francescu:
(?-1761)
Officier
Naziunale.
En
Février 1761, il meurt lors de l'attaque par les
Naziunali de la tour de
San Pellegrinu.
PIETRI Francescu Maria:
(1748-1838)
Né à
Fuzzà.
En
Avril 1769, il est parmi les chefs
Naziunali qui s'apprêtent à affronter les
Français à
Ponte Novu.
En
Juin, après la défaite, et malgré l'exil de
Pasquale Paoli, il reste fidèle à ce dernier, et constate que
la plupart des notables de la région ont déjà adhéré au Parti Français.
En
Septembre 1791, à la
Deuxième Assemblée Provinciale Electorale à
Corti, il est élu député de la
Corse à l'
Assemblée Législative Nationale.
Secrétaire du
Comité Départemental de Corse en
1796.
En
Mai 1797, il est déclaré proscrit. Il émigre à Londres.
En
1804, il figure sur le testament de
Pasquale Paoli déposé aux archives du diocèse de
Canterburry.
Il meurt à
Londres, en
1838, et il est inhumé au cimetière
Saint Pancrace aux côtés de
Pasquale Paoli.
PIETRI François:
(1885-1941)
Publiciste et rédacteur au
Bastia-Journal.
Fondateur de
La Corse Touristique, où il est également éditorialiste (de
1924 à
1934).
Ses éditoriaux concernent le tourisme, l'accueil, la valorisation de l'intérieur de l'
Ile, l'image de la
Corse et des
Corses.
Un recueil de ses écrits,
La Corse Touristique, Editoriaux de 1924 à 1934, est édité en
1990.
PIETRI François-Marie:
Ancien combattant (gazé) de la guerre
1914-1918.
Président de la section d'
Aiacciu des
Croix-de-Feu, qui comporte
300 adhérents.
En
1935, il est nommé délégué régional des
Croix-de-Feu de
Corse.
PIETRI François-Marie:
(1887-1961)
Né à
San Gavinu di Carbini. Militaire.
Lieutenant des
Chasseurs Alpins (
6 fois blessé) lors de la guerre
1914-1918. Il termine sa carrière militaire comme commandant.
En
1940, il lance à ses compatriotes un appel à la résistance et à la clandestinité (
Corses, Garde à vous !).
En
1941, il crée la
Légion Corse, organisation apolitique et clandestine, contre l'occupant italien, avant de prendre le maquis.
En
1943, il combat les
Allemands, à
Quenza et à
San Gavinu di Carbini, et participe à la libération de la
Corse.
Il symbolise la résistance en
Corse des militaires de carrière.
En
1944, il est nommé membre de la
Commission Départementale Provisoire.
A partir de
1947, il participe à l'implantation du mouvement gaulliste, le
RPF, en
Corse.
Grand Officier de la
Légion d'Honneur. Il décède à
Aiacciu en
1961.
Une stèle est apposée sur sa demeure à la sortie nord de
San Gavinu di Carbini, qui rappelle son action.
PIETRI François Sampiero Sébastien Marie Jourdan:
(1882-1966)
Né à
Bastia. Fils d'
Antoine-Jourdan. Neveu d'
Antoine Gavini. Docteur en droit. Inspecteur général des
Finances.
Directeur général des
Finances au
Maroc de
1917 à
1924.
International d'escrime en
1921 et
1922.
Député (républicain de gauche) de la
Corse en
1924, et de
Corti de
1928 à
1942.
Plusieurs fois ministre entre
1926 et
1936 (
Colonies,
Budget,
Défense...).
Sous-secrétaire d'
Etat aux
Finances en
1926.
Plénipotentiaire français à la
Conférence Navale de Londres en
1930.
Conseiller général de
Moïta, en
1925, et président du
Conseil Général de la Corse de
1931 à
1937.
En
1931 (il est
Ministre du Budget) à
Port-de-Bouc, lors du lancement du paquebot
Pascal Paoli, dont la marraine est son épouse, dans son discours, il aborde
la contradiction qu'il y a à faire glorifier par le Gouvernement de la République un homme qui avait choisi de séparer la Corse de la France.
Délégué du gouvernement à la
Conférence du Désarmement de Genève en
1932.
En
1934, pour protester contre le limogeage de
Jean Chiappe, il démissionne de son poste de ministre des
Finances
En
1939, il est candidat à la
Présidence de la République contre le président sortant
Albert Lebrun. Il obtient
10 voix sur 864.
En
1940, il vote les pleins pouvoirs au
Maréchal Pétain.
Ambassadeur de
France à
Madrid sous le régime de
Vichy (
1940-1944).
Auteur de plusieurs livres d'économie (
Le compte de la pacification marocaine,
Régimes monétaires et finances coloniales,
Justice et injustice fiscale...) et d'histoire (
Lucien Bonaparte à Madrid, en
1951,
Napoléon et le Parlement, la dictature enchaînée, en
1955,
Napoléon et les Israélites et
Charles le Mauvais, en
1963...)
Auteur de
Mes années en Espagne en
1954,
Princes du sang, en
1962,.
Il décède à
Sartè en
1966.
Président de la
Fédération Française d'Escrime.
Membre du
Comité International Olympique.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
Commandeur de l'
Ordre de Charles II d'Espagne.
PIETRI François Xavier:
(né en 1960)
Né à
Bastia. Journaliste économiste. Il collabore au
Parisien et à
Aujourd'hui en France,
et à la radio
Europe 1 (de
1987 à
1990).
Ancien directeur général des rédactions d'
Investir.
Créateur et animateur de la
Bourse en actions sur la chaine de télévision d'infermarion continue
LCI de
2000 à
2007.
Directeur de la rédaction de
La Tribune de
2003 à
2008.
Co créateur du magazine
Capital sur
M6TV.
En
2010, il prend la tête du service
Economie et Social de
TF1 et
LCI.
Auteur de
Voitures électriques: ils sont devenus fous (
2022).
PIETRI Gaëlle (Gaëlle HERISSON-PIETRI): (née en 1981)
Originaire de
San Gavinu di Carbini. Mannequin.
Auteure de
Le temps de te dire adieu (
2023).
PIETRI Gaston:
Ecclésiastique. Prêtre pour le diocèse d'
Aiacciu. Ecrivain.
Directeur du
Centre national de l'enseignement religieux (CNER) de
1978 à
1982.
Secrétaire général adjoint de la
Conférence des évêques de France, chargé des questions pastorales de
1982 à
1988.
Directeur de l'
Institut Pastoral d'Etudes Religieuses à l'
Université Catholique de Lyon de
1988 à
1993.
Responsable diocésain de la formation permanente du diocèse d'
Aiacciu depuis
1993.
Créateur du groupe
Corte96.
Journaliste, il publie de très nombreux articles dans
La Croix et
Le Monde.
Il contribue également à la revue
Études.
Auteur de plusieurs livres:
Le figuier et la tour, la grâce et la liberté, le paradoxe de l'existence chrétienne (
1983),
D'une rive à l'autre, solitude et communion, Desclée de Brouwer (
1987),
Le catholicisme à l'épreuve de la démocratie (
1997),
De la liberté de parole dans l'Eglise, le catholicisme et la crise de l'autorité (
1997),
La laïcité est une idée neuve en Europe (
1998),
Une vérité désarmée,
Comment va la Corse ?,
La Vocation,
Passeurs de Dieu. D'une culture à l'autre (
2004),
Au risque du temps (
2006),
Fragments de vie, reflets d'Evangile (
2018),
Lueurs pour des temps incertains (
2022)...
Il collabore à l'ouvrage collectif
Une enfance corse, compilé par
Jean-Pierre Castellani et
Leïla Sebbar, paru en
2010.
Membre fondateur du
Collectif contre les assassinats et la loi de la jungle, en
2013.
Nommé
Chapelain du Pape en
2014.
PIETRI Ghjabicorsu: (dix-neuvième siècle)
Elu maire de
Porti Vechju en
1855.
PIETRI Ghjacumu Francescu, dit Cannuchjale ou Machiavellu
(1680-1770)
Né à
Tagliu Isulaccia.
En
Mars 1736, à la
Cunsulta di A Casabianca, il est décidé de l'envoyer, avec d'autres émissaires, auprès du commissaire général
Paolo Battista Rivarola.
En
Avril 1736, à la
Cunsulta di Alisgiani, il est nommé par le
Roi Théodore 1er,
Provéditeur des Armées.
En
Septembre 1761, il est, à
Aleria, un des partisans d'
Antonucciu de Matra.
En
Avril 1762, des officiers génois et des opposants à
Pasquale Paoli, prisonniers dans la citadelle de
Corti, s'étant révoltés et emparés des armes des gardiens, il marche sur la citadelle, et obtient la libération des otages et des détenus politiques.
En
Novembre 1768, il s'active à former un
Parti Français dans le
Diquà.
PIETRI Ghjacumu Santu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
San Gavinu di Carbini, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PIETRI Ghjaseppu dit U Strampalatu:
(vingtième siècle)
De
Pianellu. Poète improvisateur.
Il collabore au journal
A Corsica de
1915 à
1919.
PIETRI Ghjuliu Francescu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Santa Maria Ficaniedda, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PIETRI Ghjuseppu Maria:
(1761-1818)
De
Sartè. Avocat.
En
Mai 1789, il participe dans la juridiction de
Sartè, aux
Assemblées du Tiers Etat, en vue de la convocation des
Etats Généraux.
En
Octobre, il est élu au
Directoire du
Département de la Corse.
En
1791, il participe à la
Deuxième Assemblée Provinciale Electorale, à
Corti. Il y est élu secrétaire de l'assemblée.
En
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, en tant que député de la communauté de
Belvidé, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il écrit, avec
Carlu Andria Pozzo di Borgo, la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
Il est également désigné, avec trois autres membres, pour présenter au
Roi de Grande Bretagne une
Adresse d'allégeance.
En
Février 1795, il assiste à la
Première Session du Parlement Anglo-Corse, qui se tient à
Bastia, en l'église de
La Cuncezzione, où il est nommé
Secrétaire d'Etat.
PIETRI Ghjuvan Battista:
(dix-huitième siècle)
De
Porti Vechju. Ancien administrateur de la cité du temps du gouvernement
Anglo-Corse.
En
Avril 1799, il est élu à la tête de la municipalité.
PIETRI Ghjuvan Pasquinu:
(dix-huitième siècle)
Du
Rustinu. Officier du régiment corse,
U Regimentu di a Morte.
En
Janvier 1793, il chasse de
Bastia les volontaires marseillais des troupes de
Sardaigne, qui terrorisent la ville.
En
Avril 1795, le
Vice-roi de Corse Sir Gilbert Elliot forme quatre bataillons de milices corses, et lui confie le commandement de l'un d'eux.
PIETRI Ghjuvanni Agostinu:
(dix-huitième siècle)
En
Novembre 1773, à
Bastia, en l'église de
La Cuncezzione, il est député à la
Troisième Assemblée des Etats de Corse.
PIETRI Hugo:
(né en 1996)
Né à
Aiacciu. Musicien (violoncelle).
Fondateur et directeur artistique, avec son frère
Sacha, du
Festival Corsica Cantabile, à
Aiacciu en
2021.
PIETRI Ignace:
(dix-neuvième siècle)
En
1897, il est le rédacteur en chef du nouveau
Journal de la Corse.
PIETRI Jacques:
(1839-1899)
Originaire de
Cavru.
Contrôleur des
Douanes de l'
Indochine.
PIETRI Jacques:
(1936-2007)
Né en
Algérie. Originaire de
San Gavinu di Carbini. Chirurgien cardio-vasculaire.
Il excerce au
CHU de
Strasbourg, à
Houston, à
New-York, et au
CHU d'
Amiens de
1973 à
1999.
Auteur de plus de 100 publications médicales dans des revues internationales. Il contribue au développement de l'
Alta-Rocca, notamment à la restauration de sites historiques.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Jean André:
(1850-1927)
Né à
Siscu. Capitaine au long cours.
Administrateur de la
Compagnie Insulaire de Navigation à Vapeur Morelli entre
1883 et
1892.
PIETRI Jean-Baptiste:
(1837-1907)
Né à
Sartè. Vice-président du
Conseil de Préfecture de la Corse.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Jean Camille:
(1930-2023)
Né au
Tonkin. Originaire de
Zonza. Haut fonctionnaire.
Sous-préfet de l'
Essone de
1982 à
1986. Inspecteur général de l'
Equipement.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Officier de l'
Ordre National du Mérite. Médaille pour actes de courage et de dévouement.
PIETRI Jean Camille:
(1933-1993)
Né à
Philippeville (Algérie). Originaire de
San Gavinu di Carbini. Inspecteur de l'
Education Nationale.
Poète. Peintre, il laisse plusieurs œuvres qui témoignent de son profond attachement à ses racines corses.
Fondateur de la
Maison de la Poésie d'Avignon. Officier des
Palmes Académiques.
PIETRI Jean Côme:
(1802-1900)
Né à
Sartè. Docteur en médecine.
Médecin-major au
Bataillon de Chasseurs à Pied de la Garde Impériale.
Il participe aux campagnes d'
Algérie (
1837-1839), d'
Orient (
1855) et d'
Italie (
1859).
Officier de la
Légion d'Honneur. Médailles de
Crimée et d'
Italie. Médaille de la
Valeur Militaire de Sardaigne.
Chevalier de l'
Ordre de Sainte-Anne de Russie. Chevalier de l'
Ordre de Sainte-Stanislas de Russie.
PIETRI Jean François
(1738-?))
Né à
Carpinetu.
Sergent à la
Légion Corse en
1769.
Sergent-major au
Régiment Royal Corse en
1786.
Sous-lieutenant au
3ème Bataillon de Chasseurs en
1792.
Lieutenant à la
3ème Demi-Brigade d'Infanterie Légère, puis capitaine à la
11ème, en
1794.
PIETRI Jean Michel
(1973-2009)
Né à
Pruprià. Pilote automobile.
Champion de
Corse des rallyes automobile en
2007 et
2008.
Il se tue lors d'une sortie de route, durant un essai, en
Mars 2009.
PIETRI Jean Paul:
Elu maire de
Porti Vechju (liste socialo-communiste) en
1947.
PIETRI Jérôme:
Ecrivain ésotérique.
Auteur de
Le Chamanisme en Corse ou la Religion du Néolithique, avec
Jean-Victor Angelini, paru en
1994.
PIETRI José:
Militant nationaliste. Membre de la direction de
A Cuncolta Naziunalista, vitrine légale du
FLNC, fondée en
1987.
En
1990, avec la majorité de la direction, il s'oppose à la majorité de la base militante du
FLNC.
Il quitte
A Cuncolta Naziunalista et entre au
Mouvement pour l'Autodétermination (MPA).
PIETRI Joseph:
Commandant. Résistant gaulliste durant la deuxième guerre mondiale.
Il est un des premiers à organiser la résistance en
Corse dès
Juillet 1940.
Il met sur pied et structure un foyer de résistance dans le maquis de
San Gavinu di Carbini.
Il est un des membres fondateurs du
RPF en
Corse, dans le secteur d'
Aiacciu, en
1947.
PIETRI Joseph: (1931-2022)
Originaire d'
Afa.
Commissaire divisionnaire de Police Judiciaire (ER). Ancien maire d'
Alata.
Figure emblématique du football ajaccien. Diricteur sportif de L'
Olympique Ajaccien, puis président du
GFCOA (
1997).
PIETRI Joseph Félix:
(1810-1845)
Né à
Campi. Prpriétaire. Voltigeur corse.
En
1843, à
Bastia, il est condamné aux
Travaux Forcés à Perpétuité, pour meurtre sur la personne du maire de
Campi.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1845.
PIETRI Joseph-Marie:
(1820-1902)
Né à
Sartè. Frère de
Pierre Marie. Avocat.
En
1848, il devient secrétaire particulier d'
Alphonse de Lamartine.
Sous-préfet d'
Argentan (Orne) (
1848-1852).
Sous-préfet de
Brest (Finistère) (
1852-1853).
Préfet de l'
Ariège (
1853-1855).
Préfet du
Cher (
1855-1861).
Préfet de l'
Hérault (
1861-1865).
Préfet du
Nord (
1865-1866).
Préfet de Police de
Paris de
1866 à
1870.
En
1870, il suit
Napoléon III en exil en
Angleterre.
De retour en
Corse, il est élu conseiller général
Bonapartiste de
Sartè de
1871 à
1901.
Sénateur (
Bonapartiste) de la
Corse de
1879 à
1885.
En
1887, il est membre de la commission créée par le
Conseil Général de la Corse, pour assurer le retour des
Restes de Pasquale Paoli sur l'
Ile.
En
1889, à
Londres, il assiste à l'exhumation de la dépouille mortelle de
Pasquale Paoli.
Il décède à
Sartè en
1902.
Grand officier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Joseph-Marie:
(1916-1944)
Né à
Zonza. Instituteur à
Porti Vechju. Résistant. Organisateur de la résistance locale au sein du
Front National de la Résistance (FNR). Il participe aux combats de la
Libération de la Corse en
1943.
Il poursuit le combat en
Italie comme engagé volontaire. Lieutenant au
8ème Régiment de Tirailleurs Marocains.
Tué au combat à
Monte Faito, Campanile (Italie), lors de la campagne d'
Italie, en
1944.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Zonza et une plaque commémorative est érigée au groupe scolaire qui porte son nom à
Porti Vechju.
Son nom figure également sur le
Monument aux Morts de la ville de
Bastia.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Jourdan:
(dix-neuvième siècle)
Né à
Sartè. Médecin.
Il s'installe en
Egypte où il exerce sa profession. Grand-père d'
Alexandre et
Antoine Sanguinetti.
PIETRI Juan:
(1849-1911)
Ses parents (
Andria Pietri et
Catalina Franceschi) s'installent au
Venezuela en
1859. Médecin. Militaire. Diplomate. Homme politique.
Il poursuit ses études en
France, devient docteur en médecine, et exerce à l'hôpital
Saint-Louis à
Paris. Bachelier en droit.
Il rentre au Venezuela en
1887 où il continue d'exercer la médecine.
Il publie de nombreux travaux scientifiques et littéraires. Il collabore au
Bulletin de la Faculté de Médecine de Caracas et à la
Gazette Scientifique du Venezuela.
En désaccord avec le régime vénézuélien en
1883, il s'expatrie à
Saint Domingue.
Après un changement de régime, en
1890, il rentre au
Venezuela et est nommé ministre plénipotentiaire à
Mexico.
En
1892, il est chef d'
Etat-major du nouveau président révolutionnaire vénézuélien
Joaquim Cespo, puis ministre de la
Guerre et de la
Marine et ministre des
Relations Extérieures.
Il assure l'intérim du président de la
République du
Venezuela, malade, de
1893 à
1895.
Il est alors nommé envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire en
Allemagne,
Espagne,
France,
Italie et
Angleterre.
Il rentre au
Venezuela en
1897. Député (
1898). Sénateur (
1899).
Devenu opposant au régime, il est arrêté en
1902, puis en
1905.
Avec le nouveau régime, en
1908, il est nommé ministre des relations extérieures (de
1909 à
1910), puis président du
Conseil du Gouvernement, jusqu'à sa mort.
Il décède à
Caracas en
1911.
PIETRI Laurent Joseph François Napoléon (PETRI-BEY):
(1852-1909)
Né à
Zonza. Médecin. Médecin militaire, il quitte l'
Armée en
1881 pour s'établir au
Caire (Egypte).
Médecin de la
Société de Bienfaisance Française au Caire.
Médaille d'Honneur de la République Française en
1884 pour
dévouement exceptionnel lors de l'épidemie de Choléra du Caire de 1883.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Lesia:
(née en 1985)
Née à
Aiacciu. Artiste plasticienne. Directrice artistique chez
WMaker, spécialisée dans les sites Web et les application mobiles.
Co-auteur, avec
Jean-Pierre Arrio de
Young trip (
2012).
PIETRI Lisandru:
(?-1562)
Du
Capicorsu. Il est reconnu comme le fondateur de la famille
Pietri du
Capicorsu.
PIETRI Louis:
(1772-1823
Né à
A Casabianca. Aubergiste
En
1817, à
Bastia, il est condamné aux
Travaux Forcés à Perpétuité, pour vol à main armée.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1823.
PIETRI Louis:
Né à
Sartè. Fils de
Joseph-Marie.
Conseiller général
Républicain de droite du canton de
Sartè de
1907 à
19131.
PIETRI Lurenzu:
(dix-neuvième siècle)
Maire de
Cavru en
1835.
PIETRI Marc (PIETRI di QUENZA):
(né en 1938)
Originaire de
Quenza. Graveur. Sculpteur. Tailleur de pierre.
Directeur de l'atelier (espace d'animation et de création)
Fiore di Petra, à
Quenza.
PIETRI Marc:
(1947-2020)
Né au
Maroc. Originaire de
Quenza. Titulaire d'une
Maîtrise de Droit.
Président du
Groupe Constructa, un groupe français indépendant de services immobiliers.
Primé lors des
Pierres d'Or 2014 dans la catégorie
Manager de l'année.
Commandeur de la
Légion d'Honneur. Chevalier de l'
Ordre national du Mérite.
Citoyen d'Honneur des villes de
Genève, de
Miami, de
Cannes et de
Marseille.
PIETRI Marcu Maria:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Zonza, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PIETRI Mariu Desiratu:
(dix-neuvième siècle)
Maire de
Sartè en
1854.
PIETRI Matteu:
(1761-1838)
Originaire de
Centuri. Docteur en
Droit. Conseiller général. Président du
Tribunal de grande instance.
Commissaire délégué par le gouvernement pour la pacification de la
Balagna.
PIETRI Matteu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté d'
Ornasu (dans le
Fiumorbu), en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PIETRI Matteu:
(dix-neuvième siècle)
Cafetier à
Aiacciu. En
1809, dans le cadre de la
Conspiration d'Aiacciu, le général
Joseph Morand le fait arrêter avec 23 à 29 personnes.
Il est condamné et interné au
Château d'If. En
1812, il est libéré.
PIETRI Monique:
Photographe. Auteure de reportages photographiques au
Mexique, au
Guatemala, en
Equateur, au
Pérou, en
Bolivie, chez les
Indiens d'Amérique, au
Népal, en
Inde, dans l'
Himalaya, au
Cambodge, au
Laos, au
Japon, en
Chine...
Elle effectue de nombreux séjours en
Corse depuis
1956, et ses photographies illustent également nombre d'ouvrages consacrés à l'
Ile:
Bastia à fleur de l'eau,
Corse dans le chalut des jours,
Des arbres en Corse,
Couchants,
Ajaccio, images d'un poème,
Quand la mer peint...
PIETRI Nicolas:
(1863-1964)
Né à
Sartè. Fonctionnaire des
Postes. Elève de l'
Ecole Supérieure des Télécommunications.
Administrateur de la
Compagnie Française de T.S.F..
Directeur du journal L'
Homme Libre en
1917.
Maire de
Livesi de
1941 à
1944.
Légataire testamentaire de
Georges Clémenceau. Il se retire à
Aiacciu en
1939.
Président honoraire de la
Compagnie Radio Maritime.
Maire de
Sartè de
1952 à
1955.
Il décède à
Aiacciu, en
1964.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Ours Pierre Jean:
(1921-2019)
Originaire de
Piupeta. Militaire. Adjudant des
Troupes de Marine.
Ancien combattant de la
Seconde Guerre Mondiale, de l'
Indochine et de l'
Algérie.
Maire de
Piupeta de
1961 à
2001.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Partinu:
(?-1838)
En
Novembre 1763, à la
Cunsulta Generale di Sartè, il est l'élu du
Terzieru di Quenza et de
Porti Vechju et son port.
Membre du
Parti Aristocratique de
Porti Vechju en
1799.
PIETRI Paul:
Artiste peintre (figuratif). Il expose à
Aiacciu et
Bastia depuis les années
1990.
PIETRI Paul Antoine:
(1810-1888)
Né à
Campi. Militaire. Colonel.
Commandeur de la
Légion d'Honneur. Chevalier de l'
Ordre Impérial du Medgidié. Médaille de la
Reine d'Angleterre.
Commandeur de l'
Ordre de Charles III. Chevalier de l'
Ordre de Ferdinand.
PIETRI Paulu:
(?-1814)
Originaire de
Centuri. Emigré en
Amérique en
1803.
Il meurt pour l'indépendance du
Venezuela en
1814, fusillé par les
Espagnols.
PIETRI Petru:
(1731-1761)
Originaire de
Centuri. Capitaine des milices de
Pasquale Paoli.
Il est tué lors de l'assaut de
Macinaghju.
PIETRI Petru:
(1768-1848)
Originaire de
Centuri.
Sindicato de
Mursiglia.
Chef de bataillon de la
Garde Nationale en
1806.
PIETRI Petru Antoniu:
(1810-1888)
Né à
Campi. Colonel au
1er Régiment de Gardes Mobiles.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Petru Maria dit Manfrione ou Bucchinu:
(dix-huitième siècle)
Prévôt.
Pievanu de
Zicavu de
1729 à
1739.
En
1730, il commande 2000
Talavesi, qui, appuyés par les habitants de
Bastergà et de
Tavera, marchent sur
Aiacciu en détruisant les maisons et les récoltes, coupant les arbres fruitiers, abattant les clôtures.
Partisan des
Génois, il rejoint la cause du
Roi Théodore en
1736.
En
Avril 1739, avec la population de
Zicavu, il rejoint
Frédéric de Neuhoff et
Mathieu de Drost, qui, pour préparer le retour du
Roi Théodore 1er, organisent la résistance contre les troupes du marquis
de Maillebois.
Meneur de la révolte contre les
Français dans la région de
Zicavu, il est emprisonné à
Aiacciu et finit par s'exiler, fin
1739.
PIETRI Pierre: (1957-2020)
Né à
Bastia. Originaire de
Casamacciuli. Instituteur. Guide de haute-montagne.
PIETRI Pierre François: (né en 1953)
Né à
Bastia. Cadre aux
Chemins de Fer de la Corse (ER).
Maire de
Valle di Rustinu de
2014 à
2020.
PIETRI Pierre-Marie:
(1809-1864)
Né à
Sartè. Frère de
Joseph-Marie. Avocat. Républicain.
Secrétaire particulier d'
Isaac Crémieux, futur
Ministre de la Justice, en
1830.
Commissaire de la
République en
Corse en
1848. Dès son arrivée à
Aiacciu, il fait une proclamation solennelle au peuple, et reçoit, à la préfecture, le serment de tous les membres des
Corps Constitués du Département.
Il est élu député à l'
Assemblée Nationale Constituante en
1848.
Préfet de l'
Ariège en
1849.
Préfet de la
Haute-Garonne en
1851.
Préfet de police de
Paris de
1852 à
1858.
Sénateur en
1857 à
1864..
Conseiller général de la
Corse en
1857. Président du
Conseil Général de la Corse.
En
1859, il prend part aux transactions qui aboutissent à l'annexion de la
Savoie.
Préfet de la
Gironde en
1863.
Il décède à
Paris en
1864.
Grand-croix de la
Légion d'Honneur.
PIETRI Pierre Paul:
(1878-?)
Né à
Pedicroce. Viticulteur.
Maire de
U Poghju di Taddà de
1912 à
1940.
Délégué cantonal de l'
Association des Maires.
Rédacteur correspondant de divers journaux agricoles. Il s'illustre dans le combat contre le phyloxera et le mildiou.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Officier d'
Académie.
PIETRI Pompeu:
(dix-neuvième siècle)
Avocat à
Sartè. En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Maire de
Sartè en
1832 et
1835.
PIETRI Sacha:
(né en 1996)
Né à
Aiacciu. Musicien (violon, alto).
Fondateur et directeur artistique, avec son frère
Hugo, du
Festival Corsica Cantabile, à
Aiacciu en
2021.
PIETRI Sebastianu:
(?-1830)
De
Sartè. En
1830, il est tué lors de violents incidents entre les
Rocca Serra, partisans de
Charles X, et les
Ortoli, alliés aux
Pietri, pro
Louis Philippe. Il y a également des blessés graves. Une
Vindetta va naître.
PIETRI Simon:
(dix-neuvième siècle)
En
1848, il est nommé sous préfet de
Sartè.
PIETRI Véronique:
Originaire de
Bucugnà. Enseignante.
Elue à la
Collectivité de Corse en
2021 (liste
Core in Fronte).
PIETRI Vinciguerra:
(1515-1564)
Originaire de
Sarté.
Capitano Au service de
Gênes.
Il est tué à
Bavella, en
1564, en luttant contre
Sampieru Corsu.
PIETRI Virginie:
(1894-1984)
Née à
Ghjucatoghju. Institutrice.
Elue mairesse de
Ghjucatoghju en
1949, elle est la première femme maire de
Corse.
Elle cesse son mandat en
1976.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Officier de l'
Ordre National du Mérite.
PIETRI-CORSEN Pierre (Adolphe HUBERT): (1919-?)
Né à
Schaffouse (Suisse). Né d'un père corse. Artiste peintre suisse (paysages).
PIETRI-FILIPPI Ghislaine: (née en 1958)
Mairesse de
Campi depuis
2014.
PIETRI-MISTRE Aghitella: (née en 1949)
Née à
Aiacciu. Retraitée de l'
Education Nationale. Conseillère municipale d'
Aiacciu depuis
2014.
Conseillère générale (droite) d'
Aiacciu I de
2014 à
2015.
Conseillère départementale du nouveau canton d'
Aiacciu I et présidente de la
Commission des Affaires Sociales du
Conseil Départemental de Corse-du-Sud de
2015 à
2017.
PIETRI-VANNUCCI Véronique: (née en 1969)
Originaire de
Bucugnà. Enseignnte.
Elue à la
Collectivité de Corse en
2021 (liste
Core in Fronte).
PIETRINI Annonciade:
Ecrivain. Auteur de
Jeux d'Enfer et Jeux du Ciel, paru en
1977.
PIETRINI Ghjuliu Antoniu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Linguizetta, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PIETRINI Philippe:
Médecin à
Aiacciu. Socialiste révolutionnaire.
Plusieurs fois candidat malheureux aux élections législatives à
Aiacciu entre
1902 et
1914.
PIETRO (PETRUS):
(douzième siècle)
Evêque de
Mariana.
En
1149, il cède aux moines de
La Gorgona la dîme de l'église paroissiale de la piève d'
Ortu.
En
1150, il leur cède (à l'abbé
Johannes) les églises de
San Ipulitu di A Venzulà (et il confirme les donations de l'église voisine de
Santa Lucia di Casenga),
Santa Maria della Capella et
San Niculaiu di Tuminu.
PIETRO (PETRUS): (quatorzième siècle)
Evêque du
Nebbiu de
1392 à
1414.
PIETRO (PIETRO di CORSICA):
(?-1410)
Evêque d'
Aiacciu de
1401 à
1410.
PIETRO LEOPOLDO 1er:
(dix-huitième siècle)
Fil du
Roi d'Espagne CHARLES III.
Grand Duc de Toscane.
En
Juillet 1769, à
Florence, il accorde à
Pasquale Paoli l'hospitalité pour lui et ses compagnons.
PIETRONAVE Stéphane:
(1964-2007)
Né
Toulon (Var). Footballeur professionnel (défenseur).
Il évolue au
SC Bastia de
1981 à
1985 et de
1988 à
1989,
à
Besançon, de
1985 à
1986, et au
Havre de
1986 à
1988.
Sa carrière s'achève en
1989 à la suite d'un grave accident de la route. Il est assassiné à
Biguglia en
2007.
PIETROTTI Paul:
(1924-2008)
Originaire de
Soriu di Tenda. Ecclésiastique.
Ordonné prêtre en
1948. Curé de
Soriu de
1949 à
2008.
Conseiller général de l'
Altu-Nebbiu de
1976 à
1982.
PIETSCH Ludwig: (1824-1911)
Né à
Berlin (Allemagne). Artiste peintre allemand (paysages, genres, portraits, lithographies).
Auteur d'une peinture intitulée
La Pietra del Montigone, acquise, en
2009, par le musée des
Beaux-Arts d'
Aiacciu.
PIETZSCH Richard: (1872-1960)
Né à
Dresde (Allemagne). Artiste peintre allemand (paysages).
Auteur d'une peinture intitulée
Ajaccio im Winter (
1907).
PIFERINI David:
Originaire de
Venacu. Maire de
Venacu depuis
2022.
PIFERINI Dominique:
Originaire de
Venacu. Cadre administratif. Ecrivain.
Auteure de
Le portrait blanc (
2014),
La Photo Couleur Sépia (
2015),
La Vie en négatif (
2016)...
PIGLI Carlo:
(dix-neuvième siècle)
Député italien. Gouverneur de
Livourne. Réfugié politique en
Corse en
1849.
PIGEON Pierre-Simon:
(1765-1812)
Ingénieur géographe militaire. Dessinateur du plan
Terrier de la
Corse.
PIGNATELLI Guiseppe:
(dix-huitième siècle)
Père jésuite. Il enseigne en
Corse en
1767. Canonisé en
1953.
PIGNATONU: Voir
RINALDI Ghjuvan Battista.
PIGNON ?:
(dix-huitième siècle)
Ancien
Consul de France à
Tunis.
En
Décembre 1737, à
Livourne, il rencontre secrètement
Gregoriu Salvini, représentant du gouvernement corse dans la ville, au sujet d'une négociation éventuelle avec le
Roi de France Louis XV en vue de la libération de la
Corse.
En
Février 1738, il est chargé de mission en
Corse par le gouvernement français, et le commissaire général
Giovanni Battista de Mari lui écrit que
le motif de la rébellion en Corse n'est rien d'autre que le libertinage chez quelques-uns, lesquels appelés chefs, parce qu'ils ont plus de parents que les autres, inspirent la crainte même aux habitants des lieux fidèles à la république…
PIGNOTTI Lorenzo:
(1739-1812)
Italien. Physicien. Homme de lettres. Poète. Défenseur de la cause de la résistance de la
Corse contre les
Français.
Auteur, en
1769 de
Canzone, qui rend un fervent hommage à la bravoure corse.
PIGORINI Luiggi: (dix-neuvième siècle)
Scientifique. Il effectue des recherches archéologiques sur le site d'
Aleria en
1877.
PILLET-LOPEZ Simone: (vingtième siècle)
Née à
Paris. Artiste peintre. Elle séjourne en
Corse au début des années
1930.
Elle adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1931 une peinture intitulée
La tour, Calvi,
Au
Salon de l'Union des Femmes Peintres et Sculpteurs de
1932, elle expose un panneau (arts décoratifs et gouaches) concernant sept oeuvres de
Corse:
Tombeau, Cap Corse,
Col de Bavella,
Bavella,
Rogliano, Cap Corse,
Calanches de Piana,
Cauro,
et
Golfe de Porto, Piana.
Au
Salon des Artistes Français de
1941, elle adresse une peinture intitulée
Calvi, la tour.
PIMENOFF Lucas:
(né en 2005)
Né à
Aiacciu. Fils de
Philippe. Musicien (batterie).
PIMENOFF Philippe:
(né en 1971)
Né à
Aiacciu. Musicien (batterie).
PINA Antoine:
(1909-1943)
Né à
Castineta. Résistant. Membre des
Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).
Il est tué par les
Allemands, lors des combats de
Vignale, en
Septembre 1943.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la ville de
Bastia, sur celui de la commune de
U Borgu,
et sur le
Livre d'Or de la Résistance de la commune de
Sartè.
PINASCAIS: Voir
SAVELLI Arrigu.
PINAUD Jean Michel:
(né en 1984)
Exploitant agricole. Maire de
Nesce depuis
2019.
PINCU: Voir
PERETTI Antoniu Marcu.
PINELLI ?:
(dix-neuvième siècle)
Elu conseiller général de
U Salge en
1895.
PINELLI Agostino:
(dix-huitième siècle)
Sénateur génois. En
Mars 1767,
Gênes l'envoie au secours de la garnison de
Capraia, avec une escadre de 20 navires et 500 soldats. Il ne peut débarquer à cause du mauvais temps, des côtes abruptes et des canons corses.
En
Mai, il fait une nouvelle tentative. Il commande alors une escadre de seize navires, avec 300 hommes, et tente d'accoster à la
Grotta del Bagno, mais c'est un nouvel échec.
Après la capitulation de l'île, il ramène à
Gênes 1065 hommes, soldats, marins et réfugiés. La défense de
Capraia aura coûté à la
République de Gênes la somme de 52000 lires.
PINELLI Ange Félix
Maire de
Pastricciola depuis
2008.
PINELLI Angèle
(née en 1940)
Retraitée. Mairesse de
U Pighjolu de
2001 à
2020..
PINELLI Carlu Francescu Pasquale:
(1795-1849)
Né à
U Pighjolu. Filleul de
Pasquale Paoli. Petit-neveu de
Ghjuvan Antoniu.
Greffier de
Justice et de Paix du canton de
A Soccia.
Maire de
U Pighjolu de
1821 à
1847.
PINELLI Constantino:
(dix-huitième siècle)
Génois. Fils de
Felice.
En
Juillet 1735, sur ordre de son père, il tente de réinstaller dans son palais épiscopal de
Cervioni l'évêque d'
Aleria,
Camillo de Mari, qui en a été chassé par les
Naziunali. Il échoue dans cette mission.
En
Août, ses troupes débarquent dans le
Campulori et tentent de se fortifier entre
Cervioni et
U Cotone. Il est conseillé pour cette opération par le capitaine
Giacomoni. Il est battu une nouvelle fois, les hommes de
Luiggi Giafferi et de
Ghjacintu Paoli, aidés des habitants de
E Valle d'Alisgiani, rejetant les
Génois à la mer.
En
Septembre, plusieurs fois battu, retenu dans ses maisons fortifiées, il entame des négociations avec les
Naziunali.
Un armistice de deux mois est signé entre les
Génois et les
Naziunali. Avec ses troupes, il se retire à
Bastia. Les
Naziunali en profitent pour faire leurs récoltes.
En
Octobre, ayant échoué dans sa fonction, il est remplacé par
Paolo Battista Rivarola.
PINELLI Diane:
Artiste verrier au chalumeau installée à
Moita.
PINELLI Elise:
Originaire de
Casinca. Photographe.
PINELLI Felice:
(dix-huitième siècle)
Génois. Auteur, en
1722, de
Annotazioni Particolari per il Governo di Corsica.
Gouverneur de la
Corse de
1728 à
1730. Il succède à
Alessandro Saluzzo. Pour lutter contre les rebelles corses, il distribue des armes aux partisans génois.
En
1730, il signale
l'insolence des populations de l'
Ampugnani qui refusent de payer non seulement les
Due Seini, mais encore la taille elle-même.
Il envoie une troupe de 50 à 100 hommes armés dans le
Boziu pour rétablir l'ordre. Cette troupe, commandée par le capitaine
Bartolomeo Pensa, arrivée au voisinage du
Boziu, et constatant une agitation constante, juge plus prudent de rentrer et rebrousse chemin.
Devant l'ampleur de la révolte, il convoque
I Nobili Dodeci pour qu'ils calment les esprits des rebelles. Puis, il est averti par un émissaire de
Luiggi Giafferi qu'un assaut sur
Bastia est imminent.
En
Avril, il écrit à
Gênes. Il s'indigne de
voir prostituer la dignité de la République aux outrages de quelques bergers insolents, d'autant plus insolents qu'on veut leur pardonner à tout prix, comme s'il s'agissait de populations lésées et vexées, et non pas de séditieux et de rebelles.
En
Juin, il est remplacé par
Francesco Gropallo.
En
1730, publication, à
Gênes, des
Ragguagli dei Tumulti Succeduti in Corsica, rapport sur les événements récents de
Corse, qui lui sont attribués.
En
Juin 1735, il est à nouveau nommé gouverneur de la
Corse, en remplacement de
Ugo Fieschi et
Pier Maria Giustiniani, arrivés en fin de leur mandat. Il refuse toute négociation avec les
Naziunali, et est décidé à mater la révolte.
En
Juillet, Il engage deux opérations militaires. L'une consiste à réinstaller dans son palais épiscopal de
Cervioni l'évêque d'
Aleria,
Camillo de Mari, qui en a été chassé par les
Naziunali; elle échoue, et ses troupes, commandées par son fils
Constantino, ainsi que son allié
Petru Paulu Murati rentrent à
Bastia.
L'autre a pour but d'occuper et de fortifier le
Campulori. Elle a lieu en
Août. Ses troupes débarquent dans le
Campulori et tentent de se fortifier entre
Cervioni et
U Cotone.
Cette opération menée à nouveau par le fils du commissaire,
Constantino, conseillé par le capitaine
Giacomoni, échoue une nouvelle fois, les hommes de
Luiggi Giafferi et de
Ghjacintu Paoli, aidés des habitants de
E Valle d'Alisgiani, rejetant les
Génois à la mer.
PINELLI Francis:
(1933-2022)
Originaire de
Calinzana. Industriel.
Conseiller général de
Calinzana de
1976 à
1982.
Il s'investit pour l'extension de l'aéroport de
Calvi-Santa Catalina et la couverture sanitaire de la
Balagna.
PINELLI Ghjuliu Savieru:
(1783-?)
Natif de
Guagnu. Docteur en médecine à l'université de
Padoue. Réquisitionné en
1813, il est médecin au
Bataillon des Chasseurs Corses sur l'île d'
Elbe en
1813. Il démissionne en
1814 car il refuse de servir
Napoléon 1er.
PINELLI Ghjuvan Antoniu:
(1760-1832)
Né à
U Pighjolu. Ecclésiastique.
Docteur en
Théologie Sacrée en
1785.
Docteur en
Droit en
1789.
Protonotaire apostolique en
1789.
Avocat de la curie romaine en
1790, puis avocat au barreau de
Bastia.
Député pour la communauté de
U Pighjolu, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
Puis en désaccord avec le
Royaume Anglo-corse, il s'exile à
Florence.
Il rentre en
Corse en
1796, où il est nommé vicaire général du diocèse de
Sagone.
En
1805, il est prêtre à
Piana.
Il entame alors une carrière dans l'enseignement. En
1806, il est directeur de l'école secondaire communale d'
Aiacciu.
En
1810, il fait partie de la députation qui doit représenter le
Département du Liamone au mariage de
Napoléon 1er.
De
1810 à
1816, il est secrétaire général de la préfecture.
Proviseur du collège d'
Aiacciu en
1818.
Rédacteur au
Journal Départemental de la Corse. Curé de
Soccia.
Conseiller général de
Soccia en
1818.
PINELLI Ghjuvan Petru:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Rusazia, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PINELLI J. D.:
Journaliste. Directeur de l'hebdomadaire
La Vieille Corse, à
Aiacciu, en
1924.
PINELLI Jean Laurent:
(né en 1958)
Fils d'
Angèle.
Elu maire de
U Pighjolu en
2020.
PINELLI Madeleine née TAVERA: (1910-2005)
Née à
Tavera. Institutrice à
U Petrosu puis
Vizzavona (
1942).
Militante communiste. Résistante (
Francs Tireurs et Partisans (FTP))
Après la libération de la
Corse, elle est chargée, en
1944 par le préfet de
Corse de se rendre à
Alger en qualité de représentante des
Comités Populaires des Femmes Corses.
Membre de la direction du
Parti Communiste de
Corse en
1945. Militante de l'
Union des Femmes Françaises (UFF).
Conseillère municipale de
Bastia. Dirigeantes de l'
Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR) de Corse-du-Sud.
Décorée au titre de la
Résistance elle reçoit la
Croix de Guerre avec étoile de bronze et citation.
Chevalier de l'
Ordre national du Mérite.
PINELLI Michel:
(né en 1950)
Cadre. Maire de
Sari d'Orcinu depuis
2008.
Conseiller général (divers droite) du canton de
Cruzzini-Cinarca de
1998 à
2015.
PINELLI Nicolo:
(?-1510)
Capitaine génois en garnison à
Aiacciu.
En
1510, il est tué, dans un affrontement, par
Rinucciu della Rocca, de retour d'exil.
PINELLI Noël (Jean Noël François):
(1881-1970)
Né à
Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Originaire de
U Pighjolu. Avocat à
Aiacciu en
1900.
Commissaire de la marine de
1901 à
1924.
Elu conseiller général de la
Seine en
1929. Conseiller municipal et vice-président du conseil municipal de
Paris de
1936 à
1940.
Député de la
Seine de
1936 à
1942.
Sous-secrétaire d'
Etat à la
Marine Marchande en
mai 1940.
A la
Libération, il milite pour défendre la mémoire du maréchal
Pétain.
Il décède à
Paris en
1970.
PINELLI Oberto:
(?-1480)
Evêque du
Nebbiu de
1463 à
1480.
PINELLI Pierre Olivier:
(né en 1967)
Né à
Marseille. Originaire de
Calinzana et
Rusazia.
Chirurgien orthopédiste. Prix
John Install Award en
2015.
PINELLO Arrigo, Giovanni Andrea et Giorgio:
(dix-septième siècle)
Génois. Fils de
Domenico. Ils succèdent à leur père dans la concession du fief de
Porti Vechju.
Mais les habitants génois, mis à part quelques métayers, quittent le village, laissant les terres aux paysans locaux et montagnards voisins.
PINELLO Domenico:
(dix-septième siècle)
Génois. En
1600,
Gênes lui cède le fief de
Porti Vechju.
PINELLO Mutio:
(dix-septième siècle)
Génois. En
1620, avec des paysans de la
Riviera, il effectue une nouvelle tentative de colonisation de la région de
Porti Vechju.
C'est un nouvel échec (maladie, hostilité des locaux...).
PINELLO Nicolao:
(seizième siècle)
Génois. En
1563, il est nommé percepteur général des impôts pour le
Diquà.
PINET Elodie:
Née à
Corti. Originaire de
Lozzi.
Professeure d'Arts Plastiques. Artiste peintre. Illustratrice.
PINI José:
(né en 1949)
Né à
A Penta di Casinca. Sculpteur (oeuvres murales et monumentales dans les lieux publics).
Diplômé de l'
Accademia di Belle Arti de Ravenne (de
1970 à
1976).
Après la réalisation de fresques monumentales en
France et à l'étranger, il se consacre à la sculpture dès
1980 et aux reliefs dès
1990.
Membre de l'association
I Culori d'Umani.
Voir le site de
Jose PINI.
PINI Louis:
(1910-1943)
Originaire de
Livia. Résistant.
Il est fusillé par les
Allemands, entre
Carbini et
Orone, en
Septembre 1943.
Reconnu
Mort pour la France.
Une stèle commémorative rappelle sa mort sur les lieux de son assassinat.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Livia.
PINNA Elia: (quatorzième siècle)
Evêque de
Sagone en
1359.
PINNELLI Michel:
(dix-neuvième siècle)
Membre du conseil municipal d'
Aiacciu. En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PINO Sebastianu:
(1770-1843)
Né à
Bastia. Ecclésiastique. Il s'exile à
Florence en
1791, et rentre en
Corse en
1794.
Archiprêtre de l'église de
Santa Maria de
Bastia en
1796.
Il quitte la
Corse en
1797 pour avoir refusé de prêter serment à la
République.
Il rentre en
1801, à la signature du
Concordat.
En
1811, il critique les décisions de l'
Empereur contre l'
Eglise Romaine et son
Clergé, en même temps que ses menaces envers le pape. Il est immédiatement arrêté et éloigné sur le continent.
En
1815, il est de retour à
Bastia.
Vicaire général du diocèse d'
Aiacciu en
1834.
Il est nommé
Prelato Domestico, en
1842.
PINO (de) Raffaelle:
(seizième siècle)
Génois. Podestat de
Bastia en
1508.
En
1517, il est l'administrateur de l'évêché du
Nebbiu, où il remplace
Giovanni Battista Fornari.
C'est le personnage nommé
Pino dans le
Dialogo de
Agostino Giustiniani.
PINSON Herbert (Herbert FINK): (né en 1942)
Né à
Offenburg (Allemagne). Artiste peintre suisse. Il s'installe en
Corse en
1971.
Il expose à
Aiacciu en
1979. Il se spécialise ensuite dans la restauration d'objets d'art, et quitte définitivement la
Corse en
1990 pour la
Suisse.
PINU (di) Anton Francescu:
(seizième siècle)
Originaire de
Pinu. Podestat de
Bastia en
1561.
Anzianu de
Bastia en
1566.
Nobile Trente de de
Bastia en
1567.
Orateur de la Corse en
1572.
Nobile Dodeci du
Diquà en
1574.
En
1575, il est le premier des
Prucuratori dei Nobili Dodeci.
Il est un des trois représentants corses, (deux auprès du gouverneur à
Bastia, et un auprès de
Gênes), qui sont chargés de suivre les affaires concernant la
Corse.
PINU (di) Benedettu:
(seizième siècle)
Originaire de
Pinu. En
1553, il reste fidèle aux
Génois contre les forces françaises de
Henri II, qui ont envahi la
Corse.
Podestat de
Bastia en
1557.
Anzianu de
Bastia en
1558.
PINU (di) Filippu: Voir
MAMMI CORSO.
PINU (di) Giordanu:
(seizième siècle)
Notable. En
1553, il reste fidèle aux
Génois contre les forces françaises de
Henri II, qui ont envahi la
Corse.
Il est aux côtés des troupes génoises d'
Agostino Spinola, qui amorcent la contre attaque contre les
Français. Ce dernier l'envoie, avec cinq compagnies, pour châtier les habitants des pièves de
Tavagna et
Mariana. Les deux pièves sont pillées, les renforts français envoyés par le maréchal
de Termes arrivant trop tard.
Puis, avec huit compagnies génoises, il part défendre
Corti, menacée par les troupes françaises et les
Corses de
Sampieru Corsu.
PINU SUPRANU (di) Donatu:
(treizième siècle)
Seigneur du
Capicorsu. Fidèle à
Gênes,
en
1287, il est affranchi d'impôts par ses seigneurs génois,
Allamono et
Manuello da Mare, les fils d'
Ansaldo.
PINZUTI Battista, dit Testa:
(?-1839)
De
Peri. Bandit. Auteur de nombreux meurtres, il rançonne les habitants de
Peri.
En
1839, il est tué lors d'une embuscade.
PINZUTI Noël:
Directeur régional des
Affaires Culturelles de la Corse.
Conservateur honoraire des
Archives Départementales de la Corse-du-Sud.
Il participe à l'élaboration du
Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de
Laurent Serpentini, paru en
2006.
Il collabore à l'ouvrage collectif
Napoléon et la Corse (
2009).
PINZUTI-GINTZ Patricia:
(née en 1960)
Artiste plasticienne. Metteur en scène. Costumière. Illustratrice. Elle vit et travaille à
Grenoble et en
Corse.
Après le métier de styliste exercé pendant dix ans, elle s'oriente définitivement dans la création libre nourrie par l'intérêt pour la philosophie et le monde du spectacle.
PIOBB Pierre: Voir
VINCENTI Pierre.
PIOBETTA Carlu Matteu:
(dix-huitième siècle)
Peintre corse originaire de
Piupeta.
On retrouve de ses oeuvres peintes en
Corse vers
1724.
PIOBETTA (PIOBBETA) Jean Benoît:
(1885-1969)
Né à
Carticasi. Ancien combattant de la
Première Guerre Mondiale.
Enseignant. Inspecteur général de l'
Instruction Publique.
Président fondateur de la
Fédération des Mutilés de Guerre de Vendée.
Grand-Officier de la
Légion d'Honneur.
PIOBETTA (PIOBBETA) Stéphane Louis Marc (Marie) Antoine:
(1913-1944)
Né à
La Roche-sur-Yon (Vendée). Originaire de
Carticasi. Fils de
Jean Benoît.
Parallèlement à ses études, il fait, dans les années trente, de nombreux voyages à l'étranger notamment en
Allemagne,
URSS,
Suède,
Danemark,
Norvège et en
Grèce.
Par ailleurs militant et cadre de la
SFIO, il est licencié de
Philosophie en
1936 et agrégé en
1938 avant de partir au service militaire comme
EOR.
Chef de section au
51ème RI, il accomplit jusqu'en
Avril 1940 plusieurs missions difficiles aux avant-postes.
Replié dans le sud-ouest, il est démobilisé en
Août 1940.
Ne pouvant rejoindre son poste à
Laon qui se trouve en zone interdite, il est détaché au
Lycée Voltaire à
Paris.
Refusant la défaite et l'occupation, il est immédiatement opposé à la politique du gouvernement de
Vichy et favorable à l'action du général
de Gaulle.
Cherchant le moyen d'agir, il participe à l'un des premiers mouvements de résistance,
Les Bataillons de la Mort et à la diffusion à partir de
Septembre 1941 de deux journaux clandestins,
Le Coq Enchaîné et
Quatorze Juillet.
A partir d'
Octobre 1941 il devient répétiteur à l'
Ecole Normale Supérieure.
Au moment d'être arrêté, en
Juillet 1943, il s'évade de
France en traversant les
Pyrénées et, via
Barcelone, rejoint les
Forces Françaises Combattantes en
Afrique du Nord.
Après un court séjour à
Alger, il rencontre le général
de Gaulle qui lui propose de hautes fonctions au sein du
Comité Français de la Libération Nationale, mais, désireux de combattre, il décline l'offre.
Il est mortellement touché par des éclats d'obus, en
Italie, en
1944.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
Compagnon de la Libération à titre posthume.
Croix de
Guerre 39-45 (4 citations). Médaille de la
Résistance. Médaille des
Services Volontaires dans la France Libre.
Son nom a été donné à une place du 14e arrondissement de
Paris et à un collège public de
La Roche-sur-Yon.
PION-VOISIN Ernest: (vingtième siècle)
Né à
Thiverval (Seine-et-Oise). Artiste peintre. Il séjourne en
Corse au début des années
1900.
Il adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1907 une peinture intitulée
Sous les châtaigniers à Sidosi (Corse).
PIOVANACCI Ange-Mathieu:
(1858-1909)
Né à
Santa Maria Sichè. Receveur des postes, il est nommé à
Bône, en
1887.
PIOVANACCI Antoine:
(1888-?)
Originaire de
Santa Maria Sichè. Fils d'
Ange-Mathieu.
Elève au lycée
Fesch, à
Aiacciu. Officier de la marine marchande jusqu'en
1909, où il entame des études de magistrature.
Il est blessé et gazé durant la
Grande Guerre, et est démobilisé avec le grade de sergent, la
Croix de Guerre et
2 citations.
En
1917, il devient juge da paix, à
Mondovi, à la frontière algéro-marocaine.
Puis il s'installe ensuite à
Blida, où il demeure jusqu'en
1938.
Conseiller municipal. Membre actif de l'
Association des Anciens Combattants et Mutilés de Guerre.
Président de l'
Amicale des Corses de Blida jusqu'en
1939.
Secrétaire au parquet près de la
Cour d'Appel d'Alger de
1939 à
1953.
Il quitte l'
Algérie en
1962.
PIOVANACCI Gentiane:
(née en 1975)
Originaire de
Santa Maria Sichè. Chef d'entreprise.
Créatrice de
Worldmundo, une agence de communication interculturelle, basée à
Marseille en
2005.
PIPERI Linda:
(née en 1973)
Originaire de
Bastegà. Avocate. Ancienne bâtonnière de l'
Ordre des Avocats de
Bastia.
Militante nationaliste.
Elue conseillère municipale
Bastia en
2014 (adjointe au maire).
PIPPO:
(dix-huitième siècle)
Capitaine génois. En
Décembre 1730, il commande 160 mercenaires allemands retranchés dans le fort de
Monserratu, attaqué par les insurgés corses. Après cinq heures de combat, le fort, puis le couvent de
San Ghjuseppu, tombent aux mains des
Corses.
En
Novembre 1733, sur ordre du gouverneur
Pallavicini, il commande 50 soldats qui partent de
Corti pour le
Rustinu afin de saisir les notables du lieu,
Paulu Francescu Giovannoni,
Ghjacintu Paoli, et
Ghjuvan Ghjacumu Ambrosi, soupçonnés de fomenter une nouvelle révolte (avec
Ignaziu Aitelli).
Avant d'avoir pu atteindre son but, il est assailli et désarmé par les
Naziunali, au couvent de
Sant'Antoniu di A Casabianca. Il sera traduit en justice.
PIQUET Maurice: (1885-?)
Né à
Lille. Artiste peintre (paysages). Il séjourne en
Corse au début des années
1930.
Au
Salon des Artistes Français de
1932, il expose
Corte (Corse), la citadelle et
Corte (Corse), Maisons aux lubiaces,
et à celui de
1933,
Eglise de Cateri (Corse) et
Forêt de Zonza (Corse).
Il adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1932 deux peintures intitulées
Vieille boucherie corse à Corte et
Piana (Corse): rochers le long du torrent,
et à celui de
1933,
Col de Bavella (Corse),
Rochers, calanques de Piana (Corse) et
Tonte des brebis en Balagne (Corse).
PIRAS François:
(dix-neuvième siècle)
Capitaine au long cours. Maire de
Bunifaziu de
1843 à
1860.
PIRELLI (de) Romagnolu:
(?-1591)
D'
Alisgiani.
En
1591, il est assassiné par un certain
Fratinu, d'
Alisgiani; le frère de ce dernier,
Piedinu, est condamné à épouser la petite fille de la victime.
PIRELLI (de) Vincente:
(dix-septième siècle)
D'
Alisgiani.
En
1606, il intente une procédure officielle de procès, suite au meurtre de son frère.
PIRINA Barbara:
Née à
Porti Vechju. Artiste plasticienne. Peintre.
PIRIOU-BAZIN Mary: (1881-1956)
Née à
Morlaix (Finistère). Artiste peintre (impressionniste et synthétiste). Elle séjourne en
Corse, à
Aiacciu, dans les années
1930.
Auteur d'un portrait de la créatrice de bijoux
Lina Baretti.
PIRODDI Carlu:
(1929-2022
Né à
Tarranu. Poète.
Auteur d'un recueil de poésies en langue corse
In cor' di Cirnu, Puesie, 1990-2010 (
2016).
PIROLA René Arthur Antoine: (1879-1912)
Né à
Paris. Artiste peintre (paysages).
Il adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1909 deux peintures au même titre
Corse (Balagne).
Auteur également de
Route à Corbara,
Les rochers en Corse et
Les rochers fauves en Corse.
PISANO Antoine:
Artiste peintre. Il prospecte différents genres (portrait, figuratif, abstrait, mystique, symbolique, fantastique, hyperréalisme...).
En
2005, il participe à
Arte Mare, à
Bastia, et au festival de
Villanova (
I Statinali).
PISANO Ignaziu:
(dix-septième siècle)
Patron de pêche dans le
Capicorsu.
En
1638, son bateau est pillé par le pirate corse
Emmanuelli.
PISANUS:
(onzième siècle)
Abbé du monastère
San Vito en
1095.
Voir
LANDOLFO, évêque d'
Aleria..
PISCAINU: Voir
ROMEI Ghjuvan Battista.
PISELLA Daniel:
(1924-2006)
Né à
Lumiu. Enseignant et chercheur. Titulaire d'un doctorat en
Environnement et cadre de vie. Professeur honoraire de l'
Université de Nice-Sophia-Antipolis.
Il publie des ouvrages sur la
Corse et la civilisation méditerranéenne (
Corse, qui es tu ? en
1990...).
PISSENLIT Lili :
Née à
Bastia. Auteur de livre pour enfants (
Olive le lapin (
2001), traduit en corse, puis en breton, basque et occitan,
Cléofée Tricoteuse de mots,
Dans les filets de Butter cup,
Un baluchon pour deux
et
Odette ou les tribulations d'une pigeonne, en
2009,
Hippo (
2011),
Pue-du-Bec (
2011),
Prune Lalune ou les vacances pourries d'une peste (
2012)...
PISTORESI Alain:
(1968-2020)
Originaire d'
Aleria. Photographe de presse.
PITT William:
(1708-1778)
Homme d'
Etat britannique.
Premier Ministre et
Ministre de la Guerre.
En
Février 1766,
James Boswell plaide auprès de lui la cause de la
Corse:
Une grande Nation libre peut en secourir une petite….
PITT William, dit le Second Pitt:
(1759-1806)
Homme d'
Etat britannique. Fils de
William.
Premier Ministre.
En
Septembre 1793,
Pasquale Paoli s'adresse à lui, lui assurant que
la liberté de sa Patrie a toujours été son unique préoccupation, l'objet de ses travaux et la règle de sa conduite publique.
PITTALUGA Stefanu:
(dix-neuvième siècle)
Officier au service de
Naples et de
Ferdinand IV,
Roi des Deux-Siciles en
1799.
PITTI-FERRANDI Charles Dominique Félix: (1877-1951)
Né à
Bastia. Ancien combattant de la
Première Guerre Mondiale (lieutenant d'
Infanterie).
Avocat à
Bastia. Conseiller général de la
Corse.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
Croix de Guerre 14-18 avec étoile d'argent.
PITTI-FERRANDI Félice Antoniu (FERRANDI Antoniu Felice): (1744-?)
Né à
A Petra di Verde.
En
1762, il est élu membre du
Supreme Cunsigliu.
En
1768, à la
Cunsulta Naziunale di Corti, il est élu
Cunsiglieru di a Nazione.
Lieutenant à la
Légion Corse en
1769. Il participe à la bataille de
Ponte Novu.
Capitaine en
1770, commandant de
Compagnie en
1771.
En
1775, il commande une compagnie du
Régiment Royal Corse. Caîtaine au
Bataillon des Chasseurs Royaux Corses en
1787.
Il est envoyé en mission à
Naples où il devient premier major d'
Infanterie Napolitaine en
1788.
Lieutenant-colonel en
1789. Affecté au
58ème Régiment d'Infanterie en
1791, puis au
58ème Régiment d'Infanterie en
1792.
En
1793, il est membre du
Directoire et du
Conseil Général du Département de la Corse.
La
Convention déclare nulle la
Cunsulta Straudinaria di Corti, et le met en accusation.
Emmigré, il devient lieutenant-colonel d'état-major au service des
Deux-Siciles en
1799, puis chef d'état-major en
1801.
Amnistié, il sert à
Naples avant de quitter le service en
1805.
PITTI-FERRANDI Félix François: (dix-neuvième siècle)
Avocat à
Bastia.
Conseiller général du canton de
A Petra di Verde de
1886 à
1891.
PITTI-FERRANDI François, Bonacorsu, Charles, Dominique: (1876-1955)
Né à
Bastia. Fils de
François-Marie. Médecin.
Inspecteur départemental de l'
Hygiène.
Battu à la sénatoriale partielle, sous l'étiquette de la droite gaviniste, en
1920 par
Jean-François Gallini.
Membre de l'association d'inspiration fortement marquée à droite
La Pensée Corse, en
1934.
Conseiller général (gaviniste) de
A Petra di Verde en
1937.
Battu à la sénatoriale partielle, sous l'étiquette de la droite piétriste, en
1937 par
Alexandre Musso.
Sénateur de la
Corse de
1939 à
1945.
Représentant de la
Corse au
Conseil National du régime de
Vichy en
1941.
Il est arrêté à la
Libération, puis se retire en
Corseoù il décède, à
Bastia, en
1955.
PITTI-FERRANDI François-Marie:
(1838-1894)
Né à
A Petra di Verde. Médecin. Conseiller général (gaviniste) de
Canale di Verde de
1878 à
1881.
Conseiller général (gaviniste) de
Muru de
1886 à
1894.
Elu sénateur de la
Corse en
1894.
Il décède à
Paris en
1894.
PITTI-FERRANDI Marcantoniu:
(1740-1815)
Né à
A Petra di Verde.
Amministratore Generale.
Elu membre de l'administration du département de la
Corse, à la
Deuxième Assemblée Provinciale Electorale de
Corti en
1791.
Député pour la communauté de
A Petra di Verde,
en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PITTI-FERRANDI Marc Antoine: (1888-1972)
Né à
Bastia. Ancien combattant de la
Première Guerre Mondiale (capitaine d'
Artillerie).
Directeur général adjoint honoraire de l'
Office Chérifien des Phosphates.
Officier de la
Légion d'Honneur.
Il décède à
Nice en
1972.
PITTILONI Mattea:
(née en 1927)
Née à
Puretta. Résistante.
Elle prend le maquis à 16 ans, assurant les liaisons entre les groupes de maquisards. Au cours d'une mission de nuit, elle met en échec trois soldats allemands qui l'avaient attaquée.
PITTIROSSU (U): Voir
PERETTI Tumasgiu Pasquale.
PITURELLU (U): Voir
COPPOLANI Jean Noël.
PIZELLA Stéphane:
(1909-1970)
Né à
Corti. Scénariste. Acteur. Auteur. Journaliste. Poète.
Reporter, de
1932 à
1948, à
Détective,
Voilà,
Le Monde Illustré...
Producteur et réalisateur d'émissions de radio (
Musique sans passeport,
Les nuits du bout du Monde...)
Il participe aux films
Paris-soleil (
1932),
Le Chemin Du Bonheur (
1933),
Les époux célibataires (
1935),
Les gais lurons (
1936),
Les deux favoris (
1936),
La souris bleue (
1936),
La peau d'un autre (
1936)...
Auteur, en
1943, du scénario du film
Le Carrefour des enfants perdus, et du dialogue du film
L'Ile d'Amour.
Il décède en
1970 à
Lamorlaye (Oise).
PIZZINI ?: (dix-neuvième siècle)
D'
Ersa. Avec son compatriote
Strenna, ils tiennent une banque à
Philadelphie en
1860.
PIZZINI Antone dit SPADONE:
(dix-huitième siècle)
De
Spiluncatu. Capitaine. Commandant des milices nationales de la
Balagna pendant le gouvernement de
Pasquale Paoli.
Il fait partie des combattants qui s'exilent, embarquant à
L'Isula pour continuer la lutte.
Une propriété porte toujours le nom de
Torra di Spadone et perpétue, sans doute, son souvenir.
PIZZINI Petru:
(dix-huitième siècle)
Nobile Dodeci de
Spiluncatu.
En
1730, le gouverneur
Felice Pinelli lui demande son aide pour calmer la fronde anti taxe des
Due Seini.
En
Janvier 1732, à
Calinzana il participe, avec les
Naziunali, à la victoire sur les troupes austro-génoises.
En
Mai 1769, après la défaite de
Ponte Novu, avec près de 200
Balanini, il quitte
L'Isula sur un navire anglais, et s'exile en terre ligure.
PIZZO ?: (dix-neuvième siècle)
Maire de
Calvi de
1832 à
1835.
PIZZURNO Raffaello:
(1601-1655)
Originaire de
Prades (Roussillon). Général des
Mineurs Observantins.
Evêque de
Sagone de
1640 à
1655.
PLACIDUS:
(douzième siècle)
Abbé du monastère de
La Gorgona en
1116.
PLANET Augustin:
Chanteur installé à
U Borgu. Auteur compositeur interprête.
Président fondateur, en
1999, de l'association charitative
A Vita.
PLANET Mighè:
(née en 1995)
Fille d'
Augustin. Chanteuse.
PLASENZOTTI Ghjuvan-Santu:
De
Carghjese. Professeur de langue corse.
Militant nationaliste. Secrétaire général adjoint du
Muvimentu Corsu per l'Autodeterminazione (
MCA) en
1985.
Fondateur du
Collectif Anti-Mafia Massimu Susini, à la suite de l'assassinat de son neveu
Massimu Susini, en
2019.
PLESSIS-BELLIERES ?:
(dix-huitième siècle)
Officier français. Commandant. En
Mai 1791, il commande, en
Corse, le
Régiment de Bresse, qui remplace le
Régiment du Maine.
PLISSON Henri: (1908-2002)
Né à
Montmorillon (Vienne). Artiste peintre. Professeur de dessin. Peintre titulaire de la
Marine en
1973.
Il séjourne en
Corse en
1939.
Il adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1940 une peinture intitulée
Fontaine à Corte
et à celui de
1941, un triptyque intitulé
Souvenir de Corse.
Auteur également de
Filets de pêche en Corse et
Marine corse.
PLON-PLON: Voir
BONAPARTE Napoléon Joseph Charles Paul.
PO Dumenicu:
(1779-1852)
Originaire d'
Aiacciu. Frère de
Stefanu.
Commissaire de la
Marine à
Bastia en
1800.
Adjoint au maire d'
Aiacciu en
1806. Il est révoqué sous la
Restauration, rétabli aux
Cent-Jours, puis à nouveau destitué sous la
Seconde Restauration.
Directeur des
Postes à
Aiacciu de
1830 à
1848.
PO Ghjacumu:
(1737-1802)
Originaire d'
Aiacciu. Membre du clan des
Buonaparte.
Lieutenant-colonel de la
Garde Nationale d'
Aiacciu en
1790.
Délégué, pour
Aiacciu, à la
Cunsulta du
Dilà, en
1790.
Il participe à l'
Assemblée d'Orezza convoquée par
Pasquale Paoli.
Lieutenant-colonel de l'un des bataillons corses levés par la
Convention, en
1793, pour s'opposer à
Pasquale Paoli.
Nommé maire d'
Aiacciu, en
1800, par le
Premier Consul, il refuse la charge en raison de son âge.
Président du
Conseil Général du département du Liamone.
PO Ghjuseppu:
(dix-neuvième siècle)
D'
Aiacciu.
En
1830, durant les
Trois Glorieuses, il est membre de la
Commission désignée par le
Conseil Municipal d'Aiacciu qui est chargée du maintien de l'ordre.
PO Pauline:
(1904-1979)
Née à
Aiacciu. Actrice de cinéma. Mannequin.
Elue
Miss Reine des Corses en
1920.
Elue
Reine des Provinces de France (Miss France) en
1921.
Actrice principale du film
Corsica, de
René Carrère, en
1922.
Elle décède à
Cannes (Alpes-Maritimes) en
1979.
PO Santu:
(1762-1824)
Originaire d'
Aiacciu. Patron marin en
1792.
Membre de la
Garde Nationale d'
Aiacciu.
PO Stefanu:
(1770-1823)
Originaire d'
Aiacciu. Frère de
Dumenicu.
Secrétaire du
Globo Pattriotico, club des
Jacobins d'
Aiacciu, en
1791.
Juge suppléant au
Tribunal Civil d'
Aiacciu en
1800.
Receveur général des contributions du département du
Liamone en
1802.
En
1805, il représente la ville d'
Aiacciu au couronnement (comme
Roi d'Italie) de l'
Empereur Napoléon 1er, à
Milan.
POGGI:
Famille de
Bastia, originaire de
San Martinu di Lota.
En
Avril 1772, elle est reconnue noble par arrêt du
Conseil Supérieur de la Corse, établissant la filiation depuis le capitaine
Ghjacumu Santu Poggi.
POGGI Antoine:
(1798-1818
Né à
Arburi. Laboureur.
En
1818, à
Bastia, il est condamné à
20 ans de Travaux Forcés, pour vol et complicité de vol.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1818.
POGGI Antoniu:
(dix-huitième siècle)
Député pour la communauté de
Monte, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
POGGI Antoniu Ghjuseppu:
Franc-maçon. Un des membres fondateurs, en
1901, à
Bastia, de la la loge maçonnique
L'Etoile de Cyrnos, du
Grand Orient de France.
POGGI Battista:
(dix-septième siècle)
Artiste génois.
En
1611, il est l'auteur du retable de la chapelle de l'oratoire de
La Cuncezzione à
Bastia.
POGGI Carlu Ghjacintu:
(1688-?)
De
Bastia. Fils de
Francescu Mighele.
Podestat de
Bastia en
1727 et
1729.
Anzianu de la ville en
1733.
POGGI Caroline:
(née en 1990)
Née à
Aiacciu. Originaire de
Bastilicaccia.
Réalisatrice de courts métrages (en duo avec
Jonathan Vinel):
Chiens,
Prix du Festival de Grimstad (Norvège) en
2013,
Tant qu'il nous reste des fusils à pompe,
Ours d'Or du Festival de Berlin, en
2014,
Notre amour est assez puissant (
2014),
Notre héritage (
2015),
After school knife fight (
2017),
Jessica for ever (
2019),
Bébé Colère (
2020)...
POGGI Casimiru:
(1689-avant 1760)
De
Bastia. Fils de
Francescu Mighele. Qualifié de
Magnifico.
Il exerce la profession de docteur en médecine à
Bastia.
POGGI (de) Casimiru:
(dix-huitième siècle)
De
Bastia. Fils de
Petru.
En
Mai 1789, il participe dans la juridiction de
Bastia, aux
Assemblées de la Noblesse.
Président de l'administration municipale de
Bastia en
Juin 1794.
POGGI Colette:
(née en 1955)
Née à
Marseille. Originaire de
Zevacu. Philisophe. Universitaire. Indianiste-sanskritiste, spécialiste d'
Abhinavagupta et du shivaïsme du
Cachemire.
Elle enseigne la pensée religieuse et pilosophique de l'
Inde, ainsi que le
Sanskrit, dans divers centres universitaires à
Lyon,
Montpellier,
Marseille.
Auteure de
Le Sanskrit, souffle et lumière : Voyage au coeur de la langue sacrée de l'Inde (
2012),
L'aventure de la calligraphie, geste, trait, résonance (
2014)...
POGGI Dominique:
Militant nationaliste. Arrêté, puis condamné par la
Cour de Sûreté de l'Etat, il bénéficie de l'amnistie postprésidentielle en
1981.
POGGI Etienne (Stefanu):
(dix-huitième siècle)
Podestat de
Bastia de
1770 à
1778.
POGGI Francescu Mighele:
(1664-?)
De
Bastia.
Anzianu di Bastia en
1693 et
1698.
Nobile Dodeci di Corsica. Orateur à
Gênes en
1709.
Exploitant de la ferrière de
Rutali.
POGGI François dit Damianu:
(1793-1852
Né à
Aiacciu. Forgeron.
En
1843, à
Bastia, il est condamné à
15 ans de Travaux Forcés, pour meurtre, séquestration et vol avec violence.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1852.
POGGI Frédéric :
Né à
Aiacciu. Enseignant. Auteur. Compositeur. Interprète. Comédien.
Co-fondateur du groupe
Voce Ventu en
1995.
POGGI Ghjacumu Santu:
(seizième siècle)
De
Bastia.
Capitano en
1596.
Il est le fondateur de la famille
Poggi de
Bastia.
POGGI Ghjacumu Santu:
(1618-?)
De
Bastia. Fils de
Ghjuvan Luca.
Capitano.
Podestat de
Bastia en
1678 et
1692.
Membre de l'
Academia dei Vagabondi de
Bastia.
Il est cité dans la
Prattica Manuale de
Petru Morati.
POGGI (de) Ghjacumu Santu:
(1720-?)
De
Bastia. Fils de
Carlu Ghjacintu.
Enseigne au
Régiment Royal Corse en
1740.
Reconnu noble en
1772. Chevalier de l'
Ordre de Saint Louis.
Capitaine au
Régiment Royal Corse en
1776.
En
Mai 1789, il participe dans la juridiction de
Bastia, aux
Assemblées de la Noblesse.
POGGI Ghjuvan Battista:
(dix-septième siècle)
De
Bastia. Fils de
Ghjuvan Luca. Ecclésiastique. Docteur en
Droit.
Vicaire général et capitulaire de
Mariana.
Vicaire apostolique de
Mariana et du
Nebbiu.
Vicaire général de l'archevêque de
Gênes Fieschi.
Il est cité dans la
Prattica Manuale de
Petru Morati.
POGGI Ghjuvan Luca:
(dix-septième siècle)
Citoyen et notable de
Bastia. Fils de
Ghjacumu Santu.
Capitano.
En
1615, il est élu
Anzianu de la communauté de
San Martinu di Lota.
En
1637, il acquiert une maison et s'installe à
Bastia.
POGGI Ghjuvan Luca:
(dix-huitième siècle)
De
Bastia.
En
Août 1731, il est chassé de
Bastia et de
Cardu, qu'il tenait avec ses
Naziunali, par les forces génoises et les
Bastiais.
En
Novembre 1749, le marquis
de Cursay prononce le discours d'inauguration de l'
Accademia dei Vagabondi. Il fait partie des 13 académiciens qui assistent à cette séance inaugurale.
Secrétaire perpétuel de l'
Accademia dei Vagabondi.
En
Août 1751, il est témoin élu de la
Cunsulta di Oletta.
En
1768, il est conseiller au
Conseil Supérieur de la Corse.
POGGI Giacinto:
(dix-huitième siècle)
Génois.
En
Mai, à
Capraia, il capitule avec les assiégés de
San Giorgio, devant les
Naziunali de
Aghjilliu Murati.
POGGI Gracieux:
(1800-1827
Né à
Arburi. Cultivateur.
En
181, à
Bastia, il est condamné à
20 ans de Travaux Forcés, pour vol avec effraction.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1827.
POGGI Jean-Baptiste
(né en 1975)
Fonctionnaire. Elu maire de
Zevacu en
2020.
POGGI Joséphine (Josepha):
(1881-1965)
Professeur de musique et de chant au lycée de
Bastia. Compositeur.
En
1935, elle fonde le groupe musical de chants folkloriques
I Macchjaghjoli, dont elle assure la présidence jusqu'en
1965.
POGGI Louis:
Chef de service de cardiologie à l'hôpital d'
Aiacciu.
En
1975, il fait partie du directoire mis en place pour définir les cadres de l'action économique, sociale et culturelle d'une université en
Corse.
Membre du conseil de l'
Université de Corse sous la présidence de
Pascal Arrighi (
1975-1981).
POGGI Louis: (né en 1984)
Né à
Bastia. Footbaleur professionnel (milieu de terrain).
Il effectue sa carrière professionnele au
GFC Ajaccio de
2007 à
2017.
Il compte
7 sélections avec la
Squadra Corsa entre
2011 et
2019.
A la suite de la liquidation judiciaire du
GFC Ajaccio, en
2023, il est désigné comme président de l'
Association du GFC Ajaccio.
POGGI Marie-Claire:
Masseur-kinésithérapeute. Conseillère municipale (PRG) de Bastia de
2004 à
2013.
Elue conseillère départementale (divers gauche, majorité municipale) du nouveau canton de
Bastia III en
2015.
POGGI Michel Ange: (né en 1971)
Originaire de
Grossa. Artiste peintre autodidacte (surréaliste).
Il expose à
Aiacciu en
2002,
2003,
2010...
POGGI Paul:
Militant nationaliste. Membre de
Accolta Naziunale Corsa (
ANC).
Arrêté en
1991, il est libéré en
1992, toutes poursuites contre lui étant arrêtées.
En
1998, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du préfet
Claude Erignac, il est arrêté et transféré à
Paris, suspecté d'appartenir à la piste agricole, qui aurait commis le meurtre.
POGGI Paulu Ghjuvanni:
(dix-huitième siècle)
En
Novembre 1749, le marquis
de Cursay prononce le discours d'inauguration de l'
Accademia dei Vagabondi. Il fait partie des 13 académiciens qui assistent à cette séance inaugurale.
POGGI Petru:
(1715-?)
De
Bastia. Fils de
Casimiru.
Capitaine à cheval de la ville de
Bastia en
1749.
Anzianu de la ville de
1750 à
1760.
Maire de
Bastia de
1770 à
1778.
Reconnu noble par arrêt du
Conseil supérieur de la Corse en
1772.
POGGI Philippe:
(né en 1965)
Né à
Toulon (Var). Originaire de
Coti Chjavari. Professeur en énergétique à l'
Université de Corti.
Directeur de la plate forme
MYRTE (Mission Hydrogène Renouvelable pour l'Intégration au réseau électrique).
Nommé délégué régional à la
Recherche et à la Technologie en
Guyane en
2016.
POGGI Philippe:
(né en 1980)
Musicien (guitare). Chanteur. Membre fondateur du groupe
L'Abbrivu, en
1996.
POGGI Pierre:
Militant nationaliste. Arrêté, puis condamné par la
Cour de Sûreté de l'Etat, il bénéficie de l'amnistie postprésidentielle en
1981.
POGGI Savieru
(né en 1980)
Chef d'entreprise. Maire de
Zevacu de
2014 à
2020.
POGGI di TALAVO ?:
(?-1835)
Ami d'enfance de
Napoléon. Juge ou commissaire de police à l'
Ile d'Elbe lorsque ce dernier y fut exilé, lequel le charge de certaines missions.
Il décède en
1835. Dans son testament,
Napoléon lui avait lègué
100000 Francs.
POGGIALE Antoine-Baudouin:
(1808-1879)
Originaire de
E Valli di Mezana. Chimiste. Pharmacien inspecteur militaire. Docteur en médecine.
En
1836, il expose, dans un
Mémoire sur les eaux minérales de Corse, l'analyse détaillées des eaux thermales de
Guagnu et de
Caldaniccia.
En
1854, il publie une étude sur les eaux d'
Orezza,
Analyse de l'eau minérale acidulée ferrugineuse d'Orezza.
Membre de l'
Académie de Médecine en
1857.
Inspecteur du
Service de Santé des Armées en
1858.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
Il décède à
Bellevue (
Hauts-de-Seine), en
1879.
POGGIALE Etienne dit Napoléon:
(1870-1939)
De
E Vaddi di Mezana. Figure du crime organisé corse.
Condamné à plusieurs reprises il monte en région parisienne et ouvre un débit de boissons à
Champigny (Val-de-Marne). Il touche à de nombreux secteurs de la criminalité, notamment le jeu clandestin à
Pigalle ou la fausse monnaie.
Il est aussi agent électoral du
Parti Radical. En
1919, il tient une brasserie à
Marseille.
De
1920 à
1925, il est délégué communiste dans les
Bouches-du-Rhône.
Elu maire de
E Vaddi di Mezana en
1925.
POGGIALE Pierre Jean
(1973-2021)
Fonctionnaire municipal. Maire de
Valli di Mezana de
2016 à
2021.
Vice-président de la
Communauté d'Agglomérations du Pays Ajaccien (CAPA).
POGGIOLI André: (1921-1944)
Né à
Marseille. Originaire de
Carbuccia. Fils de
Marcel. Artiste peintre.
Réfractaire au
Service du Travail Obligatoire (STO). Résistant, il est capturé dans le maquis en
1943, puis fusillé en
1944 par les
Allemands.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Bastia.
POGGIOLI Antoine:
(1897-1980)
Né à
Aiacciu. Engagé volontaire en
1917. Ancien chef de dévision à la
Préfecture de la Corse.
Il est muté à
Toulouse en
1940 par promotion/sanction.
Il entre en résistance, chef pour la région
Toulouse du réseau
Ajax crée par
Achille Peretti.
A la libération, il est nommé secrétaire général de la police pour la région de
Toulouse, puis préfet des
Hautes Pyrénées (
1947), du
Loir-et-Cher (
1948) et du
Puy de Dôme (
1949).
Il est ensuite en congé de maladie longue durée et mis à la retraite en
1951.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945) avec palme.
Médaille de la Résistance.
King'sMedal for Courage britannique pour faits de résistance.
Il décède à
Lileil-Brévannes (Val-de-Marne), en
1980.
POGGIOLI Charles Dominique dit Charles VINCI:
(1884-1959)
Né à
Cervioni. Homme de lettres. Ecrivain régionaliste. Producteur de films.
Auteur dramatique. Revuiste. Conférencier. Auteur de pièces de théâtre, d'ouvrages lyriques et de plus de 1000 chansons, ainsi que de plusieurs ouvrages d'économie politique.
Auteur de l'adaptation française de plus de 200 films. Auteur de nombreux films et couts-métrages.
Membre de la
Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM) depuis
1907.
Délégué de la
Commission Supérieure des Travailleurs Intellectuels. Vice-président du
Syndicat Indépendant des Auteurs et Compositeurs.
Président du
Syndicat des Scénaristes. Président de la
Comission Cinéma à la
SACEM. Adhérent à la
Société des Gens de Lettres.
Officier de la
Légion d'Honneur. Officier d'
Académie (
1922).
Officier de l'
Instruction Publique (
1927).
Il décède à
Paris en
1959.
POGGIOLI Hippolythe Hyacinthe Philippe Pierre Paul:
(1849-?)
Né à
Bastia. Enseignant de
1877 à
1885.
Journaliste. Publiciste. Rédacteur en chef du
Petit Méridionnal, à
Montpellier (Hérault).
Auteur d'articles politiques, économiques, agricoles et viticoles.
Bibliothécaire de l'
Association des Etudiants de Montpellier. Rédacteur et gérant du
Bulletin de l'Université.
Organisateur du
Musée de la Révolution, en
1889, à
Montpellier.
Rédacteur en chef du
Bulletin du Centenaire, en
1889.
Officier de la
Légion d'Honneur.
POGGIOLI Jacqueline (Jackie): (née en 1957)
Journaliste. Elle réalise de nombreux documetaires télévisés pour
FR3 Corse:
L'Abrei Corsi (
2009),
A storia di a bandera corsa (
2010),
Fucilati in prima ligna (
2011),
Résistantes corses déportées (
2016),
Madonna Bambina et Sainte Anne (2024)...
POGGIOLI Jean Rosalin Robert:
(1909-1985)
Né à
Nice (Alpes-Maritimes). Originaire de
Cervioni. Fils de
Charles Dominique.
Préfet. Secrétaire général de la mairie de
Marseille. Président de la
Foire de Marseille.
POGGIOLI Joseph:
(vers 1739-1833)
Maire de
Auccià.
En
Mai 1793, il reçoit chez lui
Nabuliu Buonaparte, en fuite d'
Aiacciu.
Dans son testament,
Napoléon lui lègue
10000 Francs.
POGGIOLI Joseph
(né en 1956)
Ingénieur. Maire de
Patrimonio de
2014 à
2017 et depuis
2020.
POGGIOLI Marcel:
(1882-1969)
Né à
Marseille. Originaire de
Carbuccia. Artiste peintre. Peintre social provençal et corse.
Il fait ses études à l'
Académie de Florence, puis à
Rome, et à l'
Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris.
Professeur de dessin et d'art décoratif à
Marseille en
1921.
Décorateur attitré des paquebots de la
Compagnie Fraissinet.
Auteur de fresques et des toiles
Carbuccia,
Piana,
Mattinola corsa...
En
1932, il illustre
Les chansons de Cyrnos, de
Xavier Tomasi.
Il collabore à différentes revues (
U Lariciu,
1928,
L'Annu Corsu,
1937....).
POGGIOLI Paulinu:
(?-1836)
D'
Oletta. Ecclésiastique. Il acquiert sa formation en
Italie.
Il décède,
en odeur de sainteté, en
1836, au couvent de
Fucecchio, en
Toscane.
POGGIOLI Pierre:
(né en 1950)
Originaire de
Carbuccia. Cadre à l'
AFPA. Militant autonomiste. Engagé depuis le début des années
70 dans le combat nationaliste. Il participe depuis à toute l'histoire du nationalisme moderne.
Après des études au lycée
Fesch, à
Aiacciu, il obtient une maîtrise de droit à
Nice.
Membre de l'
Exécutif de l'ARC en
1972.
Il devient éducateur de jeunes délinquants et animateur de plusieurs stages d'insertion.
Il participe à la création de la
Cunsulta di i Studienti Corsi (CSC), en
1974.
Présent à
Aleria, en
1975, il est exclu de l'
Université de Nice et connaît alors plusieurs périodes de maquis.
Membre fondateur de la
Consulta di a Ghjuventu Naziunalista Corsa (
CGNC), en
1976.
Leader historique du
FLNC de
1977 à
1989.
Journaliste à
U Ribumbu, jusqu'en
1989.
Il est arrêté en
1983, après les manifestations concernant la disparition de
Guy Orsoni.
Elu (
Unità Naziunalista) à l'
Assemblée de Corse en
1984.
Réélu en
1986 (
A Cuncolta Naziunalista), il démissionne, avec son groupe, en
1989.
En
1989, il annonce sa démission du
FLNC (en fait, il est pratiquement exclu du mouvement), et crée l'
Accolta Naziunale Corsa (ANC). Il échappe miraculeusement à un attentat à l'explosif.
Il est réélu à l'
Assemblée de Corse sur la liste
Corsica Nazione en
1992 et y siège jusqu'en
1998.
Il participe activement à la démarche de réconciliation et d'union des nationalistes initiée par le comité du
Fiumorbu et à la mise en place de la coalition
Unità.
En
1992, il est arrêté par la police italienne et interrogé à l'aéroport de
Rome alors, qu'avec d'autres militants de l'
ANC, il rentre d'un
Congrès des nationalistes, tenu à
Malte.
En
1994, il est grièvement blessé en plein centre d'
Aiacciu lors d'un attentat (du
FLNC-Canal Historique ?).
Auteur de
Journal de bord d'un Nationaliste, en
1996,
Chroniques d'une île déchirée 1996-1999, en
1999,
De l'Affaire Bonnet à Matignon, en
2001,
Le Nationalisme en question, en
2003,
Derrière les cagoules, le FNLC des années 80, en
2004,
FNLC, années 1970, en
2006,
Le syndicat des travailleurs Corses (STC), en
2008,
Histoire du Nationalisme corse, en
2009,
Histoire du FLNC, en
2009,
IRA-ETA-FLNC : Trois mouvements armés en Europe, en
2012 (
Grand Prix de l'
Academia Corsa de
Nice),
Une histoire de l'ETA, en
2012,
Une histoire de l'IRA, en
2012,
Corse, entre néo-clanisme et Mafia ?, en
2013 (
Prix du Salon du livre d'Ouessant 2014),
Derrière la vitrine: Réalités corses d'aujourd'hui, en
2015,
Irlande, Pays Basque, Corse: après l'adieu aux armes (
2015),
Corse, un si long chemin (
2016),
Girandulata murtale, en
2017,
Corse et FLNC: une page d'histoire, tome 1 (
2018),
tome 2 (
2019),
De la contestation aux responsabilités, Corse et nationalisme 2015-2019, en
2019...
Gilets jaunes, la révolte des oubliés, en
2020...
Cunfinatu : Regards sur mon île... et le monde, (
2021),
Images et écrits d'une lutte, Tome 1, en
2023...
Il participe également à plusieurs ouvrages collectifs.
POGGIOLI Toussaint:
Militant nationaliste. Arrêté, puis condamné par la
Cour de Sûreté de l'Etat, il bénéficie de l'amnistie postprésidentielle en
1981.
POGGIOLI Victor Rosalin Noël Gaspard:
(1904-1950)
Né à
Nice (Alpes-Maritimes). Originaire de
Cervioni. Médecin. Résistant (
Résistance-Air).
Secrétaire général de
Société Médicale d'Education Physique et de Sport.
Croix de Guerre 39-15 avec étoile d'argent. Médaille de la
Résistance. Médaille d'honneur de la
Jeunesse et des Sports.
POGGIONONVO François:
(1823-1849
Né à
Suddacaro. Laboureur.
En
1847, à
Bastia, il est condamné à
12 ans de Travaux Forcés, pour meurtre d'un garde champêtre
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1849.
POGGIONOVO Paul:
(1924-1944)
Né à
Suddacaro.Militant communiste. Résistant.
Il s'engage dans la
Résistance en
1940.
Membre du
Front Patriotique des Jeunes, il participe à la libération de la
Corse en
1943.
Il s'engage dans les rangs du
Bataillon de Choc et porte le brassard blanc à tête de
Maure des maquisards.
Il entre dans la
Première DFL et participe à la campagne d'
Italie avec le
Bataillon d'Infanterie de Marine et du Pacifique.
Le
5 juin 1944, c'est lui qui hisse les couleurs françaises sur le balcon du
Palais Farnèse, l'
Ambassade de France à
Rome.
Il participe ensuite à la bataille de
France, où il trouve la mort dans le
Bois de Ronchamp, en
Haute-Saône.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Suddacaro et
sur celui de la ville de
Bastia.
POGGIONOVO Toussaint:
(1906-1945)
Né à
Suddacaro. Résistant. Adjudant aux
Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).
Il est arrêté par les
Allemands et déporté depuis
Compiègne, en
1944, à destination d'
Auschwitz (Pologne), puis transféré à
Buchenwald (Allemagne), et est affecté au
Kommando d'Hersbruck (aménagement d'une usine souterraine).
Il décède en déportation à
Flossenburg (Allemagne), en
1945.
Reconnu
Mort en déportation.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Suddacaro.
POGHJU (di U) Battista (CARLOTTI Battista):
(quinzième siècle)
Caporale de
U Poghju di Venacu.
En
1468, il présente, avec d'autres députés corses, le recueil des nouveaux statuts (en vingt trois articles), libellés lors de l'assemblée du
22 Février 1468, au
Duc de Milan. Ce dernier les approuve.
POGHJU (di U) Simone:
(seizième siècle)
Caporale.
En
1564,
Sampieru Corsu, après avoir débarqué en
Corse pour commencer sa révolte contre les
Génois, lui écrit pour l'en informer, et lui demander son appui.
POGHJU di BRANDU (di U) Anton Padovanu:
(seizième siècle)
Caporale. Avec de nombreux
Corses, il répond à l'appel de
Sampieru Corsu, lorsque ce dernier commence sa révolte pour chasser les
Génois de l'
Ile.
En
1565, à la
Cunsulta di Pedicorti, tenue par
Sampieru Corsu, il est nommé conseiller de ce dernier.
Il est envoyé à la cour du
Roi de France Charles IX, à
Paris, pour dénoncer la conduite des
Génois en
Corse et demander de l'aide.
Il est de retour, à
Sagone, porteur de lettres du
Roi de France. Ces réponses sont négatives. A une nouvelle
Cunsulta Generale, il est désigné à nouveau, pour aller demander à la
Cour de France des armes et de l'argent.
En
1566, à son retour, il apporte l'argent (12000 écus) et les secours attendus (hommes et matériel) par les
Corses.
Puis, à nouveau de retour de
Paris, il est porteur de 7000 écus et confirme les 5000 écus mensuels que le
Roi de France doit verser à
Sampieru Corsu.
Il repart en
France, avec la nouvelle délégation corse, qui, patronnée par l'amiral
de La Garde, doit se rendre à la
Cour de France pour remercier
Charles IX de son aide.
Cette délégation, qui vient à peine de quitter
Sagone, est attaquée par une galère génoise. Il parvient à s'enfuir en regagnant la côte. Il repart plus tard pour la
France.
En
1567, apprenant la mort de
Sampieru Corsu, il rentre immédiatement sur l'Ile. Il débarque à
Sagone avec des munitions, 20000 écus et une centaine de
Gascons.
Avec lui également, deux envoyés de la cour du roi. Il demande à
Alfonsu d'Ornanu de recevoir les deux émissaires du
Roi de France. Celui-ci accepte et une
Cunsulta est convoquée.
Il y est décidé qu'il repartira une nouvelle fois chercher de l'aide en
France. Il est à
Paris, où il obtient pour
Alfonsu d'Ornanu, la rente que la couronne de
France versait à son père. Puis, il est de retour en
Corse. Il débarque à
Sagone, avec 4000 écus seulement.
En
1568, avec
Marcu di Ambiegna et
Anton Francescu di San Fiurenzu, il arrive à la
Cour de France pour demander une nouvelle fois de l'aide.
En
1569, en son absence, il est condamné à l'exil par les
Génois.
Il rentre à
Sagone, de retour de la
Cour de France. La durée de son bannissement est fixée à dix ans.
POGHJU di MORIANI (di U) Francescu:
(seizième siècle)
Cité en
1590 par l'historien
Antone Petru Filippini.
POIRIER Paul: (vingtième siècle)
Né à
Paris. Artiste peintre . Il séjourne en
Corse.
Il adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1952 une peinture intitulée
Le Golo à Albertacce, Corse.
POISSON Gustave-Henri: (vingtième siècle)
Né à
Nevers (Nièvre). Artiste peintre (paysages). Il séjourne en
Corse.
Il adresse au
Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts de
1923 deux peintures intitulées
Dans les Calanques de Piana (Corse)
et
Bords de la mer, près de Cargèse (Corse).
POIZAT-COSTA Marie-Françoise:
Née à
Corscia. Ecrivain. Philosophe.
Auteur de
Le problème corse: essai d'anthropologie philosophique, en
1987,
Le corps en souffrance, une anthropologie de la Santé en Corse, en
1993,
Un balcon à Bastia, en
2010...
POLAK Abraham Isaac:
(dix-huitième siècle)
Graveur à
La Haye.
En
1769, il édite une carte de la
Corse.
POLETTI Ange-Toussaint:
(1819-1854
Né à
Monte (hameau de
Carognu). Meunier.
En
1851, à
Bastia, il est condamné àx
20 ans de Travaux Forcés, pour tentative d'assassinat.
Il décède à l'hôpital du bagne de
Toulon (Var), en
1854.
POLETTI Antoine:
(né en 1943)
Né à
Médéa (Algérie).
Surveillant dans un collège agricole (
1964-1967). Militant syndicaliste (
CGT). Militant communiste.
Responsable d'un département agricole à la
Compagnie Française de Développement du Textile au
Burkina Faso de
1967 à
1969.
Chargé d'études au
Crédit Agricole de la Corse de
1970 à
1977 et de de
1983 à
2003.
Permanent de la
Fédération du PCF de Corse de
1977 à
1983.
Secrétaire de la section de
Corse-du-Sud de l'
Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants (ANACR) et membre du bureau national depuis
2001.
Il dirige un festival dédommé
Histoire et Mémoire, depuis
2001, qui rappelle des épisodes de la
Résistance ou en illustre les valeurs.
Il participe activement à l'élaboration d'un DVD-ROM consacré à la
Résistance en
Corse paru en
2003 et réédité en
2007.
POLETTI Dumenicu Francescu: (dix-huitième siècle)
Originaire de
Palasca. Ecclésiastique.
Curé de
Palasca.
Pievanu de
Caccia.
Député du
Clergé pour la province de
Bastia aux
Assemblées des Etats de
1775 et
1785.
Un des correspondants en
Corse de
Pasquale Paoli, en exil à
Londres (échange de courrier en
1803, notamment).
POLETTI Eugène:
(1845-?)
Né à
Loretu di Casinca. Comptable. Militant du mouvement ouvrier. Membre de la
Première Internationale.
En
1871, il participe au mouvement révolutionnaire dont est issue la
Commune de Marseille.
POLETTI Ghjuvan Paulu:
(né en 1949)
Né à
Aiacciu. Chanteur. Musicien. Compositeur. Poète. Auteur. Maître en ethnomusicologie. Chercheur? Chef de chœur.
Elève de la fameuse
Schola Cantorum de Florence. Il pratique la polyphonie traditionnelle corse, la polyphonie franciscaine, le répertoire sacré.
Un des membres fondateurs du du groupe polyphonique
Canta U Populu Corsu en
1973, qu'il quitte en
1984.
Il contribue à revitaliser le chant polyphonique de
Sartè en créant l'
Ecole de chant de
Sartè, en
1987.
En
1988, il écrit avec le compositeur
Costa Papadoukas, un opéra,
Théodore de Neuhoff.
En
1989, il crée
Le Roi de Pierre.
En
1990, il reçoit une
Victoire de la Musique avec son groupe
Les nouvelles polyphonies Corses.
En
1992, avec
Les nouvelles polyphonies Corses, il ouvre les
Jeux Olympiques d'Albertville.
En
1993 il crée, à
Cannes, de la
La Cantata Corsica, qui fera l'ouverture de la saison du
Théâtre du Châtelet en
1995.
Pour cette
Cantata Corsica, il devient membre d'honneur du
Royal College of Music de Londres.
En
1995, il fonde le
Chœur d'Hommes de Sartène, composé de
6 hommes, et avec celui-ci invente des espaces musicaux de forme classique, nourris par le passé, mais d'inspiration contemporaine.
POLETTI Ghjuvan Petru:
(1686-1730)
Né à
Ortiporiu. Ecclésiastique. Servite. Il étudie en
Toscane puis à
Bologne.
Bachelier en théologie en
1714. Professeur à la
Santissima Annonziata de
Florence, puis à
San Sepolcro.
Docteur en théologie en
1717. Il rentre en
Corse en
1718.
Vicaire général de sa province de
1723 à
1727. Professeur au couvent de
Casabianca.
Prédicateur et rédacteur de nombreux traités de paix en
Castagniccia.
Il décède à
Casabianca en
1730, d'une crise d'épilepsie.
POLETTI Joseph-Guy: (né en 1948)
Né à
Nice. Journaliste. Docteur
ès-Lettres.
Chroniqueur à
Nice-Matin, il relance en
1987 l'édition corse du journal (
Corse-Matin), dont il devient responsable de l'agence ajaccienne jusqu'en
1998.
Fondateur et rédacteur en chef du mensuel
Corsica créé en
1999.
Auteur de
Montaigne à bâtons rompus, en
1984.
POLETTI Laura Maria:
(née en 1992)
Née à
Aiacciu. Fille de
Ghjuvan Paulu. Danseuse contemporaine.
Membre de la
Compagnie Rosas à
Bruxelles.
POLETTI Marius:
(né en 1949)
Maire de
Nuvella de
2008 à
2020.
POLETTI Nicolu:
(dix-huitième siècle)
De
Palasca.
Nobile Dodeci en
1727.
En
1742, il s'insurge contre l'arrivée de nouveaux renforts génois en
Corse. Il demande de l'aide aux montagnards.
POLETTI Pierre Constantin Honoré:
(1894-1971)
Né à
Blida (Algérie). Originaire de
Pedicorti. Combattant de la
Guerre 1914-1918, il est blessé à
Verdun en
1918.
Capitaine, il rallie la
France libre en
1940.
Il termine la
Guerre avec le grade de lieutenant-colonel, et quitte l'
Armée en
1946.
Il décède à
La Seyne-sur Mer (Var), en
1971.
Grand
Officier de la Légion d'Honneur.
Compagnon de la Libération.
Médaille
Militaire. Croix de
Guerre 14/18 (5 citations). Croix de
Guerre 39/45 (2 citations).
Croix de
Guerre des TOE (4 citations).
Médaille
Coloniale avec agrafes
AEF,
Maroc 1925,
Fezzan,
Fezzan-Tripolitaine.
Médaille de la
Victoire dite Interalliée. Médaille commémorative de la
Grande Guerre.
Chevalier de l'
Etoile Noire du Bénin.
POLETTI Raphaël:
Originaire de
Brandu. Reporter photographe. Dessinateur.
Voir le site de
Raphaël POLETTI.
POLI ?:
(dix-neuvième siècle)
Caporal aux
Voltigeurs Corses.
En
1849, à
Funtana Lotta, près de
Tavera, il abat le bandit
Jacques Morelli.
POLI (de) Alexandre:
(1812-1872)
De
Cervioni.
Avocat à la
Cour de
Bastia.
POLI Ange:
Journaliste à
L'Echo de la Corse.
Irrédentiste. Il collabore au journal
A Muvra. Membre du
Partitu Corsu d'Azzione de
Petru Rocca en
1922.
En
1934, avec d'autres, il organise, à
Aiacciu, les
Etats Généraux de la Corse, autour du thème
Tout pour la Race corse...
Condamné à mort par contumace après la libération, pour irrédentisme, en
1946.
POLI Antoine (Tony):
Agent de maîtrise. Fils de
Sylvestre. Président de la
Communauté de Communes de
Castagniccia Casinca.
Elu (divers centre) à la première
Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la
Corsele
20 Décembre 2017.
Membre de droit (
Collectivité de Corse) de la
Chambre des Territoires de
2018 à
2021.
Reélu à la
Collectivité de Corse en
2021 (liste
Avanzemu pè a Corsica).
POLI Antoine Félix Auguste:
(1803-1877)
De
Cervioni. Procureur du
Roi à
Corti.
Conseiller à la
Cour de
Bastia.
POLI Antoine-Marie Ours Antoine:
(1873-1951)
Né à
U Poghju di Nazza. Militaire. Combattant de la
Guerre 1914-1918. Colonel d'
Infanterie.
Commandeur de la
Légion d'Honneur. Croix de
Guerre 14-18.
POLI Antoniu Luiggi:
(1744-)
Né à
Cervioni.
Nobile Dodeci en
1779.
Député des
Nobili Dodeci aux
Etats de la Corse.
Elu membre de l'administration du département, à la
Deuxième Assemblée Provinciale Electorale de
Corti en
1791.
Capitaine des
Volontaires Nationaux en
1792.
Receveur général du
Département du Golu en
1802.
POLI Bernardinu:
(1767-1851)
Né à
U Sulaghju. Marié à
Faustine Tavera, petite fille de
Camilla Ilari la nourrice de
Napoléon 1
er, et filleule de ce dernier.
Commandant de la place de
Gavi, en
Ligurie en
1794.
En
1800, avec des émigrés corses de
Toscane débarqués dans l'
Ile et soutenus par
Calamaï,
le consul à
Gênes du
Tsar de Russie Paul 1er, il prend part à une insurrection contre révolutionnaire.
Capitaine en
1806. Chef de bataillon en
1807.
Il est envoyé dans la
Grand-Duché de Toscane en
1809.
Commandant de la place de
Gavi (Italie) de
1810 à
1814.
En
1814, il rejoint
Napoléon 1
er dans son exil sur l'île d'
Elbe.
En
1815, il est un émissaire de
Napoléon Bonaparte et circule entre la
Corse et l'île d'
Elbe, afin de préparer le retour au pouvoir de l'
Empereur.
Il commande des montagnards qui campent à
Stilettu, et se préparent à investir
Aiacciu. Ils sont bientôt maîtres de la citadelle de la ville.
Il est chargé de négocier les diamants que
Joachim Murat lui a remis pour affréter les navires indispensables à la reconquête de son trône de
Naples.
Après avoir suivi
Joachim Murat jusqu'à son départ pour l'
Italie, il se réfugie dans son village de
Sari di Porti Vechju. Là, avec les habitants du
Fiumorbu, il organise sa résistance.
En
1816, le marquis
de Rivière, toujours à la recherche des diamants de
Joachim Murat, et après une tentative de meurtre avortée sur sa personne, l'attaque dans le
Fiumorbu, où il est réfugié avec 1500 partisans. Les offensives contre lui échouent.
Le marquis
de Rivière lance alors une grande offensive sur le
Fiumorbu, avec 8000 hommes, dont le
Régiment Royal Louis, commandés par des anciens officiers de
Napoléon Bonaparte, et se prépare à l'attaquer, lui et ses
brigands Fiumorbais.
La bataille a lieu près de
L'Isulacciu di Fiumorbu, et les
Corses l'emportent. Le marquis
de Rivière doit même s'enfuir en barque jusqu'à
Aleria.
Avec sa cavalerie, il est à
Sari di Porti Vechju, où il retrouve son épouse
Maria Faustina Tavera, filleule de
Napoléon Bonaparte, qui, avec ses partisans, tient le camp du village, participant elle aussi à la
Guerre du Fiumorbu.
Après le départ du marquis
de Rivière, il adresse à son successeur, le général
Amédée Willot, une demande d'entretien, qu'il accepte, afin de lui faire connaître les vraies raisons de sa rébellion, et lui prouver la sincérité de ses sentiments envers le
Roi de France. Il jure soumission et fidélité au
Roi de France Louis XVIII.
L'amnistie générale lui est accordée, ainsi qu'à tous ceux qui ont pris part aux évènements du
Fiumorbu. La paix est rétablie.
Promis à l'exil, il demande à passer en
Autriche. Avec sa famille, il s'embarque pour
Livourne. Il conserve toujours avec lui les diamants du trésor de
Joachim Murat.
En
1830, il est nommé chef de bataillon de la
Garde Nationale de 17 compagnies d'
Aiacciu.
En
1840, il fait partie de la députation de notables corses désignée pour se rendre à
Cherbourg où doivent arriver les cendres de
Napoléon 1er, à bord de la frégate
La Belle Poule.
En
1848, il est le président de la
Commission Municipale de 14 membres créée à
Aiacciu. Il cesse cette fonction en
1849.
POLI Bertinu Anghjelu: (1905-1980)
Né à
Poghju di Nazza. Poète. Prosateur. Irrédentiste, il milite pour une
Corse italienne.
Il s'établit en
Italie en
1935, et s'inscrit à l'
Université de Florence où il obtient un doctorat de
Lettres en
1939 (sa thèse s'intitule
Carlo Emanuelle III e la Corsica durante la guerra de successione austriaca).
Il se spécialise ensuite en
Histoire Moderne à l'
Université de Rome. Professur de
Lettres en
Toscane, en
Vénétie et enfin à
Milan.
Il écrit dans le journal de
Livourne Il Telegrafo et dans la revue
Corsica antica e moderna (sous deivers pseudonymes (
U Topu Pinnutu,
Ciocciu Pughjesu...)
Président des
Gruppi di azione corsa, de
Florence, en
1940.
Auteur de
Il pensiero irredentista corso e le sue polemiche (
1940),
l'indole della gente corsa attraverso la sua terra, i suoi usi e costumi, (
1941),
A Corsica di dumani (
1942).
Il est condamné à mort par coutumace pour irrédentisme par le
Tribunal de Bastia en
1946.
Il décède à
Ghirla (Varese) en
1980.
POLI Dominique:
(dix-neuvième siècle)
Elu conseiller général
Bonapartiste de la
Corse en
1871.
POLI Don Cosmu Maria:
(1718-?)
Né à
Talasani. Il fait ses études de médecine à
Padoue.
Docteur en médecine en
1737.
Il est à l'origine de la famille
Poli Marchetti, de
Talasani.
POLI Félix:
(1922-2012)
Né à
A Munaccia d'Auddè. Marin.
Le
15 Août 1944, il participe, avec 12 autres
Corses, au sein du
Groupe Naval d'Assaut, au débarquement de
Provence (
Opération Dragoon).
Il décède à
Aiacciu en
2012.
POLI Fernand:
(1902-1975)
Journaliste. Il collabore au
Journal de la Corse dont il est le directeur de
1934 à
1943.
Un des chefs de la résistance en
Corse en
1941.
Il rencontre plusieurs fois
Fred Scamaroni entre
1941 et
1943.
POLI Filippu Luiggi:
(1775-?)
Originaire de
Cervioni. Fils d'
Antoniu Luiggi.
Sous-préfet de
Calvi.
POLI Francescu dit Fiodone:
(dix-neuvième siècle)
D'
Ulmetu. Fils de
Tiudoru. Bandit contumace, au maquis depuis
1839.
En
1846, il est arrêté par les
Voltigeurs Corses.
Evadé, il se constitue prisonnier en
1856.
POLI François:
Originaire d'
Auddè. Président de la
Fédération des Etudiants Corses du Sud-Est, fondée à
Nice, en
1969.
POLI Gisèle:
De
Poghju di Nazza.
Une des fondatrices, avec
Charles Santoni, de l'
Union Corse en
1960. Membre du
FRC.
Elle collabore à la revue
U Muntese jusqu'en
1969, puis à la revue
Kyrn.
Elle est un des
8 participants qui, en
1973, à
U Castellà di Casinca, avec d'autres des membres du
FRC et de l'
ARC, élaborent
A chjama di Castellare, un texte qui appelle à une
autonomie interne de la
Corse et qui est un manifeste nationaliste.
Fondatrice du groupement agraire
Terra Corsa, dans le
Fiumorbu.
Auteur de
Le Carnaval de Poggio di Nazza, en
2010.
POLI Henri:
(vingtième siècle)
Originaire de
San Gavinu di Fiumorbu.
Maire de
San Gavinu di Fiumorbu de
1977 à
2001.
Conseiller général (divers gauche) du canton de
I Prunelli di Fiumorbu de
1983 à
1998.
POLI (de) Henri Philippe Louis:
(1834-1905)
Originaire de
Cervioni. Officier de marine.
Chevalier de l'
Ordre Royal et Militaire de François 1er.
Commandeur de l'
Ordre de Grégoire-le-Grand.
POLI Jacques-Pierre dit Jean-François REMI:
(1924-2007)
Né à
Ulmetu.
Comédien. Metteur en scène.
Il participe au débarquement de
Provence du
15 Août 1944 et à la campagne d'
Italie.
Entré à la
Comédie Française en
1971, il y reste jusqu'en en
1998.
Il joue dans de nombreuses séries télévisées, dont les série une et six des
Brigades du Tigre.
Au cinéma, il participe aux films
La guerre est finie, en
1966,
Si c'était à refaire, en
1976, et
A nous deux, en
1979...
Il signe de nombreuses mises en scène à la
Comédie Française, dont
Phèdre, présentée au
Festival de Ramatuelle en
2006.
Président de l'
Association des Comédiens Combattants jusqu'en
2007.
POLI Jacques-Pierre: (1798-1892)
Originaire de
Livesi. Docteur en médecine.
POLI Jean-Dominique:
Maître de conférences en littérature comparée à l'
Université de Corti.
Auteur de
La Corse de Guy de Maupassant. Nouvelles et récits (
2007).
Il participe à l'élaboration du
Dictionnaire historique de la Corse, sous la direction de
Laurent Serpentini, paru en
2006.
Co-auteur, avec
Olivier Battistini, de
Dictionnaire des lieux et pays mythiques (
2011).
POLI Jean-François: (né en 1967)
Originaire de
I Prunelli di Fiumorbu. Docteur en
Droit.
Doyen de la
Faculté de Droit et des Sciences économiques de l'
Université de Corse.
Attaché temporaire d'enseignement et de recherche (
ATER) à la
Faculté de Droit d'Aix-en-Provence (
1991-1992).
Maître de conférences à la
Faculté de Droit de l'Université de Corse en
1993.
Professeur invité à la
Faculté de Droit de Tunis, où il donne des cours de
Droit de la Culture (
1996-1997 et
1999-2000).
Membre du
Centre d'Analyses juridiques et politiques, (
Université de Corse).
Avocat au
Barreau de Bastia.
Consultant en
Droit public (Droit de l'urbanisme, Droit administratif) et en
Droit de la Culture.
Auteur de nombreux ouvrages sur le
Droit public.
Vice-Président de l'
Association Droit et Culture.
Sociétaire de l'A
ssociation des Écrivains de Langue française (ADELF).
Membre de l'
Association pour la Recherche en Droit en Corse.
Membre de l'
Association Française de Philosophie du Droit.
Membre de l'
Association Française d'Histoire des Idées politiques.
Membre de l'
Association Française de Droit de l'Urbanisme (AFDRU).
Membre de l'
Union Mondiale des Agraristes Universitaires.
Chevalier des
Arts et Lettres.
POLI Jean François:
(né en 1963)
Cadre. Maire de
Spiluncatu depuis
1995.
POLI Jean-Marie: (1958-2017)
Né à
Bastia. Originaire d'
Arghjusta Muricciu. Militant nationaliste (
A Cuncolta,
Collectif Per a Nazione,
Corsica Libera).
Membre de
A Riscossa, puis du
Comité d'Anti Repression (CAR) et enfin président de l'
Associu Sulidarità.
Conseiller territorial de
2013 à
2015 (il remplace
Véronique Sciaretti, démissionnaire).
Il décède accidentellement en
Janvier 2017.
POLI Jean-Philippe:
(né en 1963)
Originaire de
Balagna. Né à
Lyon. Photographe.
Il réside à
Bastia depuis
1997, date à laquelle il rentre en
Corse.
Il expose régulièrement en
Corse et sur le continent.
Membre de l'association
I Culori d'Umani.
POLI (de) Jean-Philippe:
(1803-1848)
Originaire de
Cervioni. Comte de
Tronquet.
Chef de bataillon au
21ème Régiment de Ligne. Il est tué au cours de l'émeute d'
Orléans.
POLI Jean-Pierre:
(né en 1951)
Né à
Bastia. Originaire de
Spiluncatu.
Avocat spécialiste en droit social à
Nice (Alpes-Maritimes) (ER). Essayiste
Auteur de chroniques historiques consacrées à la
Corse pour l'
Accademia Corsa de
Nice,
de
Autonomistes corses et irrédentisme fasciste (1920-1939) (
2007),
1769-1789, vingt ans de résistance corse (
2019,
Prix du Livre Corse)...
POLI Jean Toussaint: (né en 1958)
Cadre. Maire d'
Ambiegna depuis
2008.
POLI Joseph:
(1922-2011)
Né à
Marseille. Originaire d'
Auddè. Journaliste. Il présente pendant de nombreuses années
Une Dernière, le journal télévisé de la nuit de
TF1, au cours des années
1980.
Il est également acteur à huit reprises, pour le grand et le petit écran.
Après sa carrière de journaliste, il se lance dans la politique aux côté des écologistes, d'abord avec
Les Verts en
Saône-et-Loire, puis comme candidat de
Génération Écologie, aux élections législatives en
Touraine.
Ecrivain. Auteur de
Histoire secrète d'une élection (
1965),
L'antenne dans une minute (
1987),
La Télé des anges... et des autres (
1989),
P'tit Jo (
1994),
Et si on faisait la révolution (
1998),
Et si l'on changeait de société ? (
2004),
Mirka (
2004).
POLI (de) Joseph Louis:
(?-1874)
De
Cervioni.
Avocat à la
Cour de
Bastia.
POLI Laura Maria: (née en 1986)
Originaire d'
Ambiegna. Avocate à
Aiacciu.
Militante nationaliste (
Corsica Libera).
Conseillère territoriale de
2015 à
2017 (membre de la
Commission Permanente, présidente de la
Commission du Développement Social et Culturel).
Elue à la première
Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la
Corse le
20 Décembre 2017.
Membre de la
Commission Permanente de la
Collectivité de Corse de
2018 à
2021.
POLI Laurent:
(1924-1944)
Né à
Paris. Originaire de
Guagnu. Garde forestier. Résistant du maquis d'
Achères-la-Forêt (Seine-et-Marne). Membre des
Forces Françaises de l'Intérieur (FFI).
Il est arrêté le
5 juillet 1944, incarcéré et torturé à la prison de
Fontainebleau (Seine-et-Marne).
Il est fusillé par les
Allemands, avec
22 autres résistants, dans la plaine de
Chanfroy, en forêt de
Fontainebleau, en
1944.
Reconnu
Mort pour la France. Une stèle est élévée à l'emplacement de leur mort.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Guagnu.
POLI Lydia:
Née à
Bastia. Chanteuse. Membre des groupes
Les Nouvelle polyphonies, avec sa soeur
Patrizia Poli, et
Patrizia Gattaceca, en
1990,
et
Soledonna, en
1992.
POLI Marie-Lucie: (1880-1950)
Née à
Cavru. Artiste peintre. Professeur de dessin.
Elle réalise des éléments de décoration dans l'église d'
Eccica Suaredda.
POLI Matteu:
(1875-1903)
Né à
Balogna.
Bandit. Il subit sa première condamnation en
1894. Il rejoint le maquis dès
1896, et se livre à du racket.
En
1897, il est arrêté et condamné aux travaux forcés à perpétuité pour une tentative de meurtre sur son oncle.
Il s'évade du bagne de
Cayenne en
1900, et rentre à
Balogna en
1902, où il tue son oncle.
Il est abattu par les gendarmes, à
Guagnu, en
1903.
POLI Mighele:
(1924-2007)
Né à
Tallone. Ecrivain en langue corse.
Auteur de
U cimiteriu de l'elefanti, en
1984,
Il participe au livre collectif
I Sciali di Nà Camella, en
1990 ...
POLI (de) Octavien:
(1801-1832)
De
Cervioni. Premier corse sorti de l'
Ecole Polytechnique.
Capitaine de vaisseau en
1832.
Il est tué lors de la campagne de
Morée.
POLI (de) Oscar Philippe François Joseph:
(1838-1908)
Originaire de
Cervioni. Vicomte
de Poli.
Préfet du
Cantal.
Président fondateur du
Conseil Héraldique de France.
Créé
Comte Romain par bref pontifical en
1864.
POLI Patrizia:
Née à
Bastia. Chanteuse. Auteur-compositeur. Pianiste. Actrice.
Membre des groupes
E Due Patrizie, avec
Patrizia Gattaceca,
Les Nouvelle polyphonies (
1990),
et
Soledonna, en
1992...
Actrice de théâtre, elle interprète
La Voix humaine, de
Jean Cocteau, en
2010.
Membre fondatrice du
Collectif contre les assassinats et la loi de la jungle, en
2013.
Grand Prix de l'Académie Charles-Cros 2020 pour son
CD Versuniversu.
POLI Paul-Donat:
Originaire de
Livesi. Médecin. Maire de
Livesi.
Conseiller général du canton de
Pitretu Bicchisgià de
1971 à
1976.
Conseiller territorial (divers droite) de
1992 à
1998.
POLI (de) Philippe Marie:
(1838-1920)
Né à
Cervioni. Fils d'
Antoine Félix Auguste.
Avocat à la
Cour de
Bastia. Viticulteur.
POLI Pierre:
(né en 1958)
Fonctionnaire. Militant nationaliste (
Partitu di a Nazione Corsa).
Maire d'
Eccica Suaredda depuis
2014.
Elu à la première
Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la
Corse le
20 Décembre 2017.
Reélu à la
Collectivité de Corse en
2021 (liste
Avanzemu pè a Corsica).
POLI Sebastianu:
(dix-huitième siècle)
De
A Suareddà.
En
Août 1751, il est témoin élu de la
Cunsulta di Oletta.
En
Novembre 1756 à la
Cunsulta Generale di Corti, il est un partisan de
Pasquale Paoli.
Il apporte son adhésion aux
Naziunali, il entre au
Cunsigliu di Statu et participe au gouvernement.
En
Avril 1769, il est parmi les chefs
Naziunali qui s'apprêtent à affronter les
Français à
Ponte Novu.
POLI Simon'Paulu, dit Simonu di SAN GHJORGHJU:
(1885-1973)
Né à
Grussettu Prugna.
Auteur de poésies (
Grana Corsa, en
1930),
de trois comédies (
Francescu face a spesa,
Parlate Francese,
Dumanda in Matrimoniu, en
1937) et d'un drame en 4 actes (
L'Affruntu, en
1938), le tout publié par
A Muvra.
Lauréat des premiers
Jeux Floraux organisés par
L'Annu Corsu (prix de la poésie corse avec
A Macchja) en
1931.
En
1938, il publie un drame en 4 actes,
L'Affruntu, sur le thème de l'honneur féminin vengé par la mort de l'infidèle.
Il collabore aux revues
A Muvra,
L'Annu Corsu,
Paese Corsu,
U Lariciu,
U Muntese...
POLI Sylvestre:
(?-2021)
Originaire de
A Venzulà.
Maire (divers gauche) de
A Venzulàde
1998 à
2008.
POLI Tiudoru:
(1797-1827)
Né à
Guagnu. Bandit.
Déserteur en
1819. Il tue le brigadier qui l'avait arrêté et prend le maquis en
1820.
Il se fixe dans la montagne de
Cagna. Il se politise en devenant adepte des
Carbonari.
Dans le maquis, il établit un certains nombres de règles, connues sous le nom de
Constitution d'Aïtone.
Il se fait élire
Roi du Maquis par ses comparses, en
1823.
Auteur de l'enlèvement et de l'assassinat du bourreau de
Bastia en
1824.
En
1822, à
Casaglio, avec les frères
Multedo,
Brusco,
Carlotti et
Battesti, ils attaquent la gendarmerie, et tuent un gendarme (
Robert).
Le maire du village (
Albertini), avec l'aide de trois habitants, les met en fuite, tuant
Battesti.
Il rançonne les curés de
Castifau,
Pioghjula,
Ortu,
Casaglio,
Pastricciola...
Auteur de nombreux assassinats, il est condamné à mort par contumace à
3 reprises.
En
1827, à
A Mortola, non loin
d'
Ambiegna, il est abattu par les
Voltigeurs Corses.
POLI Xavier:
(1861-1923)
De
U Poghju di Venacu. Militaire. Journaliste. Historien.
Auteur d'une
Histoire militaire des Corses au service de la France en
1900.
En
1907, il publie
La Corse dans l'Antiquité et le haut Moyen Age.
Directeur du
Journal de l'Aisne.
Auteur de
Napoléon et le département de l'Aisne.
Il décède à
Laon, en
1923.
POLI Xavier:
(né en 1957)
Originaire de
Corti. Médecin.
Maire de
Corti depuis
2020.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
POLI Xavier:
(né en 1966)
Agriculteur et éleveur. Elu maire de
Rusazia en
2020.
POLI-MARCHETTI Alice: (1857-1929)
Née à
Cherchell (Algérie). Artiste peintre (portraits).
POLI-MARCHETTI Don Côme:
(?-1862)
Né à
Talasani.
Maire de
Talasani de
1848 à
1862.
POLI-MARCHETTI Don Côme Marie (Duttorone):
(1754-1813)
Né à
Talasani.
Docteur en médecine. Diplômé de l'
Université de Rome en
1769.
En
1790, il réunit le
Comité de la Garde Nationale, à
Tavagna, au couvent
San Francescu.
POLI-MARCHETTI Don Paul Côme Marie:
(1879-1968)
Né à
Talasani. Officier. Il effectue la
Première Guerre Mondiale comme aviateur.
En
1927, il est colonel de la
Base Aérienne du Bourget, et accueille l'aviateur américain
Charles Lindbergh.
Général de brigade en
1930.
Général de division en
1934.
Membre du
Conseil Supérieur de Guerre. Général d'armée aérienne en
1939.
Il se retire en
Corse en
1940, où il rejoint la
Légion Française des Combattants du colonel
Mondielli.
Membre du
Conseil National sous le régime de
Vichy.
Il est arrêté par les
Italiens en
1943, et déporté en
Italie.
Grand officier de la
Légion d'Honneur.
POLI-MARCHETTI Eugène:
(1832-1884)
Originaire de
Talasani. Chef de bataillon.
POLI de SARI Ghjuvan Carlu:
(dix-huitième siècle)
Natif de
Porti Vechju. Capitaine.
En
1814, il rejoint
Napoléon 1er sur l'île d'
Elbe.
En
1815, il est membre de
Comité Exécutif de la Corse.
POLICARDI Domenico:
(dix-huitième siècle)
Géographe génois. En
1768, à
Bastia, parution, chez le libraire
Pagani, de sa carte de la
Corse qui donne des informations sur la démographie de l'
Ile:
On y compte 57 pièves, 10 juridictions, 26336 feux, 32332 hommes en état de porter les armes (de 17 à 60 ans), et 130680 habitants.
POLICASTRO (di) Giovanni Antonio (ou Sartario):
(dix-septième siècle)
Visiteur apostolique en
Corse.
En
1618, il crée un
Mont-de-piété à
Bastia, à
Aiacciu et à
Corti, pour prêter des fonds aux pauvres à un taux modéré.
POLIDORI André: (?-2022
Maire de
Castellu di Rustinu de
1970 à
1977.
Conseiller général du canton de
Merusaglia en
1970.
POLIDORI Anghjulu Maria:
(dix-neuvième siècle)
Maire de
Castellu di Rustinu en
1858.
POLIDORI Charles Philippe:
(1823-1859
Né à
Canale di Verde. Mendiant.
En
1859, à
Bastia, il est condamné à
12 ans de Travaux Forcés, pour meurtre.
Il décède à l'hôpital maritime de
Toulon (Var), en
1859.
POLIDORI (de ROCCA SERRA)Jean-Paul:
(1900-1943)
De
Sarté. Résistant. Ravitailleur du maquis corse.
Il est assassiné par les fascistes, en
Septembre 1943, dans sa propriété de la vallée de
L'Ortolu, où une stèle en son souvenir est érigée.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de
Bastia.
POLIDORI Leria:
(née en 1984)
Née à
Libreville (Gabon). Originaire de
Merusaglia.
Productrice de télévision à
Londres. Fondatrice de la société
Dusty Pockets Productions.
POLIDORI Louis: (1895-1981)
Né à
Castellu di Rustinu. Officier d'administration (ER). Receveur des
Finances.
Maire de
Castellu di Rustinu en
1966.
Conseiller général du canton de
Castifau de
1937 à
1940 et de
1958 à
1970.
Officier de la
Légion d'Honneur.
POLIDORI Marie-Louise: (née en 1941)
Originaire de
U Castellà di Casinca. Huissier de justice à
Paris.
Accusée de malversations et de détournement de fonds, elle est également condamnée, en
2005, à 7 années de prison ferme suite au suicide d'un de ses ex-employés au cabinet, en
1999.
Les accusations portent sur une action qu'elle aurait commanditée à son égard et qui aurait entraîné la mort sans intention de la donner.
POLIDORI Pascal:
Originaire de
Castellu di Rustinu. Musicien (guitare classique).
Ancien élève d'
Alexandre Lagoya au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Lauréat de la fondation
Menuhin.
Avec le guitariste
Vianney Rabhi il forme le seul duo composé de deux premiers prix du
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Enseignant au
Conservatoire d'Antibes et au
Conservatoire National de Région de Nice.
POLIDORI Roxanne:
Maire de
Castellu di Rustinu en
1960.
POLIGNAC (de):
(dix-huitième siècle)
Cardinal français. Ambassadeur de
France à
Rome.
En
Juillet 1731, il rencontre le chanoine
Erasmu Orticoni, qui sollicite la libération des
Corses prisonniers, et demande que la
France reprenne la Corse.
POLINI Michel:
Militant nationaliste. En
1980, il fait partie du commando de l'
Affaire Bastelica-Fesch.
Il comparait au procès de
1981, alors qu'il en est au
56ème jour d'une grève de la faim.
Il est condamné à
2 ans de prison, mais il bénéficie de la loi d'amnistie de
1981.
POLLERI Jean-Joseph:
(1816-1867)
Né à
Bastia. Fils de
Louis. Peintre décorateur.
Il réalise, en
1842, des décors pour la saison musicale du théâtre de
Bastia.
En
1845, il effectue des travaux dans l'église
Saint-Jean-Baptiste de
Bastia.
POLLERI Louis: (1780-1853)
Né à
Gênes (Italie). Artiste peintre italien. Décorateur. Il s'installe en
Corse, à
Bastia, au début des années
1800.
Il décore les églises de
Muru (
1808) er de
San Niculaiu di Moriani.
Il décède à
Bastia, en
1853.
POLLINI Marc: (né en 1970)
Né à
Bastia. Photographe d'art.
Voir le site de
Marc POLLINI.
POLLINI Sophie: (née en 1975)
Né à
Bastia. Soeur de
Marc. Artiste peintre (abstrait) installée à
Bastia. Enseignante à l'
IUT de Corse.
Elle expose à
U Castellà di Casinca (
1999,
2001),
Alméria, Espagne (
2002),
Bastia (
2003,
2007,
2009,
2010),
Aiacciu (
2003,
2008),
Paris (
2004),
Bruxelles (
2004),
Wavres, Belgique (
2005),
Marseille, (
2006),
Nice (
2006)...
POLVERELLI Daniel:
Docteur en
Droit. Chargé d'enseignement à l'
Université de Corse.
Secrétaire général de l'
Agence de Développement Economique de la Corse (ADEC).
Auteur de
Les particularismes liés à la transmission du patrimoine (
2011),
Le rayonnement des institutions napoléoniennes à travers le monde (
2022)...
POLVERELLI Michel:
(né en 1950)
Conseiller général (divers gauche) du canton de
Pitretu-Bicchisgià de 2001
2008.
Vice-président du
Conseil Général de la Corse-du-Sud.
POLVERELLI Paulinu:
Maire de
Pitretu e Bicchisgià en
1902.
POLVERELLI Roger:
(1943-2004)
Maire de
Furciolu de
1983 à
1989.
Il est assassiné, à
Aiacciu, en
2004.
POLVERINI Jérôme-Marie:
(né en 1940)
Inspecteur général de l'administration de l'Education Nationale. Poète en langue corse.
Maire de
Pianottuli-Caldareddu de
1974 à
2020.
Conseiller territorial (droite) de
1984 à
2010 (membre du
Conseil Excécutif de
1992 à
1998).
Vice-président de l'
Assemblée de Corse délégué aux
Affaires Européennes de
1986 à
1992.
Conseiller général du canton de
Figari de
1988 à
2001.
Président de l'
Office de l'Equipement Hydraulique de la Corse (OEHC) de
1992 à
1998.
Président de l'
Office de l'Environnement de la Corse de
1999 à
2010.
POLVERINU: Voir
PERETTI Antoniu Marcu.
POMEL Bernard:
Préfet du département de la
Haute Corse de
1996 à
1998.
POMELLA Jean-Dominique:
(né en 1953)
Originaire de
Sari d'Orcinu. Editeur. Il s'installe en
Corse en
2002.
Fondateur, en
2004, avec
Véronique Schawb, de la maison d'édition
Acquansù Editions, à
Aiacciu (édition et reédition de textes rares sur la
Corse).
En
2005, il lance la collection
Petite bibliothèque de Classiques sur la Corse.
Son catalogue est également accessible sur le numérique depuis
2010.
POMI René-Louis:
(1949-2021)
Né à
Sampolu (Ghjuvicacci).
Chef d'entreprise. Maire (droite) de
Livese de
2008 à
2013.
POMIER François dit Francesco PUMIERO:
(?-1709)
Peintre français installé à
Bastia.
On retrouve de ses oeuvres peintes à
Bastia entre
1708 et
1709.
POMMEREUL (de) François René Jean:
(1745-1823)
Né à
Fougères (Ille-et-Vilaine). Baron. Officier d'artillerie. Il prend part à la conquête française de la
Corse.
Passé au
Royaume de Naples, il est promu colonel au service des
Deux-Siciles en
1787.
Général de brigade d'
Artillerie puis général de division en
1796.
Préfet (
Indre-et-Loire, puis
Nord). Conseiller d'
Etat. Baron d'
Empire.
En
Août 1779, édition, à
Berne, de son
Histoire de l'Isle de Corse, en deux volumes, (attribuée également à
Thomas Raynal).
Ce livre a été écrit avant
1770, mais des adjonctions ont été faites en
1774.
POMONTI Ange:
(né en 1984)
Né à
Bastia. Professeur agrégé de
Langue et Culture corses.
Auteur de
La littérature d'expression corse. Entre tradition, politique et modernité (
2021).
POMONTI Jacques:
(1938-2022)
Originaire de
Rapale. Diplômé de l'
Université de Sciences économiques de Paris. Secrétaire général du
Club Jean Moulin de
1962 à
1968.
Président de l'
Institut National de l'Audiovisuel (INA) de
1983 à
1986.
Président fondateur de l'
Association Française de Défense des Usagers du Téléphone et des Transports (AFUTT).
Président de
Inizià, une association
loi 1901 fondée en
2013 par la
Collectivité Territoriale de Corse,
les communautés d'agglomération de
Bastia et d'
Aiacciu, les différentes chambres de commerce et par l'
Université de Corse,
un incubateur territorial d'entreprises innovantes en
Corse.
Grand officier de la
Légion d'Honneur.
POMONTI Jean-Claude:
(né en 1940)
Né à
Paris. Originaire de
Bastia. Journaliste.
Correspondant du journal
Le Monde à
Bangkok (Thaïlande) de
1968 à
1974.
Prix Albert-Londres en
1973 pour ses reportages sur la guerre américaine au
Vietnam.
Correspondant en
Afrique Orientale, en poste à
Nairobi (Kenya) de
1974 à
1979.
Auteur de plusieurs livres sur la péninsule indochinoise et sur l'
Afrique.
Il s'installe définitivement à
Bangkok en
1991.
POMPA Claude:
(né en 1938)
Retaité. Maire de
Figari de
2014 à
2020..
POMPA Lorinde Marie dite Lily FIGARI:
(né en 1942)
Née à
Marrackech (Maroc). Originaire de
Figari. Soeur de
Dany Mangion-Pompa.
Journaliste (
Nice-Matin,
Le Provençal-Corse,
Nice-Matin-Corse,
Corse-Matin).
Co-auteure de l'ouvrage collectif
Mémoire(s) de Corse (
2007).
Auteure de
Fiore è Fiure (
2011) écrit en collaboration avec
Pierre Paul Grimaldi.
POMPEANI Dumenicu:
(dix-neuvième siècle)
Conseiller municipal d'
Aiacciu en
1860.
POMPEANI Dumenicu Antoniu:
(dix-huitième siècle)
Naziunale.
En
1765, trois
Bonifaciens décident de livrer la ville aux
Naziunali.
L'attaque doit avoir lieu par terre et par mer. Il arrive par mer de
Campumoru, tandis d'autres
Naziunali se présentent devant les portes de la ville, avec une troupe nombreuse.
Mais les
Génois ayant été prévenus, et les soutiens intérieurs prévus ne se manifestant pas, l'expédition se solde par un échec.
En
Avril 1769, il est avec les chefs
Naziunali qui s'apprêtent à affronter les
Français à
Ponte Novu.
POMPEANI Paul Joseph André:
(1873-?)
Né à
Aiacciu. Docteur en
Médecine. Chirurgien en chef de l'
Hôpital Civil d'Aiacciu en
1908.
Auteur d'une thèse de
Doctorat en Médecine soutenue à
Paris en
1897 Le climat d'Ajaccio et le traitement de la tuberculose pulmonaire.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Officier d'
Académie (
1908).
POMPEE (Magnus Cneius Pompeius):
(106-48 avant notre ère)
Général et homme d'
Etat romain.
En
67 avant notre ère, il repousse victorieusement une attaque des pirates de
Cilicie (des
Turcs) en
Méditerranée et en
Corse.
Il profite de sa récente gloire pour faire tomber sous sa coupe la province de
Sardaigne-Corse.
En
56 avant notre ère, il envoie pour légat en
Corse,
Quintus Tullius Cicero, le frère de
Cicéron.
POMPEI ?:
(dix-neuvième siècle)
Juge au tribunal civil de
Bastia.
En
1803, il est membre résident de la
Société d'Instruction Publique du Département du Golu.
POMPEI Dumenicu:
(dix-neuvième siècle)
Maire de
Bucugnà en
1835.
POMPEI Eugène:
(dix-neuvième siècle)
Membre du
Parti Républicain Indépendant en
1886.
POMPEI François-Marie
(né en 1955)
Chef d'entreprise. Elu maire d'
Ota en
2020.
POMPEI François-Xavier:
(dix-neuvième siècle)
Né à
A Porta d'Ampugnani. Aide de camp du
Roi de Naples Joachim Murat en
1808.
POMPEI François-Xavier:
(1825-?)
Né à
A Porta d'Ampugnani. Fils de
Jean-Antoine. Avocat an barreau de
Bastia en
1848.
Il entre dans la magistrature en
1854. Substitut du procureur à
Chambon,
Blois puis
Orléans, procureur à
Montargis,
Vendôme puis
Montpellier.
Avocat général à
Bastia de
1871 à
1876.
Procureur de la
République à
Toulon de
1876 à
1879.
Procureur général près la
Cour d'Appel d'Alger de
1879 à
1886.
Conseiller général de
A Porta d'Ampugnani.
POMPEI Jean:
(1909-1972)
Né à
Hué (Viet-Nam). Originaire de
A Porta d'Ampugnani.
Haut fonctionnaire. Il combat pour les forces du général
De Gaulle pour la
Libération de la France.
Chef de cabinet du préfet de l'
Aube en
1934.
Chef de cabinet du préfet d'
Oran en
1935.
Chef de cabinet du préfet de
Dordogne en
1937. Sous-préfet de
Bellac en
1938.
Appelé sous les drapeaux en
1939, il est affecté au groupe aérien d'observation
512.
En
1940, il est affecté au groupe aérien d'observation
582, groupe expéditionnaire du
Levant.
Il se rallie aux
Forces Aériennes Françaises libres et effectue les campagnes de
Palestine,
Transjordanie,
Chypre,
Égypte,
Crète,
Grèce,
Libye.
Il est porté disparu en
1941 aux environs de
Tobrouk.
Blessé, il rejoint les positions alliées après avoir parcouru prés de
300 kilomètres à l'intérieur du territoire occupé par l'ennemi.
Il est ensuite affecté aux
Forces Aériennes Françaises libres de
Grande-Bretagne, où il devient le chef de cabinet du général commissaire de l'
Air.
En
1942, il devient chef du cabinet du général du corps aérien et commandant adjoint des
Forces Aériennes Françaises libres.
Il est envoyé en mission de liaison et d'information en
Afrique du Nord.
En
1943, il devient secrétaire à la
Commission de débarquement à
Londres, puis, chargé de mission au commissariat de l'intérieur à
Alger.
En
1944, il devient préfet d'
Oran, puis en
1947, chargé de mission à l'
Inspection Générale des Services Administratifs.
Il est mis en disponibilité sur sa demande en
1947, et est nommé par le
Général de Gaulle membre du comité exécutif du
Rassemblement du Peuple Français (RPF) et en est chargé de la direction politique.
Préfet hors cadre en
1958. Membre du
Conseil Economique et Social de
1962 à
1964.
Compagnon de la Libération. Officier de la
Légion d'Honneur.
Il décède à
Paris en
1972.
POMPEI Jean-Antoine:
(dix-huitième siècle)
Né à
A Porta d'Ampugnani. Sous-préfet de
Calvi.
POMPEI Paul:
(1906-?))
Né à
Aiacciu. Magistrat.
Il exerce aux colonies de
1934 jusqu'en
1959 (
Fort Bayard,
Rachgia,
Hanoï,
Phnom-Phen,
Dakar).
Conseiller à la
Cour de Cassation en
1959.
Officier de la
Légion d'Honneur.
POMPEI Paulu:
(dix-huitième siècle)
De
A Porta d'Ampugnani.
En
Mars 1793, ennemi de
Pasquale Paoli, il l'accuse celui-ci de trahison. Ami de
Joseph Bonaparte.
En
Janvier 1797, il est nommé président du tribunal civil, composé de 5 membres, et de l'administration centrale du
Département du Golu, composée également de 5 membres.
Membre du
Conseil des Anciens de
1795 à
1799.
POMPEI Pierre Paul Benedettu:
(1788-1852)
De
A Porta d'Ampugnani. Fils de
Paulu. Avocat. Il lutte pour le rétablissement du
Jury en
Corse, supprimé par
Napoléon 1er.
En
1821, il édite
L'état actuel de la Corse. Caractère et mœurs de ses habitants.
Auteur d'un
Essai sur les supériorités naturelles et politiques, en
1827.
Sous-préfet de
Calvi (
1828).
Préfet de l'
Yonne (
1830).
Préfet de l'
Eure et Loir (
1833).
Préfet du
Tarn et Garonne (
1834).
Candidat (battu) à l'élection de l'
Assemblée Constituante en
1848.
Il décède à
Bastia en
1852.
POMPEI Vincent:
(1838-1908)
Né à
Porri. Il s'installe à Marseille où il fonde le
Syndicat d'Initiative de la Corse.
Directeur du théâtre
Le Palais de Cristal (
U Palazzu), à
Marseille.
POMPILIANI:
(?-1730)
De
Mizzana. Mythique général (a-t-il vraiment existé ou est-il inventé par la
Gazette de Berne ?). Ancien officier de
Armée de Naples.
En
Janvier 1730, il commande les habitants de
Poghju di Tavagna, qui, aidés par ceux du
Rustinu, d'
Orezza et de
Vallerustie, soit 1500 personnes en tout, mettent en fuite les
Génois venus secourir le collecteur des impôts.
Il prend le fort d'
Aleria avec des groupes venus de
Tavagna,
Moriani,
Orezza et
Ampugnani. Puis, avec 4000 à 5000 hommes, plus ou moins armés, tous réunis dans le
Revincu, il marche sur
Bastia.
Il meurt, en
Décembre, dans les combats aux portes de
Bastia.
POMPONI Francis: (1939-2021)
Né à
Grasse (Alpes-Maritimes). Agrégé d'
Histoire. Maitre de conférence en
Histoire (ER). Historien.
Directeur du
Centre d'Etudes Corses, à
Aix-en-Provence, de
1968 à
1982, avec
Fernand Ettori.
Secrétaire général de l'
Association des Chercheurs en Sciences Humaines (domaine corse), en
1973.
Membre du bureau du
GRAPUC, en
1973.
Il rentre en
Corse à la création de l'
Universita di Corti, en
1981.
Président de la
Corse Française Républicaine (CFR) en
1988.
De
1983 à
1985, il dirige, avec
Georges Ravis-Giordani, plusieurs sous-groupes du
Centre d'Etudes Corses (
RCP 351,
RCP 691,
Jeune Equipe 4589) qui coordonnent les recherches sur la
Corse.
Maire de
Verdese de
2014 à
2021.
Fondateur de l'
Association des Chercheurs en Sciences Humaines (domaine corse).
Auteur de
Essai sur les Notables ruraux en Corse au XVIIe siècle, paru en
1962.
Auteur de
Sentiment révolutionnaire et esprit de parti en Corse, au temps de la révolution, dans les
Annales historiques de la Révolution française, en
1971,
de
Emeutes populaires en Corse, paru en
1972,
de
Un siècle d'histoire des biens communaux en Corse dans le Delà-des-Monts (1770-1870), paru en
1975,
d'une
Histoire de la Corse, parue en
1979...
Co-auteur du
Mémorial des Corses, dont le
Tome 1 parait en
1981.
Co-auteur de
Histoire d'Ajaccio, en
1993, qui obtient le
Prix du Livre Corse.
Président du mouvement
Corse Française Républicaine (
CFR) en
1988.
Co-auteur de
De Bastelica à Bastelicaccia: L'homme et l'espace en Corse-du-Sud, en
2006.
Auteur de
Vendetta, Justice et Politique en Corse, "l'Affaire Viterbi" et
Ignace-Alexandre Colonna d'Istria (1782-1859) et son temps, en
2010.
POMPONI Paul François
(né en 1955)
Employé. Maire de
Rezza depuis
2014.
PONCHELET Massimo Angelo Patrick
(1989-2024)
Né à
Uccle (Belgique). Originaire de
Ziglia. Pépiniériste à
Curbara.
Il est assassiné sur la place
Paoli, à
L'Isula en
2024.
PONCHIN Joseph-Henri dit JOS-HENRY: (1897-1981)
Né à
Marseille. Artiste peintre (paysages). Affichiste. Il séjourne en
Corse au début des années
1920 (où il se marie).
Il adresse au
Salon des Artistes Français de
1923 deux peintures intitulées
Les chemins de chèvres et
Campagne corse (environs d'Ajaccio)
et à celui de
1924,
Le Monte Gozzi (Corse) et
Environs d'Ajacio
PONCIN Jacques:
Auteur de
Paysages bâtis en Corse, paru en
1992,
Histoire du Lycée Fesch....
PONCIN Lucette:
Auteur de
Les doléances de la Corse à travers les Cahiers de 1789, paru en
1988.
PONTE (da) Alpidiu:
(1760-1827)
Originaire d'
Aiacciu. Lieutenant de la
Garde Nationale d'
Aiacciu en
1790.
Sous-lieutenant au
52ème Régiment de Ligne en
1792.
Campagnes de
Sardaigne de
1792 à
1793, et d'
Italie en
1794 et
1796.
Lieutenant-adjoint aux adjudants-généraux du
52ème Régiment de Ligne en
1797.
Chef de bataillon en
1798.
Colonel à l'
Etat Major de Naples en
1806.
Chevalier de la
Légion d'Honneur en
1807.
Commandant de la province de
Bari et maréchal de camp en
1812.
Chevalier de la
Couronne de Fer en
1812.
Il quitte
Naples en
1814.
Colonel au service de la
France en
1817.
PONTE Antoniu Luiggi Antinu:
(1780-1851)
Né à
Aiacciu. Chef de bataillon à la
Garde Impériale.
Conseiller municipal d'
Aiacciu.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Chevalier de l'
Ordre de Saint-Louis.
Chevalier de l'
Ordre Royal de Naples. Chevalier de l'
Ordre Royal d'Espagne.
PONTE (da) Dumenicu:
(seizième siècle)
Membre du
Conseil de la Ville d'
Aiacciu.
En
1575, à sa demande,
Gênes remet à la ville d'
Aiacciu ses armoiries, et sa devise (
Sic Adjacenses in Republicam Genuensem).
PONTE (da) Filippu:
(1759-?)
D'
Aiacciu.
En
Mai 1789, député noble pour
Aiacciu, il participe dans la juridiction d'
Aiacciu, aux
Assemblées de la Noblesse.
PONTE Ghjacumu:
(dix-neuvième siècle)
Adjoint au maire d'
Aiacciu en
1833,
1835,
1837.
Administrateur de l'hospice civil d'
Aiacciu. En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PONTE (da) Ghjacumu Maria:
(1731-?)
D'
Aiacciu. Ecuyer. Avocat en
1769.
Juge Royal à
Vicu en
1772.
Procureur du
Roi à
Aiacciu en
1774.
En
Juillet 1785, lors de la
Huitième Assemblée des Etats de Corse, il est élu député de la
Noblesse, pour aller à la
Cour de France.
En
Février 1788, il est à
Versailles.
En
Août, il refuse de siéger l'
Assemblée des Notables du Royaume, à
Versailles, les autres députés corses n'y étant pas admis.
En
Octobre 1789, avec plusieurs
Corses, tous gentilshommes francophiles, il écrit à
de la Tour du Pin, ministre de la guerre de
Louis XVI, afin de lui demander des démentis par rapport aux bruits qui courent d'une rétrocession de l'
Ile à
Gênes. Il quitte
Versailles et rentre en
Corse.
En
Mars 1790, il est membre de la
Commission d'Organisation et de Contrôle, chargée d'organiser les prochaines élections municipales, cantonales et départementales.
En
Janvier 1796, il est élu
Cunsiglieru d'
Aiacciu.
En
1801, il est juge civil et membre du
Tribunal Criminel Extraordinaire, créé par
André François Miot de Melito.
PONTE Ghjuvan Ieronimu et Sorba:
(seizième siècle)
D'
Aiacciu. Maçons.
En
1548, ils sont chargés de construire la tour d'
Appiettu, à
Aiacciu.
PONTE Ghjuvanni Girolamu:
(dix-septième siècle)
D'
Aiacciu.
En
1640, le
Sénat de Gênes lui concède les Iles
Sanguinarii, moyennant une redevance annuelle et perpétuelle de 40 deniers, à sa charge d'y planter 1000 ceps de vigne, 600 arbres fruitiers et d'y semer du froment.
Membre du
Cunsigliu dei Anziani di Aiacciu en
1656.
PONTE Nicolo Saverio:
(dix-huitième siècle)
Génois. En
1729,
Gênes ayant promulgué un édit dont le but est la mise en valeur de la
Corse, tout un programme de location de terres et d'inféodation est offert aux ressortissants génois: il en profite et acquiert des terres dans
I Sanguinarii.
PONTE Pantaleone:
(dix-septième siècle)
Citoyen d'
Aiacciu. Poète. En
1637, il célèbre en vers latins la renaissance agricole de la
Corse.
PONTE Philippe:
(dix-neuvième siècle)
Archiviste du
Département de la Corse de
1841 à
1848.
En
1843, il est élu
Conseiller Municipal d'
Aiacciu, avec 11 autres de ses concitoyens.
PONTEPAVONE (de) Raimondo:
(quatorzième siècle)
Gouverneur de
Cagliari pour le
Roi d' Aragon.
En
1345, il convainc
Pierre IV de la facilité avec laquelle il occuperait la
Corse, où, dit-il,
Aragon compte de nombreux amis.
PONTERI Jean:
Agriculteur. Militant nationaliste. Il est un des
8 participants qui, en
1973, à
U Castellà di Casinca, avec d'autres des membres du
FRC et de l'
ARC, élaborent
A chjama di Castellare, un texte qui appelle à une
autonomie interne de la
Corse et qui est un manifeste nationaliste.
PONTEVES CARCES (Comte de):
(seizième siècle)
Comte de
Provence. En
1564,
Sampieru Corsu, après avoir débarqué en
Corse pour commencer sa révolte contre les
Génois, lui écrit pour l'en informer, et lui demander son appui.
PONTICACCIA ?:
(dix-huitième siècle)
De
A Campana.
Républicain convaincu. Médecin.
En
Avril 1796, il soulève les habitants du
Boziu, et regroupe 700 hommes à
Bistugliu, près de
Corti, coupant ainsi aux
Anglos-Corses toutes communications entre
Aiacciu et
Bastia.
PONTIER Jacques:
(né en 1952)
Né à
Marseille. Comédien. Chanteur.
Il débute avec
A Cumpagnia di l'Olmu, puis continue avec la troupe
I Chjachjaroni, lors de sa création, en
1983.
En
1988, il rejoint la compagnie
Meli Melo.
En
2004 il crée sa propre troupe
A Commedia.
PONTOY Henri-Jean: (1888-1968)
Né à
Reims (Marne). Artiste peintre (paysages). Il séjourne en
Corse. Il y peint des vues de l'intérieur de l'
Ile (
Ascu,
Corti,
Venacu...).
PONTREMOLA (di) Giulio:
(seizième siècle)
Génois. En
1555, il est sous les ordres de
Giovanni Andrea Doria, envoyé en
Corse en renfort par
Gênes.
Il est à la tête d'une des deux compagnies destinées à
Calvi.
PONZEVERA Franc Antoine dit Ballarinu:
(1780-1827
Né à
Bastia. Forgeron.
En
1804, à
Bastia, il est condamné à
24 ans de Galères, pour vol et complicité de vol.
Il décède à l'hospice des chiourmes du bagne de
Toulon (Var), en
1827.
PONZEVERA François:
(?-1870)
Originaire de
Bastia.
Militaire. Il est tué en
1870, lors de la guerre franco-prussienne de
1870-1871.
Son nom figure sur la
Plaque Commémorative du
Lycée Giocante de Casabianca, à
Bastia.
PONZEVERA Juliette: (née en 1982)
Originaire de
Patrimoniu. Directrice d'une agence d'
Aide à Domicile en Milieu Rural (ADMR).
Militante nationaliste (
Femu a Corsica).
Conseillère territoriale de
2015 à
2017.
Elue à la première
Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la
Corse le
20 Décembre 2017.
Membre de droit (
Collectivité de Corse) de la
Chambre des Territoires depuis
2018.
Réélue à la
Collectivité de Corse en
2021 (liste
Fà Populu Inseme).
PONZEVERA Vincent Dominique:
(1863-1945)
Né à
Bastia. Ecclésiastique. Vicaire de la paroisse
Saint-Jean de
Bastia.
En
1894 (ou
1904 ?), il fonde le journal
Le Sillon de la Corse, dont le but unique est la défense du
Concordat.
PORCACCI Tomaso:
(1530-1585)
Géographe toscan. Auteur d'un recueil intitulé
Isole le piu famose del Mondo, dans lequel figure une carte de la
Corse de
Girolamo Porro.
PORCIUS CATO M.:
(troisième siècle avant notre ère)
Consul romain. Dans les années
227 à 221 avant notre ère, il pille la
Corse avec ses légions, et en rançonne les habitants.
PORCU Adrien:
(né en 1982)
Né à
Aiacciu. Artiste plasticien. Sculpteur.
PORRATA di PUGHJOLA (di) Ghjuvanni:
(seizième siècle)
De
Mursiglia. Frère d'
Orlandu. Cousin d'
Antoine Lenche.
Avec ce dernier, en
1568, il prend la direction, en
Algérie, du
Bastion de France.
De
1582 à
1597, il dirige seul le comptoir.
PORRATA di PUGHJOLA (di) Orlandu:
(seizième siècle)
De
Mursiglia. Frère de
Ghjuvanni.
En
1560, il est chargé de la défense de la tour de
Petriliu, à
Mursiglia.
Il est battu par les
Turcs de
Mammi Corso.
PORRATA di PUGHJOLA (di) Paulu:
(1626-ap1706)
De
Mursiglia.
En
1692, puis en
1699, il réussit à faire libérer son gendre,
Tomasu Fantauzzi, capturé et retenu comme esclave en
Barbarie par les
Tunisiens.
PORRI Fernand: (1890-1970)
Né à
Aiacciu.
En
1925, à
Aiacciu, il crée, avec
Joseph Airuo, le spectacle
Baccalà per Corsica, avec des chansons de
Dumenicu Antone Versini (
Maistrale), dont
Cursichella.
PORRI Jo (née en 1963)
Née à
Bastergà. Artiste peintre (corps humains, chevaux...). Diplômée en
Arts Plastiques de l'
Université de Corti.
Elle expose à
Aiacciu (
1985,
1987,
1991,
1995,
2001...),
Corti (
1996),
Bastia,
Sartè...
PORRI Mathieu: (dix-neuvième siècle)
Membre du conseil d'arrondissement d'
Aiacciu.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PORRI Pierre: (1937-2013)
Originaire de
Bastergà. Chirurgien dentiste.
Maire de
Bastergà de
1977 à
2001.
Conseiller général du canton de
Bastergà de
1979 à
1992.
PORRI Sampieru: (1865-1926)
Avocat. Journaliste. Il oscille politiquement entre radicalisme, arénisme et gavinisme.
Créateur et rédacteur en chef du journal républicain
La Revanche en
1886,
du quotidien républicain et indépendant
Le Pilori (de la Corse) de
1886 à
1913,
du journal républicain
Le Sampiero et de
L'Union Républicaine en
1890,
du journal républicain bihebdomadaire,
L'Union, en
1893,
du quotidien
La République, organe des intérêts généraux du
Département, de
1899 à
1902.
Conseiller général de
Bastergà de
1892 à
1900.
Directeur du
Journal de la Corse de
1900 à
1901.
En
1893, il est un des agents les plus actifs de la réconciliation entre les familles
Gavini et
Casabianca.
En
1905, il est directeur du journal
Le Prolétaire Insulaire, organe radical socialiste de périodicité variée.
Il collabore à
L'Avenir, et est rédacteur en chef de l'édition corse du
Radical.
Il décède à
Aiacciu, en
1926.
PORRO Girolamo:
(1520-1604)
Graveur. En
1589, à
Venise, il exécute une carte de la
Corse tirée de l'
Atlas du géographe
Tomaso Porcacci,
Isole le piu famose del Mondo.
PORRO Jean-Victor:
(1851-1923)
Né à
Sartè. Patissier. Photographe.
Il est un des pionniers de la photographie et de la carte postale en
Corse. Auteur de nombreux photo-montages.
PORRO Robert: (vingtième siècle)
Artiste peintre. Il adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1948 un pastel intitulé
Paysan Corse.
PORSIA Enzo et Pietro:
(nés en 2000)
Originaires de
Conca. Frères jumeaux. Comédiens. Producteurs.
Fondateurs de la société
Pianelli Productions en
2025.
PORT-MAURICE (de) Léonard (Leonardo da Portomaurizio):
(1676-1751)
Né à
Port-Maurice, près de
Gênes. Originaire de
L'Isulacciu di Fiumorbu.
Prédicateur et religieux de l'
Ordre de Mineurs réformés.
En
Mai 1744, il est envoyé sur l'
Ile par le pape
Benoit XIV, pour accomplir une mission évangélisatrice et politique (pro génoise).
Il commence sa tournée sur l'
Ile, et évangélise la
Marana, la
Casinca, le
Casacconi, l'
Orezza, la
Tavagna, le
Rustinu, le
Niolu, le
Fiumorbu,
Caccia,
Corti,
Cervioni…
Le gouverneur
Pier Maria Giustiniani compte sur son concours spirituel pour gagner la population corse à la cause génoise.
En
Juillet, à
Castiglione, un paroissien est assassiné au sortir de la messe sous les yeux d'un
Frère Prêcheur, le prêtre
Bernardino, de
Florence, qui est membre de son équipe missionnaire.
En
Août, il rassemble au couvent de
San Francescu di Caccia, à
Castifau, une foule considérable venue de toutes les pièves voisines pour appeler au pardon et à la réconciliation.
En
Octobre, sa mission est terminée. Elle aura ramené, semble-t-il, le calme et la paix dans toutes les régions visitées, tout en prêchant la fidélité aux
Génois.
En
Novembre, il quitte la
Corse, après un accident grave.
Il est béatifié en
1796. Canonisé en
1867.
Proclamé
Patron des Missionnaires à l'intérieur de l'Eglise en
1923.
PORTA (della) Ardicino: (1434-1493)
Né à
Novare (Etats de Savoie). Ecclésiastisue. Cardinal en
1489.
Evêque d'
Aleria de
1475 à
1493.
PORTA (della) Giacomo:
(seizième siècle)
Architecte italien.
En
1554, il commence la construction de la cathédrale d'
Aiacciu,
Nostra Signora di a Misericordia, sur l'emplacement de la petite église de
Santa Croce.
PORTA (di A) Ghjudu: Voir
BORTA (di) Ghjuducciu.
PORTAFAX Andria Vincenzu Dumenicu Saveriu:
(1822-1874)
Originaire de
Bunifaziu. Ingénieur des
Ponts et Chaussées.
PORTAFAX Diego Antoine Dominique:
(1861-1932)
Originaire de
Bunifaziu. Directeur honoraire de la
Banque de France.
PORTAFAX Don Andria Vincenzu:
(1768-1849)
Originaire de
Bunifaziu. Homme de loi.
Greffier au Tribunal de Commerce de
Bunifaziu.
Cancelliere de
Bunifaziu 1786.
Notaire royal et apostolique en
1789.
En
1793, il apporte une aide décisive à
Buonaparte pour préparer le débarquement de
La Maddalena.
PORTAFAX Don Diego Michele:
(1645-1695)
D'origine espagnole. Il se fixe à
Bunifaziu en
1691.
Qualifié de
Spettabile. Docteur en médecine.
Médecin à
Bunifaziu en
1693.
PORTAFAX Don Ghjacumu Tomasu Andria Napoleone:
(1820-1909)
Né à
Bastia. Originaire de
Bunifaziu. Chirurgien-major.
Il participe aux campagnes d'
Italie (
1854-1855), d'
Afrique (
1855-1856) et d'
Allemagne (
1870-1871).
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PORTAFAX Don Ghjuvanni Battista:
(1766-1850)
Originaire de
Bunifaziu.
Procureur royal au siège de
Bunifaziu en
1789.
Premier adjoint au maire de
Bunifaziu en
1820.
PORTAFAX Don Ghjuvanni Battista:
(1792-1868)
Originaire de
Bunifaziu. Notaire royal.
Maire de
Bunifaziu de
1826 à
1830.
PORTAFAX Louis:
(1801-1877)
Originaire de
Bunifaziu. Notaire.
Conseiller municipal de
Bunifaziu en
1846.
PORTAFAX Xavier Diego Michel Vincent Marie:
(1851-1922)
Originaire de
Bunifaziu. Docteur en médecine.
PORTAFAX-BIDAULT Didace Michel Thomas Vincent (Don Diego Michele):
(1787-1847)
Originaire de
Bunifaziu. Chirurgien-major.
Il participe aux campagnes napoléoniennes.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PORTELLI Christiane: (vingtième siècle)
Originaire de
Bastia. Journaliste. Artiste peintre. Elle produit dans les années
1970.
PORTLAND (de) ?:
(dix-huitième siècle)
Anglais. Duc. Général. Ministre.
En
Septembre 1794, c'est lui qui annonce à
Sir Gilbert Elliot, de retour en
Corse, que le
Roi de Grande Bretagne Georges III désire qu'il soit
Vice-roi de Corse.
En
Août, l'
Espagne étant sur le point de déclarer la guerre à la
Grande Bretagne, il donne l'ordre au
Vice-roi de Corse Sir Gilbert Elliot, de transférer vers
Gibraltar l'un des régiments anglais essentiel à la défense de la
Corse.
PORTO (del) Francesco:
(quinzième siècle)
Capitaine génois de l'
Ufficio di San Giorgio.
En
1459, il est chargé de mater l'insurrection des
Cinarchesi.
Il est fait prisonnier, dans l'
Ornanu, par
Arrigu della Rocca. Il est libéré en
1460.
PORTU di CENTURI (di U) Matteu:
(quinzième siècle)
Caporale du
Capicorsu.
En
1466, il remplace
Firmano da Persecca au poste de lieutenant du gouverneur milanais
Maurizio Scotti.
POTENTINI ?:
(dix-neuvième siècle)
De
Ersa. Nommé
Officier de Santé par le
Jury Médical en
1836.
POTENTINI Anghjula: (née en 1978)
Originaire de
U Poghju d'Oletta.
Chanteuse de variété. Elève du
Conservatoire de Bordeaux (
1998).
Membre du groupe de polyphonies féminines
Donni di l'esiliu.
Licenciée de conduite d'ensemble de musique traditionnelle corse.
Membre du groupe
Caramusa, en
2001, durant
4 ans, avant d'entamer une carrière en solo.
POTESTAS Dominicus:
(?-1636)
Jésuite. Enseignant au collège jésuite de
Bastia. Il est inhumé dans la crypte de la chapelle
Sant'Ignaziu du couvent.
POUBELLE Eugène:
(dix-neuvième siècle)
Préfet de la
Corse en
1873.
POULAIN Paul René: (vingtième siècle)
Né à
Paris. Artiste peintre. Il séjourne en
Corse au début des années
1930.
Il adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1933 une peinture intitulée
Le golfe de Porto (Corse).
POUPART Antoine Achille: (1788-?)
Né à
Paris. Artiste peintre (paysages). Peintre d'architecture.
Auteur, vers
1800 d'une peinture intitulée
Calvi, vue de la mer.
POZELLO Bastiano:
(seizième siècle)
Architecte de
Turin.
En
1574, il est chargé de la construction des fortifications de
Bastia.
Il commence par le fort
San Ghjuvanni.
POZZO (da) Carlo:
Professeur agrégé au
Département de Sciences de l'Homme et de l'Environnement de l'
Université de Pise.
Membre de la
Faculté de Lettres et de Philosophie de
Pise. Enseignant en géographie.
Auteur, avec
Bernardo Cori et
Giovanni Ridolfi, de
Le Relazioni della Corsica con il Continente: studio geografico, paru en
1974.
POZZO (del) Geronimo:
(dix-septième sicle)
De
La Spézia. De
1599 à
1622, il est évêque de
Mariana-Accia. Il est l'auteur de livre
Constitutions, concernant le diocèse de
Mariana Accia.
En
1604, à
Bastia, il fait reconstruire l'église cathédrale
Santa Maria, devenue insuffisante.
En
1612, à
Bastia, grâce à son intervention, début de la construction de l'église dédiée à
Saint Ignace de Loyola, du couvent des
Jésuites.
POZZO Ghjuliu Ghjuvanni:
(dix-huitième siècle)
Notable bastiais. Podestat de
Bastia en
1700,
1707 et
1715.
POZZO (del) Giulio:
(1592-1644)
De
La Spézia. Neveu de
Geronimo.
Evêque de
Mariana-Accia de
1622 à
1644; il succède à son oncle.
En
1625, il consacre solennellement la cathédrale
Santa Maria, à
Bastia. A sa mort, en
1644, il lègue mille écus pour achat de chandeliers d'argent et œuvres d'art.
POZZO di BORGO Alexis Théodore:
(1923-2020)
Né à
Constantine (Algérie). Originaire de
Carghese. Général de brigade (ER).
Ancien de la
13e demi-brigade de la Légion Étrangère.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
POZZO di BORGO Alfred: (1902-2001)
Né à
Aiacciu. Artiste peintre (paysages).
Il réalise des travaux de décoration dans l'église de
Campu, dans les églises
Saint-Erasme et
Saint-Roch à
Aiacciu, dans le hall et l'ecalier d'honneur de l'hôtel de ville, ainsi que dans de nombreux appartements et magasins de la ville.
POZZO di BORGO Andria:
(dix-neuvième siècle)
En
1848, il est nommé
Commissaire Général du gouvernement provisoire de la
République du
Département de la Corse, en remplacement de
Pierre-Auguste Vogin et
Pierre-Marie Pietri.
POZZO di BORGO Ascagnu:
(dix-neuvième siècle)
Membre du conseil d'arrondissement d'
Aiacciu.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
POZZO di BORGO Camille: (née en 1993)
Née à
Aiacciu. Artiste peintre plasticienne. Elève de l'
Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris.
Lauréate du prix
Canson Art School Awards 2015 dans la catégorie
Dessin.
Médaille de la Ville d'Ajaccio 2015. Prix
Pierre Cardin (gravure)
2021.
Voir le site de
Camille POZZO di BORGO.
POZZO di BORGO Carlu Andria:
(1764-1842)
Né à
Alata. Fils de
Ghjuseppu Maria. Comte. Avocat. Proche de
Pasquale Paoli et des
Buonaparte. Lié avec
Mirabeau.
En
Mai 1789, il participe dans la juridiction d'
Aiacciu, aux
Assemblées de la Noblesse. Il signe le cahier de doléances de la
Noblesse à
Bastia.
En
Avril 1790, à
Aiacciu, à l'
Assemblée des Délégués du Dilà (assemblée houleuse car on doit y décider l'union ou la session avec le
Diquà), il est un des farouches partisans de l'union, laquelle l'emporte finalement, avec le
Nord.
En
Juin, à
Aix en Provence, il rejoint
Pasquale Paoli qui rentre en
Corse.
En
Septembre, à
Orezza, il assiste à la première
Assemblée Provinciale Electorale qui se tient dans le couvent de
San Francescu. Il y est désigné comme député extraordinaire auprès de l'
Assemblée Nationale Constituante afin de lui apporter le procès verbal de l'
Assemblée.
En
Octobre, il est élu au
Directoire du
Département de la Corse.
En
Novembre, il est à
Paris. Il est reçu en qualité de délégué de l'
Assemblée Provinciale Electorale d'
Orezza.
En
Septembre 1791, à la
Deuxième Assemblée Provinciale Electorale à
Corti, il est élu député de la
Corse à l'
Assemblée Législative Nationale.
En
Décembre 1792, soutenu par
Pasquale Paoli, il est nommé
Procureur Général Syndic de la Corse.
En
Mars 1793,
Lucianu Buonaparte ne le ménage pas plus que
Pasquale Paoli, en les dénonçant tous les deux au
Club Patriotique Toulonnais comme
les ressorts principaux de la conspiration contre le peuple.
En
Avril, à la
Convention, sur proposition des députés, un décret prononce sa
Translation à la barre de la
Convention, ainsi que pour
Pasquale Paoli.
En
Mai, il pourchasse
Nabuliu Buonaparte en fuite d'
Aiacciu.
En
Juin, un décret de la
Convention concernant son arrestation, casse le décret du
2 Avril, décidant ainsi de surseoir à l'application de la mesure de
Translation.
En
Juillet, la
Convention déclare nulle la
Cunsulta Straudinaria di Corti, et le met en accusation. Il émigre.
Il rentre en
Corse et, en
Juin 1794, il est secrétaire de la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il écrit la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
En
Octobre, il est nommé président du
Conseil d'Etat du Royaume Anglo-Corse.
En
Février 1795, il assiste à la
Première Session du Parlement Anglo-Corse, qui se tient à
Bastia, en l'église de
La Cuncezzione, où il fait un discours devant le
Vice-roi de Corse Sir Gilbert Elliot. Il est nommé
Conseiller d'Etat.
En
Août, sa démission est demandée par les habitants du
Niolu et de l'
Ampugnani.
En
Juin 1796, le
Vice-roi de Corse Sir Gilbert Elliot débordé par les émeutes, accepte quasiment toutes les conditions des rebelles corses, y compris son renvoi du poste de président du
Conseil d'Etat.
En
Octobre,
Nabuliu Buonaparte le fait exclure de l'amnistie accordée par les
Français à tous les
Corses qui ont collaboré avec les
Anglais. Il quitte
Bastia à bord de l'un des navires anglais qui évacuent la
Corse.
En
Octobre 1797, il est un des chefs de l'insurrection menée par l'
Union des Catholiques Républicains. Il est condamné à une peine légère.
En
1805, il est en
Italie, chargé de mission auprès du général
Lacy, commissaire général du
Royaume de Naples.
En
1815, il est ambassadeur extraordinaire de
Russie en
France (jusqu'en
1830).
Aide de camp général de l'
Empereur de Russie. Commandeur de l'
Ordre de Saint Louis.
En
1816, il invite le préfet
Courbon de Saint Genest à favoriser l'élection, en tant que députés, de
Ghjuvan Francescu Peraldi, d'
Aiacciu, et de
Ghjuseppu Maria de Castelli, de
Calvi. Tous deux sont élus sans difficulté.
En
1818, il est membre honoraire de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
En
1824, il introduit la race des moutons
mérinos dans la région de son village natal d'
Alata.
En
1826, il est créé comte héréditaire par l'
Empereur de Russie.
En
1830, il rencontre Alfred de Vigny qui a décidé d'écrire un
Aperçu de l'Histoire de la Corse dont le titre serait
La Corse, essai d'histoire. Ce projet n'aboutira pas.
En
1834, il est ambassadeur à
Londres (jusqu'en
1839).
En
1838, il écrit la version définitive de ses
Mémoires (commencées vers
1804 et revues en
1825), qui couvrent la période de
1764 à
1796.
Il se retire ensuite à
Paris, où il meurt en
1842.
POZZO di BORGO Carlu Felice: dit Cavazza:
(1733-1780)
Né à
Alata. Fils de
Carlu Maria. Ecclésiastique. Prêtre.
Prieur de
Mezana.
Diacre à
Aiacciu.
Agent de
Pasquale Paoli contre les
Génois.
En
Octobre 1763, avec les
Massiera et quelques
Naziunali, il tente de prendre la citadelle d'
Aiacciu.
Les soldats génois restent maîtres des lieux.
POZZO di BORGO Carlu Maria:
(1705-1761)
Né à
Alata. Fils de
Geronimu Francescu Antoniu.
Représentant au sixième degré de la famille
Pozzo di Borgo anoblie en
1774.
POZZO di BORGO Charles André:
(1837-1913)
Né à
Aiacciu. Intendant militaire.
Commandeur de la
Légion d'Honneur. Médaille commémorative du
Mexique. Chevalier de
Notre-Dame de Guadalupè.
POZZO di BORGO Charles Jean Félix:
(1858-1902)
Originaire d'
Aiacciu. Né à
Paris. Comte. Fils de
Jérôme Gaëtan. Diplomate. Historien.
En
1886, avec son père, à
Alata, il débute la construction du château de
La Punta.
Député républicain aréniste de
Sartè de
1898 à
1902.
Il décède à
Paris en
1902.
POZZO di BORGO Charles Jérôme:
(1791-1879)
Né à
Alata. Fils de
Geronimu. Comte.
Commandant de la place de
Barcelone en
1824.
Colonel du
Régiment Hohenlohe au service de la
France.
Créé duc par le
Roi de Naples Ferdinand II en
1852.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Chevalier de
Saint Louis. Chevalier de
Malte.
POZZO di BORGO Christian:
(né en 1944)
Originaire d'
Aiacciu. Médecin. Franc-maçon.
Elu
Grand Maître du Grand Orient de France en
1988.
POZZO di BORGO Dominique Martin:
(1812-1860)
Né à
Aiacciu. Capitaine au long court.
Il disparait en mer avec son navire
La Louise, coulé lors d'une tempête devant
Bastia en
1860, entrainant une cinquantaine de morts ou disparus.
POZZO di BORGO Ercole:
(1596-1644)
Né à
Alata. Fils de
Suzzone. Gonfalonier.
Il est un des ancêtres de la famille
Pozzo di Borgo, d'
Alata.
POZZO di BORGO Francescu:
(dix-neuvième siècle)
En
Janvier 1796, il est élu
Cunsiglieru d'
Aiacciu.
POZZO di BORGO Francescu-Matteu:
(1770-1793)
Né à
Alata. Fils de
Ghjuseppu Maria.
Officier du
Grand Duc de Toscane.
En
Avril 1792, à
Aiacciu, après des élections houleuses, il est battu pour le poste de colonel de la
Garde Nationale d'
Aiacciu-Taddà, par
Ghjuvan Battista di Quenza.
Il est même frappé par ses adversaires.
Ainsi commence l'irréductible haine entre les familles
Buonaparte et
Pozzo di Borgo.
Il meurt en
Italie.
POZZO di BORGO François:
(dix-neuvième siècle)
Neveu de
Carlu Maria. Trésorier payeur général.
Candidat aux élections partielles des députés en
1827, il est éliminé par le préfet
Gabriel de Lantivy Kerveno qui fait élire
de Vatimesnil, un juriste complètement inconnu en
Corse.
Candidat
Orléaniste aux élections cantonales à
Aiacciu en
1867 et aux législatives de
1869.
Membre de la
Commission Municipale d'Aiacciu en
1871.
Candidat aux élections législatives de
1885 comme républicain modéré.
POZZO di BORGO François:
(1837-1873)
Né à
Aiacciu. Originaire d'
Alata. Fils de
Paulu Felice. Comte.
Il décède à
Lausanne (Suisse) en
1873.
POZZO di BORGO Francois Reynier Ambroise Henri:
(1931-2018)
Né à
Paris. Originaire d'
Alata. Fils de
Joseph Jean Mathieu Jérôme. Comte.
En
1953, il épouse en seconde noce l'actrice
Odile Versois.
Il décède à
Aiacciu en
2018.
POZZO di BORGO Geronimu:
(1735-1811)
Né à
Alata. Fils de
Carlu Maria.
Nobile Dodeci.
Commissaire du
Roi près de la
Ghjunte de
Mizzana.
En
Janvier 1776, il est député du
Tiers Etat, quoique gentilhomme.
Le comte
de Marbeuf intervient spécialement pour négocier l'alliance entre lui et
Carlu Buonaparte.
Député pour la communauté d'
Arru, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
POZZO di BORGO Geronimu Francescu Antoniu:
(1679-1720)
Né à
Alata.
Fondateur de la famille
Pozzo di Borgo d'
Alata.
POZZO di BORGO Ghjorghju:
(décédé avant 1650)
Originaire d'
Aiacciu. Fils de
Terziu.
Capitaine au service de
Gênes en
1625.
POZZO di BORGO Ghjuseppu Maria:
(1730-1781)
Né à
Alata. Fils de
Carlu Maria.
POZZO di BORGO Ghjuseppu Mauriziu:
(1787-1827)
Originaire d'
Alata. Fils de
Geronimu.
Colonel au service de l'
Autriche.
Chambellan de l'
Empereur d'Autriche. Conseiller général de la
Corse.
Chevalier de
Saint Louis.
POZZO di BORGO Ghjuvan Andria:
(1798-1882)
Originaire d'
Aiacciu.
Greffier près le
Tribunal d'
Aiacciu. Directeur des
Postes.
POZZO di BORGO Ghjuvan Battista, dit Viscovacciu:
(dix-huitième siècle)
Originaire d'
Aiacciu.
Anzianu suppléant d'
Aiacciu.
En
Octobre 1763, il est dans la confidence de l'action menée par les
Massiera et quelques
Naziunali, qui tentent de prendre la citadelle de la ville. Les soldats génois restent maîtres des lieux.
POZZO di BORGO Ghjuvan Ghjuseppu:
(1757-1833)
Notable d'
Aiacciu.
Greffier au
Tribunal de Première Instance d'
Aiacciu.
POZZO di BORGO Girolamu:
(1612-1668)
Originaire d'
Aiacciu. Officier au service de
Venise.
Il rentre en
Corse en
1639.
Lieutenant des feudataires dans la juridiction d'
Istria.
Membre du
Cunsigliu dei Anziani di Aiacciu en
1656.
POZZO di BORGO Jérôme Gaëtan:
(1832-1910)
Né à
Aiacciu. Fils de
Paulu Felice. Comte. Deuxième
Duc de Pozzo di Borgo.
Conseiller général de
Bucugnà de
1871 à
1874.
En
1886, à
Alata, il débute la construction du château de
La Punta, avec son fils le comte
Charles.
Le château est bâti avec des pierres provenant de la destruction du
Palais des Tuileries (incendié en
1877).
En
1890, il patronne les
Fourneaux Economiques, qui servent des repas aux indigents.
POZZO di BORGO José:
Militant nationaliste. Arrêté, puis condamné par la
Cour de Sûreté de l'Etat, il bénéficie de l'amnistie postprésidentielle en
1981.
POZZO di BORGO Joseph Jean Mathieu Jérôme:
(1890-1966)
Né à
Paris. Originaire d'
Alata. Fils de
Charles Jean Félix.
Duc. Lieutenant de l'
Armée de l'Air. Pilote de chasse. Prisonnier de guerre (
1918). Diplomate (de
1919 à
1927) .
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
POZZO di BORGO Liviu:
(dix-huitième siècle)
Architecte. En
Mai 1779, il obtient 1500 livres pour la réparation de l'hôpital d'
Aiacciu, qui est en très mauvais état.
POZZO di BORGO Louis:
(né en 1977)
Directeur de société. Militant nationaliste (
Femu a Corsica). Conseiller municipal de
Furiani.
Elu à la première
Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la
Corse le
20 Décembre 2017.
Membre de droit (
Collectivité de Corse) de la
Chambre des Territoires depuis
2018.
Elu président de la
Communauté de Communes de Bastia (CAB) en
2020.
Réélu à la
Collectivité de Corse en
2021 (liste
Fà Populu Inseme).
POZZO di BORGO (DONNINO) Maria Arsilia:
(dix-septième siècle)
Veuve de
Paulu Emiliu. En
1632, elle fonde, à
Aiacciu, la
Chapelle des Grecs, ou
Chapelle du Mont Carmel.
POZZO di BORGO Mathieu-Pierre:
(1834-?)
Originaire d'
Alata. Fils de
Paulu Felice. Comte.
Conseiller général de la
Corse en
1873.
POZZO di BORGO Pascal:
(1934-2008)
Né à
Aiacciu. Promoteur immobilier.
Constructeur de plus de
4000 appartements, de très nombreux lieux et espaces, de l'hôtel
Sun Beach, à
Aiacciu, avec sa première piscine, en
1970.
POZZO di BORGO Pasquale:
(?-1603)
Originaire d'
Aiacciu. Notaire.
Lieutenant du chancelier de l'
Ufficio di San Giorgio en
1567.
Oratore des
Nobili Sei du
Dilà en
1584,
1589,
1591 et
1592.
En
1584, il réclame un allégement des redevances que
Gênes, malgré les protestations des seigneurs, lui accorde.
En
1585, il est encore élu parmi
I Nobili Sei du
Dilà.
Capitaine d'une compagnie corse du
Dilà en
Ligurie en
1599.
POZZO di BORGO Paulu Emiliu:
(?-1626)
Originaire d'
Aiacciu. En
1585, il est l'un des
Nobili Sei du
Dilà.
En
1619, il est nommé colonel des
Gardes Corses au service du
Saint-Siège.
Il est confirmé dans le privilège d'exemption de dîme concédé à un de ses ancêtres en
1465.
Cité dans une bulle papale de
Urbain VIII en
1629.
Il décède en
1626.
POZZO di BORGO Paulu Felice:
(1785-1838)
Né à
Alata. Fils de
Geronimu.
Trésorier payeur général de la
Corse.
Il est assassiné en
1838 au col de
Prugnu, prés d'
Aiacciu.
POZZO di BORGO Paulu Geronimu:
(1573-1650)
Originaire d'
Aiacciu. Colonel au service du
Saint-Siège.
Commissaire des routes du
Dilà en
1609.
POZZO di BORGO Petru Felice:
(1835-1930)
Originaire d'
Alata. Fils de
Paulu Felice. Comte.
POZZO di BORGO Philippe Robert Henri:
(1951-2023)
Originaire d'
Aiacciu. Comte. Homme d'affaires.
Victime d'un accident de parapente en
1993, il devient tétraplégique.
Il raconte sa vie dans
Le second souffle (
2001), et de ce livre est tiré le film
Les Intouchables, en
2011.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
POZZO di BORGO Secundu:
(seizième siècle)
Originaire d'
Aiacciu. Collecteur des tailles de la piève d'
Aiacciu en
1590.
Commissaire des routes du
Dilà en
1593.
Capitaine d'une compagnie corse en
Ligurie.
Anzianu di Aiacciu.
Nobile Sei du
Dilà.
Envoyé comme
Oratore à
Gênes en
1597.
POZZO di BORGO Simone Ghjuvanni:
(décédé après 1640)
Originaire d'
Aiacciu. Fils de
Terziu.
Capitaine des
Corses au service de
Venise en
1629.
POZZO di BORGO Suzzone:
(1550-1634)
Colonel des gardes corses du pape en
1619.
POZZO di BORGO Terziu:
(décédé avant 1651)
Originaire d'
Aiacciu.
Alfiere en
1592.
Capitaine de la compagnie corse du
Dilà en
Ligurie en
1613.
POZZO di BORGO Yves:
(né en 1948)
Né à
Aiacciu. Inspecteur général de l'administration de l'
Education Nationale. Homme politique (
UDF).
En
1998, il est élu adjoint au
Maire du VIIe arrondissement de Paris.
Conseiller de
Paris de
2001 à
2020.
Sénateur de
Paris de
2004 à
2017.
POZZO di BORGO Savieru:
(dix-neuvième siècle)
En
1815, il commande la
Vierge du Carmel, une felouque de la flottille (5 felouques et une barque bastiaise) sur laquelle
Joachim Murat et ses hommes quittent la
Corse.
En
1816, il est victime d'un arrêté du marquis
de Rivière destituant de tout commandement à la mer les patrons des gondoles ajacciennes ayant participé à l'expédition de
Joachim Murat.
PRAT Louis Joseph (Loÿs): (1879-1934)
Né à
Donzères (Drôme). Artiste peintre. Il séjourne en
Corse en
1908. Il y réalise plus de trente études et deux grans tableaux (des vues de
Sagone).
PRATO Giovanni:
(dix-septième siècle)
Génois. Gouverneur de la
Corse en
1689. Il succède à
Francesco Maria Doria.
Il est remplacé, en
1691, par
Gherardo Spinola.
PRATTICO Pasquale:
(dix-neuvième siècle)
Peintre italien. On retrouve de ses oeuvres peintes en
Corse entre
1841 et
1845.
PREDALI Jean-Baptiste:
(né en 1959)
Né à
Calvi. Originaire d'
Aregnu. Journaliste politique à
France 2. Directeur de l'information de la chaîne
LCP. Ecrivain. Romancier.
Rédacteur en chef de l'émission télévisée
Ce soir ou jamais depuis
2009.
Président du jury du
Prix du Livre Corse Cirnea en
2009.
Il collabore au quotidien
24 Ore en
2010.
Auteur de
Une affaire insulaire (
2003),
Prix du Livre Corse 2004
Autrefois Diana (
2007),
Nos anges (
2013),
Prix du Livre Corse 2014...
Il collabore à l'ouvrage collectif
Une enfance corse, compilé par
Jean-Pierre Castellani et
Leïla Sebbar, paru en
2010.
PREDALI Pierre: (1930-2023))
Originaire de
Sarrula Carcupinu.
Adjoint au maire d'
Aiacciu.
Conseiller général bonapartiste, puis divers droite, du troisième canton d'
Aiacciu de
1973 à
1985.
Vice-Président du
Conseil Général de Corse-du-Sud.
En
1982, sa voix fait élire
Jean-Dominique Cesari, radical de gauche, président du
Conseil Général, au bénéfice de l'âge (contre
Jean-Paul de Rocca-Serra,
11 voix chacun).
Il est exclu du
Parti Bonapartiste.
PREDALI Sanvitus: (1928-1978)
Né à
Nice (Alpes-Maritimes).
Fonctionnaire (
DDASS de Corse). Militant syndicaliste. Militant politique (
PSU).
Secrétaire général de l'
Union régionale CFDT de
Corse.
En
1975, il fait partie du directoire mis en place pour définir les cadres de l'action économique, sociale et culturelle d'une université en
Corse.
PREDALI Stéphane:
Militant nationaliste. Arrêté, puis condamné par la
Cour de Sûreté de l'Etat, il bénéficie de l'amnistie postprésidentielle en
1981.
PREGOLA ?:
(?-1985)
Curé d'
Oletta. Erudit. Il annote l'
Histoire de l'Eglise corse de l'abbé
Casanova.
PRELA Tomasu Francescu:
(1765-1846)
Né à
Bastia. Oncle de Salvatore
Viale. Universitaire à
La Sapienza de
Rome en
1783.
Médecin principal à l'hôpital
San Spirito en
1793.
Professeur honoraire à la
Faculté de Médecine de Rome.
Premier médecin du pape
Pie VII (de
1800 à
1823). Médecin du pape
Pie VIII. Il impose la vaccination antivariolique dans les états du pape.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
En
1832 et
1841, il lègue sa bibliothèque de 16000 volumes à la ville de
Bastia.
Il décède à
Rome en
1846. Son buste en marbre figure (depuis
1865) dans la galerie des médecins célèbres de
San Spirito.
PREMARE (de) Richard: (né en 1936)
Né à
Paris. Artiste peintre (paysages). Il expose régulièrement à
Aiacciu.
Auteur de nombreux paysages de
Corse (
Bastia,
Aiacciu,
Appietu,
Sarrula Carcupinu,
Corti...).
PRESTAT Georges-Jean: (vingtième siècle)
Artiste peintre (paysages). Il adresse au
Salon des Artistes Français de
1950 une peinture intitulée
Vieille rue à Bonifacio (Corse).
PRESTINI Gallien:
(?-1943)
De
Bastia. Résistant.
Il est tué par les
Allemands, lors des combats de
Bastia, en
Septembre 1943.
Reconnu
Mort pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Bastia.
PRESULATO Giovanni Battista: (treizième siècle)
Evêque du
Nebbiu de
1237 à
1245.
PRETACIO (da) Nicolo:
(treizième siècle)
Capitaine génois. En
1282, il fait partie, avec
Francesco di Camilla, du corps expéditionnaire envoyé en
Corse, par
Gênes, pour en terminer avec
Ghjudice di Cinarca.
En
1286, il assiste à la remise à
Gênes du château de
Sant'Anghjulu, en
Balagna, par
Rolandinu di Lacciu.
En
1289, il participe à l'expédition de
LUCCHINO DORIA en
Corse. Il y reste jusqu'en
1290.
En récompense de ses services,
Gênes lui concède en fief le château d'
Istria, que
Ghjudice de Cinarca récupère peu après.
PRETE BIASGIU: Voir
LUCCIARDI Anton Sebastianu.
PREVERT Michel: (né en 1930)
Né en
Bretagne. Artiste peintre (paysages, nus). Il s'installe en
Corse dans le courant des années
1970.
Il expose régulièrement à
Aiacciu.
PREVOST Françoise: (1929-1997)
Née à
Paris. Epouse de
François Poli. Actrice de cinéma. Ecrivain.
Auteure de
Les nuages de septembre (
1985).
Elle est inhumée à
U Poghju d'Oletta.
PREZIOSI Albert Alexandre:
(1915-1943)
Né à
Vezzani. Pilote de chasse. Il entre à l'
Ecole de l'Air d'
Aix-en-Provence en
1935 (
Promotion Guynemer).
Officier de l'
Armée de l'Air. Commandant la
1ère Escadrille de l'
Ecole de l'Air.
Victime d'un grave accident d'auto il est réintégré dans l'aviation. Il effectue la campagne
39/40 à l'
Ecole de Pilotage de Melun repliée sur
Royan à l'armistice.
Il rejoint les
Forces Françaines Aériennes Libres (FAFL) à
Londres en
1940, au
G.C. I/4 Alsace.
En
1941, il est pilote dans le groupe de chasse
Alsace, au
Moyen Orient.
Son avion est abattu en
Libye en
1942 et il est porté disparu (selon une rumeur lancée en
1977, il aurait eu un fils lors d'une liaison en captivité et ce fils serait le colonel
Muammar Khadafi, chef de l'
Etat Libyen de
1969 à
2011).
De retour, il est nommé capitaine au sein de l'
Escadrille Normandie-Niemen en
Novembre 1942.
Il est tué en
Juillet 1943, en combat aérien, sur le front russe, à
Karacha.
Reconnu
Mort pour la France.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Croix de guerre
39-45 avec
3 palmes et un étoile de bronze.
Médaille coloniale avec agrafe
Libye. Médaille de la
Résistance avec rosette.
Ordre de la
Guerre pour le Salut de la Patrie (
URSS).
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la ville de
Bastia.
PREZIOSI Ghjuseppe, dit Le Tripolitain:
(v.1665-ap.1720)
Né à
Centuri.
Il est l'un des premiers corsaires corses qui émigre à
Malte. Il devient corsaire au service de l'
Ordre de Malte, et s'installe au port de
La Valette, qui lui sert de base avancée.
En
1700, il est au service de la
République de Venise et lui apporte son appui lors de la reconquête du
Fort de Morée dans le golfe de
Corinthe en
Péloponèse (que contrôlaient alternativement les
Vénitiens et les
Ottomans.
Il reçoit reçu à cette occasion le titre de
Chevalier dans l'Ordre de San Marco avec le bénéfice d'une rente à vie.
Grâce aux richesses amassées lors des ses expéditions, il devient un des notables de
Malte.
Le roi de
Sicile lui octroie le titre de comte en
1718.
PREZIOSI Ghjuvan Andria (III) dit Comte Preziosi:
(v.1670-ap.1750)
Né à
Centuri. Frère de
Ghjuseppe.
Corsaire installé à
Malte.
PREZIOSI Jean-Paul: (1943-2012)
Originaire de
Tagliu Isulaccia. Fils de
Laurent.
Médecin spécialiste en médecine physique et de réadaptation. Chef de service à l'hôpital
Cognac-Jay. Docteur en philosophie. Lieutenant de vaisseau de réserve.
Auteur de
Méthodes du bien vieillir (
2001).
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Médaille d'or de l'
Etoile Civique. Chevalier des
Palmes Académiques. Médaille d'or de la
Jeunesse et des Sports.
PREZIOSI Laurent: (1912-2010)
Né à
Maison-Carrée (Algérie). Originaire de
Tagliu Isulaccia. Instituteur. Journaliste (il collabore avec
Albert Camus à
Alger Républicain). Militant socialiste. Syndicaliste. Résistant (lieutenant).
Il rejoint la
Résistance en
1940. Il prend contact avec la résistance en
Corse, notamment avec
Hyacinthe de Montera, en
1941.
En
1942, il participe au soutien du débarquement des
Alliés à
Alger.
Il débarque clandestinement en
Corse (avec le sous-marin
Casabianca) en
1942, dans le cadre de la mission
Pearl Harbour.
Après la guerre, il devient haut-fonctionnaire (administrateur civil hors-classe du
Ministère des Affaires Sociales).
Co-auteur (avec
Toussaint Griffi) de
Première mission en Corse occupée (Décembre 1942-Mars 1943), paru en
1988.
Officier de la
Légion d'Honneur. Médaille
Militaire.
Croix de Guerre avec palmes et étoiles.
Officier de l'
Ordre National du Mérite. Médaille de la
Résistance. Médaille du
Combattant Volontaire de la Résistance.
Médaille d'
Or de l'Etoile Civique.
PREZIOSI Pierre François: (1878-1952)
Né à
Bastia. Maire d'
Ugliastru de
1904 à
1940.
Juge de paix suppléant du canton de
Nonza en
1921. Conseiller d'arrondissement.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PRINGUET Patricia:
Conteuse (atelier de conte
Amalgame).
PROCOPE de CESAREE (Prosopius Caesarensis): (500-565)
Rhéteur (avocat). Historien byzantin et dignitaire de la cour de
Justinien 1er. Secrétaire du général
Bélisaire.
En
545, il écrit (dans le
Livre des Guerres de Justinien) que la
Corse est peu peuplée (moins de trente mille habitants).
PROCURANTE Giovanni Battista:
(seizième siècle)
Génois. Chancelier de la
Corse en
1573.
PROCURANTE Pietro:
(?-1574)
Génois. Lieutenant civil et criminel de la seigneurie de
San Columbanu.
En
1574, il est poignardé, dans la tour
Barbara, à
Ruglianu, par
Agostinu d'Ortinola, de
Centuri, pour avoir voulu imposer que ses sentences soient sans appel.
PROFIZI Alexandra: (née en 1990)
Originaire de
Santa Lucia di Porti Vechju. Docteure en
Littérature comparée (
2019). Elle collabore aux
Editions Robert Laffont.
Membre du comité éditorial du
Festival Lire le Monte d'
Altaghjè.
Auteure de
Le temps de l'ironie (
2020).
PROFIZI Jean-Baptiste: (1839-1908)
Né à
Talasani. Artiste peintre. Décorateur.
Entre
1869 et
1871, il réalise la décoration de l'église paroissiale de
Pinu.
En
1875, il décore l'église
Sant-Andria d'
Ersa.
PROFIZI Jean-Baptiste (Batti):
Originaire de
Conca (hameau de
Tarcu). Chanteur. Auteur.
Co-fondateur du groupe
I Surghjenti, en
1982.
PROFIZI Jean Charles: (1915-2015)
Né à
Cogny (Rhône). Originaire de
Conca. Fils de
Pierre Paul.
Docteur en médecine. Ophtalmologiste. Ancien interne de l'
Hôpital Saint-Joseph de Lyon. Diplômé national d'étude spéciale d'ophtalmoligie.
Ex-aide de clinique ophtalmologique à la
Faculté de Médecine de Marseille.
Membre de l'
Orgasistion Résistance Armée (ORA) de
1942 à
1944.
Combattant des
Forces Françaises de l'Intèrieur (FFI). Cofondateur des maquis
C3 et
C5 du
Vercors.
Vice-président des
Combattants Volontaires de Toulon (Var).
Vice-président fondateur de
Rhin et Danube du Var en
1946.
Président de
Rhin et Danube de
1949 à
1953.
Vice président de l'
Association des Anciens Combattants Volontaires de Toulon. Président fondateur du
Tennis Club du Littoral, à
Toulon, en
1952.
Vice-président fondateur de la
Société des Régates de Toulon en
1958.
Président fondateur de l'
Association pour le Musée de Toulon en
1981.
Chevalier de la
Légion d'Honneur. Chevalier de l'
Ordre National du Mérite.
Croix de Guerre 39-45 (avec étoile d'argent).
Croix du Combattant Volontaire (1939-1945).
Titre de
Reconnaissance de la Nation.
PROFIZI Jean Noël: (né en 1972)
Enseignant. Elu maire de
Serra di Fiumorbu en
2020.
Conseiller territorial (
Core in Fronte) en
2025,
en remplacementde
Jean-Baptiste Arena démissionnaire.
PROFIZI Pierre Paul: (1878-1954)
Né à
Conca. Capitaine des
Troupes Coloniales. Mutilé de la
Première guerre Mondiale.
Commandeur de la
Légion d'Honneur.
Médaille Coloniale.
Croix de Guerre avec palme.
PROFIZI Vanina:
Professeure agrégée en
Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CGPE). Docteure en histoire contemporaine des
Hautes Etudes en Sciences Sociales (HESS).
Elle collabore au volume 2 de l'ouvrage collectif sur une
Histoire de la Corse, sous la direction d'
Antoine-Marie Graziani (paru en
2019).
PROSIC Michel: (né en 1971)
Né à
Amnéville (Moselle).
Nommé préfet du département de
Haute-Corse en
2022. Il succède à
François Ravier.
PROSPERI Carlu Dumenicu: (?-1835)
De
Brusticu. Bandit qui terrorise le canton de
La Pietra.
En
1835, à
Corti, il est abattu par le brigadier
Acquatella et le gendarme
Leandri, de la brigade de
Linguizetta.
PROSPERI Ghjuvan Matteu, dit Ciancanu: (1778-1804)
De
Brusticu.
Soldat au
Bataillon de Chasseurs Corses commandé par
Francescu Grimaldi.
En
1804, il est arrêté, accusé d'embauchage pour les
Anglais, d'assassinats, de rapt à force ouverte et de brigandages. Il est condamné à mort par la
Commission Militaire Spéciale.
PROSPERI Gioacchino: (1795-1873)
Né à
Lucques. Ecclésiastique. Il débarque à
Bastia en
1839 pour prêcher dans toute l'
Ile.
Auteur de
La Corsica e i miei viaggi in quell'Isola, en
1844.
Il qualifie la langue corse comme étant un idiome italien.
PROSPERI Madeleine: (1873-?)
Née à
A Nuvale. Religieuse franciscaine (
Soeur Marie de Sainte-Ildephonse).
Elle devient missionnaire de
Marie, infirmière à l'asile de lépreux de
Rangoon (Birmanie) en
1898, jusqu'à sa mort, après
1948.
Chevalier de la
Légion d'Honneur.
PROSPERI Rosa: (née en 1951)
Née à
Bastia. Avocate. Militante nationaliste (
Corsica Libera).
Conseillère municipale de
Bastia depuis
2001.
Conseillère territoriale de
2004 à
2017.
Elue à la première
Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la
Corse le
20 Décembre 2017 jusqu'en
2021.
Membre de la
Commission Permanente de la
Collectivité de Corse de
2018 à
2021.
Membre de droit (
Collectivité de Corse) de la
Chambre des Territoires de
2018 à
2021.
PROTZEN Otto: (1868-1925)
Né à
Berlin. Peintre, graveur et illustrateur allemand. Prisonnier de guerre en
Corse durant la
Première Guerre Mondiale, il est interné à
Curbara.
Durant son séjour forcé sur l'
Ile, il peint quelques toiles (paysages et diverses vues d'
Aiacciu et de ses environs:
Vue de la montée de l'Highland hôtel et
Ajaccio...).
En
1917, il réalise quatre peintures décoratives pour un grand hôtel d'
Aiacciu:
Christophe Colomb,
Sampiero Corso,
Pascal Paoli et
Napoléon 1er.
PRUDENTI Paul: (?-1988)
Militant nationaliste jusqu'en
1984. Ancien membre du
FLNC.
En
1988, à
Calvi, il est assassiné par des membres du
FLNC, liés à une bande de truands.
PRUNELLI (di) Stefanu:
(quatorzième siècle)
Observant vicaire corse. En
1391, il est martyrisé à
Jérusalem.
PRUD'HOMME Marcel-Georges: (vingtième siècle)
Né à
Paris. Artiste peintre (paysages).
Il adresse au
Salon des Artistes Français de
1912 deux aquarelles intitulées
La citadelle de Corte (Corse) et
Les Calanches de Piana (Corse).
PRUNETA Assomption:
(?-1943)
De
Bastia. Résistante.
Elle est tuée par les
Allemands, lors des combats de
Bastia, en
Septembre 1943.
Reconnue
Morte pour la France.
Son nom figure sur le
Monument aux Morts de la commune de
Bastia.
PRUNETA Jean:
(né en 1960)
Né à
Bastia. Originaire du Nebbiu (
Rutali et
Vallecalle)
Journaliste sportif à
RCI (de
1982 à
1984) puis à
RCFM de
1984 à
2022.
PRUNETA LECA Coralie:
Conseillère départementale (divers gauche) du nouveau canton de
Bastia IV en
2015 à
2017 (Présidente de la
Commission de la Culture et du Cadre de Vie).
PRUNO Ghjuliu Petru:
(dix-huitième siècle)
En
Mai 1789, il participe dans la juridiction de
U Prunu, aux
Assemblées de la Noblesse.
Député pour la communauté de
U Prunu, en
Juin 1794, il participe à la
Cunsulta Generale di Corti, qui approuve l'action de
Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la
France.
Il adopte la
Constitution du Royaume de Corse (
anglo-corse), votée par la
Cunsulta Generale, qui est une
Constitution Monarchique, en 12 titres et 75 articles.
PRUNU (di U) Anghjulinu:
(quinzième siècle)
Seigneur du
Fiumaltu.
En
1430, il fait partie d'une ligue d'opposition à
Vincentellu d'Istria, commandée par
Simone da Mare.
En
1456, il reçoit ses lettres de noblesse du
Roi d'Aragon Alphonse V, ce dernier voulant s'allier tous les
Caporali, pour les opposer aux
Génois.
PRUVOST ?:
(dix-huitième siècle)
Géographe à
Paris.
En
1769, il édite une carte de la
Corse.
PRUVOT Sonia:
Enseignante. Conseillère territoriale (
Démocrates, Socialistes et Radicaux) en
2015 en remplacement de
Yannick Castelli.
PSAILA Noël:
(?-1823)
Peintre et doreur maltais. On retrouve de ses oeuvres effectuées en
Corse à partir de
1818.
PTOLEMEE Claude:
(90-168)
Géographe, cartographe et mathématicien grec.
En
150, il dresse une description très détaillée de la
Corse avant l'arrivée des
Romains.
Il cite et localise
12 tribus et
32 villes ou ports.
PUBLIUS CORNELIUS SCIPIO NASICA: (?-164 avant notre ère)
Consul romain. En
162, il succède à
Juventius Thalna. Il achève la pacification de l'
Ile commencée par ce dernier.
PUBLIUS MEMORALIS:
(premier siècle)
Procurateur romain de la
Corse en
71.
PUBLIUS SULPICIUS RUFUS: (troisième siècle)
Prêtre de
Rome, il est attaché au culte de
Jupiter.
En
220, il représente la religion officielle romaine en
Corse. Il tente de l'imposer aux habitants de l'
Ile, mais sans succès.
PUCCI Emile:
Auteur de
Le mythe romantique de Paoli chez Francesco Domenico Guerrazzi, paru en
1982.
PUCCI Joseph: (né en 1964)
Originaire de
Vighjaneddu. Commerçant (restauration) à
Vighjaneddu.
Militant nationaliste (
Femu a Corsica). Maire de
Vighjaneddu depuis
2014.
Conseiller territorial de
2015 à
2017.
Elu à la première
Collectivité Territoriale Unique (CTU) de la
Corse le
20 Décembre 2017, jusqu'en
2021.
Président du
Syndicat de l'Energie de Corse-du-Sud de
2018 à
2021, et depuis
2024.
PUCCINELLI François Joseph:
(1846-1916)
Né à
Calvi. Négociant.
Conseiller municipal de
Calvi en
1878.
Adjoint au maire de
Calvi en
1879.
Maire de
Calvi de
1881 à
1897 et de
1898 à
1910.
En
1886, il inaugure une plaque qui porte l'inscription:
Ici est né en 1441 Christophe Colomb, immortalisé par la découverte du Nouveau monde alors que Calvi était sous la domination génoise, mort à Valladolid le 20 Mai 1506.
Conseiller général de
Calvi de
1899 à
1910.
En
1899, il fonde le
Comité des Revendications Insulaires, qui est à l'origine de différents rassemblements revendicatifs dans les principales villes de l'
Ile.
PUCCINI Joseph:
Enseignant. Professeur de
Physique-Chimie (ER).
Elu président de la
Société des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse en
2014.
PUGLIESI Annie:
(née en 1934)
Originaire de
Bunifaziu. Romancière.
Auteur de
La cendre sur le feu,
La plainte du libecciu,
Les fleurs de l'aube,
Le refus du pardon (
2013)...
PUGLIESI Etienne:
(?-1887)
Négociant. Premier adjoint au maire d'
Aiacciu en
1871.
En
1875, le maire étant déchu de ses fonctions par décret ministériel, il fait fonction de maire.
PUGLIESI Joseph:
(dix-neuvième siècle)
Président du tribunal de commerce d'
Aiacciu.
En
1818, il est membre correspondant de la
Société d'Instruction Publique du Département de la Corse.
Membre de la
Société Centrale d'Agriculture de la Corse.
PUGLIESI Joseph:
(dix-neuvième siècle)
Conseiller général
Bonapartiste de
Sari d'Orcinu de
1871 à
1881.
Maire
Bonapartiste d'
Aiacciu de
1884 à
1896.
Il nomme
Célestin Bosc en tant qu'archiviste municipal.
PUGLIESI Marion:
Née à
Aiacciu. Chanteuse. Régisseuse technique de spectacles.
PUGLIESI-CONTI Antoine François:
(1827-1908)
Né à
Aiacciu. Gendre d'
Etienne Conti. Avocat. Haut fonctionnaire.
Conseiller de préfecture des
Ardennes (
1860) à
Mézières.
Sous-préfet de l'arrondissement de
Saint-Pons (Hérault) (
1861-1865)
Secrétaire général de la préfecture du
Loiret (
1865).
Sous-préfet de
Louviers (Eure) (
1865-1867).
Sous-préfet de
Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) (
1867-1869).
En
1868, il obtient l'autorisation de porter le nom de
Pugliesi-Conti.
Préfet de la
Vendée (
1869-1870).
Il décède à
Aiacciu en
1908.
Officier de la
Légion d'Honneur.
PUGLIESI-CONTI Dominique Antoine François Etienne:
(1863-1926)
Né à
Saint-Pons (Hérault). Originaire d'
Aiacciu. Fils d'
Antoine-François . Petit-fils d'
Etienne Conti.
Président du
Comité Napoléonien Impérialiste en
1892. Conseiller municipal d'
Aiacciu.
Président d'honneur du
Comité des Jeunes Plébiscitaires Napoléoniens d'
Aiacciu en
1893.
Membre fondateur du
Cercle des Palmiers.
Maire d'
Aiacciu de
1900 à
1919.
Conseiller général (républicain de droite) d'
Aiacciu de
1910 à
1919..
Député (républicain libéral) d'
Aiacciu de
1910 à
1919.
PUGLIESI-CONTI Henri René Etienne:
(1866-1936)
Né à
Louviers (Eure). Originaire d'
Aiacciu. Fils d'
Antoine François.
Officier de marine. Il entre à l'
Ecole Navale en
1882.
Capitaine de vaisseau, il commande le cuirassé
Bretagne 1917.
Contre-amiral en
1918, il commande la
Division des Bases d'Orient et de Salonique sur le
Bruix et le
Patrie.
Major général à
Cherbourg 1919.
Commandant la
Division Navale de l'Atlantique en
1921.
Nommé en
1922 chef d'état major du commandement en chef des frontières maritimes de l'
Atlantique à
Brest.
Vice-président du
Comité Technique et président de la
Commission Permanente des Essais des Bâtiments de la Flotte en
1923.
Président de la
Commission des Naufrages. Président du
Bureau d'Etudes du Plan des Fabrications de Guerre en
1924.
Inspecteur général des
Fabrications de Guerre de la Marine. Promu vice-amiral en
1925.
Grand officier de la
Légion d'Honneur.
Croix de Guerre. Médaille de l'
Yser. Commandeur de l'
Ordre de Léopold de Belgique.
Croix de Guerre Belge.
Distinguished Service Order. Médailles de
Serbie et d'
Orient.
Grand officier del
Sol du Pérou. Grand officier de l'
Ordre de l'Epée de Daneborg.
Grand officier de la
Polonia Restitua. Grand officier de la
Rose Blanche. Grand officier de
Saint-Olaf.
Grand officier de l'
Aigle Blanc.
PUGLIESI-CONTI Paul: (1861-1933)
Né à
Saint-Pons (Hérault). Originaire d'
Aiacciu. Fils d'
Antoine François. Petit-fils d'
Etienne Conti.
Député de la
Seine de
1902 à
1919.
Animateur de la campagne électorale législative à
Aiacciu en
1910 en faveur de son frère.
Il décède à
Paris en
1933.
PUIG-ROGET Henriette: (1910-1992)
Née à
Bastia.
Pianiste, Organiste. Pédagogue. Compositrice.
Premier Second Grand Prix de Rome en
1933.
Elle décède à
Paris en
1992.
PUJALET ?:
En
1909, suite au rapport de
Georges Clémenceau,
il est membre de la commission parlementaire constituée au sujet de la
Corse.
PUJOL (de) ?:
(dix-huitième siècle)
Militaire français. En
Août 1768, il est un des chefs d'état major du marquis
François Claude de Chauvelin, et, avec celui-ci, il débarque à
San Fiurenzu.
PUJOL Eugène Jean: (1899-1986)
Né à
Carbonne (Haute-Garonne). Artiste peintre (paysages, portraits). Il séjourne en
Corse au milieu des années
1940.
Il adresse au
Salon des Artistes Indépendants de
1935 une peinture intitulée
Morosaglia (Corse),
PUJOL Philippe: (né en 1975)
Né à
Paris. Originaire d'
Auddè. Journaliste (
La Marseillaise).
Il reçoit le
Prix Albert-Londres en
2014 pour sa série d'articles
Quartiers shit sur les quartiers nord de
Marseille.
Auteur de
L'Alta Rocca (
2020)
PULICANI Andrea: (née en 1988)
Née à
Corti.
Sportive de haut niveau (équitation, endurance équestre). Championne d'
Europe en
2006.
Vice-championne du monde. Vainqueur de la
Coupe des Nations en
2007 (avec
Spiga di l'Albadu).
Championne d'
Europe par équipe et vice-championne en individuel en
2008, à
Oviedo.
PULICANI Jean: (1930-2003)
Né à
Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Originaire de
Santa Lucia di Mercuriu. Artiste peintre.
Il rentre en
Corse en
1960 (il s'installe à
Porti Vechju).
Il expose à
Aiacciu,
Corti,
Bastia,
Paris,
New-York,
Montréal...
Auteur de
Historique du Palais National, aux
Etudes corses, paru en
1978.
PULICANI Jean-Baptiste: (1932-2015)
Originaire de
Corti. Chanteur. Musicien (guitare).
Co fondateur, avec
Jacques Luciani, du groupe de chant folklorique
A Mannella en
1959.
PUMIERO Francesco: Voir
POMIER François.
PUNTA Martino:
(seizième siècle)
Officier génois.
En
1582, à
Porti Poddu, il est à la tête des habitants d'
Aiacciu qui chassent les
Barbaresques, qui ont débarqué de trois galères à
Campulori, et qui enlèvent une dizaine de
Corses à
Bastelica et deux chevau-légers à
Lava.
Les
Turcs déplorent dix neuf prisonniers et quinze tués.
PUPPONI François:
(né en 1962)
Né à
Nantua (Ain). Originaire de
Santa Lucia di Taddà. Administrateur des finances publiques.
Maire (socialiste) de
Sarcelles de
1997 à
2017.
Conseiller général du canton de
Sarcelles-Nord-Est de
1998 à
2008.
Député du
Val-d'Oise de
2007 à
2022.
PUPPONI Henri:
(1904-1980)
Originaire d'
Altaghjé. Professeur de mathématiques. Il enseigne à
Bastia de
1936 à
1941.
Il adhère au
Parti Communiste Français en
1925.
En
1941, il est nommé à
Montpellier et entre dans la
Résistance.
Croix de guerre
39-45 avec médaille d'argent. Médaille de la
Reconnaissance Française.
Conseiller municipal de
Montpellier. Il décède à
Allevard (
Isère) en
1980.
PURRMANN Hans: (1880-1966)
Né à
Spire (Allemagne). Artiste peintre allemand (paysages). Il séjourne en
Corse en
1912.
Il y peint
Paysage d'Ajaccio,
Ajaccio, la campagne...
PYRRHUS:
(quatrième siècle)
Gouverneur romain de la province de
Corse en
304, il fait condamner à mort et décapiter, à
Calvi, conformément à la loi alors en vigueur,
Sainte Restitude.